Bof ! Je préfère Jean-Claude Tergal à ce petit ersatz qui n'est pas du tout attachant. D'ailleurs, tous les personnages me sont antipathiques et ne sont que des clichés. Bon. C'était aussi souvent le cas avec l'autre Jean-Claude, mais il y avait un je ne sais quoi qui faisait en sorte que ça ne me dérangeait pas. Ici, ce ne sont que des stéréotypes vides.
Les gags ne me font pas du tout rire et le scénario tire en longueur. Il y a plusieurs scènes qui sont totalement inutiles. Dans le film, que je n'ai pas vu d'ailleurs, c'est peut-être hilarant, mais dans la bd pas du tout.
Je termine en disant que je n'ai pas aimé la fin. Ça me rappelle les comédies romantiques qui ne me font pas du tout rire et dont "Le Nouveau Jean-Claude" semble malheureusement faire partie.
Un album bien réalisé qui lorgne un peu sur l’univers d’Agatha Christie avec un Crémèr qui semble avoir pas mal d’affinités avec Hercule Poirot et un scénario « polar » que dame Agatha n’aurait pas renié.
Rien de bien surprenant dans le postulat de départ sauf qu’on s’attache quand même à la galerie de personnages –parfois savoureux- imaginés ; des personnages aux esprits souvent contradictoires qui offrent ainsi un narratif bien étoffé.
L’intrigue est assez efficace ; il y a de l’humour et certaines situations sont –ma foi- assez marrantes MAIS : cet album ne m’a quand même pas apporté un vrai grand plaisir de lecture ; ce à quoi j’espérais au départ. Néanmoins ce tome est de bonne lecture, attrayante à défaut d’être vraiment captivante.
Curieux album, par l’auteur de Hellboy. Un album où, au fil des pages, j’ai découvert de petites histoires qui mêlent occultisme et onirisme. Pas un album en solo d’ailleurs car bénéficiant du concours d’autres scénaristes (dont sa fille, âgée de 7 ans, pour une histoire).
Ben… j’ai fait une sorte de voyage qui m’a transporté dans quelque chose d’insolite (faut dire que Mignola doit posséder un cerveau fertile en constante imagination), dans quelque chose hors du commun, mais qui dévoile une vraie finesse tant dans le narratif que le graphisme.
J’ai ainsi visité quelques coins de « l’étrange » et en suis revenu. Point… car je ne suis pas prêt de repartir de sitôt.
Deux histoires dans cet album. La première, sur 22 pages, m’a conté les péripéties de Gaétan. La seconde, sur 10 pages, m’a fait rencontrer un de ses descendants. Ce dernier vit à l’époque actuelle, est agent secret et est connu sous le nom de yxz. Sa mission du jour ?… se rendre à l’aéroport d’Orly pour tenter d’identifier un personnage porteur de la formule du « delirium ». Mais les Russes ont délégué deux agents, lesquels vont également tout tenter pour s’emparer de la formule…
Bof… sans plus… La première histoire n’est ni plus ni moins qu’une interprétation des « 3 mousquetaires » de Dumas ; la seconde : une (vraiment) simple histoire d’espionnage. Faut bien reconnaître que tant l’une que l’autre ne sont pas « attirantes ». L’humour distillé est plus que bon enfant et les rebondissements « téléphonés » ne me tirent même plus l’ombre de l’esquisse d’un sourire.
Ca se lit péniblement car les deux (anti)héros ne sont pas attachants et parviennent même à être quelque fois emm… en cours de lecture.
Azara utilise à forte dose de nombreux poncifs graphiques : des « gouttes » en suspension pour montrer l’énervement, des traits droits ou courbes pour souligner tel ou tel mouvement. Un exemple ?… le dessin de couverture en comporte 26 ( !) pour montrer une phase de duel entre deux personnages. La mise en page est standard avec de trop rares belles cases qui relèvent (un peu) l’ensemble : le palais du Louvre, celui de Richelieu…
Tout ça pour ?… un album vite lu… et vite oublié car pas grand chose ne m’y a accroché. Certains « djeunes » y trouveront peut-être un petit plaisir de lecture en s’identifiant à ce mousquetaire vraiment bête. Si c’est le cas, tant mieux ; preuve que cette histoire n’aura pas été réalisée pour rien.
L'ensemble m'a paru assez pesant à lire malgré quelques chapitres vraiment agréables ou bien sentis. Mais l'aspect petites histoires de 3-4 pages qui s'enchaînent sans se renouveler est plutôt redondant... et finalement aucun message n'est véhiculé par son auteur qui se "contente" de raconter des épisodes de sa vie. Je découvre cet album, n'ayant pas du tout entendu parler du travail de Maliki sur son blog, mais je pense que sa bande dessinée n'est pas adaptée en format recueil livre. Lire chaque jour sur internet une page, ça doit être sympa et vivant, mais là...
Le concept est intéressant, sa réalisation l'est beaucoup moins, souffrant de beaucoup de défauts et d'un manque cruel de consistance dans les petites histoires. Les chats sont marrants mais reviennent quasiment dans toutes les scénettes, véritables bouées de secours pour terminer un scénario ou justement trouver une idée de scénario. L'ensemble est censé être rigolo, moi j'ai souri quelque fois, mais pas plus.
Le dessin est lui aussi un concept, orienté dans une veine manga (cheveux roses, grands yeux, les canines de vampire !,...) pas loupé mais avec peu ou pas de détails en arrière plan, sûrement dû à la pression pour remplir son blog chaque jour.
Je termine par une note positive, car j'attends un réel album de cet auteur avec une réelle histoire. Car je suis sûr qu'il se débrouillera bien et qu'il sait mettre en image des idées. Il n'y a plus qu'à...
Comment une parution en livre massacre un bon petit blog...
Peut-être me suis-je trop habitué à lire ces bandes sur écran. La publication sur papier casse le rythme, la pagination étant mal faite à mes yeux. Pourtant, il y avait de quoi bien faire.
Sinon, c'est fortement teinté manga, c'est mignon, c'est souvent rigolo et bien vu. Rien de plus à ajouter à ce qui a déjà été dit.
L'idée de départ et certains moments sont bons, mais le reste... J'avais l'impression que l'auteur étirait son scénario aussi longtemps qu'il pouvait. Plusieurs passages sont des scènes d'action muettes qui sont très mal dessinées. Quant à l'histoire de règlement de compte, j'avais l'impression de lire du réchauffé. C'est toujours comme ça dans les histoires sur la mafia et j'aimerais bien un peu de nouveauté.
Je ne mets pas 1/5 car l'avis se limitera à la BD "Préludes & Nocturne".
Je n'ai pas souvenir d'avoir à ce point galéré en lisant une BD.
Le scénario ne m'a pas convaincu, c'est lourd même si une certaine logique rattrape un peu l'ensemble. Le problème vient surtout des dessins : les pages sont trop chargées, les cadrages indigestes, les couleurs atroces. Bizarrement des problèmes similaires ne m'avaient pas gêné plus que ça dans Watchmen mais il faut reconnaitre que le scénario y est bien plus prenant.
J'avais "Domaine du Rêve" encore à lire mais il retournera à la bibliothèque sans être ouvert. Je n'ai pas envie de me forcer à nouveau.
Je réessayerai un jour mais avec beaucoup de repos et du temps libre.
Sympathique ce miniblog réalisé par la directrice de la collection, Gally.
La partie dessinée n'est à proprement parler pas très trépidante, je dirais même qu'elle est un peu faiblarde au niveau de l'intrigue.
Mais la partie "online" permet une mise en abyme assez bien vue, j'ai trouvé ça plutôt intéressant en fait, même si ça part un peu dans tous les sens. Comme tous les albums de cette collection, la partie papier est lue en 5 minutes maximum, mais Gally propose une suite plus conséquente.
Bref, à lire si vous êtes fan de l'auteur, sinon ce n'est pas énorme.
Cette série se découpe en 2 phases.
Les 6 premiers tomes donnent le sentiment d'une œuvre construite. Certes le scénario se résume à des successions de combats de rue, entrecoupés d'injures. Mais quelques flash-back et/ou ellipses nous font penser que les auteurs ont un vrai but et cherchent à nous montrer un parcours initiatique. On prend donc aisément son mal en patience devant les soporifiques affrontements, notamment grâce à une narration efficace, un humour un peu gras mais bien présent et un graphisme plein de talent.
Les 6 derniers tomes sont un calvaire. Le scénariste n'est plus là et seul le graphisme sauve l'œuvre du zéro pointé. C'est toujours aussi soporifique au niveau des combats mais il n'y a plus rien à côté. Exit le parcours initiatique, exit l'humour, exit la narration efficace. On s'ennuie ferme. Et ce n'est pas la fin de l'aventure qui risque de relever le niveau car elle est d'une fadeur et d'un vide... sidéral...
Bref à fuir.
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Pizza Warrior (Le Nouveau Jean-Claude)
Bof ! Je préfère Jean-Claude Tergal à ce petit ersatz qui n'est pas du tout attachant. D'ailleurs, tous les personnages me sont antipathiques et ne sont que des clichés. Bon. C'était aussi souvent le cas avec l'autre Jean-Claude, mais il y avait un je ne sais quoi qui faisait en sorte que ça ne me dérangeait pas. Ici, ce ne sont que des stéréotypes vides. Les gags ne me font pas du tout rire et le scénario tire en longueur. Il y a plusieurs scènes qui sont totalement inutiles. Dans le film, que je n'ai pas vu d'ailleurs, c'est peut-être hilarant, mais dans la bd pas du tout. Je termine en disant que je n'ai pas aimé la fin. Ça me rappelle les comédies romantiques qui ne me font pas du tout rire et dont "Le Nouveau Jean-Claude" semble malheureusement faire partie.
Une enquête du commissaire Crémèr
Un album bien réalisé qui lorgne un peu sur l’univers d’Agatha Christie avec un Crémèr qui semble avoir pas mal d’affinités avec Hercule Poirot et un scénario « polar » que dame Agatha n’aurait pas renié. Rien de bien surprenant dans le postulat de départ sauf qu’on s’attache quand même à la galerie de personnages –parfois savoureux- imaginés ; des personnages aux esprits souvent contradictoires qui offrent ainsi un narratif bien étoffé. L’intrigue est assez efficace ; il y a de l’humour et certaines situations sont –ma foi- assez marrantes MAIS : cet album ne m’a quand même pas apporté un vrai grand plaisir de lecture ; ce à quoi j’espérais au départ. Néanmoins ce tome est de bonne lecture, attrayante à défaut d’être vraiment captivante.
L'Homme à la tête de vis
Curieux album, par l’auteur de Hellboy. Un album où, au fil des pages, j’ai découvert de petites histoires qui mêlent occultisme et onirisme. Pas un album en solo d’ailleurs car bénéficiant du concours d’autres scénaristes (dont sa fille, âgée de 7 ans, pour une histoire). Ben… j’ai fait une sorte de voyage qui m’a transporté dans quelque chose d’insolite (faut dire que Mignola doit posséder un cerveau fertile en constante imagination), dans quelque chose hors du commun, mais qui dévoile une vraie finesse tant dans le narratif que le graphisme. J’ai ainsi visité quelques coins de « l’étrange » et en suis revenu. Point… car je ne suis pas prêt de repartir de sitôt.
Gaëtan de Chateaubleu
Deux histoires dans cet album. La première, sur 22 pages, m’a conté les péripéties de Gaétan. La seconde, sur 10 pages, m’a fait rencontrer un de ses descendants. Ce dernier vit à l’époque actuelle, est agent secret et est connu sous le nom de yxz. Sa mission du jour ?… se rendre à l’aéroport d’Orly pour tenter d’identifier un personnage porteur de la formule du « delirium ». Mais les Russes ont délégué deux agents, lesquels vont également tout tenter pour s’emparer de la formule… Bof… sans plus… La première histoire n’est ni plus ni moins qu’une interprétation des « 3 mousquetaires » de Dumas ; la seconde : une (vraiment) simple histoire d’espionnage. Faut bien reconnaître que tant l’une que l’autre ne sont pas « attirantes ». L’humour distillé est plus que bon enfant et les rebondissements « téléphonés » ne me tirent même plus l’ombre de l’esquisse d’un sourire. Ca se lit péniblement car les deux (anti)héros ne sont pas attachants et parviennent même à être quelque fois emm… en cours de lecture. Azara utilise à forte dose de nombreux poncifs graphiques : des « gouttes » en suspension pour montrer l’énervement, des traits droits ou courbes pour souligner tel ou tel mouvement. Un exemple ?… le dessin de couverture en comporte 26 ( !) pour montrer une phase de duel entre deux personnages. La mise en page est standard avec de trop rares belles cases qui relèvent (un peu) l’ensemble : le palais du Louvre, celui de Richelieu… Tout ça pour ?… un album vite lu… et vite oublié car pas grand chose ne m’y a accroché. Certains « djeunes » y trouveront peut-être un petit plaisir de lecture en s’identifiant à ce mousquetaire vraiment bête. Si c’est le cas, tant mieux ; preuve que cette histoire n’aura pas été réalisée pour rien.
Maliki
L'ensemble m'a paru assez pesant à lire malgré quelques chapitres vraiment agréables ou bien sentis. Mais l'aspect petites histoires de 3-4 pages qui s'enchaînent sans se renouveler est plutôt redondant... et finalement aucun message n'est véhiculé par son auteur qui se "contente" de raconter des épisodes de sa vie. Je découvre cet album, n'ayant pas du tout entendu parler du travail de Maliki sur son blog, mais je pense que sa bande dessinée n'est pas adaptée en format recueil livre. Lire chaque jour sur internet une page, ça doit être sympa et vivant, mais là... Le concept est intéressant, sa réalisation l'est beaucoup moins, souffrant de beaucoup de défauts et d'un manque cruel de consistance dans les petites histoires. Les chats sont marrants mais reviennent quasiment dans toutes les scénettes, véritables bouées de secours pour terminer un scénario ou justement trouver une idée de scénario. L'ensemble est censé être rigolo, moi j'ai souri quelque fois, mais pas plus. Le dessin est lui aussi un concept, orienté dans une veine manga (cheveux roses, grands yeux, les canines de vampire !,...) pas loupé mais avec peu ou pas de détails en arrière plan, sûrement dû à la pression pour remplir son blog chaque jour. Je termine par une note positive, car j'attends un réel album de cet auteur avec une réelle histoire. Car je suis sûr qu'il se débrouillera bien et qu'il sait mettre en image des idées. Il n'y a plus qu'à...
Maliki
Comment une parution en livre massacre un bon petit blog... Peut-être me suis-je trop habitué à lire ces bandes sur écran. La publication sur papier casse le rythme, la pagination étant mal faite à mes yeux. Pourtant, il y avait de quoi bien faire. Sinon, c'est fortement teinté manga, c'est mignon, c'est souvent rigolo et bien vu. Rien de plus à ajouter à ce qui a déjà été dit.
5 est le numéro parfait
L'idée de départ et certains moments sont bons, mais le reste... J'avais l'impression que l'auteur étirait son scénario aussi longtemps qu'il pouvait. Plusieurs passages sont des scènes d'action muettes qui sont très mal dessinées. Quant à l'histoire de règlement de compte, j'avais l'impression de lire du réchauffé. C'est toujours comme ça dans les histoires sur la mafia et j'aimerais bien un peu de nouveauté.
Sandman
Je ne mets pas 1/5 car l'avis se limitera à la BD "Préludes & Nocturne". Je n'ai pas souvenir d'avoir à ce point galéré en lisant une BD. Le scénario ne m'a pas convaincu, c'est lourd même si une certaine logique rattrape un peu l'ensemble. Le problème vient surtout des dessins : les pages sont trop chargées, les cadrages indigestes, les couleurs atroces. Bizarrement des problèmes similaires ne m'avaient pas gêné plus que ça dans Watchmen mais il faut reconnaitre que le scénario y est bien plus prenant. J'avais "Domaine du Rêve" encore à lire mais il retournera à la bibliothèque sans être ouvert. Je n'ai pas envie de me forcer à nouveau. Je réessayerai un jour mais avec beaucoup de repos et du temps libre.
Steak me tender
Sympathique ce miniblog réalisé par la directrice de la collection, Gally. La partie dessinée n'est à proprement parler pas très trépidante, je dirais même qu'elle est un peu faiblarde au niveau de l'intrigue. Mais la partie "online" permet une mise en abyme assez bien vue, j'ai trouvé ça plutôt intéressant en fait, même si ça part un peu dans tous les sens. Comme tous les albums de cette collection, la partie papier est lue en 5 minutes maximum, mais Gally propose une suite plus conséquente. Bref, à lire si vous êtes fan de l'auteur, sinon ce n'est pas énorme.
High School
Cette série se découpe en 2 phases. Les 6 premiers tomes donnent le sentiment d'une œuvre construite. Certes le scénario se résume à des successions de combats de rue, entrecoupés d'injures. Mais quelques flash-back et/ou ellipses nous font penser que les auteurs ont un vrai but et cherchent à nous montrer un parcours initiatique. On prend donc aisément son mal en patience devant les soporifiques affrontements, notamment grâce à une narration efficace, un humour un peu gras mais bien présent et un graphisme plein de talent. Les 6 derniers tomes sont un calvaire. Le scénariste n'est plus là et seul le graphisme sauve l'œuvre du zéro pointé. C'est toujours aussi soporifique au niveau des combats mais il n'y a plus rien à côté. Exit le parcours initiatique, exit l'humour, exit la narration efficace. On s'ennuie ferme. Et ce n'est pas la fin de l'aventure qui risque de relever le niveau car elle est d'une fadeur et d'un vide... sidéral... Bref à fuir.