Rheisa Behll

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Seule, nue et cruelle, la belle guerrière Rheisa Behll évolue dans un monde étrange et hostile.


Auteurs italiens Guerrières Les années Métal Hurlant Séries avec un unique avis

Enlevée pour rejoindre le harem d'un empereur galactique ou guerrière pourfendeuse du mal face aux marins esclavagistes et guerriers du déserts, elle est l'idéal féministe absolu. Quand heroic-fantasy à l'ancienne et SF de gare se mêlent au style du magazine Metal Hurlant des années 80.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1985
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Rheisa Behll © Les Humanoïdes Associés 1985
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

03/03/2008 | Ro
Modifier


Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Cette BD a une qualité, son graphisme. C'est un trait assez désuet, imprégné de l'esthétisme des années 80, mais il n'est pas mauvais du tout. Personnages réalistes aux anatomies trop parfaites, tenues SF ou Fantasy assez ridicules, superbes femmes sculpturales : c'est beau mais ça fait assez vieillot. D'autant plus que le récit dans lequel il s'insère est très... démodé. Et c'est bien là le gros défaut de cette BD, son scénario est complètement suranné. Enchâssés entre un prologue et un épilogue présentant les choses comme des contes antiques racontés à un vieux roi, nous avons droit à deux histoires courtes mettant en scène la beeelle Rheisa Behll (comme son nom l'indique). Le premier commence par un simple "il y a un million d'années" et nous place dans l'espace, dans un vaisseau qui va s'écraser sur une planète déserte et dont l'équipage va libérer leur prisonnière, la belle Rheisa Behll. Bien décidés à la violer une petite minute après l'avoir découverte, ils seront mis à mal par les sanglantes passes d'arme de la belle mais cruelle Rheisa Behll pas décidée à se laisser faire de son côté. Elle tue tout le monde, fait son petit monologue pour rappeler qu'elle est fière, libre, belle et indépendante, et voilà, c'est fini. La seconde et dernière histoire nous amène dans un monde heroic-fantasy où la belle Rheisa Behll participe à un combat contre des esclavagistes avant de succomber au charme d'un beau guerrier aux cheveux bruns et mystérieux (les cheveux). Après une folle page d'amour, le beau se révèle en fait méchant et la belle Rheisa Behll le tue pour rappeler qu'elle est fière, libre, belle et indépendante, et voilà, c'est fini. Mais le pire vient surtout des dialogues qui sont d'une emphase terrible. Les personnages prennent presque la pose pour délivrer en permanence des phrases alambiquées, qui paraitraient lourdes même dans un recueil de poésie gothique. C'en est tellement pénible que très vite j'ai complètement zappé les dialogues pour ne regarder que les images, ce en quoi on n'y perd pas grand chose au final. Désuet, kitsch, ridicule mais surtout illisible, c'est bien dommage car le graphisme n'était pas inintéressant.

03/03/2008 (MAJ le 03/03/2008) (modifier)