Je ne m’attendais pas à la série de l’année, mais je comptais quand même lire un petit polar sympa en suivant les enquêtes d’une détective privée. Et c’est plutôt raté…
Un jeune et brillant chimiste a mystérieusement disparu et on fait appel à l’agence Hardy pour le retrouver. Ce qui aurait pu devenir une enquête intéressante va vite sombrer dans le n’importe quoi.
Notre charmante héroïne trouve instantanément les bonnes pistes avec un flair incroyable (ou plutôt de la chance comme c’est pas permis) à en faire crever de jalousie le club des 5 au grand complet. Tout le long du récit on dirait qu’elle sait où elle va, mais nous pas du tout, on suit ses intuitions en attendant désespérément des révélations pour comprendre ce qui se passe. Et que dire de l’ampleur prise par les évènements : les services secrets, les communistes, le KGB, l’espion américain… pfff, ça fait bien trop !
J’abandonne après le 2ème tome.
Cerise sur le gâteau, l’éditeur a cru bon d’ajouter en 4ème de couverture des extraits de presse : « palpitant », « vite la suite », etc.… tout ça en provenance de Voici, Biba, … On croit rêver.
Le tome 1 de cette série ne m'a pas franchement emballé.
L'histoire commence sur une coïncidence plus que troublante : l'historien manque de peu de renverser un homme qui n'est autre que le soi-disant saint sur lequel il est amené à enquêter une semaine plus tard... mais c'est un pur hasard, car ni l'un, ni l'autre ne se connaissent...
Je sais que les voies du Seigneur sont impénétrables mais là, pour moi, ça ne passe pas.
Et ce n'est malheureusement pas la seule coïncidence capillo-tractée de cette histoire. Cela m'a énervé et m'a empêché d'entrer correctement dans l'intrigue.
Le dessin, réaliste, est à mon goût. Quelques visages au début de l'histoire sont un peu bancals mais très vite, tout rentre dans l'ordre.
Bref, je lirai probablement le prochain tome pour voir comment évolue l'histoire et si les coïncidences ont une explication mais si ce n'est pas le cas, je n'irai pas plus loin.
Je n'ai vraiment pas été touchée par cette histoire un peu trop convenue à mon goût.
La fin est plus que douteuse selon moi avec l'éternelle tournure des histoires qui se finissent bien !
Le dessin est agréable cependant, surtout pour les paysages, un peu moins pour la représentation des personnages.
Amateurs de Peter Pan, abstenez-vous, car il n'y a rien en rapport avec le monde imaginaire ni même le personnage en lui-même : donc le titre n'est pas approprié selon moi et est même trompeur.
A lire une fois mais sans plus, pas de souvenirs mémorables selon moi.
En ce qui concerne le scénario, cet album n'est visiblement que le prologue d'une plus longue série, c'est pourquoi le fait que l'intrigue semble totalement décousue ne me gène pas plus que cela (Dan Abnett est un très grand auteur, ses romans consacrés à Warhammer 40,000 sont fabuleux, donc gardons confiance)
Le dessin maintenant : pas le style graphique que je préfère, mais bon, les goûts et les couleurs ... A noter quand même quelques belles planches pleine page.
Mais là où l'on entre dans le pathétique, le grotesque, le ridicule, c'est lorsqu'on aborde la traduction. Visiblement, celle-ci a été confiée à un tâcheron sans aucune expérience de l'univers extrêmement riche de Games Workshop et qui ne s'est pas donné la peine de consulter les termes officiels de traduction. On peut ainsi trouver :
- que l'action se passe au 41e siècle (dans le résumé au dos de l'ouvrage) et non au 41e millénaire !
- que les dreadnoughts s'appellent des goliaths !!
- et enfin comble du ridicule, le personnage appelé Tankred (vieux prénom germanique) est rebaptisé Tank rouge par le traducteur (s'il s'était appelé Bill aurions-nous eu droit à Billet ?)
Espérons échapper lors des prochains tomes à des marines tirant avec des boulonneurs d'orage (stormbolters).
En conclusion, l'éditeur n'aurait jamais du accepter une traduction aussi indigente alors que d'autres produits dérivés Warhammer 40,000 comme les romans de la Bibliothèque Interdite ou les jeux vidéo Dawn of War bénéficient, eux, de traductions parfaites.
Oui c'est du Fred, c'est fin et poétique. Mais cet album n'est qu'un recueil de gags en une planche sur différents thèmes (des gags sur la guillotine ou bien encore les 7 péchés capitaux du marteau-piqueur, etc.), et personnellement je trouve que ça représente finalement un faible intérêt. Se lit une fois et se referme ensuite, au même titre qu'un album du même type qu'est Superlipopette de Lécroart.
Très beau dessin dans l'ensemble, on sent pourtant que certains de ses gags sont plus anciens et "brouillons" que d'autres.
Bref à lire en bibliothèque, à acheter pour ultra-fans de Fred et son oeuvre.
Autant j'ai vraiment aimé Manteau de Neige et même Un américain en ballade (qui n'est pas tant un bd en soi) , autant là, j'ai pas du tout accroché avec cette histoire.
Thompson arrive toujours à trouver des situations troublantes et émouvantes que les petits frères ont souvent vécues (j'en suis un) mais là, je me suis vraiment vraiment ennuyé et le dessin ne fait rien pour structurer un peu le récit je trouve.
J'ai acheté les yeux fermés et je pense que je ne suis pas prêt de le rouvrir.
Le dessin est correct, l’histoire n’est pas mauvaise, mais je n’ai pas réussi à accrocher. Difficile de vraiment dire pourquoi. Peut être par ce que je n’ai pas trouvé l’intrigue captivante ? Peut être la faute à des dialogues un peu cul-cul et a des jeux de mots plus que douteux, dignes des plus grands moments de Astrapi ?
Toujours est-il que je n’ai pas pris de plaisir à suivre l’histoire de Naomi et de ce conteur. Pas accroché non plus à l’idée de la petite bébête qui parle et qui est vénérée par tous. Ca aurait pu marcher dans une BD pour enfant, mais moi j’ai très moyennement apprécié.
Bref, vraiment sans plus, l’auteure a fait bien mieux depuis. Si vous chercher une bonne BD dans le même univers, tournez vous plutôt vers Sur les terres d’Horus.
Avec La Fleur amoureuse ou Pretty Face je pensais avoir tout vu, ou du moins le plus gros, en matière de couillonnades dessinées, mais c'était sans compter sur cet album déniché en solde à 2 €...
J'imagine que les scénaristes ont essayé d'écrire un thriller bien noir et se sont rendus compte une fois le travail achevé que le résultat était assez médiocre, soporifique et trop calqué sur le modèle-type qu'ils avaient trouvé dans Ecrire une série noire pour les Nuls. Comment sauver les meubles ? S'adjoindre les services d'un excellent dessinateur peut aider, ça a déjà marché pour Blacksad, mais quand le dessinateur n'est pas tout à fait aussi doué et que le scénario est encore plus tarte, il faut ruser encore plus pour retenir l'attention du lecteur qui commence à bâiller en constatant que le point de départ de l'histoire pourrait avoir été écrit pour Derrick. Et à ce niveau-là, les gros moyens ont été mis : plus de "plans nichons" gratuits par page que dans Den ou un manga, mais aussi du plan chatte, du plan teub, du plan fesses, du SM, une héroïne qui s'habille exclusivement de ficelles et de lingerie achetée en sex-shop, du sacrifice rituel...
Visuellement, le résultat semble en tel décalage avec le vague prétexte scénaristique (deux détectives enquêtent sur un double suicide louche) que l'album finit par ressembler à une sorte de lointain cousin bdesque de La dialectique peut-elle casser des briques ?, délire pour intellos qui voit ses personnages parler de conflits syndicaux, de révolution anti-capitaliste et de subjectivité radicale sur fond de coups de tatane en kimono. Ici comme dans ce détournement qui plaquait de la déconnade situationniste sur un film d'arts martiaux sans aucun rapport, on a un mauvais scénario de polar plaqué sur du portnawak érotique sado-maso, et histoire de passer une double couche nanaresque, le dialogue a été "schtroumpfé", c'est-à-dire que pour faire science-fictionneux, des mots banals ont été remplacés par des mots rigolos.
Pour vous donner une idée de la chose, parce que l'image de la galerie ici présente ne rend pas tout à fait honneur à ce gloubiboulga, prenez une scène classique de film policier, mettons la scène du Retour de l'Inspecteur Harry où un braqueur paniqué, dans un café, menace d'exécuter un otage si Harry l'approche. Le braqueur dit quelque chose comme "Mec, lâche ton arme, je te préviens, je vais la tuer !", et Eastwood le met au défi de le faire pour de bon en pointant son Magnum et en répondant "Allez vas-y, fais-le, fais-moi plaisir !" Vous avez la scène en tête ? Très bien, maintenant remplacez le décor du café par un temple aztèque abritant une orgie zoophile, Eastwood par une dominatrice SM uniquement vêtue de cuissardes et d'un piercing au clitoris, le braqueur par une hermaphrodite à tête de pangolin en train de menacer de castrer un esclave obèse portant pour tout vêtement un masque de polichinelle à grelots et une cravate. Vous visualisez ? C'est bien, faudra me dire ce que vous fumez, j'en veux aussi. Maintenant, remplacez le dialogue par "Je te préviens, petite ch'tahlixplu, lâche ton d'faqlotlilaca ou j'expédie ce huaxim'furhlouk dans le non-temps métaspatial -2 !".
Et là, cette salope à gros nichons de Clint Eastwood répond avec un rictus dégoûté, en pointant son téton, "Allez, vas-y, fais-le, fais-moi c'baotl !"
Vous voyez le tableau ?
Forcément, c'est le genre de truc qu'il vaut mieux lire quand on est de bonne humeur, sinon l'impression d'être pris pour un con, ou exclu d'une private joke entre copains sado-maso défoncés au LSD risquera de prédominer. Et le problème, c'est que même pour le lecteur de bonne humeur, il faut reconnaître que le bilan n'est pas beaucoup plus positif pour autant. Malgré la plastique et les costumes de l'héroïne (ou leur quasi-absence plutôt), et passé l'amusement lié à l'incrédulité face à ce croisement improbable de Borgia et Rapaces avec Moebius, force est de reconnaître que l'on s'ennuie ferme à suivre cette molle enquête, autant qu'on doit s'ennuyer devant un film porno dont auraient été coupées toutes les scènes X pour ne garder que de l'érotisme soft et les scènes de développement de l'intrigue. C'est vrai, y a du sein à profusion, c'est vrai que l'ensemble est joli à regarder, mais c'est quand même tellement con que l'on préférerait voir les personnages arrêter de faire semblant que l'histoire a un quelconque intérêt, et se mettre à copuler fougueusement à la place.
Au final, heureusement que c'est assez court, sinon ce serait vraiment trop indigeste. Mais dans le genre mélange de cul et de SF ça ne vaut même pas Druuna, donc même à 2 € c'est assez difficile d'en recommander l'achat.
Je suis clairement déçu par cette BD, graphiquement c'est réussi mais l'histoire ne m'a pas convaincu.
Tout d'abord le dessin : un N&B efficace, simple et assez esthétique.
Ensuite vient le scénario : trop abstrait à mon goût, je suis peut être passé à côté de certains messages mais le côté noir où les militaires rencontrent des fantômes et des corbeaux inter-agissant sur leur destiné m'a laissé perplexe.
Certes, cela permet d'intégrer la mort à tout va dans l'histoire, car en fait le huit clos offert dans ce one-shot est une orgie mortuaire.
J'ai énormément de respect et d'intérêt pour ces évènements tragiques, mais cette fiction ne m'a pas plu.
L'ensemble se lit bien quand même, ensuite cela dépend de ce que l'on attend chacun.
La lecture de Black Mary est très facile en partie grâce à une absence de narration. La mise en image est donc parfaitement fluide. Le dessin est correct mais sans plus. Qu'est ce qui cloche alors ?
Nous avons une histoire concentrée sur une héroïne du prénom de Mary qui a bien caché son jeu au premier tome et qui devient un véritable caïd oeuvrant à une unification des confréries de brigands pour lutter contre les forces de l'ordre à la solde des bourgeois. On aura tout vu ! Bref, c'est pas crédible pour un sou et cela manque singulièrement de subtilité.
A partir du second tome, il y aura même une introduction du fantastique mais assez maladroite. Nous n'aurons d'ailleurs pas les réponses au mystère soulevé par la présence du garçon invisible à la fin du troisième tome. On devine juste les contours d'un énième pacte avec le diable. Rien de nouveau donc.
Ce qui m'a fait franchement fait hurler de rire, c'est le dos du troisième et dernier tome où on peut lire que ce récit palpitant fait de Black Mary un grand polar historique. Ah bon... tant que ça ? Il est vrai qu'après avoir fait preuve de tant d'immoralités en assassinant des pauvres gens innocents, voilà que notre charmante héroïne se met en tête avec son ridicule chapeau de pirate de défendre la condition ouvrière. Franchement pathétique ! Une artificialité du scénario qui aura fini par couler la série...
Notez également que le troisième tome aura mis 12 ans à combler l'impatience de ses fans. Je dirai que c'est plutôt un manque de respect par rapport au lecteur. Mais comme dit le proverbe, mieux vaut tard que jamais !
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Agence Hardy
Je ne m’attendais pas à la série de l’année, mais je comptais quand même lire un petit polar sympa en suivant les enquêtes d’une détective privée. Et c’est plutôt raté… Un jeune et brillant chimiste a mystérieusement disparu et on fait appel à l’agence Hardy pour le retrouver. Ce qui aurait pu devenir une enquête intéressante va vite sombrer dans le n’importe quoi. Notre charmante héroïne trouve instantanément les bonnes pistes avec un flair incroyable (ou plutôt de la chance comme c’est pas permis) à en faire crever de jalousie le club des 5 au grand complet. Tout le long du récit on dirait qu’elle sait où elle va, mais nous pas du tout, on suit ses intuitions en attendant désespérément des révélations pour comprendre ce qui se passe. Et que dire de l’ampleur prise par les évènements : les services secrets, les communistes, le KGB, l’espion américain… pfff, ça fait bien trop ! J’abandonne après le 2ème tome. Cerise sur le gâteau, l’éditeur a cru bon d’ajouter en 4ème de couverture des extraits de presse : « palpitant », « vite la suite », etc.… tout ça en provenance de Voici, Biba, … On croit rêver.
L'Éternel
Le tome 1 de cette série ne m'a pas franchement emballé. L'histoire commence sur une coïncidence plus que troublante : l'historien manque de peu de renverser un homme qui n'est autre que le soi-disant saint sur lequel il est amené à enquêter une semaine plus tard... mais c'est un pur hasard, car ni l'un, ni l'autre ne se connaissent... Je sais que les voies du Seigneur sont impénétrables mais là, pour moi, ça ne passe pas. Et ce n'est malheureusement pas la seule coïncidence capillo-tractée de cette histoire. Cela m'a énervé et m'a empêché d'entrer correctement dans l'intrigue. Le dessin, réaliste, est à mon goût. Quelques visages au début de l'histoire sont un peu bancals mais très vite, tout rentre dans l'ordre. Bref, je lirai probablement le prochain tome pour voir comment évolue l'histoire et si les coïncidences ont une explication mais si ce n'est pas le cas, je n'irai pas plus loin.
A la recherche de Peter Pan
Je n'ai vraiment pas été touchée par cette histoire un peu trop convenue à mon goût. La fin est plus que douteuse selon moi avec l'éternelle tournure des histoires qui se finissent bien ! Le dessin est agréable cependant, surtout pour les paysages, un peu moins pour la représentation des personnages. Amateurs de Peter Pan, abstenez-vous, car il n'y a rien en rapport avec le monde imaginaire ni même le personnage en lui-même : donc le titre n'est pas approprié selon moi et est même trompeur. A lire une fois mais sans plus, pas de souvenirs mémorables selon moi.
Warhammer 40,000
En ce qui concerne le scénario, cet album n'est visiblement que le prologue d'une plus longue série, c'est pourquoi le fait que l'intrigue semble totalement décousue ne me gène pas plus que cela (Dan Abnett est un très grand auteur, ses romans consacrés à Warhammer 40,000 sont fabuleux, donc gardons confiance) Le dessin maintenant : pas le style graphique que je préfère, mais bon, les goûts et les couleurs ... A noter quand même quelques belles planches pleine page. Mais là où l'on entre dans le pathétique, le grotesque, le ridicule, c'est lorsqu'on aborde la traduction. Visiblement, celle-ci a été confiée à un tâcheron sans aucune expérience de l'univers extrêmement riche de Games Workshop et qui ne s'est pas donné la peine de consulter les termes officiels de traduction. On peut ainsi trouver : - que l'action se passe au 41e siècle (dans le résumé au dos de l'ouvrage) et non au 41e millénaire ! - que les dreadnoughts s'appellent des goliaths !! - et enfin comble du ridicule, le personnage appelé Tankred (vieux prénom germanique) est rebaptisé Tank rouge par le traducteur (s'il s'était appelé Bill aurions-nous eu droit à Billet ?) Espérons échapper lors des prochains tomes à des marines tirant avec des boulonneurs d'orage (stormbolters). En conclusion, l'éditeur n'aurait jamais du accepter une traduction aussi indigente alors que d'autres produits dérivés Warhammer 40,000 comme les romans de la Bibliothèque Interdite ou les jeux vidéo Dawn of War bénéficient, eux, de traductions parfaites.
Le Noir, la Couleur et Lavis
Oui c'est du Fred, c'est fin et poétique. Mais cet album n'est qu'un recueil de gags en une planche sur différents thèmes (des gags sur la guillotine ou bien encore les 7 péchés capitaux du marteau-piqueur, etc.), et personnellement je trouve que ça représente finalement un faible intérêt. Se lit une fois et se referme ensuite, au même titre qu'un album du même type qu'est Superlipopette de Lécroart. Très beau dessin dans l'ensemble, on sent pourtant que certains de ses gags sont plus anciens et "brouillons" que d'autres. Bref à lire en bibliothèque, à acheter pour ultra-fans de Fred et son oeuvre.
Adieu Chunky Rice
Autant j'ai vraiment aimé Manteau de Neige et même Un américain en ballade (qui n'est pas tant un bd en soi) , autant là, j'ai pas du tout accroché avec cette histoire. Thompson arrive toujours à trouver des situations troublantes et émouvantes que les petits frères ont souvent vécues (j'en suis un) mais là, je me suis vraiment vraiment ennuyé et le dessin ne fait rien pour structurer un peu le récit je trouve. J'ai acheté les yeux fermés et je pense que je ne suis pas prêt de le rouvrir.
Mémoire de sable
Le dessin est correct, l’histoire n’est pas mauvaise, mais je n’ai pas réussi à accrocher. Difficile de vraiment dire pourquoi. Peut être par ce que je n’ai pas trouvé l’intrigue captivante ? Peut être la faute à des dialogues un peu cul-cul et a des jeux de mots plus que douteux, dignes des plus grands moments de Astrapi ? Toujours est-il que je n’ai pas pris de plaisir à suivre l’histoire de Naomi et de ce conteur. Pas accroché non plus à l’idée de la petite bébête qui parle et qui est vénérée par tous. Ca aurait pu marcher dans une BD pour enfant, mais moi j’ai très moyennement apprécié. Bref, vraiment sans plus, l’auteure a fait bien mieux depuis. Si vous chercher une bonne BD dans le même univers, tournez vous plutôt vers Sur les terres d’Horus.
Tongue Lash
Avec La Fleur amoureuse ou Pretty Face je pensais avoir tout vu, ou du moins le plus gros, en matière de couillonnades dessinées, mais c'était sans compter sur cet album déniché en solde à 2 €... J'imagine que les scénaristes ont essayé d'écrire un thriller bien noir et se sont rendus compte une fois le travail achevé que le résultat était assez médiocre, soporifique et trop calqué sur le modèle-type qu'ils avaient trouvé dans Ecrire une série noire pour les Nuls. Comment sauver les meubles ? S'adjoindre les services d'un excellent dessinateur peut aider, ça a déjà marché pour Blacksad, mais quand le dessinateur n'est pas tout à fait aussi doué et que le scénario est encore plus tarte, il faut ruser encore plus pour retenir l'attention du lecteur qui commence à bâiller en constatant que le point de départ de l'histoire pourrait avoir été écrit pour Derrick. Et à ce niveau-là, les gros moyens ont été mis : plus de "plans nichons" gratuits par page que dans Den ou un manga, mais aussi du plan chatte, du plan teub, du plan fesses, du SM, une héroïne qui s'habille exclusivement de ficelles et de lingerie achetée en sex-shop, du sacrifice rituel... Visuellement, le résultat semble en tel décalage avec le vague prétexte scénaristique (deux détectives enquêtent sur un double suicide louche) que l'album finit par ressembler à une sorte de lointain cousin bdesque de La dialectique peut-elle casser des briques ?, délire pour intellos qui voit ses personnages parler de conflits syndicaux, de révolution anti-capitaliste et de subjectivité radicale sur fond de coups de tatane en kimono. Ici comme dans ce détournement qui plaquait de la déconnade situationniste sur un film d'arts martiaux sans aucun rapport, on a un mauvais scénario de polar plaqué sur du portnawak érotique sado-maso, et histoire de passer une double couche nanaresque, le dialogue a été "schtroumpfé", c'est-à-dire que pour faire science-fictionneux, des mots banals ont été remplacés par des mots rigolos. Pour vous donner une idée de la chose, parce que l'image de la galerie ici présente ne rend pas tout à fait honneur à ce gloubiboulga, prenez une scène classique de film policier, mettons la scène du Retour de l'Inspecteur Harry où un braqueur paniqué, dans un café, menace d'exécuter un otage si Harry l'approche. Le braqueur dit quelque chose comme "Mec, lâche ton arme, je te préviens, je vais la tuer !", et Eastwood le met au défi de le faire pour de bon en pointant son Magnum et en répondant "Allez vas-y, fais-le, fais-moi plaisir !" Vous avez la scène en tête ? Très bien, maintenant remplacez le décor du café par un temple aztèque abritant une orgie zoophile, Eastwood par une dominatrice SM uniquement vêtue de cuissardes et d'un piercing au clitoris, le braqueur par une hermaphrodite à tête de pangolin en train de menacer de castrer un esclave obèse portant pour tout vêtement un masque de polichinelle à grelots et une cravate. Vous visualisez ? C'est bien, faudra me dire ce que vous fumez, j'en veux aussi. Maintenant, remplacez le dialogue par "Je te préviens, petite ch'tahlixplu, lâche ton d'faqlotlilaca ou j'expédie ce huaxim'furhlouk dans le non-temps métaspatial -2 !". Et là, cette salope à gros nichons de Clint Eastwood répond avec un rictus dégoûté, en pointant son téton, "Allez, vas-y, fais-le, fais-moi c'baotl !" Vous voyez le tableau ? Forcément, c'est le genre de truc qu'il vaut mieux lire quand on est de bonne humeur, sinon l'impression d'être pris pour un con, ou exclu d'une private joke entre copains sado-maso défoncés au LSD risquera de prédominer. Et le problème, c'est que même pour le lecteur de bonne humeur, il faut reconnaître que le bilan n'est pas beaucoup plus positif pour autant. Malgré la plastique et les costumes de l'héroïne (ou leur quasi-absence plutôt), et passé l'amusement lié à l'incrédulité face à ce croisement improbable de Borgia et Rapaces avec Moebius, force est de reconnaître que l'on s'ennuie ferme à suivre cette molle enquête, autant qu'on doit s'ennuyer devant un film porno dont auraient été coupées toutes les scènes X pour ne garder que de l'érotisme soft et les scènes de développement de l'intrigue. C'est vrai, y a du sein à profusion, c'est vrai que l'ensemble est joli à regarder, mais c'est quand même tellement con que l'on préférerait voir les personnages arrêter de faire semblant que l'histoire a un quelconque intérêt, et se mettre à copuler fougueusement à la place. Au final, heureusement que c'est assez court, sinon ce serait vraiment trop indigeste. Mais dans le genre mélange de cul et de SF ça ne vaut même pas Druuna, donc même à 2 € c'est assez difficile d'en recommander l'achat.
Dix de der
Je suis clairement déçu par cette BD, graphiquement c'est réussi mais l'histoire ne m'a pas convaincu. Tout d'abord le dessin : un N&B efficace, simple et assez esthétique. Ensuite vient le scénario : trop abstrait à mon goût, je suis peut être passé à côté de certains messages mais le côté noir où les militaires rencontrent des fantômes et des corbeaux inter-agissant sur leur destiné m'a laissé perplexe. Certes, cela permet d'intégrer la mort à tout va dans l'histoire, car en fait le huit clos offert dans ce one-shot est une orgie mortuaire. J'ai énormément de respect et d'intérêt pour ces évènements tragiques, mais cette fiction ne m'a pas plu. L'ensemble se lit bien quand même, ensuite cela dépend de ce que l'on attend chacun.
Black Mary
La lecture de Black Mary est très facile en partie grâce à une absence de narration. La mise en image est donc parfaitement fluide. Le dessin est correct mais sans plus. Qu'est ce qui cloche alors ? Nous avons une histoire concentrée sur une héroïne du prénom de Mary qui a bien caché son jeu au premier tome et qui devient un véritable caïd oeuvrant à une unification des confréries de brigands pour lutter contre les forces de l'ordre à la solde des bourgeois. On aura tout vu ! Bref, c'est pas crédible pour un sou et cela manque singulièrement de subtilité. A partir du second tome, il y aura même une introduction du fantastique mais assez maladroite. Nous n'aurons d'ailleurs pas les réponses au mystère soulevé par la présence du garçon invisible à la fin du troisième tome. On devine juste les contours d'un énième pacte avec le diable. Rien de nouveau donc. Ce qui m'a fait franchement fait hurler de rire, c'est le dos du troisième et dernier tome où on peut lire que ce récit palpitant fait de Black Mary un grand polar historique. Ah bon... tant que ça ? Il est vrai qu'après avoir fait preuve de tant d'immoralités en assassinant des pauvres gens innocents, voilà que notre charmante héroïne se met en tête avec son ridicule chapeau de pirate de défendre la condition ouvrière. Franchement pathétique ! Une artificialité du scénario qui aura fini par couler la série... Notez également que le troisième tome aura mis 12 ans à combler l'impatience de ses fans. Je dirai que c'est plutôt un manque de respect par rapport au lecteur. Mais comme dit le proverbe, mieux vaut tard que jamais !