Wayne Redlake - 500 Fusils

Note: 3.68/5
(3.68/5 pour 28 avis)

Wayne Redlake, cow-boy reconverti en gérant de cantina, cherche à venger la mort de son associé...


1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Mexique et mexicains

Wayne Redlake, cow-boy reconverti en gérant de cantina, cherche à venger la mort de son associé... June Mac Allan, reporter de choc au Houston Tribune, est prête à tout pour rencontrer le chef d'une bande de rebelles juaristes... Rochegrosse, colonel de l'armée française, récite du Victor Hugo tout en peignant des paysages de Sierra... Ces trois personnages, que tout sépare, vont se réunir sur la piste sanglante qui mène à 500 fusils.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Février 1995
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Wayne Redlake - 500 Fusils © Delcourt 1995
Les notes
Note: 3.68/5
(3.68/5 pour 28 avis)
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16/10/2001 | Kael
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Par Benjie
Note: 3/5
L'avatar du posteur Benjie

Pas aussi enthousiaste que dans les critiques que j’ai pu lire et qui m’avaient donné envie d’acheter cet album. C’est un western sympa, pas compliqué suivre, et rassemblant tous les clichés d’un bon et classique western spaghetti. Du rythme, de la bagarre, de la chaleur et de la poussière : de ce côté-là, le contrat est rempli et bien rempli. Les cadrages cinématographiques apportent une bonne dynamique au scénario qui est efficace jusqu’au bout. Même si la référence du genre est le western spaghetti, les personnages sont vraiment très caricaturaux. Autant j’ai trouvé Wayne parfaitement raccord avec l’ambiance (buriné, transpirant, couvert de poussière…), autant j’ai trouvé June Mc Allan totalement hors sol (trop propre dans ses robes pas très adaptées à la situation…) et pour le coup, ne s’intégrant que moyennement dans le paysage général. Mais, je reconnais qu’elle fait partie du casting de ce genre de western. Pour ce qui est du dessin, c’est vraiment beau, les ambiances super bien réussies et les personnages masculins particulièrement bien travaillés, avec une réelle épaisseur physique (Wayne Redlake et sa quête de vengeance, le colonel à la tête de son détachement plutôt bien trouvé, et les « méchants » sanguinaires à souhait. Même si je m’attendais à un album plus épais (dans tous les sens du terme), j’ai passé un moment sympa à le lire. Ca a peut-être quand même un peu vieilli.

29/10/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Tomdelapampa

La relecture récente d’Angela m’a donné envie de me replonger dans cet album … une bonne bouffée de nostalgie. Du bon western spaghetti, fun et décomplexé. Ça vieillit très bien. Un scénario sans temps mort servi par des personnages stéréotypés mais bien campés. La mise en images est en adéquation, efficace dans sa narration (storyboard de Vatine), relevé par un dessin plaisant de Lamy que je qualifierais de « burné » et saupoudré de belles ambiances avec les couleurs d’Isabelle Rabarot. Au final, un petit plaisir coupable pour les amateurs. Un 4* qui peut paraître généreux pour le fond mais mérité, d’autant (et ce n’est pas pour me déplaire) que la série ne connaîtra pas de suite, elle n’a pas eu le temps de se saborder ou de devenir caricaturale. A mes yeux, l’histoire se suffisant à elle même, l’album en tire encore plus de force, très sympa.

08/10/2022 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
L'avatar du posteur sloane

J'attendais pour aviser ce titre mais finalement j'emboîte le pas car vos avis m'ont donné envie de relire la chose et bigre que c'est bien. Tout a été dit par mes prédécesseurs; voilà un vibrant hommage aux westerns spaghetti mais aussi aux vieux films hollywoodiens. Tout est cinématographique dans ce récit qui "sent" ce qu'il montre. Les poncifs de ce genre d'histoire sont tous présent mais ce n'est en aucun cas chiant, c'est réinventé, ça bouge, ça tire, ça pigeonne dans tous les coins, c'est carrément jouissif. Et puis j'y reviens, mais cet officier français qui cite Hugo en pleine action c'est tout de même grandiose! Voilà une BD à faire lire d'urgence à tout ceux qui ne connaîtraient pas. On vous le dit c'est jubilatoire.

15/01/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Trio Grande avait habilement réutilisé certains codes du western pour lui insuffler une nouvelle vie. Une partie de la même équipe (Lamy, Vatine, Rabarot) permet quelques années après à Delcourt de publier une nouvelle grande réussite du genre. Mon seul regret est que ce tome était annoncé comme le premier d’une série, et n’est hélas resté qu’un one shot. C’est que c’est vraiment encore une belle réussite. A la frontière mexicaine, durant la guerre civile entre Maximilien et les Juaristes, quelques coups tordus opposent un officier français (peintre et citant Victor Hugo à tire larigot !) à la tête d’un régiment, un chef juariste tentant de faire cavalier seul, un cowboy revanchard (Wayne Redlake donc), et une improbable beauté à la fragilité finalement pas si évidente que ça… Comme pour Trio Grande, on est dans une ambiance spaghetti, violente (ça tire, ça saute et ça saigne de partout), avec des répliques où bons mots et humour font bon ménage. Le dessin de Lamy a évolué depuis l’album précédemment cité, il est ici plus réaliste. Mais tout aussi bon, voire même meilleur ! Les cadrages – très cinématographiques, sont parfaits. C’est vraiment réussi et original (à comparer pour la même période et dans un genre de western différent avec le cycle mexicain de Blueberry, ou certains Mac Coy). Vatine ratera la passe de trois avec le nettement plus faible Angela chez le même éditeur, mais il n’était qu’aux dessins. Delcourt a produit plus récemment une nouvelle série western très réussie avec L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu. En tout cas, ce « 500 fusils » est un album qui ravira tous les amateurs du genre, même ceux qui croyaient être blasés !

15/01/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

En fouillant dans les bacs de ma médiathèque, je tombe par hasard sur ce one-shot en me disant, tiens, un western que je ne connais pas, je prends ! Et toc, une vraie jubilation du début à la fin pour un fan du genre comme moi, aussi bien du western hollywoodien de la grande époque que du spaghetti à la Sergio et consorts. Cette histoire de vengeance et de règlement de compte qui s'intercale dans un contexte historique (les Français au Mexique contre Juarez) est totalement jouissive dans sa vision, avec son lot de violence et d'images sanglantes. C'est très inspiré par le western spaghetti à tendance révolutionnaire, comme El Chuncho, ou Los Amigos, et certains westerns hollywoodiens des années 70 qui avaient subi l'influence du western italien, comme El Condor, Sierra Torride, ou Joe Kidd..ces 2 derniers avec l'ami Clint ; aussi fallait-il un héros de BD avec une gueule et des allures à la Clint, ce dont les auteurs ne se sont pas privés. Le trait heurté et très vigoureux de Lamy contribue énormément à rendre ce western violent et frénétique, il est ici plus soigné que dans Colt Walker, avec un découpage très cinématographique et des plans typiques (contre-plongées, panoramiques, gros plans de flingues et de sales gueules...). Les ingrédients sont classiques mais brillamment utilisés, ça se lit vite et bien, j'ai adoré.

03/02/2014 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
L'avatar du posteur PAco

Voilà quelques jours que je me demandais ce que j'allais bien pouvoir choisir comme 500e avis sur BDthèque sans arriver à me décider parmi mes dernières lectures. Et voilà que je tombe sur ce tome de Wayne Redlake : "500 fusils". Non pas que je sois d'humeur assassine, mais plutôt que de trouver ou de devoir choisir LA BD qui marquerait ces 500 avis publiés ici, celle-ci s'est du coup imposée comme un sérieux clin d’œil. Moi qui ne suis pas particulièrement adepte du genre western, j'avoue commencer à y prendre goût. C'est plus par la bande, avec des BD telles que Billy Wild ou Hell West et leur décoiffant cocktail western/fantastique que je m'y suis mis récemment. Là, on est loin de ces 2 OVNIS ; mais y'a du beau monde au saloon ! Fred Duval et Thierry Cailleteau ont sorti leur plume, Olivier Vatine s'est collé au storyboard, Fabrice Lamy s'est collé au dessin, et la colorisation est assurée par Isabelle Rabarot. Fi du noir et blanc du dessin et du fantastique du scénario. On est dans le bon vieux western spaghetti, haut en personnages, en couleur et en verve ! Avec ce Wayne Redlake en héros, calqué sur un bon vieux Clint Eastwood Sergioleonesque, la bande de truand mexicaine menée par un salopard digne de ce nom, l'armée régulière française dirigée par un officier citant du Hugo à tout bout de champ, sans oublier la pulpeuse qui cherche à tirer son épingle du jeu au milieu de ce ramassis de brutes épaisses : tout le monde est là ! Y'a plus qu'à ! Et ça ne mollit pas ! Notre brochette d'auteurs sait y faire pour mener ce récit tambour battant ! C'est rythmé tant dans la composition et le dessin que dans les dialogues cinglants et bien sentis qui s'enchainent aussi vite que les pétoires sortent des holsters. Ça swingue, ça flingue, ça crève, ça complote... Bref, du bon western avec sa touche d'humour et de cynisme comme je les aime ! A lire ou à relire pour les amoureux du genre, et à découvrir pour tous ceux qui ne voient dans le Western que ce satané John Wayne ! "500 fusils" : du tout bon ! Un seul regret : dommage que cette série n'ait pas connue d'autres tomes.

06/09/2012 (modifier)
Par McClure
Note: 4/5
L'avatar du posteur McClure

Là on touche vraiment au superbe. Un scénario qui sous des dehors assez classiques dans le western à dominante spaghetti est très dynamique, sans temps mort, et multiplie les morceaux de bravoure. Plus que dans le scénario, ce sont les personnages qui sont excellents, de vrais gueules que Sergio Leone n'aurait pas reniées. Et puis quel dessin, dynamique à souhait, de grande qualité (le pueblo est de toute beauté au démarrage). Le personnage féminin (on en mangerait) tranche avec toutes ces gueules de desperados.... Le regret, c'est qu'on aurait aimé accompagner le héros sur plusieurs histoires, ce qui semblait être initialement prévu (numérotation sur la tranche pour un one-shot ??) et qu'il nous laisse orphelin d'une série qui démarrait sur les chapeaux de roue.

18/06/2011 (modifier)
Par herve
Note: 4/5
L'avatar du posteur herve

Une belle brochette d'auteurs pour ce western. Jugez plutôt: Cailleteau, Fred Duval, Vatine et Lamy (sans oublier Isabelle Rabarot pour les couleurs). J'ai découvert cette histoire assez tardivement et évidemment j'ai été rapidement conquis par cet album. Hommage évident au western spaghetti, l'intrigue ne souffre d'aucun défaut : vif, rapide, sans temps mort, avec de cinglantes réparties ...bref un régal. Le dessin de Lamy n'est pas en reste: très aguicheur avec June Mac Allan (rah ! que de beaux décolletés nous avons là), sanglant avec Wayne Redlake, le tout dessiné sous un soleil de plomb. Une intrigue menée de main de maître, avec une pointe d'humour. Dans cet univers, en bande dessinée, je n'ai pas retrouvé une telle fougue dans d'autres albums, hormis Trio Grande des (presque) mêmes auteurs ou encore plus récemment, Angela, signé aussi par un certain Vatine. Cet album tranche avec les incontournables du western traité en bd, tels Blueberry. Une histoire rafraichissante et séduisante.

16/11/2010 (modifier)
Par cac
Note: 4/5
L'avatar du posteur cac

Un western réussi. En un tome plutôt dense les scénaristes arrivent à nous intéresser à une histoire portant sur un trafic de 500 fusils entre un gringo et des autochtones mexicains. On y trouve un héros solitaire charismatique, une nana journaliste sexy (la touche charme pas du tout réaliste à l'époque mais il faut bien faire plaisir au lecteur masculin, d'ailleurs la galerie est pleine de cases illustrant la belle...) et un ami tenancier d'une "cantina" qui se fait buter. Tout part d'un sentiment de vengeance. L'atmosphère que certains vont comparer à l'ambiance des films de Leone est très bien rendue, les dessins et ses couleurs sont de toute beauté, les personnages ont tous une "gueule". En conclusion, un album qui se lit bien avec des rebondissements qu'on ne voit pas venir, dommage qu'il n'y ait pas eu d'autres épisodes... ou pas si on considère qu'il n'est pas facile d'écrire des scénarios de western qui sortent un tant soit peu de l'ordinaire reproché par beaucoup.

13/12/2009 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Encore un bon western spaghetti, très classique et fortement inspiré par les films de Sergio Leone. Les personnages sont des grands classiques du genre : un vieux cow-boy, fine gachette, qui cherche à se ranger ; un implacable desperado mexicain ; un militaire arrogant et obstiné ; une soi-disant journaliste dont le physique agréable nous inspire un passé plus sulfureux (d’ailleurs, je doute fort qu’il y ait eu des femmes journalistes à cette époque et dans ce pays encore sauvage). Vous mélangez le tout, placez la préparation au cœur du désert, ajoutez un macchabé meilleur ami de notre cow-boy solitaire et descendu par le desperado lors d’une sombre transaction et vous obtenez … quelque chose de très classique. Le graphisme de Fabrice Lamy contribue à la réussite de l’album. Son trait dynamique, ses paysages arides et dépouillés, ses gros plans de personnages et ses cadrages cinématographiques rendent à nouveau hommage au savoir-faire de Sergio Leone (pour preuve ce jeu d’ombre au début du récit, qui nous cache le visage, et le regard, de June Mac Allan) Très classique, donc, mais très bien réalisé, cet album satisfera l’amateur du genre. En tous les cas, il m’a fait passer un très agréable moment de lecture. Allez ! 4/5 ... mais quand même excessivement classique.

20/08/2009 (modifier)