Raconter sa rupture, revenir sur ce qui l'a entraînée et tenter d'aller de l'avant après la séparation, ça pourrait être un récit intéressant voire touchant. Mais j'ai eu l'impression de lire ici le journal intime insipide d'une jeune femme qui raconte son histoire d'amour médiocre, en montre les flagrants défauts et ne nous emmène guère plus loin que vers le constat que, après tout ce gâchis, il va bien falloir que la vie continue.
Rien ne ressort du lot.
Le dessin se veut efficace mais il manque vraiment de soin. Décors vides et personnages trop simples. Il n'est pas terrible techniquement parlant, au point d'être assez loupé à certains moments. Je n'aime pas.
La narration est assez plate. Le ton est sincère mais n'arrive jamais à se rendre touchant ni vraiment intéressant. On constate juste qu'effectivement l'ex de la narratrice était vraiment minable par bien des points, qu'elle aussi avait bien des défauts, et en gros on se demande ce qu'il faisait ensemble et comment ils ont pu supporter une relation aussi médiocre.
En définitive, je me suis ennuyé à la lecture de ce journal d'une rupture qui n'a su ni m'intéresser, ni me toucher.
Voilà un album sympa (même si on est loin du chef d’œuvre…) paru chez Dargaud dans la collection poisson pilote ; ce qui est en général un signe de qualité -encore que les dernières productions m’aient laissé un goût d’inachevé-. James s’intéresse donc à la vie d’un bureau ouvert (open space) dans une entreprise spécialisée dans le textile. L’auteur utilise le style animalier dans le genre Trondheim pour décrire les différents employés. On y découvre quelques caricatures : la jeune cadre dynamique mais célibataire, l’ingénieur système proche du geek, le stagiaire qui multiplie les stages, le patron qui tutoie ses employés mais qui a les mêmes théories que le Medef…
Bon, je n’ai pas souvent ri. C’est amusant, mais sans plus… Peut-être ne suis-je pas non plus le public cible… Il est évident que quelqu’un qui bosse dans ce genre de boîte sera plus réceptif aux situations proposées… Ca ressemble à la série caméra café, le cynisme en moins… Et en fin de compte, je me demande bien ce que cette série vient faire dans la collection poisson pilote qui nous avait habitué à mieux. On peut même se demander si Dans mon open space ne conviendrait pas mieux au catalogue de la maison Bamboo…
J'ai ressenti beaucoup de potentialité dans cet album au niveau d'un scénario complexe et élaboré qui nous livre un luxe de détails sur la guerre entre deux royaumes. Cependant, l'album peut paraître assez vide au niveau de l'action proprement dite.
Les dialogues s'enchaînent pour expliquer les motivations des uns et des autres. On ne s'attache à aucun personnage, tous étant plus mauvais les uns que les autres.
Le dessin peut paraître recherché mais les défauts sont hautement visibles. Ce n'est pas franchement mauvais mais il manque une véritable réalisation associée à un dessin plus précis.
Quand j'étais petit, j'aimais beaucoup l'anime et j'ai voulu voir à quoi ressemblait le manga. J'ai été déçu. Autant l'anime est captivant, autant le manga est ennuyant. Sakura bat facilement les cartes (10 voire 5 pages !) et ça gâche l'histoire des combats faciles. Il n'y a que la fin avec Lionel (Je ne me souviens pas du nom japonais) et Sakura qui m'a intéressé.
J'ai déjà vu Clamp en meilleur forme autant dans le dessin que dans le scénario.
Comme avec Le Dessin du même auteur, j'avais l'impression de tourner en rond. Pendant 50 pages, le personnage principal s'interroge sur un phénomène bizarre et c'est vraiment ennuyeux. La fin relève le niveau, mais je l'ai trouvé un peu vite expédiée. J'aurais préféré plus de développement de ce côté-là.
J'espère que les autres oeuvres de Marc-Antoine Mathieu sont mieux que les deux one-shots sans intérêt que je viens de lire.
Je ne comprends pas pourquoi les autres avis sont si enthousiastes. D'accord, l'idée de départ est très intéressante et je l'ai bien aimée, mais l'histoire manque de développement. Pendant les 3/4 de l'album, on voit un type qui dessine à partir d'un dessin qui semble être magique. Pas très intéressant comme scénario....
En plus, à chaque page, l'auteur ne dessine que deux cases ! Sûrement la preuve qu'il ne savait pas comment faire durer cette histoire tout un album. Bref, je me suis ennuyé et j'avais l'impression que le récit tournait en rond.
Je n'ai éprouvé aucun intérêt à cette lecture. Eva contre les Anges: c'est primaire comme titre. On pouvait penser que les auteurs se prennent la peine de nous décrire le monde futuriste apocalyptique où se situe cette action mais il n'en n'est rien. Tout semble être composé pour assister à des batailles de robots. A 8 ans, fan de Goldorak, j'aurais certainement apprécié. Plus maintenant !
C'est vrai que la qualité du papier laisse véritablement à désirer. On est loin de la qualité apportée par les éditeurs dans la publication de bd européenne. Par ailleurs, le dessin ne m'a guère captivé. Il ne semble également fait que pour le rendu des actions de combat très réussies au demeurant. La psychologie des personnages est simplifiée à l'extrême: nous avons droit à un héros "ado rebelle" un peu névrosé et psychotique.
Certes, une évolution se ressent au fil de la lecture des tomes qui s'enchaînent. Cependant, cette série dans son ensemble n'est guère convaincante !
Il y a pire en strips-gags que cet album mais on est loin d'atteindre des sommets.
Le dessin vaut un 1/5 et encore, c'est difficile de faire pire.
Sinon les histoires sont de tous les niveaux et même si la lecture est rapide, il ne faut pas se forcer pour aller jusqu'au bout.
Au delà de ces considérations, je regrette cette démarche commerciale reposant sur les DVD à succès sans apporter la moindre plus value.
Oui, cette BD est réellement de glace à l'image d'un dessin aux tons grisâtres. Entre érotisme très soft et thriller sur fond politique, cette BD n'arrive pas à trouver son souffle.
La fin de ce récit est navrante et j'avoue ne pas avoir compris les motivations d'Anja dans cet acte désespéré. Pour laver son honneur et ses fautes passées? La dernière page de ce roman photo est tout fait risible. On atteint des sommets dans le comble.
Je reconnais cependant une certaine fluidité dans le scénario de l'excellent Dufaux.
Vénus H. se voulait entrer dans le monde de la prostitution de luxe et apporter un regard sans complaisance. Je préfère cent fois Djinn. C'est dit.
Chaque année, lors du festival bd d’Amiens, l’association « on a marché sur bulle » remet le prix du meilleur premier album des lycéens picards. Dans quelques semaines, Syde et Christophe Alliel recevront à leur tour le trophée pour « Les terres de Caël ».
D’habitude, je suis plutôt d’accord avec le choix des lycéens picard car, lors des précédentes éditions, ils avaient primé les excellents « Blacksad », « Mertownville », « Voies off » et même le difficile « (A)mère » !
Par contre, pour « Les terres de Caël », rien qu’à la vue du nom de l’éditeur et du contenu de la bd, je n’étais pas très enthousiaste de le lire… et j’ai sauté le pas… et finalement, je n’ai pas aimé…
Commençons par le scénario, le récit met en place un univers très futuriste où des créatures étranges, des courses poursuites en motos volantes, des vaisseaux spatiaux, des protagonistes bien musclés, des nanas canons et des méchants vraiment méchants sont présents.
Je crois que je ne fais pas du tout partie du lectorat dont est destiné cette bd et ce pour plusieurs raisons : les personnages principaux ne me sont pas apparus très attachants, ce premier tome ne m’a pas procuré des émotions, la représentation des personnages aux corps de rêve me font apparaître comme des mannequins de mode sans âme et le scénario n’est, à mon avis, guère original.
En fait, ce qui fait réellement donné l’envie de suivre les péripéties de Nolan et Mirko, c’est les séquences de courses poursuites qui sont -il me semble- bien rendues. Malgré cela, je me suis ennuyé tout au long de ce premier tome…
Graphiquement, le dessin de Christophe Alliel m’est apparu agréable à contempler et je trouve qu’il est bien rehaussé par la bonne mise en couleurs de Sébastien Brunet. Le trait dynamique de ce dessinateur est, à mon avis, bien approprié à cette histoire qui comporte de nombreuses scènes d’action.
Bon, je crois que vous l’avez compris, « Les terres de Caël » m’est apparu comme une série dénuée d’intérêt. En fait, j’ai du mal à comprendre pourquoi des lycéens ont plébiscité cette bd qui présente un scénario banal, qui manque franchement de séquences émouvantes et qui ne contient pas, à mon avis, de personnages charismatiques.
Seul, le dessin de Christophe Alliel m’a semblé intéressant car son coup de crayon est dynamique et par conséquent, est parfaitement adapté à cette bd d’action.
Pour ma part, je n’ai guère envie de continuer la lecture de cette série… ce premier tome sera donc le seul que je lirais des "terres de Caël".
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Raconter sa rupture, revenir sur ce qui l'a entraînée et tenter d'aller de l'avant après la séparation, ça pourrait être un récit intéressant voire touchant. Mais j'ai eu l'impression de lire ici le journal intime insipide d'une jeune femme qui raconte son histoire d'amour médiocre, en montre les flagrants défauts et ne nous emmène guère plus loin que vers le constat que, après tout ce gâchis, il va bien falloir que la vie continue. Rien ne ressort du lot. Le dessin se veut efficace mais il manque vraiment de soin. Décors vides et personnages trop simples. Il n'est pas terrible techniquement parlant, au point d'être assez loupé à certains moments. Je n'aime pas. La narration est assez plate. Le ton est sincère mais n'arrive jamais à se rendre touchant ni vraiment intéressant. On constate juste qu'effectivement l'ex de la narratrice était vraiment minable par bien des points, qu'elle aussi avait bien des défauts, et en gros on se demande ce qu'il faisait ensemble et comment ils ont pu supporter une relation aussi médiocre. En définitive, je me suis ennuyé à la lecture de ce journal d'une rupture qui n'a su ni m'intéresser, ni me toucher.
Dans mon Open Space
Voilà un album sympa (même si on est loin du chef d’œuvre…) paru chez Dargaud dans la collection poisson pilote ; ce qui est en général un signe de qualité -encore que les dernières productions m’aient laissé un goût d’inachevé-. James s’intéresse donc à la vie d’un bureau ouvert (open space) dans une entreprise spécialisée dans le textile. L’auteur utilise le style animalier dans le genre Trondheim pour décrire les différents employés. On y découvre quelques caricatures : la jeune cadre dynamique mais célibataire, l’ingénieur système proche du geek, le stagiaire qui multiplie les stages, le patron qui tutoie ses employés mais qui a les mêmes théories que le Medef… Bon, je n’ai pas souvent ri. C’est amusant, mais sans plus… Peut-être ne suis-je pas non plus le public cible… Il est évident que quelqu’un qui bosse dans ce genre de boîte sera plus réceptif aux situations proposées… Ca ressemble à la série caméra café, le cynisme en moins… Et en fin de compte, je me demande bien ce que cette série vient faire dans la collection poisson pilote qui nous avait habitué à mieux. On peut même se demander si Dans mon open space ne conviendrait pas mieux au catalogue de la maison Bamboo…
Balder - La Guerre des royaumes
J'ai ressenti beaucoup de potentialité dans cet album au niveau d'un scénario complexe et élaboré qui nous livre un luxe de détails sur la guerre entre deux royaumes. Cependant, l'album peut paraître assez vide au niveau de l'action proprement dite. Les dialogues s'enchaînent pour expliquer les motivations des uns et des autres. On ne s'attache à aucun personnage, tous étant plus mauvais les uns que les autres. Le dessin peut paraître recherché mais les défauts sont hautement visibles. Ce n'est pas franchement mauvais mais il manque une véritable réalisation associée à un dessin plus précis.
Card Captor Sakura
Quand j'étais petit, j'aimais beaucoup l'anime et j'ai voulu voir à quoi ressemblait le manga. J'ai été déçu. Autant l'anime est captivant, autant le manga est ennuyant. Sakura bat facilement les cartes (10 voire 5 pages !) et ça gâche l'histoire des combats faciles. Il n'y a que la fin avec Lionel (Je ne me souviens pas du nom japonais) et Sakura qui m'a intéressé. J'ai déjà vu Clamp en meilleur forme autant dans le dessin que dans le scénario.
Mémoire morte
Comme avec Le Dessin du même auteur, j'avais l'impression de tourner en rond. Pendant 50 pages, le personnage principal s'interroge sur un phénomène bizarre et c'est vraiment ennuyeux. La fin relève le niveau, mais je l'ai trouvé un peu vite expédiée. J'aurais préféré plus de développement de ce côté-là. J'espère que les autres oeuvres de Marc-Antoine Mathieu sont mieux que les deux one-shots sans intérêt que je viens de lire.
Le Dessin
Je ne comprends pas pourquoi les autres avis sont si enthousiastes. D'accord, l'idée de départ est très intéressante et je l'ai bien aimée, mais l'histoire manque de développement. Pendant les 3/4 de l'album, on voit un type qui dessine à partir d'un dessin qui semble être magique. Pas très intéressant comme scénario.... En plus, à chaque page, l'auteur ne dessine que deux cases ! Sûrement la preuve qu'il ne savait pas comment faire durer cette histoire tout un album. Bref, je me suis ennuyé et j'avais l'impression que le récit tournait en rond.
Neon Genesis Evangelion
Je n'ai éprouvé aucun intérêt à cette lecture. Eva contre les Anges: c'est primaire comme titre. On pouvait penser que les auteurs se prennent la peine de nous décrire le monde futuriste apocalyptique où se situe cette action mais il n'en n'est rien. Tout semble être composé pour assister à des batailles de robots. A 8 ans, fan de Goldorak, j'aurais certainement apprécié. Plus maintenant ! C'est vrai que la qualité du papier laisse véritablement à désirer. On est loin de la qualité apportée par les éditeurs dans la publication de bd européenne. Par ailleurs, le dessin ne m'a guère captivé. Il ne semble également fait que pour le rendu des actions de combat très réussies au demeurant. La psychologie des personnages est simplifiée à l'extrême: nous avons droit à un héros "ado rebelle" un peu névrosé et psychotique. Certes, une évolution se ressent au fil de la lecture des tomes qui s'enchaînent. Cependant, cette série dans son ensemble n'est guère convaincante !
Les Annonces en BD
Il y a pire en strips-gags que cet album mais on est loin d'atteindre des sommets. Le dessin vaut un 1/5 et encore, c'est difficile de faire pire. Sinon les histoires sont de tous les niveaux et même si la lecture est rapide, il ne faut pas se forcer pour aller jusqu'au bout. Au delà de ces considérations, je regrette cette démarche commerciale reposant sur les DVD à succès sans apporter la moindre plus value.
Venus H.
Oui, cette BD est réellement de glace à l'image d'un dessin aux tons grisâtres. Entre érotisme très soft et thriller sur fond politique, cette BD n'arrive pas à trouver son souffle. La fin de ce récit est navrante et j'avoue ne pas avoir compris les motivations d'Anja dans cet acte désespéré. Pour laver son honneur et ses fautes passées? La dernière page de ce roman photo est tout fait risible. On atteint des sommets dans le comble. Je reconnais cependant une certaine fluidité dans le scénario de l'excellent Dufaux. Vénus H. se voulait entrer dans le monde de la prostitution de luxe et apporter un regard sans complaisance. Je préfère cent fois Djinn. C'est dit.
Les Terres de Caël
Chaque année, lors du festival bd d’Amiens, l’association « on a marché sur bulle » remet le prix du meilleur premier album des lycéens picards. Dans quelques semaines, Syde et Christophe Alliel recevront à leur tour le trophée pour « Les terres de Caël ». D’habitude, je suis plutôt d’accord avec le choix des lycéens picard car, lors des précédentes éditions, ils avaient primé les excellents « Blacksad », « Mertownville », « Voies off » et même le difficile « (A)mère » ! Par contre, pour « Les terres de Caël », rien qu’à la vue du nom de l’éditeur et du contenu de la bd, je n’étais pas très enthousiaste de le lire… et j’ai sauté le pas… et finalement, je n’ai pas aimé… Commençons par le scénario, le récit met en place un univers très futuriste où des créatures étranges, des courses poursuites en motos volantes, des vaisseaux spatiaux, des protagonistes bien musclés, des nanas canons et des méchants vraiment méchants sont présents. Je crois que je ne fais pas du tout partie du lectorat dont est destiné cette bd et ce pour plusieurs raisons : les personnages principaux ne me sont pas apparus très attachants, ce premier tome ne m’a pas procuré des émotions, la représentation des personnages aux corps de rêve me font apparaître comme des mannequins de mode sans âme et le scénario n’est, à mon avis, guère original. En fait, ce qui fait réellement donné l’envie de suivre les péripéties de Nolan et Mirko, c’est les séquences de courses poursuites qui sont -il me semble- bien rendues. Malgré cela, je me suis ennuyé tout au long de ce premier tome… Graphiquement, le dessin de Christophe Alliel m’est apparu agréable à contempler et je trouve qu’il est bien rehaussé par la bonne mise en couleurs de Sébastien Brunet. Le trait dynamique de ce dessinateur est, à mon avis, bien approprié à cette histoire qui comporte de nombreuses scènes d’action. Bon, je crois que vous l’avez compris, « Les terres de Caël » m’est apparu comme une série dénuée d’intérêt. En fait, j’ai du mal à comprendre pourquoi des lycéens ont plébiscité cette bd qui présente un scénario banal, qui manque franchement de séquences émouvantes et qui ne contient pas, à mon avis, de personnages charismatiques. Seul, le dessin de Christophe Alliel m’a semblé intéressant car son coup de crayon est dynamique et par conséquent, est parfaitement adapté à cette bd d’action. Pour ma part, je n’ai guère envie de continuer la lecture de cette série… ce premier tome sera donc le seul que je lirais des "terres de Caël".