L'Héritier des Etoiles

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 4 avis)

Après avoir frauduleusement reconstitué ses réserves en stellide, l'équipage du vaisseau-arpenteur Drake, mené par la belle Kaïna, se téléporte en urgence pour échapper aux Phalanges du Dominion. Ceci les sauve mais vide la mémoire du Drake. Il leur faut désormais impérativement trouver de l'orgamine.


Académie des Beaux-Arts de Tournai La BD au féminin

Après avoir frauduleusement reconstitué ses réserves en stellide, l'équipage du vaisseau-arpenteur Drake, mené par la belle Kaïna, se téléporte en urgence pour échapper aux Phalanges du Dominion. Ceci les sauve mais vide la mémoire du Drake. Il leur faut désormais impérativement trouver de l'orgamine. Ils atterrissent sur cette planète, où plusieurs clans se disputent justement les gisements d'orgamine. Les pirates de Kaïna tombent à pic pour réaliser un coup de force de l'un des clans. Mais c'est compter sans l'histoire d'amour entre les jeunes des deux clans ennemis...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2006
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série L'Héritier des Etoiles © Vents d'Ouest 2006
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 4 avis)
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19/02/2006 | Spooky
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Une bonne petite série SF. L’histoire n’est pas compliquée à suivre. Les personnages sont intéressants et complémentaires. L’univers est plutôt bien construit. Le dessin est bien lisible. Rien de bien révolutionnaire mais de quoi passer un agréable moment de lecture, sans prise de tête… ni moments forts. Bon, le troisième tome m’est apparu un peu expédié, comme si l’éditeur avait demandé aux auteurs de clore leur récit dans les plus brefs délais. Mais je trouve qu’ils ne s’en sont pas trop mal sortis. Reste le défaut récurrent : tout est très prévisible… La définition même du « pas mal », donc. Quant à l’option d’achat ? Et bien, pourquoi pas si vous les trouvez à bas prix (mais je conseillerai plutôt la lecture aux jeunes ados, genre 12-14 ans).

03/08/2012 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
L'avatar du posteur Pierig

Bof, bof. La série n’a pas su tenir toutes ses promesses sur la longueur. Elle ne s’est pas donné les moyens de ses ambitions avec une cassure nette entre les tomes 2 et 3. Cette histoire est un hommage appuyé à un genre qui fascine beaucoup de lecteurs : la SF. Elle œuvre donc dans un créneau à fort potentiel mais elle a loupé le coche. Déjà le premier opus accuse quelques faiblesses avec une trame convenue et des enchaînements faciles. On y trouve une pléthore de peuplades/organisations/sectes (Dominion, Arkanes, Hourandos, Edenistes, etc.) qui complique inutilement la situation, histoire de donner du corps à un récit fébrile. On y suit le destin croisé de Kaina, capitaine indépendantiste d’un vaisseau arpenteur (le Drake), et celui de Naul, un autochone de la planète Vioocta dont on devine bien vite qu’il va être le moteur du récit avec ses "marques étranges" dont son corps est couvert. L’enrobage de cet opus reste malgré tout de qualité, de sorte que la lecture se passe sans trop de heurts. Le tome 2 voit le retour d’Arco, l’ancien capitaine du Drake lâchement abandonné par Kaina. Cet opus se centre sur les luttes intestines au sein des phalanges du Dominion et laisse entrevoir un Arco bien opportuniste qui peut facilement retourner sa veste. La recherche de la planète d’origine de Naul se précise et la menace de la secte des Edenistes aussi. A noter que l’intervalle de parution de ces deux premiers opus est très court (quelques mois). Le troisième tome a un peu tardé à venir (quoique) mais je me demande dans quelle mesure il aurait mieux fait de ne jamais voir le jour. Parfois, il y a des suites qui sont plus assassines qu’un abandon. Car ce dernier tome qui clôt la série est un pétard mouillé. Difficile d’en dire davantage au risque de spoiler. Juste préciser qu’on a l’impression d’une cassure nette avec les tomes précédents. Le retour d’Arco part en eau de boudin, l’omnipotence du Dominion s’efface tout d’un coup et, ô surprise, Naul retrouve sa planète de même que l’explication des marques parsemées sur son corps. Le tout dans un esprit on se retrouve 20 ans après entre potes autour d’un bon verre et on relate nos souvenirs. Aaaah, et qu’en est-il des amourettes entre Naul et Kaina ? (comment, vous n'aviez-pas deviné ?) . . . Vous le saurez (ou pas) en lisant cette série. Mais, franchement, j’en déconseille tant l’achat que la lecture.

30/05/2012 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Une série qui parait curieusement amateur à mes yeux. Son dessinateur, Carrere, est pourtant déjà connu pour le dessin de la série Léo Loden, mais cette nouvelle série, L'Héritier des Etoiles met en avant à mes yeux certaines insuffisances de sa technique. Visiblement, quand il cherche à prendre un style plus réaliste, éloigné du style légèrement "gros nez" de Léo Loden, ça ne marche plus. Ses personnages humains ont des expressions peu convaincantes, ses aliens sont très passables et ses costumes et décors légèrement fantasy me font penser à un succédanné assez raté du style de Tarquin. En outre, les décors et paysages sont souvent réduits à leur plus simple expression, vallées sans végétation, murs pleins et autres facilités pour ne pas innover ni avoir à travailler ses architectures et lieux. Quant au scénario, il semble s'adresser à un public relativement jeune par sa naïveté tout en étant rendu complexe par une accumulation de noms de personnages, clans, objets et factions. Le récit de ce premier tome paru est d'un classique décevant : un vaisseau de "gentils" pirates de l'espace fait naufrage sur une planète légèrement heroic-fantasy et vont aider une "gentille" faction à combattre une "méchante" faction avant de repartir façon "we are poor lonesome space pirates", non sans avoir été témoin d'une vraie tragédie amoureuse amenant l'un des "gentils" de la planète à rejoindre leur équipage. Non content de nous servir un scénario aussi cliché, le scénariste nous glisse parmi les noms des lieux et personnages nombre des clins d'oeil à des oeuvres de SF et autres : la constellation du Gritche (Hypérion de Simmons), un personnage de guerrier appelé Idiran (comme la race guerrière du Cycle de la Culture de Banks), un personnage nommé Askja (nom d'un célèbre volcan Islandais), etc... bref autant de petits noms qui sont peut-être là pour faire sourire avec complicité l'"érudit en matière de SF" mais qui font plutôt preuve à mes yeux d'un certain manque d'imagination propre du scénariste et surtout qui m'ont empêché de trouver le moindre réalisme à cet univers SF à peine inventé et de plonger dans le récit. Bref, une BD qui se laisse lire mais qui manque cruellement d'originalité et d'interêt tout en étant moyennement desservie par son dessin.

12/03/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Complexe, plutôt complexe cette nouvelle série... Préparée depuis un long moment par les deux auteurs, qui signent dessin et scénario ensemble (même si on reconnaît plutôt le style de Carrère), elle nous narre une histoire classique, à mi-chemin entre space opera et planet fantasy, pour reprendre la terminologie classique du genre. Tout y est : une technologie avancée alliée à une créature aux pouvoirs énormes, un atterrissage en urgence sur une planète presque inconnue, celle-ci étant peuplée par plusieurs ethnies antagonistes, se disputant le combustible nécessaire à la propulsion stellaire. Au milieu de tout ça, un être sorti de nulle part, élevé par les autochtones, et qui semble être investi d'un pouvoir et d'une mission particuliers. Une histoire d'amour impossible, bien sûr, mais renforcée par un troisième larron qui vient brouiller quelque peu les cartes. Les références à d'autres oeuvres de SF sont énormes, pas forcément maladroites, mais elles montrent la culture des auteurs sur le genre. Du coup, il y a des moments où l'abondance d'informations peut submerger le lecteur. Mais nul doute que l'univers mis en place sera plus compréhensible sur les tomes suivants. Pour faciliter cette compréhension, il est à noter qu'en guise de préambule se trouve un cahier graphique avec des notes précises sur cet univers. Précieux. Graphiquement, Serge Carrère a quelque peu modifié son style, pour donner un petit côté Star Wars à l'ensemble, même si on reconnaît sa patte. L'ensemble se lit assez agréablement, même si l'histoire se focalise un peu rapidement sur le triangle amoureux et la destinée de Naûl.

19/02/2006 (modifier)