J'aime beaucoup le dessin de Mo/Cdm depuis que je l'ai découvert dans Fluide Glacial. Hélas, depuis cette époque, j'essaie toujours de trouver une BD de lui qui soit aussi bon au niveau du contenu que du graphisme, et hormis quelques sursauts d'humour par-ci par-là, je n'ai jamais trouvé de scénario à la hauteur dans ses publications. Et je suis ici une fois de plus déçu.
L'univers impitoyable du football est une BD d'humour à thème, sans sortir de la large ornière de ce type de BD très répandu. Le thème, ici, les joueurs de foot, les pros, et tout ce qui les entoure, leur vie intime, leurs relations professionnelles, leurs comportements dans la vie, etc. Le leitmotiv grossièrement résumé : le foot pro c'est le fric et rien d'autre, et les footballeurs sont tous des idiots qui tapent dans la balle. C'est du moins ce que j'ai ressenti.
Le dessin joue la carte d'une quasi itération iconique : chaque planche est constituée de 4 cases presque identiques aux expressions faciales des personnages près. Pas de décor, juste des personnages, leurs vêtements et quelques accessoires parfois. Du coup, le dessin de Mo/Cdm n'est pas tellement mis en valeur même s'il garde son efficacité.
Quant à l'humour, il est très basique, beaucoup trop basique et prévisible à mon goût. Les gags sont assez répétitifs, si ce n'est dans l'idée, du moins dans le fonctionnement. J'ai régulièrement eu l'impression de voir mises en image des blagues assez bas de plafond sur le foot ou le sport en général.
Bref, je n'ai pas rigolé.
Aux premiers abords, ce n’est pas vraiment le style de dessin qui me plait. J’aime bien les contours précis. Là on voit énormément les crayonnés, on dirait parfois que les traits de construction ont été conservés. En plus je trouve certaines proportions plutôt ratées…. Bref c’est pas la joie, seul la mise en couleur assez dynamique relève le niveau.
Tout a été plus ou moins dit sur cette histoire pas très très palpitante. Ce n’est pas ennuyeux, mais ça manque un peu de rythme. Je n’ai pas réussi à me sentir captiver par les personnages et leurs aventures.
Une BD qui n’est pas mauvaise mais que j’ai trouvée assez moyenne. A noter que je préfère largement les dessins du 3e tome, mais après les 2 premiers je n’ai pas eu envie de me plonger dans la suite.
La Marie en plastique raconte une tranche de vie d’une famille dans un village. Une famille au grand complet : des grands parents aux petits enfants tout le monde habite sous le même toit. Et quand pépé et mémé ne peuvent plus se supporter l’ambiance est loin d’être au beau fixe.
On a droit durant toute la BD à leurs engueulades permanentes dont sont témoin le reste de la famille. Parfois les expressions ou les noms d’oiseaux qu’ils s’envoient à la figure, font sourire. Mais à la longue c’est un peu répétitif quand même. Je n’ai pas très bien compris où veut nous emmener l’auteur. J’aurai peut-être une réponse avec le tome 2.
Par son graphisme cet album m’a tout de suite fait penser aux petits ruisseaux, autre BD signée Rabaté que j’avais beaucoup aimée. J’espérais bien retrouver cet humour et cette fraîcheur qui m’avaient conquis. Malheureusement, il faut reconnaître que c’est moins bon.
Les super-héros Marvel sont devenus des zombies et sont obligés de manger les hommes pour survivre. Ils ont bientôt dévoré tous les habitants de la planète... Dans un coin de la couverture on peut voir un petit logo « pour un public averti ». Cette mention n’est pas là juste pour décorer. A chaque page il y a un personnage qui se fait dézinguer, amputer, massacrer, bouffer, étriper, décerveler,... rayer la mention inutile.
Le dessin est pas mal, mais il est malheureusement accompagné par des couleurs souvent un peu sombres. L’histoire elle est quasi inexistante. Des scènes de baston succèdent aux scènes de baston et c’est plutôt gore. Je n’ai pas été choqué, absolument pas, mais par contre je n’y ai trouvé que peu d’intérêt. Ca fait sourire les 20 premières pages, mais après ça devient vite répétitif, donc long, donc ennuyeux. Peut-être que les fans du genre adoreront ce comics, moi c’est en bâillant que je l’ai refermé.
D’une manière générale, je n’apprécie pas les séries dérivées. Et même si j’adore Sillage, les chroniques ne me feront pas changer d’avis. On a droit ici à de petites histoires courtes de 8 pages chacune, toutes dessinées par un artiste différent. Elles ont toutes un rapport avec un des albums de la série principale, et elles sont censées nous en apprendre un peu plus autour de la trame de l’histoire principale.
Honnêtement, sur les deux premiers tomes, j’ai trouvé qu’il n’y en avait qu’une ou deux, sur les dix, qui avaient de l’intérêt. C’est quand même bien peu… en plus chaque histoire à un dessinateur différent, et là c’est le drame. Ce serait leur faire injure que de dire que c’est moche, mais pour moi les dessins varient de plutôt raté à plutôt moyen. Ils ne collent pas du tout à l’esprit de la série d’origine où le graphisme de Buchet est une pure merveille.
Le troisième tome remonte le niveau, il raconte une histoire entière autour du tome 5. Les infos distillées ici sont intéressantes, malheureusement le dessin n’est toujours pas à la hauteur. Ce tome seul ne suffira pas à faire remonter la note.
Difficile d’apprécier cette série pour un fan de sillage, alors carrément impossible pour les autres…
Attiré par l'autocollant "le tome 1 pour 5 euros", et après un feuilletage rapide je me suis lancé dans l'achat des 2 premiers tomes. Eh ben je m'attendais vraiment à mieux...
Sur le fond pas grand chose à reprocher, une BD d'espionnage avec des dessins plutôt pas mal, contrairement a ce que j'ai pu lire ci dessous. Du moins le style est moderne et plutôt plaisant, le tout bien coloré.
Sur la forme, aie. On ne peut pas compter les personnages tellement ils sont nombreux. Plusieurs histoires s'entrecoupent : guérilla, petro-dollars, ministre véreux, hommes d'affaires, agents espions, le tout éparpillé en Tchétchénie, aux USA, en Afrique, en France... Bien sur elles vont se recouper, mais elles sont impossibles à suivrent car toutes les 2 pages on passe de l'une à l'autre. Que c'est dur à lire ! Toutes les 2 planches, il y a 1, 2 voire 3 astérisques pour expliquer des sigles ou des termes inaccessibles au lecteur lambda. Et même lorsque les histoires se rejoignent, on y voit pas plus clair !
En résumé, l'auteur à voulu trop en faire et en 48 pages il n'y a pas la place de raconter autant de chose ! Cette série s'arrête pour moi au tome 2 censé terminé le premier cycle.
Tout d’abord il faut saluer cette belle initiative. Une parution mensuelle pour fidéliser les lecteurs à la manière d’une série télé. Le pari est osé, pour cela l’éditeur à mis le paquet (!) sur le prix. Et oui des BD à 1 euro ça n’arrive pas tous les jours ! Dans une préface très sympa l’auteur précise qu’il n’a pas d’autre ambition que celle de divertir ses lecteurs.
Disons que sur le concept cette série est originale et réussie.
Parce que malheureusement je dois reconnaître que les aventures de Michel l’éléphant dans une cité où les habitants sont tous plus louches les uns que les autres ne m’ont guère passionné. Heureusement, c’est très vite lu donc on n’a pas le temps de s’ennuyer. Mais ce n’est pas folichon pour le moment. Peut être qu’il aurait fallu attendre quelques épisodes de plus pour juger la série ?
Evidement à ce prix là, l’achat est conseillé, ne serait-ce que pour se faire sa propre idée de la série.
Ciel, que c'est kitsch !
L'unique raison qui me fait ne pas noter 1/5 cette série, c'est "l'excuse" de l'âge de la série, du fait qu'à une certaine époque ça a pu plaire à certains jeunes avides d'actions et de scénarios d'aventure sans trop de reflexion.
Mais j'en ai justement relu un ce week-end (Les sortilèges de l'Ombre jaune, pour les curieux), et j'étais effaré. Déjà je n'aime pas le dessin de Vance, pas plus ici que dans XIII. Mais ensuite et surtout, c'est le scénario qui m'afflige ici. C'est exactement le type de scénario que se font des gamins qui jouent avec des flingues-pistolets lasers et se prennent pour des super héros aventuriers. Rien n'est cohérent, tout est fait pour rentrer directement dans l'action, les filles sont des potiches dévouées aux héros beaux et musclés... Il y a là tellement de clichés que je ne saurais tous les citer.
Bref, à part pour se marrer en lisant les dialogues qui sont du même niveau que le scénario, je n'ai pris aucun plaisir à lire Bob Morane.
Eva K. : un nom qui fait songer à une de ses déesses plantureuses. Que nenni! Il s'agit de Evariste Kasaï, un prisonnier politique d'une féroce dictature dans l'Afrique noire. Dès lors, c'est un peu déroutant comme titre de série.
Le scénario est rondement bien mené mais il n'a rien d'original. On assiste à une espèce de "Océan 11" dans la cambrousse africaine avec ses scènes de recrutement de spécialistes et de préparation minutieuse du hold-up du siècle.
Le pire, c'est que nous avons des autochtones qui se comportent comme des occidentaux. Cela enlève toute crédibilité à cette histoire qui multiplie d'ailleurs tous les clichés du genre. La scène du patron milliardaire essayant de violer sa secrétaire en est une misérable illustration.
Et dire que le premier volume a obtenu la bulle d'or du meilleur scénario 95 ainsi que le prix spécial du jury au Festival de Brignais !!! Comme quoi, les prix ne veulent rien dire. J'y croyais quand même un peu...:?)
Les 2 tomes de cette série racontent vaguement des enquêtes policières. La première est plutôt bonne, la deuxième moins. Je dis vaguement car malheureusement l’intrigue n’est pas captivante. Elle est complètement gâchée par des détails insignifiants que le scénariste aurait mieux fait d’omettre !
Par exemple : Nos 2 flics vont au cinéma et ils discutent pendant 2 pages entière du film qu’ils ont vu… c’est sans intérêt pour la trame de l’histoire et comme ce genre de péripéties se répètent très régulièrement, ça devient ennuyeux. Concrètement les enquêtes n’occupent pas plus de 10 pages, c’est trop peu. Et en plus les fins sont précipitées, elles sont expédiées brutalement en à peine quelques planches…
Un mot sur le dessin que je n’ai également pas apprécié. C’est un style auquel j’ai du mal à accrocher. Ca manque de précision, on ne peut pas donner d’âge aux personnages, on ne distingue jamais d’émotion sur les visages…
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L'Univers impitoyable du Football
J'aime beaucoup le dessin de Mo/Cdm depuis que je l'ai découvert dans Fluide Glacial. Hélas, depuis cette époque, j'essaie toujours de trouver une BD de lui qui soit aussi bon au niveau du contenu que du graphisme, et hormis quelques sursauts d'humour par-ci par-là, je n'ai jamais trouvé de scénario à la hauteur dans ses publications. Et je suis ici une fois de plus déçu. L'univers impitoyable du football est une BD d'humour à thème, sans sortir de la large ornière de ce type de BD très répandu. Le thème, ici, les joueurs de foot, les pros, et tout ce qui les entoure, leur vie intime, leurs relations professionnelles, leurs comportements dans la vie, etc. Le leitmotiv grossièrement résumé : le foot pro c'est le fric et rien d'autre, et les footballeurs sont tous des idiots qui tapent dans la balle. C'est du moins ce que j'ai ressenti. Le dessin joue la carte d'une quasi itération iconique : chaque planche est constituée de 4 cases presque identiques aux expressions faciales des personnages près. Pas de décor, juste des personnages, leurs vêtements et quelques accessoires parfois. Du coup, le dessin de Mo/Cdm n'est pas tellement mis en valeur même s'il garde son efficacité. Quant à l'humour, il est très basique, beaucoup trop basique et prévisible à mon goût. Les gags sont assez répétitifs, si ce n'est dans l'idée, du moins dans le fonctionnement. J'ai régulièrement eu l'impression de voir mises en image des blagues assez bas de plafond sur le foot ou le sport en général. Bref, je n'ai pas rigolé.
Marshall
Aux premiers abords, ce n’est pas vraiment le style de dessin qui me plait. J’aime bien les contours précis. Là on voit énormément les crayonnés, on dirait parfois que les traits de construction ont été conservés. En plus je trouve certaines proportions plutôt ratées…. Bref c’est pas la joie, seul la mise en couleur assez dynamique relève le niveau. Tout a été plus ou moins dit sur cette histoire pas très très palpitante. Ce n’est pas ennuyeux, mais ça manque un peu de rythme. Je n’ai pas réussi à me sentir captiver par les personnages et leurs aventures. Une BD qui n’est pas mauvaise mais que j’ai trouvée assez moyenne. A noter que je préfère largement les dessins du 3e tome, mais après les 2 premiers je n’ai pas eu envie de me plonger dans la suite.
La Marie en plastique
La Marie en plastique raconte une tranche de vie d’une famille dans un village. Une famille au grand complet : des grands parents aux petits enfants tout le monde habite sous le même toit. Et quand pépé et mémé ne peuvent plus se supporter l’ambiance est loin d’être au beau fixe. On a droit durant toute la BD à leurs engueulades permanentes dont sont témoin le reste de la famille. Parfois les expressions ou les noms d’oiseaux qu’ils s’envoient à la figure, font sourire. Mais à la longue c’est un peu répétitif quand même. Je n’ai pas très bien compris où veut nous emmener l’auteur. J’aurai peut-être une réponse avec le tome 2. Par son graphisme cet album m’a tout de suite fait penser aux petits ruisseaux, autre BD signée Rabaté que j’avais beaucoup aimée. J’espérais bien retrouver cet humour et cette fraîcheur qui m’avaient conquis. Malheureusement, il faut reconnaître que c’est moins bon.
Marvel zombies
Les super-héros Marvel sont devenus des zombies et sont obligés de manger les hommes pour survivre. Ils ont bientôt dévoré tous les habitants de la planète... Dans un coin de la couverture on peut voir un petit logo « pour un public averti ». Cette mention n’est pas là juste pour décorer. A chaque page il y a un personnage qui se fait dézinguer, amputer, massacrer, bouffer, étriper, décerveler,... rayer la mention inutile. Le dessin est pas mal, mais il est malheureusement accompagné par des couleurs souvent un peu sombres. L’histoire elle est quasi inexistante. Des scènes de baston succèdent aux scènes de baston et c’est plutôt gore. Je n’ai pas été choqué, absolument pas, mais par contre je n’y ai trouvé que peu d’intérêt. Ca fait sourire les 20 premières pages, mais après ça devient vite répétitif, donc long, donc ennuyeux. Peut-être que les fans du genre adoreront ce comics, moi c’est en bâillant que je l’ai refermé.
Les Chroniques de Sillage
D’une manière générale, je n’apprécie pas les séries dérivées. Et même si j’adore Sillage, les chroniques ne me feront pas changer d’avis. On a droit ici à de petites histoires courtes de 8 pages chacune, toutes dessinées par un artiste différent. Elles ont toutes un rapport avec un des albums de la série principale, et elles sont censées nous en apprendre un peu plus autour de la trame de l’histoire principale. Honnêtement, sur les deux premiers tomes, j’ai trouvé qu’il n’y en avait qu’une ou deux, sur les dix, qui avaient de l’intérêt. C’est quand même bien peu… en plus chaque histoire à un dessinateur différent, et là c’est le drame. Ce serait leur faire injure que de dire que c’est moche, mais pour moi les dessins varient de plutôt raté à plutôt moyen. Ils ne collent pas du tout à l’esprit de la série d’origine où le graphisme de Buchet est une pure merveille. Le troisième tome remonte le niveau, il raconte une histoire entière autour du tome 5. Les infos distillées ici sont intéressantes, malheureusement le dessin n’est toujours pas à la hauteur. Ce tome seul ne suffira pas à faire remonter la note. Difficile d’apprécier cette série pour un fan de sillage, alors carrément impossible pour les autres…
Insiders
Attiré par l'autocollant "le tome 1 pour 5 euros", et après un feuilletage rapide je me suis lancé dans l'achat des 2 premiers tomes. Eh ben je m'attendais vraiment à mieux... Sur le fond pas grand chose à reprocher, une BD d'espionnage avec des dessins plutôt pas mal, contrairement a ce que j'ai pu lire ci dessous. Du moins le style est moderne et plutôt plaisant, le tout bien coloré. Sur la forme, aie. On ne peut pas compter les personnages tellement ils sont nombreux. Plusieurs histoires s'entrecoupent : guérilla, petro-dollars, ministre véreux, hommes d'affaires, agents espions, le tout éparpillé en Tchétchénie, aux USA, en Afrique, en France... Bien sur elles vont se recouper, mais elles sont impossibles à suivrent car toutes les 2 pages on passe de l'une à l'autre. Que c'est dur à lire ! Toutes les 2 planches, il y a 1, 2 voire 3 astérisques pour expliquer des sigles ou des termes inaccessibles au lecteur lambda. Et même lorsque les histoires se rejoignent, on y voit pas plus clair ! En résumé, l'auteur à voulu trop en faire et en 48 pages il n'y a pas la place de raconter autant de chose ! Cette série s'arrête pour moi au tome 2 censé terminé le premier cycle.
Cité 14 - Saison 1
Tout d’abord il faut saluer cette belle initiative. Une parution mensuelle pour fidéliser les lecteurs à la manière d’une série télé. Le pari est osé, pour cela l’éditeur à mis le paquet (!) sur le prix. Et oui des BD à 1 euro ça n’arrive pas tous les jours ! Dans une préface très sympa l’auteur précise qu’il n’a pas d’autre ambition que celle de divertir ses lecteurs. Disons que sur le concept cette série est originale et réussie. Parce que malheureusement je dois reconnaître que les aventures de Michel l’éléphant dans une cité où les habitants sont tous plus louches les uns que les autres ne m’ont guère passionné. Heureusement, c’est très vite lu donc on n’a pas le temps de s’ennuyer. Mais ce n’est pas folichon pour le moment. Peut être qu’il aurait fallu attendre quelques épisodes de plus pour juger la série ? Evidement à ce prix là, l’achat est conseillé, ne serait-ce que pour se faire sa propre idée de la série.
Bob Morane
Ciel, que c'est kitsch ! L'unique raison qui me fait ne pas noter 1/5 cette série, c'est "l'excuse" de l'âge de la série, du fait qu'à une certaine époque ça a pu plaire à certains jeunes avides d'actions et de scénarios d'aventure sans trop de reflexion. Mais j'en ai justement relu un ce week-end (Les sortilèges de l'Ombre jaune, pour les curieux), et j'étais effaré. Déjà je n'aime pas le dessin de Vance, pas plus ici que dans XIII. Mais ensuite et surtout, c'est le scénario qui m'afflige ici. C'est exactement le type de scénario que se font des gamins qui jouent avec des flingues-pistolets lasers et se prennent pour des super héros aventuriers. Rien n'est cohérent, tout est fait pour rentrer directement dans l'action, les filles sont des potiches dévouées aux héros beaux et musclés... Il y a là tellement de clichés que je ne saurais tous les citer. Bref, à part pour se marrer en lisant les dialogues qui sont du même niveau que le scénario, je n'ai pris aucun plaisir à lire Bob Morane.
Eva K.
Eva K. : un nom qui fait songer à une de ses déesses plantureuses. Que nenni! Il s'agit de Evariste Kasaï, un prisonnier politique d'une féroce dictature dans l'Afrique noire. Dès lors, c'est un peu déroutant comme titre de série. Le scénario est rondement bien mené mais il n'a rien d'original. On assiste à une espèce de "Océan 11" dans la cambrousse africaine avec ses scènes de recrutement de spécialistes et de préparation minutieuse du hold-up du siècle. Le pire, c'est que nous avons des autochtones qui se comportent comme des occidentaux. Cela enlève toute crédibilité à cette histoire qui multiplie d'ailleurs tous les clichés du genre. La scène du patron milliardaire essayant de violer sa secrétaire en est une misérable illustration. Et dire que le premier volume a obtenu la bulle d'or du meilleur scénario 95 ainsi que le prix spécial du jury au Festival de Brignais !!! Comme quoi, les prix ne veulent rien dire. J'y croyais quand même un peu...:?)
Dusk
Les 2 tomes de cette série racontent vaguement des enquêtes policières. La première est plutôt bonne, la deuxième moins. Je dis vaguement car malheureusement l’intrigue n’est pas captivante. Elle est complètement gâchée par des détails insignifiants que le scénariste aurait mieux fait d’omettre ! Par exemple : Nos 2 flics vont au cinéma et ils discutent pendant 2 pages entière du film qu’ils ont vu… c’est sans intérêt pour la trame de l’histoire et comme ce genre de péripéties se répètent très régulièrement, ça devient ennuyeux. Concrètement les enquêtes n’occupent pas plus de 10 pages, c’est trop peu. Et en plus les fins sont précipitées, elles sont expédiées brutalement en à peine quelques planches… Un mot sur le dessin que je n’ai également pas apprécié. C’est un style auquel j’ai du mal à accrocher. Ca manque de précision, on ne peut pas donner d’âge aux personnages, on ne distingue jamais d’émotion sur les visages…