Une série qui commençait mal. Un graphisme que je trouve hideux avec un trait imprécis du fait son encrage à largeur variable, de ces effets photoshop simplistes, de sa palette de couleurs réduite de ses "facilités" comme les "personnages lointains" résumés à de simples points de couleur ou encore à ces pleines pages de magnifique décors... En photo à peine retouchée!!
La série débute mal narrativement aussi avec des longueurs interminables sur les états d'âmes et le passé ennuyeux de notre héros tueur qui tente de justifier ses actes en trouvant que c'est "un métier comme un autre", "qu'il n'est pas responsable", "que si c'est pas lui c'est un autre, autant le faire et prendre le fric"... Limite gerbifiant au bout d'un moment... Le tout en voix off presque tout le temps ce qui rajoute à l'aspect soporifique de la chose...
Heureusement ça s'améliore au niveau du scénario et lorsque l'action se décide enfin à pointer le bout de son nez on commence à trouver la BD sympa et même à trouver quelque humanité au tueur... Un premier cycle qui se termine sur un 3/5 mérité.
Puis advint l'innommable. Une suite, que dis-je, une verrue, le second cycle, le 6ième tome. Chiant. Soporifique à nouveau. Sans intérêt et faisant allègrement ressurgir les moments les plus désagréables de la lecture du premier cycle. D'où une note en baisse et une absence de conseil d'achat.
Cette BD a une qualité, son graphisme. C'est un trait assez désuet, imprégné de l'esthétisme des années 80, mais il n'est pas mauvais du tout. Personnages réalistes aux anatomies trop parfaites, tenues SF ou Fantasy assez ridicules, superbes femmes sculpturales : c'est beau mais ça fait assez vieillot. D'autant plus que le récit dans lequel il s'insère est très... démodé.
Et c'est bien là le gros défaut de cette BD, son scénario est complètement suranné. Enchâssés entre un prologue et un épilogue présentant les choses comme des contes antiques racontés à un vieux roi, nous avons droit à deux histoires courtes mettant en scène la beeelle Rheisa Behll (comme son nom l'indique).
Le premier commence par un simple "il y a un million d'années" et nous place dans l'espace, dans un vaisseau qui va s'écraser sur une planète déserte et dont l'équipage va libérer leur prisonnière, la belle Rheisa Behll. Bien décidés à la violer une petite minute après l'avoir découverte, ils seront mis à mal par les sanglantes passes d'arme de la belle mais cruelle Rheisa Behll pas décidée à se laisser faire de son côté. Elle tue tout le monde, fait son petit monologue pour rappeler qu'elle est fière, libre, belle et indépendante, et voilà, c'est fini.
La seconde et dernière histoire nous amène dans un monde heroic-fantasy où la belle Rheisa Behll participe à un combat contre des esclavagistes avant de succomber au charme d'un beau guerrier aux cheveux bruns et mystérieux (les cheveux). Après une folle page d'amour, le beau se révèle en fait méchant et la belle Rheisa Behll le tue pour rappeler qu'elle est fière, libre, belle et indépendante, et voilà, c'est fini.
Mais le pire vient surtout des dialogues qui sont d'une emphase terrible. Les personnages prennent presque la pose pour délivrer en permanence des phrases alambiquées, qui paraitraient lourdes même dans un recueil de poésie gothique. C'en est tellement pénible que très vite j'ai complètement zappé les dialogues pour ne regarder que les images, ce en quoi on n'y perd pas grand chose au final.
Désuet, kitsch, ridicule mais surtout illisible, c'est bien dommage car le graphisme n'était pas inintéressant.
Tout les clichés de l'Afrique en une seule BD: c'est beaucoup ! L'auteur essaye de nous faire ressentir une certaine nostalgie via ce continent plein de richesse culturelle et naturelle. Cela peut prendre ou pas...
Cette histoire ressemble à un conte plein de bons sentiments mais au final, il n'y a pas grand chose.
J'ai trouvé également que le personnage central de cette histoire, le vieux Eugène, n'avait pas été sympathique avec celui qui lui a révélé la cachette du trésor. Un peu de reconnaissance n'aurait pas fait de mal. Ah, ces égoïstes ! Cette réflexion n'engage que moi. N'empêche que cela m'a titillé jusqu'à la fin du récit.
J'aime bien l'univers de l'aviation mais j'aime pas Buck Danny. Y a t'il un antagonisme? Je ne le pense pas car Buck Danny est l'exemple type de la BD mièvre.
Cela manque singulièrement de maturité notamment dans les dialogues. Le mode narratif est digne de l'époque Blake et Mortimer.
Je dois cependant avouer que quelques albums sortent du lot.
Poliment, je conclurai que cette série a mal vieilli. Depuis, Hugault Romain est passé par là et nous a offert les magnifiques Au-delà des nuages et Le Dernier Envol. Une nouvelle génération d'amateur d'aviation est née...
Le mélange science-fiction et héroic-fantasy ne me dérange pas. C'est quelque chose qui existe déjà avec Lanfeust Des Etoiles et plus récemment Les Naufragés d'Ythaq. L'originalité ne fait plus de surprise dans le cas présent.
Je suis par contre très ennuyé par certains détails: le fait d'introduire des descendants de nazis dans une junte militaire qui fuit l'Amérique du Sud pour une autre planète, le fait que la brute de service frappe à tout va une jeune écervelée (on ne tape pas sur les dames!), le fait que cette histoire ressemble réellement au Seigneur des Anneaux.
Finalement, le mélange est assez indigeste même si au départ, j'ai plutôt été séduit. Pourtant, je dois bien avouer que la lecture dans son ensemble reste plutôt agréable. C'est bizarre que cela fasse partie de la collection "Vent d'Ouest" car c'est un subtil mélange entre les séries à la mode chez Soleil et ceux du label B chez Delcourt.
Je n’ai lu que les 3 premiers tomes qui ne m’ont pas vraiment donné envie de lire la suite. Et pourtant j’ai trouvé les dessins assez sympas, dommage que les histoires ne tiennent pas la route. Généralement c’est entre les pages 10 et 15 que l’on a fini de deviner le fin mot de l’intrigue.
Oki, le personnage principal, est sans doute l’héroïne qui prend le moins de décisions de toute l’histoire de la bande dessinée… Elle ne fait que subir les péripéties et pas une seule fois elle ne prend une initiative. C’est curieux car elle est censée être une fille intelligente, elle parle plusieurs langues, mais non malgré tout, elle est juste une potiche victime des évènements.
Et pas de chance, toutes les familles qui l’accueillent en veulent systématiquement à sa vie. Son seul ami Lambert Lambert - non ce n’est pas une faute de frappe - est un flic, vieux garçon, habillé en imper, super malin, toujours au bon endroit au bon moment …
Bof, bof, bof. Sans moi.
Note plus proche du 2,5.
J'ai eu exactement la même impression que Ro en lisant cette Bd. Je pourrais juste ajouter que j'ai beaucoup aimé la narration de Gallié qui est ici excellente et relève le tout.
Dommage pour les dessins car le papier de cette bd manque de glaçage, ce qui aurait donné plus de luminosité aux planches.
Pas mal tout de même dans son ensemble.
Une BD de Dupuy/Berbérian datant de 1987 et prépubliée dans Fluide Glacial depuis 1984 avant la création de Le journal d'Henriette ? Ne serait-ce pas là un "pêché de jeunesse" ? Voilà en tout cas qui a attisé ma curiosité envers cette BD dont je n'avais jamais entendu parler.
Et...
Bof bof...
Graphiquement, on reconnaît un peu le trait spécifique du tandem de Monsieur Jean. Mais il est ici beaucoup plus rond, plus proche du classique franco-belge d'humour. Dans tous les cas, c'est un dessin maîtrisé, clair et sympathique.
Cependant, le problème, c'est que je n'ai vraiment pas trouvé ces histoires drôles. Les aventures de ces trois ados un peu voyous m'ont ennuyé, ne leur trouvant ni intérêt, ni originalité, ni cet humour que j'espérais trouver dans une publication Fluide Glacial. C'est... plat. Et j'ai décroché avant même la fin de cet album de pourtant 44 pages uniquement, regardant combien de pages il me restait avant la fin.
Je ne suis pas un grand fan du tandem Dupuy/Berberian à la base mais, hormis graphiquement parlant, j'ai bien l'impression que pour un coup d'essai en duo, cette BD là n'était pas un coup de maître.
J'ai bien aimé le début qui m'a beaucoup appris sur la vie agricole dans ce temps là. Je ne savais même pas qu'il y avait des prêtres-ouvriers ! Ils avaient l'air sympa.
Toutefois, au fils des pages, le coté manichéen de l'auteur m'a fait chier. Ce qui arrive à certains ouvriers est certes immonde, mais était-ce nécessaire de faire de la propagande politique ?
Les ouvriers sont toujours montrés sympathiques, gentils et avec une bonne tête. En revanche, les patrons ont tous une gueule de méchant et semblent être le mal à l'état pur. Le pire viens du fait que Davodeau met une case totalement gratuite sur la situation du Chili ou on lit 'Mais le peuple, naïf, reste obstinément fidèle à ce dangereux démocrate. L'armée et la droite se sentiront bientôt obligées de sortir leurs chars pour ramener tout le monde à la raison.'
C'est quoi le rapport avec l'agriculture ? Pourquoi il ne fait pas la même chose pour Cuba et Castro ?
Bof. J'aime bien le dessin qui nous offre de beaux paysages (c'est pour ça que je ne mets pas une étoile). Par contre, niveau scénario, c'est très bas.
Voyez-vous, je suis un lecteur qui aime bien le texte. Je suis incapable d'apprécier les albums totalement muets. Pour moi, une bande dessinée c'est le dessin ET le texte. C'est sympa de voir que le dessinateur a un bon style et qu'il est capable de faire des scènes vachement bien dessinées, mais il me faut un scénario.
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Le Tueur
Une série qui commençait mal. Un graphisme que je trouve hideux avec un trait imprécis du fait son encrage à largeur variable, de ces effets photoshop simplistes, de sa palette de couleurs réduite de ses "facilités" comme les "personnages lointains" résumés à de simples points de couleur ou encore à ces pleines pages de magnifique décors... En photo à peine retouchée!! La série débute mal narrativement aussi avec des longueurs interminables sur les états d'âmes et le passé ennuyeux de notre héros tueur qui tente de justifier ses actes en trouvant que c'est "un métier comme un autre", "qu'il n'est pas responsable", "que si c'est pas lui c'est un autre, autant le faire et prendre le fric"... Limite gerbifiant au bout d'un moment... Le tout en voix off presque tout le temps ce qui rajoute à l'aspect soporifique de la chose... Heureusement ça s'améliore au niveau du scénario et lorsque l'action se décide enfin à pointer le bout de son nez on commence à trouver la BD sympa et même à trouver quelque humanité au tueur... Un premier cycle qui se termine sur un 3/5 mérité. Puis advint l'innommable. Une suite, que dis-je, une verrue, le second cycle, le 6ième tome. Chiant. Soporifique à nouveau. Sans intérêt et faisant allègrement ressurgir les moments les plus désagréables de la lecture du premier cycle. D'où une note en baisse et une absence de conseil d'achat.
Rheisa Behll
Cette BD a une qualité, son graphisme. C'est un trait assez désuet, imprégné de l'esthétisme des années 80, mais il n'est pas mauvais du tout. Personnages réalistes aux anatomies trop parfaites, tenues SF ou Fantasy assez ridicules, superbes femmes sculpturales : c'est beau mais ça fait assez vieillot. D'autant plus que le récit dans lequel il s'insère est très... démodé. Et c'est bien là le gros défaut de cette BD, son scénario est complètement suranné. Enchâssés entre un prologue et un épilogue présentant les choses comme des contes antiques racontés à un vieux roi, nous avons droit à deux histoires courtes mettant en scène la beeelle Rheisa Behll (comme son nom l'indique). Le premier commence par un simple "il y a un million d'années" et nous place dans l'espace, dans un vaisseau qui va s'écraser sur une planète déserte et dont l'équipage va libérer leur prisonnière, la belle Rheisa Behll. Bien décidés à la violer une petite minute après l'avoir découverte, ils seront mis à mal par les sanglantes passes d'arme de la belle mais cruelle Rheisa Behll pas décidée à se laisser faire de son côté. Elle tue tout le monde, fait son petit monologue pour rappeler qu'elle est fière, libre, belle et indépendante, et voilà, c'est fini. La seconde et dernière histoire nous amène dans un monde heroic-fantasy où la belle Rheisa Behll participe à un combat contre des esclavagistes avant de succomber au charme d'un beau guerrier aux cheveux bruns et mystérieux (les cheveux). Après une folle page d'amour, le beau se révèle en fait méchant et la belle Rheisa Behll le tue pour rappeler qu'elle est fière, libre, belle et indépendante, et voilà, c'est fini. Mais le pire vient surtout des dialogues qui sont d'une emphase terrible. Les personnages prennent presque la pose pour délivrer en permanence des phrases alambiquées, qui paraitraient lourdes même dans un recueil de poésie gothique. C'en est tellement pénible que très vite j'ai complètement zappé les dialogues pour ne regarder que les images, ce en quoi on n'y perd pas grand chose au final. Désuet, kitsch, ridicule mais surtout illisible, c'est bien dommage car le graphisme n'était pas inintéressant.
Coeur Tam-Tam
Tout les clichés de l'Afrique en une seule BD: c'est beaucoup ! L'auteur essaye de nous faire ressentir une certaine nostalgie via ce continent plein de richesse culturelle et naturelle. Cela peut prendre ou pas... Cette histoire ressemble à un conte plein de bons sentiments mais au final, il n'y a pas grand chose. J'ai trouvé également que le personnage central de cette histoire, le vieux Eugène, n'avait pas été sympathique avec celui qui lui a révélé la cachette du trésor. Un peu de reconnaissance n'aurait pas fait de mal. Ah, ces égoïstes ! Cette réflexion n'engage que moi. N'empêche que cela m'a titillé jusqu'à la fin du récit.
Buck Danny
J'aime bien l'univers de l'aviation mais j'aime pas Buck Danny. Y a t'il un antagonisme? Je ne le pense pas car Buck Danny est l'exemple type de la BD mièvre. Cela manque singulièrement de maturité notamment dans les dialogues. Le mode narratif est digne de l'époque Blake et Mortimer. Je dois cependant avouer que quelques albums sortent du lot. Poliment, je conclurai que cette série a mal vieilli. Depuis, Hugault Romain est passé par là et nous a offert les magnifiques Au-delà des nuages et Le Dernier Envol. Une nouvelle génération d'amateur d'aviation est née...
Anachron
Le mélange science-fiction et héroic-fantasy ne me dérange pas. C'est quelque chose qui existe déjà avec Lanfeust Des Etoiles et plus récemment Les Naufragés d'Ythaq. L'originalité ne fait plus de surprise dans le cas présent. Je suis par contre très ennuyé par certains détails: le fait d'introduire des descendants de nazis dans une junte militaire qui fuit l'Amérique du Sud pour une autre planète, le fait que la brute de service frappe à tout va une jeune écervelée (on ne tape pas sur les dames!), le fait que cette histoire ressemble réellement au Seigneur des Anneaux. Finalement, le mélange est assez indigeste même si au départ, j'ai plutôt été séduit. Pourtant, je dois bien avouer que la lecture dans son ensemble reste plutôt agréable. C'est bizarre que cela fasse partie de la collection "Vent d'Ouest" car c'est un subtil mélange entre les séries à la mode chez Soleil et ceux du label B chez Delcourt.
Oki - Souvenirs d'une jeune fille au pair
Je n’ai lu que les 3 premiers tomes qui ne m’ont pas vraiment donné envie de lire la suite. Et pourtant j’ai trouvé les dessins assez sympas, dommage que les histoires ne tiennent pas la route. Généralement c’est entre les pages 10 et 15 que l’on a fini de deviner le fin mot de l’intrigue. Oki, le personnage principal, est sans doute l’héroïne qui prend le moins de décisions de toute l’histoire de la bande dessinée… Elle ne fait que subir les péripéties et pas une seule fois elle ne prend une initiative. C’est curieux car elle est censée être une fille intelligente, elle parle plusieurs langues, mais non malgré tout, elle est juste une potiche victime des évènements. Et pas de chance, toutes les familles qui l’accueillent en veulent systématiquement à sa vie. Son seul ami Lambert Lambert - non ce n’est pas une faute de frappe - est un flic, vieux garçon, habillé en imper, super malin, toujours au bon endroit au bon moment … Bof, bof, bof. Sans moi.
Les Récits - Le Diable
Note plus proche du 2,5. J'ai eu exactement la même impression que Ro en lisant cette Bd. Je pourrais juste ajouter que j'ai beaucoup aimé la narration de Gallié qui est ici excellente et relève le tout. Dommage pour les dessins car le papier de cette bd manque de glaçage, ce qui aurait donné plus de luminosité aux planches. Pas mal tout de même dans son ensemble.
Graine de voyous
Une BD de Dupuy/Berbérian datant de 1987 et prépubliée dans Fluide Glacial depuis 1984 avant la création de Le journal d'Henriette ? Ne serait-ce pas là un "pêché de jeunesse" ? Voilà en tout cas qui a attisé ma curiosité envers cette BD dont je n'avais jamais entendu parler. Et... Bof bof... Graphiquement, on reconnaît un peu le trait spécifique du tandem de Monsieur Jean. Mais il est ici beaucoup plus rond, plus proche du classique franco-belge d'humour. Dans tous les cas, c'est un dessin maîtrisé, clair et sympathique. Cependant, le problème, c'est que je n'ai vraiment pas trouvé ces histoires drôles. Les aventures de ces trois ados un peu voyous m'ont ennuyé, ne leur trouvant ni intérêt, ni originalité, ni cet humour que j'espérais trouver dans une publication Fluide Glacial. C'est... plat. Et j'ai décroché avant même la fin de cet album de pourtant 44 pages uniquement, regardant combien de pages il me restait avant la fin. Je ne suis pas un grand fan du tandem Dupuy/Berberian à la base mais, hormis graphiquement parlant, j'ai bien l'impression que pour un coup d'essai en duo, cette BD là n'était pas un coup de maître.
Les Mauvaises Gens
J'ai bien aimé le début qui m'a beaucoup appris sur la vie agricole dans ce temps là. Je ne savais même pas qu'il y avait des prêtres-ouvriers ! Ils avaient l'air sympa. Toutefois, au fils des pages, le coté manichéen de l'auteur m'a fait chier. Ce qui arrive à certains ouvriers est certes immonde, mais était-ce nécessaire de faire de la propagande politique ? Les ouvriers sont toujours montrés sympathiques, gentils et avec une bonne tête. En revanche, les patrons ont tous une gueule de méchant et semblent être le mal à l'état pur. Le pire viens du fait que Davodeau met une case totalement gratuite sur la situation du Chili ou on lit 'Mais le peuple, naïf, reste obstinément fidèle à ce dangereux démocrate. L'armée et la droite se sentiront bientôt obligées de sortir leurs chars pour ramener tout le monde à la raison.' C'est quoi le rapport avec l'agriculture ? Pourquoi il ne fait pas la même chose pour Cuba et Castro ?
La théorie du chaos
Bof. J'aime bien le dessin qui nous offre de beaux paysages (c'est pour ça que je ne mets pas une étoile). Par contre, niveau scénario, c'est très bas. Voyez-vous, je suis un lecteur qui aime bien le texte. Je suis incapable d'apprécier les albums totalement muets. Pour moi, une bande dessinée c'est le dessin ET le texte. C'est sympa de voir que le dessinateur a un bon style et qu'il est capable de faire des scènes vachement bien dessinées, mais il me faut un scénario.