Au moment de la sortie, je me souviens avoir été frappé par la couverture, un tiers ne représentant rien d’autre qu’un 7 et puis c’est aussi souvent ce qui arrive quand on met une croix gammée en premier plan ; ça a toujours un petit côté provoc qui marche bien. Le titre et sous-titre finissent de m’intriguer donc je survole l’ensemble mais le dessin ne me convainc pas vraiment.
Maintenant que je l’ai lu, je dirais que le dessin est sans plus mais pas vraiment désagréable. L’histoire est plutôt bien trouvée vu les limites donné par la collection. J’ai quand même trouvé le recrutement un peu long ce qui gênerai une éventuelle relecture. C’est d’ailleurs le seul sur les quatre one-shots, parus pour le moment, que je n’ai pas envie de relire. Ca manque de punch.
Encore une fois, je m’attendais à beaucoup plus pour cette série. J’ai été complètement séduit par le graphisme fantaisiste de Pedrosa. J’ai trouvé l’histoire sympa à suivre avec des personnages attachants, une narration sous forme de journal qui nous invite au voyage du Ring Circus.
Mais comme beaucoup de gens, je pense, j’ai été terriblement déçu par la fin. On dirait que la série a été abandonnée ; on ne sait pas ce que deviennent certains personnages et surtout, on ne connaîtra jamais les motivations du magicien maléfique. On dirait presque que Chauvel, par le biais de son personnage écrivant le journal, nous dit qu’il n’a plus envie de raconter cette histoire… Bah je veux bien, mais nous, on aurait aimé la continuer…
Quelqu’un sur ce site a pas mal comparé cette série au fléau des dieux, ayant beaucoup apprécié cette dernière, je me suis lancé.
J’ai beaucoup apprécié le dessin, c’est fin et vivant. Au niveau du scénario, j’aime bien l’univers qui fait effectivement penser aux séries de Mangin, il y a vraiment de bonnes idées.
Mais j’ai eu beaucoup de mal avec le déroulement de l’histoire. Dans le premier tome, il ne se passe pas grand chose et on a peu d’explications, en revanche dans les suivants, on se perd dans une nébuleuse d’explications douteuses quand à la mythologie de ce monde mi-futuriste, mi-archaïque. Tout ce que j’ai compris, c’est qu’il fallait trouver des arcanes pour devenir l’égal d’un dieu, autrement dit super-balaise.
Au final, je pense que j’ai pas bien tout saisi et l’enjeu du face à face est passé à milles bornes au-dessus de ma tête. De plus, je m’attendais à une série terminée ; si on a là une fin, les auteurs m’ont véritablement paumé…
J'ai trouvé ce manga assez bizarre, difficile à appréhender. Il mélange en effet les genres sans trop savoir, au bout de 2 tomes, vers quoi il tend pour de bon.
Ca ressemble avant tout à un shonen de mechas, avec beaucoup d'inspiration de Neon Genesis Evangelion dans les personnages, les ennemis et les mechas en eux-mêmes.
Mais ça ressemble aussi à un manga "magazine de mode" sur le surf et une communauté de free riders cools et hétéroclites. Ce monde de science-fiction est en effet parcouru de courants aériens invisibles appelés strapar sur lesquels les jeunes peuvent faire du "riff" et sur lesquels encore les énormes méchas eux-mêmes surfent sur des planches un peu ridicules dans leur situation. Et les "gentils" sont une belle bande de rebelles aux looks tous plus cools les uns que les autres qui se produisent dans un magazine de "riff" et combattent les "méchants" militaires avec le sourire qui brille.
Et pour finir, ça ressemble aussi un peu à un shonen romantique où un jeune ado tombe amoureux d'une jolie fille mais alterne avec elle les quiproquos et les situations embarrassantes dans une suite de gags pas très drôles.
Ce cocktail est bizarre car on a vraiment du mal à le prendre au sérieux.
Le premier tome ressemble plus à un récit de mode SF et d'humour tandis que le second seulement commence à rentrer un peu plus dans le sérieux du sujet avec l'apparition des Coralliens.
Les rebelles n'ont aucune crédibilité. Ils évoluent dans un super vaisseau géant à la pointe de la technologie mais n'ont pas de sous pour s'acheter une croquette à manger. Ils se produisent en photos dans le magazine de "riff" qu'ils publient alors qu'ils sont sensés combattre une armée toute puissante. Ils débarquent comme d'un rien chez un ado et, hop, l'enrôlent dans leur petite bande sans même hésiter. Et ils improvisent toutes leurs actions mais gagnent toujours à la fin car le scénariste aime à résoudre les situations dangereuses en faisant tout simplement disparaître le danger d'un claquement de doigt.
Le contexte n'est en outre pas expliqué, les militaires jouent le rôle de méchants sans qu'on sache pourquoi, les rebelles se révoltent contre eux mais on ne sait pas pourquoi, et à part le fait qu'il les trouve cools on a bien du mal à comprendre pourquoi le jeune héros les rejoint aussi facilement au risque de sa vie.
Tant et si bien que malgré une certaine originalité dans le ton et le ménage de genres, je n'ai pas su accrocher à ce manga trop confus et assez invraisemblable.
L'idée de départ était vraiment intéressante. Un enfant est traumatisé par la mort d'un clown qui était son ami. En plus, ce clown est mort assassiné par la propre mère du gamin ! Ça me donnait l'impression que ça allait être aussi grandiose que les premiers tomes de Le Pouvoir des innocents, mais, à la lecture, je fus très déçu.
Tout d'abord, la scène d'introduction est à peu près la seule chose que j'ai aimée. C'est une scène qui représente ce que j'aime chez Luc Brunschwig : Beaucoup de psychologie et une ambiance qui donne envie de savoir la suite !
Malheureusement, j'ai trouvé le reste très confus. Il y a deux ou trois histoires différentes mélangées avec des flash-backs et cela à rendu la lecture très difficile. D'ailleurs, il y a des scènes où je ne sais même pas à quelle époque ça se passe !
Il y a quelques bonnes idées, comme l'attaque des policiers contre les sans-abri, mais j'aurais mille fois préféré que l'histoire se concentre uniquement sur Djin. Ça aurait rendu la lecture plus facile et plus intéressante.
J'ai pas du tout été convaincu par ce récit de science-fiction post-apocalyptique néo-punk. C'est un mélange de genre un peu space, voir kitch par moment. Il est vrai que plus l'histoire avance, plus elle devient métaphysique comme une abstraction dont le sens nous échappe littéralement.
Le commencement de cette histoire m'est tout de suite apparu comme d'un grand guignolesque ou d'une naïveté sans pareille. Jugez-en vous même: une femme se lève, transperce avec son arbalète un homme qui a tenté d'agresser son mari. Le complice genre méchant ours des cavernes se tourne vers elle et lui dit fébrilement: "Eh bien qu'est ce que t'attend? Vas-y! Ah toutes les mêmes!..." Je ne sais pas mais c'est pas crédible pour un sou!!! Son copain vient de se faire harponner le corps. Il croît encore qu'elle n'hésiterait pas à le tuer? Vous l'aurez compris, les dialogues sonnent véritablement creux. Et ce n'était qu'un exemple parmi tant d'autres...
L'univers crée est intéressant mais trop space pour convaincre. Les personnages manquent de charisme. Il y a trop de superficialité qui rend stérile le récit dans son ensemble. Plus encore, c'est l'absurde de certaines situations qui m'a fait perdre le fil: pourquoi introduire dans cette histoire des célébrités comme Victor Hugo, Andy Warhol ou Lou Reed ? On ne sait s'ils sont hallucinations provoquées par cette drogue ou personnage réel d'un univers recrée...
Le temps assassin a également fait son ravage. Les couleurs sont délavées et le graphisme n'est pas particulièrement attractif. Les auteurs Dufaux et Griffo ont faient beaucoup mieux depuis.
Bof.
A en croire le résumé au dos de la BD, on aurait affaire à une œuvre hautement culturelle, qui parle de révolution culturelle et de liberté individuelle. Quel cache-misère ! L’histoire est vide au possible, et se contente de raconter le quotidien de quelques adolescents débiles et violents. En plus la narration est vraiment faiblarde, difficile à suivre, saccadée au possible…
Peut-être ne fais-je pas partie du public visé ?
Je n'ai lu qu'une intégrale (qui correspond à trois volumes).
Personnellement, j'ai du mal à accrocher aux aventures de ces trois compères qui sont continuellement en train d'essayer d'extorquer de l'argent. Mais bon, il faut se replacer dans le contexte de l'époque : les dessins ne sont pas très développés et les histoires sont très courtes (heureusement) et permettent d'échapper au climat moins "libertaire" d'aujourd'hui.
Effectivement, le scénario est complètement absent : ce sont toujours ces 3 amis qui arrivent à leur fin sans être inquiétés (pas très moral d'ailleurs) mais c'est ça qui en faisait un succès. Il faut aussi se rappeler qu'à l'époque, il n'y avait pas de bd de type adulte.
Bref, c'est une série qui a très mal vieillie mais qui reste quand même mythique, donc il faut au moins en avoir lu quelques histoires.
La narration est si lourde que dès le début, cela ne donne pas envie de poursuivre plus en avant. Il est vrai que cette série m'avait été fortement conseillée par une connaissance qui ne jurait que par Arthur.
L'originalité de cette série sur les mythes arthuriens est de nous proposer une lecture sur l'histoire primitive d'Arthur basée sur les vieux textes. Les noms sont quasi imprononçables, le dessin est bien fade, le scénario est trop dense... Bref, on se noie très vite sans ressentir la magie des légendes celtiques. Le manque de chaleur se marie avec l'ennui...
Nous avons une superbe précision mais au détriment du plaisir de la lecture. A bien choisir, je me dis que je ne suis pas le lectorat visé. C'est une bd qui semble diviser au lieu de rassembler. Les goûts et les couleurs ne se disputent pas.
J'ai bien aimé les parties où le vieil homme se rappelle son passé. C'est réellement touchant. Il y aussi la relation entre ce dernier et le jeune fuyard qui est touchant. Davodeau est vraiment bon dans ce genre-là. À part ça....
La course poursuite ne m'a pas convaincu. L'idée était bonne sauf que je n'ai pas vraiment accroché. Il y a pourtant quelques bonnes idées au cours de la centaine de pages, mais la fin gâche tout. Je hais les fins ouvertes. Je trouve cela carrément insultant pour le lecteur qui veut savoir le destin des personnages. Je préfère une mauvaise fin à pas de fin du tout.
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Sept psychopathes
Au moment de la sortie, je me souviens avoir été frappé par la couverture, un tiers ne représentant rien d’autre qu’un 7 et puis c’est aussi souvent ce qui arrive quand on met une croix gammée en premier plan ; ça a toujours un petit côté provoc qui marche bien. Le titre et sous-titre finissent de m’intriguer donc je survole l’ensemble mais le dessin ne me convainc pas vraiment. Maintenant que je l’ai lu, je dirais que le dessin est sans plus mais pas vraiment désagréable. L’histoire est plutôt bien trouvée vu les limites donné par la collection. J’ai quand même trouvé le recrutement un peu long ce qui gênerai une éventuelle relecture. C’est d’ailleurs le seul sur les quatre one-shots, parus pour le moment, que je n’ai pas envie de relire. Ca manque de punch.
Ring Circus
Encore une fois, je m’attendais à beaucoup plus pour cette série. J’ai été complètement séduit par le graphisme fantaisiste de Pedrosa. J’ai trouvé l’histoire sympa à suivre avec des personnages attachants, une narration sous forme de journal qui nous invite au voyage du Ring Circus. Mais comme beaucoup de gens, je pense, j’ai été terriblement déçu par la fin. On dirait que la série a été abandonnée ; on ne sait pas ce que deviennent certains personnages et surtout, on ne connaîtra jamais les motivations du magicien maléfique. On dirait presque que Chauvel, par le biais de son personnage écrivant le journal, nous dit qu’il n’a plus envie de raconter cette histoire… Bah je veux bien, mais nous, on aurait aimé la continuer…
Morgana
Quelqu’un sur ce site a pas mal comparé cette série au fléau des dieux, ayant beaucoup apprécié cette dernière, je me suis lancé. J’ai beaucoup apprécié le dessin, c’est fin et vivant. Au niveau du scénario, j’aime bien l’univers qui fait effectivement penser aux séries de Mangin, il y a vraiment de bonnes idées. Mais j’ai eu beaucoup de mal avec le déroulement de l’histoire. Dans le premier tome, il ne se passe pas grand chose et on a peu d’explications, en revanche dans les suivants, on se perd dans une nébuleuse d’explications douteuses quand à la mythologie de ce monde mi-futuriste, mi-archaïque. Tout ce que j’ai compris, c’est qu’il fallait trouver des arcanes pour devenir l’égal d’un dieu, autrement dit super-balaise. Au final, je pense que j’ai pas bien tout saisi et l’enjeu du face à face est passé à milles bornes au-dessus de ma tête. De plus, je m’attendais à une série terminée ; si on a là une fin, les auteurs m’ont véritablement paumé…
Eureka Seven
J'ai trouvé ce manga assez bizarre, difficile à appréhender. Il mélange en effet les genres sans trop savoir, au bout de 2 tomes, vers quoi il tend pour de bon. Ca ressemble avant tout à un shonen de mechas, avec beaucoup d'inspiration de Neon Genesis Evangelion dans les personnages, les ennemis et les mechas en eux-mêmes. Mais ça ressemble aussi à un manga "magazine de mode" sur le surf et une communauté de free riders cools et hétéroclites. Ce monde de science-fiction est en effet parcouru de courants aériens invisibles appelés strapar sur lesquels les jeunes peuvent faire du "riff" et sur lesquels encore les énormes méchas eux-mêmes surfent sur des planches un peu ridicules dans leur situation. Et les "gentils" sont une belle bande de rebelles aux looks tous plus cools les uns que les autres qui se produisent dans un magazine de "riff" et combattent les "méchants" militaires avec le sourire qui brille. Et pour finir, ça ressemble aussi un peu à un shonen romantique où un jeune ado tombe amoureux d'une jolie fille mais alterne avec elle les quiproquos et les situations embarrassantes dans une suite de gags pas très drôles. Ce cocktail est bizarre car on a vraiment du mal à le prendre au sérieux. Le premier tome ressemble plus à un récit de mode SF et d'humour tandis que le second seulement commence à rentrer un peu plus dans le sérieux du sujet avec l'apparition des Coralliens. Les rebelles n'ont aucune crédibilité. Ils évoluent dans un super vaisseau géant à la pointe de la technologie mais n'ont pas de sous pour s'acheter une croquette à manger. Ils se produisent en photos dans le magazine de "riff" qu'ils publient alors qu'ils sont sensés combattre une armée toute puissante. Ils débarquent comme d'un rien chez un ado et, hop, l'enrôlent dans leur petite bande sans même hésiter. Et ils improvisent toutes leurs actions mais gagnent toujours à la fin car le scénariste aime à résoudre les situations dangereuses en faisant tout simplement disparaître le danger d'un claquement de doigt. Le contexte n'est en outre pas expliqué, les militaires jouent le rôle de méchants sans qu'on sache pourquoi, les rebelles se révoltent contre eux mais on ne sait pas pourquoi, et à part le fait qu'il les trouve cools on a bien du mal à comprendre pourquoi le jeune héros les rejoint aussi facilement au risque de sa vie. Tant et si bien que malgré une certaine originalité dans le ton et le ménage de genres, je n'ai pas su accrocher à ce manga trop confus et assez invraisemblable.
Le Sourire du clown
L'idée de départ était vraiment intéressante. Un enfant est traumatisé par la mort d'un clown qui était son ami. En plus, ce clown est mort assassiné par la propre mère du gamin ! Ça me donnait l'impression que ça allait être aussi grandiose que les premiers tomes de Le Pouvoir des innocents, mais, à la lecture, je fus très déçu. Tout d'abord, la scène d'introduction est à peu près la seule chose que j'ai aimée. C'est une scène qui représente ce que j'aime chez Luc Brunschwig : Beaucoup de psychologie et une ambiance qui donne envie de savoir la suite ! Malheureusement, j'ai trouvé le reste très confus. Il y a deux ou trois histoires différentes mélangées avec des flash-backs et cela à rendu la lecture très difficile. D'ailleurs, il y a des scènes où je ne sais même pas à quelle époque ça se passe ! Il y a quelques bonnes idées, comme l'attaque des policiers contre les sans-abri, mais j'aurais mille fois préféré que l'histoire se concentre uniquement sur Djin. Ça aurait rendu la lecture plus facile et plus intéressante.
Beatifica Blues
J'ai pas du tout été convaincu par ce récit de science-fiction post-apocalyptique néo-punk. C'est un mélange de genre un peu space, voir kitch par moment. Il est vrai que plus l'histoire avance, plus elle devient métaphysique comme une abstraction dont le sens nous échappe littéralement. Le commencement de cette histoire m'est tout de suite apparu comme d'un grand guignolesque ou d'une naïveté sans pareille. Jugez-en vous même: une femme se lève, transperce avec son arbalète un homme qui a tenté d'agresser son mari. Le complice genre méchant ours des cavernes se tourne vers elle et lui dit fébrilement: "Eh bien qu'est ce que t'attend? Vas-y! Ah toutes les mêmes!..." Je ne sais pas mais c'est pas crédible pour un sou!!! Son copain vient de se faire harponner le corps. Il croît encore qu'elle n'hésiterait pas à le tuer? Vous l'aurez compris, les dialogues sonnent véritablement creux. Et ce n'était qu'un exemple parmi tant d'autres... L'univers crée est intéressant mais trop space pour convaincre. Les personnages manquent de charisme. Il y a trop de superficialité qui rend stérile le récit dans son ensemble. Plus encore, c'est l'absurde de certaines situations qui m'a fait perdre le fil: pourquoi introduire dans cette histoire des célébrités comme Victor Hugo, Andy Warhol ou Lou Reed ? On ne sait s'ils sont hallucinations provoquées par cette drogue ou personnage réel d'un univers recrée... Le temps assassin a également fait son ravage. Les couleurs sont délavées et le graphisme n'est pas particulièrement attractif. Les auteurs Dufaux et Griffo ont faient beaucoup mieux depuis.
Wild animals
Bof. A en croire le résumé au dos de la BD, on aurait affaire à une œuvre hautement culturelle, qui parle de révolution culturelle et de liberté individuelle. Quel cache-misère ! L’histoire est vide au possible, et se contente de raconter le quotidien de quelques adolescents débiles et violents. En plus la narration est vraiment faiblarde, difficile à suivre, saccadée au possible… Peut-être ne fais-je pas partie du public visé ?
Les Pieds Nickelés
Je n'ai lu qu'une intégrale (qui correspond à trois volumes). Personnellement, j'ai du mal à accrocher aux aventures de ces trois compères qui sont continuellement en train d'essayer d'extorquer de l'argent. Mais bon, il faut se replacer dans le contexte de l'époque : les dessins ne sont pas très développés et les histoires sont très courtes (heureusement) et permettent d'échapper au climat moins "libertaire" d'aujourd'hui. Effectivement, le scénario est complètement absent : ce sont toujours ces 3 amis qui arrivent à leur fin sans être inquiétés (pas très moral d'ailleurs) mais c'est ça qui en faisait un succès. Il faut aussi se rappeler qu'à l'époque, il n'y avait pas de bd de type adulte. Bref, c'est une série qui a très mal vieillie mais qui reste quand même mythique, donc il faut au moins en avoir lu quelques histoires.
Arthur
La narration est si lourde que dès le début, cela ne donne pas envie de poursuivre plus en avant. Il est vrai que cette série m'avait été fortement conseillée par une connaissance qui ne jurait que par Arthur. L'originalité de cette série sur les mythes arthuriens est de nous proposer une lecture sur l'histoire primitive d'Arthur basée sur les vieux textes. Les noms sont quasi imprononçables, le dessin est bien fade, le scénario est trop dense... Bref, on se noie très vite sans ressentir la magie des légendes celtiques. Le manque de chaleur se marie avec l'ennui... Nous avons une superbe précision mais au détriment du plaisir de la lecture. A bien choisir, je me dis que je ne suis pas le lectorat visé. C'est une bd qui semble diviser au lieu de rassembler. Les goûts et les couleurs ne se disputent pas.
Le Constat
J'ai bien aimé les parties où le vieil homme se rappelle son passé. C'est réellement touchant. Il y aussi la relation entre ce dernier et le jeune fuyard qui est touchant. Davodeau est vraiment bon dans ce genre-là. À part ça.... La course poursuite ne m'a pas convaincu. L'idée était bonne sauf que je n'ai pas vraiment accroché. Il y a pourtant quelques bonnes idées au cours de la centaine de pages, mais la fin gâche tout. Je hais les fins ouvertes. Je trouve cela carrément insultant pour le lecteur qui veut savoir le destin des personnages. Je préfère une mauvaise fin à pas de fin du tout.