Non, rien à faire, je ne suis pas rentré dans ce diptyque qui se veut un huis clos fantastique surfant sur la vague des maisons hantées. Je suis pourtant amateur du dessin de Sorel et des scénarios de Mosdi. Mais ici, la sauce n’a pas pris dès le début. Même si les planches de Sorel sont bien reconnaissables, je les trouve nettement moins réussies qu’à l’accoutumée. Le dessin est un peu brouillon et la mise en couleur plutôt rébarbative . . . La première partie s’attarde sur des événements inquiétants qui se produisent dans un relais de montagne où un groupe d’amis y ont trouvé refuge. Les évènements s’accélèrent dans la deuxième partie pour aboutir à un final bien trop conventionnel et décevant. J’aurais envie de dire "tout ça pour ça". Bref, mieux vaut lire Algernon Woodcock . . .
Un berger libère un génie qui lui promet de réaliser beaucoup de vœux, mais sans en préciser le nombre. Le berger décide d'en profiter pour libérer une princesse captive et l'épouser. Las, voilà que le génie se met à exaucer tous ses souhaits, même les plus irréfléchis. Dur dur de réfléchir à ce qu'on va dire avant de parler. Parti d'une idée de génie, Didier Millotte se retrouve malheureusement dans la situation de son héros, incapable de maîtriser sa pensée pour en sortir quelque chose de cohérent et d'exploiter les énormes possibilités du scénario. L'histoire tire à hue et à dia dans toutes les directions et dilapide les bonnes idées sans vraiment construire quelque chose de cohérent.
Et pourtant Mo-Cdm est vraiment doué pour dessiner ses décors. Et pourtant Gaël (connu sur le net sous le pseudo de Gä) est assez touchant et drôle quand il parle divorce et vie familiale sur son blog. Et pourtant, Les Blattes est un joli album physiquement parlant et qui dispose au passage d'une belle promotion de la part du Lombard.
Mais voilà, je n'ai vraiment pas trouvé ça terrible...
Côté dessin, peu de choses à reprocher. Les décors de Mo-cdm sont très bons. Les personnages, dessinés par Gaël, sont moins maîtrisés techniquement parlant, moins fins et détaillés, mais pas mauvais quand même. Les Blattes ont d'ailleurs un physique qui n'est pas sans rappeler le couple de goths dans Les Voisins du 109 du très bon Coyote. Quant aux couleurs, rien à dire, elles collent bien à la BD.
Mais le vrai soucis vient des histoires elles-mêmes et surtout des gags. L'idée de base, c'est un groupe amateur de musicos 'rock trash hard metal, etc...' qui voudrait bien se la jouer 'super groupe de stars du rock' mais qui galère de plans foireux en plans foireux et surtout n'arrive JAMAIS à faire leur premier concert. L'ennui pour moi, déjà, c'est que ce thème est assez restreint et, on le constate assez vite à la lecture, le résultat se trouve assez répétitif. Mais surtout, même quand ce n'est pas répétitif, je dois hélas dire que... je n'ai pas trouvé ça drôle du tout. Humour trop premier degré, gags prévisibles, personnages assez peu attachants et différenciés, réactions caricaturales des personnages , etc... J'ai lu cet album en espérant pouvoir me payer un moment de plaisir et si ce n'est rire à gorge déployée, au moins sourire agréablement... Raté...
Bref, un assez joli album mais que je n'ai pas trouvé drôle du tout alors que c'est le but. Un peu dommage quand même...
Les dessins sont merveilleux! Ils (re)donnent l'envie d'aller zyeuter les originaux. Donc si on aime les peintures de Van Gogh, on aimera les dessins de Smudja.
Mais j'avoue m'être ennuyé à la lecture. Pire, j'ai trouvé la narration trop discontinue, les dialogues peu travaillés... Cette BD est une interprétation tellement personnelle de l'auteur qu'elle en devient difficile à suivre pour le lecteur.
Le visuel est sans aucun doute très réussi... mais cela ne suffit pas pour rattraper tout le reste.
Bof bof bof... pas terrible! En voyant cette bd de Turk et De Groot, je m'attendais à une série divertissante genre Léonard. Mais là, les histoires tournent en rond. Le shérif et Robin Dubois n'ont pas la même saveur que Léonard et son disciple. Les gags sont lourdeaux, c'est lassant à force...
Pour les dessins, c'est basique. C'est pas du grand art, mais ça passe.
En résumé... bof bof bof.
Note approximative : 2.5/5
Je n'avais pas apprécié Les pauvres aventures de Jérémie et j'ai l'impression en lisant cet album que nous avons droit ici aux aventures du dit Jérémie aux USA. Riad se présente en tant que petit timide névrosé entouré de caricatures de personnages, l'obsédé frustré, les effrayants arabes et noirs, les femmes pleines de charme et de personnalité mais avec lesquelles il ne réussit pas, etc... Bref, je n'attache pas du tout aux personnages, même s'ils sont sensés être en principe authentiques puisque représentés tels que dans la réalité.
Pour le reste, l'auteur joue la carte du résumé aussi véridique que possible de son séjour à New York, avec toutes les anecdotes et conversations qui l'accompagnent. Côté appréciable, il nous apprend certaines choses (dont certaines vraiment pas glorieuses) sur la vie aux USA et à New York. Mais je n'ai rien trouvé de vraiment intéressant et surtout, il y a toujours cet aspect "frustré" du récit qui m'exaspère à la lecture.
Bref, une BD qui se laisse lire mais vraiment sans plus.
Une Bd que j'ai entamée sans préjugés mais que je me suis rapidement mise à feuilleter tant je l'ai trouvée peu passionnante. Van Hamme nous invente ici une petite fable fantastique où une femme se trouve plongée dès la seconde planche dans un univers mythologique un peu fourre-tout. A la manière d'un Gulliveriana de Manara, la jeune femme se retrouve très vite déshabillée, à dériver de rencontres en rencontres avec des personnages de légendes, amazones, Herakles, Thésée, centaures, satyres, et ainsi de suite. Il n'y a pas de véritable scénario, juste une suite de péripéties sans saveur où se mêlent au petit bonheur la chance des scènes très softs de filles nues et en principe d'amour débridé.
Le dessin de Cuvelier est très classique, me rappelant ici le style de Forest. Mais Cuvelier n'a pas le talent de Manara pour faire suinter d'érotisme et de sensualité ses personnages et ses scènes.
Et même si je trouve les scénarios de Manara tout aussi creux que celui d'Epoxy, on ne peut même pas se contenter ici d'un dessin et de scènes vraiment érotiques comme dans un Gulliveriana pour redonner de la saveur à cette BD sans grand interêt.
Note approximative : 2.5/5
Ben mince, je pensais avoir des goûts assez proches de ceux de Spooky mais pour le coup, je n'ai vraiment pas autant apprécié cette BD que lui.
Avant de la lire, je savais de quoi il s'agissait : une Bd d'humour sur un petit looser tout moche et obsédé qui réussit en tant qu'animateur radio. Je trouvais le sujet pas tellement original car les histoires de loosers, ça court un peu le monde de la Bd depuis quelques années, mais avec l'histoire d'animation radio et le fait que Victor Lalouz soit suffisamment un battant pour se frayer un chemin dans le monde de la radio, n'hésitant pas à magouiller et mentir, je me disais que des choses sympas pouvaient en sortir.
Mais j'ai pas franchement aimé.
Le personnage d'obsédé frustré et looser m'a trop rappelé Les pauvres aventures de Jérémie de Riad Sattouf dont le héros et son univers m'avaient singulièrement énervé. Ici, le petit Victor est un peu moins naze mais je n'accroche pas du tout pour autant. Aucun gag ou presque ne m'a surpris ni amusé. Ca se laisse lire car il y a une continuité dans l'histoire et on se demande jusqu'où il ira dans le monde de la radio, mais pour le côté humour, ben je n'ai pas ri. Ce n'est pas mon type d'univers, pas mon type de personnage.
Quant au dessin, il est très moyen. Et surtout, la gueule de Victor lui-même m'exaspère très vite, ce qui est gênant vu qu'il est présent à chaque case.
Bref, ce n'est pas vraiment une mauvaise BD d'humour mais c'est juste que je n'ai pas accroché et quand on ne rit pas sur une bd humoristique, il me semble que c'est un échec.
Les dessins sont vraiment supers, autant les personnages que les paysages. Les couleurs choisies sont parfaitement adaptées et il n'y a rien à redire sur la qualité graphique de la bd. Si il arrive qu'une bonne histoire rattrape des dessins un peu moyens, et bien l'inverse n'est pas forcément vrai. En tout cas pas ici.
En effet l'histoire est loin d'être extraordinaire, pas ennuyeuse non, mais pas passionnante non plus. Elle n'est pas particulièrement originale : une méchante sorcière qui conseille un méchant dictateur qui veut toujours plus de pouvoir, son fils lui aussi très très méchant va croiser la route du gentil héros qui a perdu son père mort pendant une guerre, vole au secours d'une jolie jeune fille en danger,... rien de révolutionnaire dans tout ça.
Cette BD se laisse bien lire quand même mais elle ne me laissera pas un grand souvenir.
Encore une BD d'humour éditée par Casterman et encore une déception pour moi;
Côté dessin, c'est du franco-belge classique mais assez moyen. Disons que ça se laisse lire, visuellement parlant.
Côté humour, ce sont des anecdotes ou gags assez basiques sur le thème du mèdecin, de son travail, ses patients, ses visites à domicile et sur sa vie personnelle. Je dois admettre avoir ri sur certains gags qui n'étaient pas trop téléphonés mais la majorité des gags m'a laissé franchement de marbre tant ils étaient classiques et premier degré.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Amnesia
Non, rien à faire, je ne suis pas rentré dans ce diptyque qui se veut un huis clos fantastique surfant sur la vague des maisons hantées. Je suis pourtant amateur du dessin de Sorel et des scénarios de Mosdi. Mais ici, la sauce n’a pas pris dès le début. Même si les planches de Sorel sont bien reconnaissables, je les trouve nettement moins réussies qu’à l’accoutumée. Le dessin est un peu brouillon et la mise en couleur plutôt rébarbative . . . La première partie s’attarde sur des événements inquiétants qui se produisent dans un relais de montagne où un groupe d’amis y ont trouvé refuge. Les évènements s’accélèrent dans la deuxième partie pour aboutir à un final bien trop conventionnel et décevant. J’aurais envie de dire "tout ça pour ça". Bref, mieux vaut lire Algernon Woodcock . . .
Meilleurs voeux
Un berger libère un génie qui lui promet de réaliser beaucoup de vœux, mais sans en préciser le nombre. Le berger décide d'en profiter pour libérer une princesse captive et l'épouser. Las, voilà que le génie se met à exaucer tous ses souhaits, même les plus irréfléchis. Dur dur de réfléchir à ce qu'on va dire avant de parler. Parti d'une idée de génie, Didier Millotte se retrouve malheureusement dans la situation de son héros, incapable de maîtriser sa pensée pour en sortir quelque chose de cohérent et d'exploiter les énormes possibilités du scénario. L'histoire tire à hue et à dia dans toutes les directions et dilapide les bonnes idées sans vraiment construire quelque chose de cohérent.
Les Blattes
Et pourtant Mo-Cdm est vraiment doué pour dessiner ses décors. Et pourtant Gaël (connu sur le net sous le pseudo de Gä) est assez touchant et drôle quand il parle divorce et vie familiale sur son blog. Et pourtant, Les Blattes est un joli album physiquement parlant et qui dispose au passage d'une belle promotion de la part du Lombard. Mais voilà, je n'ai vraiment pas trouvé ça terrible... Côté dessin, peu de choses à reprocher. Les décors de Mo-cdm sont très bons. Les personnages, dessinés par Gaël, sont moins maîtrisés techniquement parlant, moins fins et détaillés, mais pas mauvais quand même. Les Blattes ont d'ailleurs un physique qui n'est pas sans rappeler le couple de goths dans Les Voisins du 109 du très bon Coyote. Quant aux couleurs, rien à dire, elles collent bien à la BD. Mais le vrai soucis vient des histoires elles-mêmes et surtout des gags. L'idée de base, c'est un groupe amateur de musicos 'rock trash hard metal, etc...' qui voudrait bien se la jouer 'super groupe de stars du rock' mais qui galère de plans foireux en plans foireux et surtout n'arrive JAMAIS à faire leur premier concert. L'ennui pour moi, déjà, c'est que ce thème est assez restreint et, on le constate assez vite à la lecture, le résultat se trouve assez répétitif. Mais surtout, même quand ce n'est pas répétitif, je dois hélas dire que... je n'ai pas trouvé ça drôle du tout. Humour trop premier degré, gags prévisibles, personnages assez peu attachants et différenciés, réactions caricaturales des personnages , etc... J'ai lu cet album en espérant pouvoir me payer un moment de plaisir et si ce n'est rire à gorge déployée, au moins sourire agréablement... Raté... Bref, un assez joli album mais que je n'ai pas trouvé drôle du tout alors que c'est le but. Un peu dommage quand même...
Vincent et Van Gogh
Les dessins sont merveilleux! Ils (re)donnent l'envie d'aller zyeuter les originaux. Donc si on aime les peintures de Van Gogh, on aimera les dessins de Smudja. Mais j'avoue m'être ennuyé à la lecture. Pire, j'ai trouvé la narration trop discontinue, les dialogues peu travaillés... Cette BD est une interprétation tellement personnelle de l'auteur qu'elle en devient difficile à suivre pour le lecteur. Le visuel est sans aucun doute très réussi... mais cela ne suffit pas pour rattraper tout le reste.
Robin Dubois
Bof bof bof... pas terrible! En voyant cette bd de Turk et De Groot, je m'attendais à une série divertissante genre Léonard. Mais là, les histoires tournent en rond. Le shérif et Robin Dubois n'ont pas la même saveur que Léonard et son disciple. Les gags sont lourdeaux, c'est lassant à force... Pour les dessins, c'est basique. C'est pas du grand art, mais ça passe. En résumé... bof bof bof.
No Sex in New York
Note approximative : 2.5/5 Je n'avais pas apprécié Les pauvres aventures de Jérémie et j'ai l'impression en lisant cet album que nous avons droit ici aux aventures du dit Jérémie aux USA. Riad se présente en tant que petit timide névrosé entouré de caricatures de personnages, l'obsédé frustré, les effrayants arabes et noirs, les femmes pleines de charme et de personnalité mais avec lesquelles il ne réussit pas, etc... Bref, je n'attache pas du tout aux personnages, même s'ils sont sensés être en principe authentiques puisque représentés tels que dans la réalité. Pour le reste, l'auteur joue la carte du résumé aussi véridique que possible de son séjour à New York, avec toutes les anecdotes et conversations qui l'accompagnent. Côté appréciable, il nous apprend certaines choses (dont certaines vraiment pas glorieuses) sur la vie aux USA et à New York. Mais je n'ai rien trouvé de vraiment intéressant et surtout, il y a toujours cet aspect "frustré" du récit qui m'exaspère à la lecture. Bref, une BD qui se laisse lire mais vraiment sans plus.
Epoxy
Une Bd que j'ai entamée sans préjugés mais que je me suis rapidement mise à feuilleter tant je l'ai trouvée peu passionnante. Van Hamme nous invente ici une petite fable fantastique où une femme se trouve plongée dès la seconde planche dans un univers mythologique un peu fourre-tout. A la manière d'un Gulliveriana de Manara, la jeune femme se retrouve très vite déshabillée, à dériver de rencontres en rencontres avec des personnages de légendes, amazones, Herakles, Thésée, centaures, satyres, et ainsi de suite. Il n'y a pas de véritable scénario, juste une suite de péripéties sans saveur où se mêlent au petit bonheur la chance des scènes très softs de filles nues et en principe d'amour débridé. Le dessin de Cuvelier est très classique, me rappelant ici le style de Forest. Mais Cuvelier n'a pas le talent de Manara pour faire suinter d'érotisme et de sensualité ses personnages et ses scènes. Et même si je trouve les scénarios de Manara tout aussi creux que celui d'Epoxy, on ne peut même pas se contenter ici d'un dessin et de scènes vraiment érotiques comme dans un Gulliveriana pour redonner de la saveur à cette BD sans grand interêt.
Victor Lalouz
Note approximative : 2.5/5 Ben mince, je pensais avoir des goûts assez proches de ceux de Spooky mais pour le coup, je n'ai vraiment pas autant apprécié cette BD que lui. Avant de la lire, je savais de quoi il s'agissait : une Bd d'humour sur un petit looser tout moche et obsédé qui réussit en tant qu'animateur radio. Je trouvais le sujet pas tellement original car les histoires de loosers, ça court un peu le monde de la Bd depuis quelques années, mais avec l'histoire d'animation radio et le fait que Victor Lalouz soit suffisamment un battant pour se frayer un chemin dans le monde de la radio, n'hésitant pas à magouiller et mentir, je me disais que des choses sympas pouvaient en sortir. Mais j'ai pas franchement aimé. Le personnage d'obsédé frustré et looser m'a trop rappelé Les pauvres aventures de Jérémie de Riad Sattouf dont le héros et son univers m'avaient singulièrement énervé. Ici, le petit Victor est un peu moins naze mais je n'accroche pas du tout pour autant. Aucun gag ou presque ne m'a surpris ni amusé. Ca se laisse lire car il y a une continuité dans l'histoire et on se demande jusqu'où il ira dans le monde de la radio, mais pour le côté humour, ben je n'ai pas ri. Ce n'est pas mon type d'univers, pas mon type de personnage. Quant au dessin, il est très moyen. Et surtout, la gueule de Victor lui-même m'exaspère très vite, ce qui est gênant vu qu'il est présent à chaque case. Bref, ce n'est pas vraiment une mauvaise BD d'humour mais c'est juste que je n'ai pas accroché et quand on ne rit pas sur une bd humoristique, il me semble que c'est un échec.
Finn
Les dessins sont vraiment supers, autant les personnages que les paysages. Les couleurs choisies sont parfaitement adaptées et il n'y a rien à redire sur la qualité graphique de la bd. Si il arrive qu'une bonne histoire rattrape des dessins un peu moyens, et bien l'inverse n'est pas forcément vrai. En tout cas pas ici. En effet l'histoire est loin d'être extraordinaire, pas ennuyeuse non, mais pas passionnante non plus. Elle n'est pas particulièrement originale : une méchante sorcière qui conseille un méchant dictateur qui veut toujours plus de pouvoir, son fils lui aussi très très méchant va croiser la route du gentil héros qui a perdu son père mort pendant une guerre, vole au secours d'une jolie jeune fille en danger,... rien de révolutionnaire dans tout ça. Cette BD se laisse bien lire quand même mais elle ne me laissera pas un grand souvenir.
Albert Lombaire
Encore une BD d'humour éditée par Casterman et encore une déception pour moi; Côté dessin, c'est du franco-belge classique mais assez moyen. Disons que ça se laisse lire, visuellement parlant. Côté humour, ce sont des anecdotes ou gags assez basiques sur le thème du mèdecin, de son travail, ses patients, ses visites à domicile et sur sa vie personnelle. Je dois admettre avoir ri sur certains gags qui n'étaient pas trop téléphonés mais la majorité des gags m'a laissé franchement de marbre tant ils étaient classiques et premier degré.