Difficile de juger cet album qui semble faire partie d’un projet plus vaste dont on ne connaît encore rien des tenants et aboutissants, tout au plus devine-t-on une (pseudo ou réelle, c’est toute la question) portée philosophique. Non, cet album n’est pas mauvais, il repose sur une bonne idée à la base, ce qui fournit au moins une bonne chute. Mais le déroulement même de cette histoire n’est pas des plus distrayant. Les scènes se suivent mal, il existe des problèmes de temporalités, certains mots du héros restent énigmatiques et le dessin, certes sympathique, ne brille pas particulièrement. Pour l’instant : bof… mais je jetterai quand même un coup d’œil sur la suite pour voir où tout cela mène. Que cela ne vous empêche pas d’en faire autant avec ce premier tome. Car s’il est une chose qu’on ne peut lui enlever, c’est son originalité.
Heureusement qu'il y a le dessin de Moebius, parce qu'il y a encore un de ces scénarii de Jodorowski qu'il est de bon ton de considérer comme un grand (certainement à cause du nombre impressionnant de fois où il nous a raconté la même histoire). Moi, c'est vraiment pas ma tasse de thé.
Les classiques des polars noirs d'Hollywood défilent dans cette BD : un détective privé désoeuvré, un bureau vide de tout dossier, un riche client mystérieux et un acolyte(imposé) barjo. Nous sommes presque frustrés d'arriver au dénouement de cette affaire où hasard et (ou) magie agissent un peu trop vite. Le dessin est académique même si je trouve les visages des différents personnages assez similaires.
Bref un récit où le suspense manque cruellement. Espérons que la suite nous réserve plus de surprises.
Ca c'est du héros Bernard Prince ! Il est beau, il est fort, il est intelligent, et j'en oublie. En plus, il a un copain qui est moche, vieux, alcoolique, gros, beaucoup moins rusé. Il est vraiment malin ce Bernard, celui-là il risque pas de lui casser ses coups, bien au contraire ! Ah oui ! Et puis il a aussi recueilli un gamin basané, ça montre bien qu'il a grand coeur et qu'il est pas raciste. Et je vous parle même pas de ce qu'il fait avec ce beau corps et ce beau cerveau, si le FBI le connaissait, Bill Baroud serait au chômage.
Quand j'avais 10 ans, j'aurais voulu être Bernard Prince, mais voila, la puberté est passée par là, et je n'arrive même plus à finir un de ses albums.
Et si vous aimez le dessin de Hermann, il a fait mieux ailleurs, où vous n'aurez pas à supporter un mauvais scénario.
Décidément, Kovacq et moi ne partageons absolument pas les mêmes fantasmes. Diane de Grand Lieu est une BD de cul pure et dure dont les thèmes sont le viol, l'inceste et la torture. Il y a un semblant de scénario à base de guerre Vendéenne, mais ce n'est qu'un prétexte à aligner de page en page de nouvelles humiliations et scènes de sexe forcé. Les dessins sont bons, et c'est ce qui ne me fait pas trouver cette BD complètement nulle, mais il n'y a rien d'autre là-dedans que du défoulement d'instincts malsains. Absolument aucun émoustillement me concernant, et comme le scénario est nul, il ne reste rien que le dessin.
C'est l'histoire d'une trentenaire de fraîche date qui se pose un tas de problèmes existentiels et qui finit par résoudre ses problèmes existentiels. Problèmes auxquels, pour ma part, j'ai un peu de mal à compatir tant ils sont superficiels.
On retrouve là les thèmes récurrents destinés, à mon sens, à un public féminin, de la recherche du prince charmant à l'épanouissement professionnel et familial de la femme dans une société moderne... Mais bon, le niveau de réflexion est plutôt du niveau "Pretty woman". Et puis certains clichés: pfff! Genre: il est beau, il est spirituel, il est branché et patatras... il est homo. Ou bien encore, la meilleure amie de Lucie aime s'étendre sur sa vie réussie: un mari qui gagne bien et qu'elle a à sa botte, les magasins, le club de gym et patatras... le mari la trompe avec la baby sitter. Comme ça tout du long.
Distrayant donc, mais très léger, trop léger à mon goût. Comme Spookynette, certaines situations ont fait bien rire Pacwoman, plus habituée que moi à ce type d'humour, genre "Fonelle et Bianca" de la revue Elle. D'ailleurs, le graphisme n'est pas sans rappeler les scripts de magazines, genre Bretecher ou Faizant.
Les histoires de guerre sont la marotte de Garth Ennis. On ne compte même plus le nombre d'aventures viriles de fiers tueurs en uniformes scénarisées par l'auteur de Preacher. Après 39-45 et le Vietnam, c'est aux conflits post-11 septembre 2001 qu'il s'intéresse pour nous redire à la fois son dégoût de la guerre et sa fascination pour les guerriers, ces nobles gaillards bien droits dans leurs bottes, dont le sens du devoir indéfectible est fourbement mis à profit par de méchants capitalistes.
On a donc droit une fois de plus à un de ces personnages comme il les affectionne, le vieux briscard qui a tout vu, à la science du combat quasi-infaillible, à la détermination implacable. Pour ainsi dire, une copie carbone de beaucoup de ses précédentes créations. Même les différents dessinateurs qui bossent avec lui semblent tous dessiner le même personnage à chaque fois ! Alors, auto-parodie, auto-hommage ou incapacité à se renouveler, je vous laisse choisir, mais pour l’originalité, on repassera.
Quant à l’intrigue elle-même... Je n’ai lu que les 4 premiers épisodes pour l’instant (soit un peu plus que le 1er tome sorti en France) et je vous avoue que pour l’instant, je vois pas trop où c’est en train d’aller. Ca démarre dans les plaines d’Afghanistan, ça se poursuit dans les plaines du Texas, les pérégrinations du vieux Russe servant à parler des crimes commis par les riches et les puissants sur les plus démunis au nom d’intérêts économiques. Et si l’on peut saluer Ennis pour être l’un des rares à parler de ça dans le monde des comics grand public, jusqu’à présent 303 traite le sujet sans grande finesse, avec cette espèce de mentalité cowboy chère à l’auteur : quand les grands de ce monde font le mal, ce qu’il faut c’est qu’un putain de dur à cuire avec des putains de grosses couilles et un putain de gros flingue aille leur faire péter la cervelle. En gros, une réaction adolescente face à un problème adulte…
Bref, à ce stade de ma lecture, je doute qu’on ait affaire à une série qui fera date dans l’histoire des comics et la carrière d’Ennis. C’est pas nul, mais c’est sans grand intérêt.
Une série qui sent bon la BD de superhéros du début des années 80, avec ses couleurs pas terribles et ses héros qui monologuent à tout-va et commentent pour eux-mêmes leurs propres actions en temps réel. Avec, tout de même, la petite touche noire propre à Frank Miller, amateur de personnages tourmentés, en proie à une lutte interne entre leur bon côté et leur part d’ombre. C’est néanmoins de la BD d’action riche en bastons et en ninjas, pas du thriller psychologique. C’est divertissant mais sans plus ; le personnage d’Elektra, quasi-muet, n’est pas franchement la création la plus intéressante de Miller (faire un personnage ni-bon-ni-mauvais ne signifie pas forcément créer un personnage consistant et complexe), et cet assemblage d’épisodes manque d’une intrigue plus construite que "Elektra devient une ninja, Elektra devient une méchante ninja, Elektra devient une méchante ninja mercenaire, Elektra devient une ninja morte".
Bref, une série pour collectionneurs des albums de cet auteur, pas une œuvre indispensable aux fans de comics.
Après la lecture des 2 premiers tomes:
Si j'avais moins de 12 ans: la note aurait pu être de 4/5.
Malheureusement ce n'est plus le cas... et ce que j'ai ressenti à la lecture des deux tomes c'est un profond sentiment d'ennui.
Alors oui c'est tout mignon, mais il ne se passe rien ou presque rien.
Il n'y a aucun fil conducteur, on se laisse simplement guider dans notre bonne campagne avec Taupe et Rat entre autres... mais c'est d'un moumou!!! (et pourtant j'aime la campagne).
Je pense que je n'ai pas été sensible à ces petites balades champêtres même si je reconnais volontiers que c'est très joli.
« Pas de chance » est une histoire de chasse au trésor et de course-poursuite relativement classique. Le dessin me plaît bien, mais l’histoire est malheureusement peu crédible – trop de coïncidences extraordinaires et trop de courts-circuits scénaristiques. La fin (la dernière page) est bien trouvée, mais n’arrive pas à sauver la pauvreté du reste. Ceci dit, si on est abruti par une dure journée de travail et qu’on souhaite se changer les idées sans trop réfléchir, ça peut se laisser lire agréablement.
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Matière fantôme
Difficile de juger cet album qui semble faire partie d’un projet plus vaste dont on ne connaît encore rien des tenants et aboutissants, tout au plus devine-t-on une (pseudo ou réelle, c’est toute la question) portée philosophique. Non, cet album n’est pas mauvais, il repose sur une bonne idée à la base, ce qui fournit au moins une bonne chute. Mais le déroulement même de cette histoire n’est pas des plus distrayant. Les scènes se suivent mal, il existe des problèmes de temporalités, certains mots du héros restent énigmatiques et le dessin, certes sympathique, ne brille pas particulièrement. Pour l’instant : bof… mais je jetterai quand même un coup d’œil sur la suite pour voir où tout cela mène. Que cela ne vous empêche pas d’en faire autant avec ce premier tome. Car s’il est une chose qu’on ne peut lui enlever, c’est son originalité.
l'Incal
Heureusement qu'il y a le dessin de Moebius, parce qu'il y a encore un de ces scénarii de Jodorowski qu'il est de bon ton de considérer comme un grand (certainement à cause du nombre impressionnant de fois où il nous a raconté la même histoire). Moi, c'est vraiment pas ma tasse de thé.
William Panama
Les classiques des polars noirs d'Hollywood défilent dans cette BD : un détective privé désoeuvré, un bureau vide de tout dossier, un riche client mystérieux et un acolyte(imposé) barjo. Nous sommes presque frustrés d'arriver au dénouement de cette affaire où hasard et (ou) magie agissent un peu trop vite. Le dessin est académique même si je trouve les visages des différents personnages assez similaires. Bref un récit où le suspense manque cruellement. Espérons que la suite nous réserve plus de surprises.
Bernard Prince
Ca c'est du héros Bernard Prince ! Il est beau, il est fort, il est intelligent, et j'en oublie. En plus, il a un copain qui est moche, vieux, alcoolique, gros, beaucoup moins rusé. Il est vraiment malin ce Bernard, celui-là il risque pas de lui casser ses coups, bien au contraire ! Ah oui ! Et puis il a aussi recueilli un gamin basané, ça montre bien qu'il a grand coeur et qu'il est pas raciste. Et je vous parle même pas de ce qu'il fait avec ce beau corps et ce beau cerveau, si le FBI le connaissait, Bill Baroud serait au chômage. Quand j'avais 10 ans, j'aurais voulu être Bernard Prince, mais voila, la puberté est passée par là, et je n'arrive même plus à finir un de ses albums. Et si vous aimez le dessin de Hermann, il a fait mieux ailleurs, où vous n'aurez pas à supporter un mauvais scénario.
Diane de Grand Lieu
Décidément, Kovacq et moi ne partageons absolument pas les mêmes fantasmes. Diane de Grand Lieu est une BD de cul pure et dure dont les thèmes sont le viol, l'inceste et la torture. Il y a un semblant de scénario à base de guerre Vendéenne, mais ce n'est qu'un prétexte à aligner de page en page de nouvelles humiliations et scènes de sexe forcé. Les dessins sont bons, et c'est ce qui ne me fait pas trouver cette BD complètement nulle, mais il n'y a rien d'autre là-dedans que du défoulement d'instincts malsains. Absolument aucun émoustillement me concernant, et comme le scénario est nul, il ne reste rien que le dessin.
Lucie s'en soucie
C'est l'histoire d'une trentenaire de fraîche date qui se pose un tas de problèmes existentiels et qui finit par résoudre ses problèmes existentiels. Problèmes auxquels, pour ma part, j'ai un peu de mal à compatir tant ils sont superficiels. On retrouve là les thèmes récurrents destinés, à mon sens, à un public féminin, de la recherche du prince charmant à l'épanouissement professionnel et familial de la femme dans une société moderne... Mais bon, le niveau de réflexion est plutôt du niveau "Pretty woman". Et puis certains clichés: pfff! Genre: il est beau, il est spirituel, il est branché et patatras... il est homo. Ou bien encore, la meilleure amie de Lucie aime s'étendre sur sa vie réussie: un mari qui gagne bien et qu'elle a à sa botte, les magasins, le club de gym et patatras... le mari la trompe avec la baby sitter. Comme ça tout du long. Distrayant donc, mais très léger, trop léger à mon goût. Comme Spookynette, certaines situations ont fait bien rire Pacwoman, plus habituée que moi à ce type d'humour, genre "Fonelle et Bianca" de la revue Elle. D'ailleurs, le graphisme n'est pas sans rappeler les scripts de magazines, genre Bretecher ou Faizant.
303
Les histoires de guerre sont la marotte de Garth Ennis. On ne compte même plus le nombre d'aventures viriles de fiers tueurs en uniformes scénarisées par l'auteur de Preacher. Après 39-45 et le Vietnam, c'est aux conflits post-11 septembre 2001 qu'il s'intéresse pour nous redire à la fois son dégoût de la guerre et sa fascination pour les guerriers, ces nobles gaillards bien droits dans leurs bottes, dont le sens du devoir indéfectible est fourbement mis à profit par de méchants capitalistes. On a donc droit une fois de plus à un de ces personnages comme il les affectionne, le vieux briscard qui a tout vu, à la science du combat quasi-infaillible, à la détermination implacable. Pour ainsi dire, une copie carbone de beaucoup de ses précédentes créations. Même les différents dessinateurs qui bossent avec lui semblent tous dessiner le même personnage à chaque fois ! Alors, auto-parodie, auto-hommage ou incapacité à se renouveler, je vous laisse choisir, mais pour l’originalité, on repassera. Quant à l’intrigue elle-même... Je n’ai lu que les 4 premiers épisodes pour l’instant (soit un peu plus que le 1er tome sorti en France) et je vous avoue que pour l’instant, je vois pas trop où c’est en train d’aller. Ca démarre dans les plaines d’Afghanistan, ça se poursuit dans les plaines du Texas, les pérégrinations du vieux Russe servant à parler des crimes commis par les riches et les puissants sur les plus démunis au nom d’intérêts économiques. Et si l’on peut saluer Ennis pour être l’un des rares à parler de ça dans le monde des comics grand public, jusqu’à présent 303 traite le sujet sans grande finesse, avec cette espèce de mentalité cowboy chère à l’auteur : quand les grands de ce monde font le mal, ce qu’il faut c’est qu’un putain de dur à cuire avec des putains de grosses couilles et un putain de gros flingue aille leur faire péter la cervelle. En gros, une réaction adolescente face à un problème adulte… Bref, à ce stade de ma lecture, je doute qu’on ait affaire à une série qui fera date dans l’histoire des comics et la carrière d’Ennis. C’est pas nul, mais c’est sans grand intérêt.
Elektra Saga
Une série qui sent bon la BD de superhéros du début des années 80, avec ses couleurs pas terribles et ses héros qui monologuent à tout-va et commentent pour eux-mêmes leurs propres actions en temps réel. Avec, tout de même, la petite touche noire propre à Frank Miller, amateur de personnages tourmentés, en proie à une lutte interne entre leur bon côté et leur part d’ombre. C’est néanmoins de la BD d’action riche en bastons et en ninjas, pas du thriller psychologique. C’est divertissant mais sans plus ; le personnage d’Elektra, quasi-muet, n’est pas franchement la création la plus intéressante de Miller (faire un personnage ni-bon-ni-mauvais ne signifie pas forcément créer un personnage consistant et complexe), et cet assemblage d’épisodes manque d’une intrigue plus construite que "Elektra devient une ninja, Elektra devient une méchante ninja, Elektra devient une méchante ninja mercenaire, Elektra devient une ninja morte". Bref, une série pour collectionneurs des albums de cet auteur, pas une œuvre indispensable aux fans de comics.
Le Vent dans les Saules
Après la lecture des 2 premiers tomes: Si j'avais moins de 12 ans: la note aurait pu être de 4/5. Malheureusement ce n'est plus le cas... et ce que j'ai ressenti à la lecture des deux tomes c'est un profond sentiment d'ennui. Alors oui c'est tout mignon, mais il ne se passe rien ou presque rien. Il n'y a aucun fil conducteur, on se laisse simplement guider dans notre bonne campagne avec Taupe et Rat entre autres... mais c'est d'un moumou!!! (et pourtant j'aime la campagne). Je pense que je n'ai pas été sensible à ces petites balades champêtres même si je reconnais volontiers que c'est très joli.
Pas de Chance
« Pas de chance » est une histoire de chasse au trésor et de course-poursuite relativement classique. Le dessin me plaît bien, mais l’histoire est malheureusement peu crédible – trop de coïncidences extraordinaires et trop de courts-circuits scénaristiques. La fin (la dernière page) est bien trouvée, mais n’arrive pas à sauver la pauvreté du reste. Ceci dit, si on est abruti par une dure journée de travail et qu’on souhaite se changer les idées sans trop réfléchir, ça peut se laisser lire agréablement.