L'Homme à la tête de vis (The amazing screw-on head)

Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 8 avis)

Un agent gouvernemental à tête de vis contre l’Empereur Zombie ; deux détectives sur les traces d’un livre infernal ; un gamin, président de Neptune, aux prises avec un pouce géant très en colère ; une histoire d’amour entre un mage et un serpent...


Dark Horse Comics

Un agent gouvernemental à tête de vis contre l’Empereur Zombie ; deux détectives sur les traces d’un livre infernal ; un gamin, président de Neptune, aux prises avec un pouce géant très en colère ; une histoire d’amour entre un mage et un serpent... Insolites, irrévérencieuses, oniriques, les histoires courtes de ce recueil ont toutes un point commun : la créativité débridée de leur auteur génial. - L'homme à la tête de vis (Mignola Mike) - Le cercueil du docteur Gosburo (Mignola Mike, Sook Ryan) - The Mask, Gug Soth-Yog Sugoth (Mignola Mike) - Rusty Razorclam, président de Neptune (Purcell Steve, Mignola Mike) - Abu Gung et le haricot (Mignola Mike) - Le magicien et le serpent (Mignola Mike, Mignola Katie)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Février 2008
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série L'Homme à la tête de vis © Delcourt 2008
Les notes
Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 8 avis)
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13/02/2008 | Ro
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Par Erik
Note: 1/5
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Ce sont des histoires très courtes et finalement peu développées par l’auteur du fameux Hellboy. Je n’ai guère retenu mon attention à ces récits. Cela manque singulièrement de profondeur. On dirait que l’auteur, fort de son succès certainement mérité, a fait ses fonds de tiroir pour nous les balancer pêle-mêle dans une incohérence assez marquante. Pour le reste, j’ai trouvé le graphisme assez inégal. Certes, il permet de nous immerger dans une atmosphère assez spéciale propre à l’auteur de ce qui a fait sa renommée. Bref, il m’en faut beaucoup plus. C’est trop léger et assez dispensable en ce qui me concerne. La note reflète le vide que j’ai ressenti en lisant ce comics.

10/12/2019 (modifier)
Par PAco
Note: 2/5
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Plutôt grand fan du travail de Mignola, je me suis dit "Chouette ! Un nouveau Mignola !" en voyant arriver cet album. Et bien comment dire... Mmmm... Voilà un album des plus passables à mon goût ! En effet, si j'ai aimé retrouver son trait inimitable et ses univers fantastiques si singuliers, là, les courts récits qui s'enchainent manquent cruellement de profondeur. Oui, ok, on est dans du court récit, mais quand même diantre ! On sent à chaque fois que la narration va à l'essentiel, les ellipses s'enchainent, pif pouf ! voilà, c'est fini... Si la plupart des idées sont bonnes, on a plus l'impression d'avoir affaire à un pré-travail avant que tout cela ne soit repris et développé comme Mignola m'avait habitué à le faire. Là, ces 5 courts récits (dont un est même "scénarisé" par sa jeune fille) font un peu pâle figure par rapport à ce que j'apprécie de l'auteur. Bref, un album que je vais vite oublier !

14/11/2018 (modifier)
Par lacasebd
Note: 3/5

« L’homme à la tête de vis » est un agent gouvernemental très très spécial. Attendez une seconde, j’ai dit un agent « spécial » ? Oui car « Tête de vis » n’est pas juste un surnom ! C’est vraiment une tête de vis, genre ampoule 200w, et qui s’emboite dans le corps, adaptée à sa tâche comme l’on enfile une chemise pour aller en soirée ou un maillot pour aller à la plage. Au service du président Abraham Lincoln, sa prochaine mission sera de partir affronter le terrible et machiavélique empereur Zombie qui voudrait bien s’emparer de certains fragments anciens et qui rêve surtout de dominer le monde. Au menu ? Cavale et course poursuite désopilantes. Loin de l’univers noir de Hellboy ou BPRD qui font encore aujourd’hui le succès de Mike Mignola, ici on est téléporté en pleine époque victorienne et Mary Shelley (boules). L’univers est sombre, empreint de néoromantisme, poétique, déjanté voire même ridicule. Initialement publié chez Dark Horse (US) sous format d’épisodes, ce recueil est à prendre comme un side-project qui recompile les histoires courtes écrites fin des années 2000. Ça fourmille de personnages absurdes et cocasses ; le dessin et le style graphique de l’auteur sont plus que reconnaissables puisqu’il arrive, comme toujours via quelques traits bien placés, à créer une ambiance et nous emporter directement dans son histoire ; indéniablement il est doué. Teintées d’une atmosphère surnaturelle, c’est sous 77 pages que l’on suivra les aventures extravagantes de cet agent bizarroïde et d’autres aventures qui auront pour trame l’univers et pas, comme le titre le suggère erronément, le héros Tête de Vis. En parlant de vice, justement il y en a un. Si le traitement graphique est superbe, l’ensemble pourrait manquer de cohérence ou sembler inégal pour l’aficionado et le néophyte. Il ne faut pas s’y tromper ; le livre est à voir comme un point d’entrée pour ceux qui ne connaissent pas l’auteur et surtout les plus jeunes. Vous voyez, c’est le genre d’histoire que l’on peut raconter à nos chères têtes blondes/brunes/rousses/chauves/autres au coin d’un feu par une nuit de pleine lune sans trop les traumatiser, mais assez pour les faire frissonner. D’ailleurs sa propre fille Katie Mignola, âgée à l’époque de 7ans (ouais), a été créditée en tant que co-scénariste pour l’une des histoires ; histoire qui a, par ailleurs et pour la petite anecdote, reçu pas moins que l’Eisner Award de la meilleure histoire courte en 2003 (Le magicien et le serpent). À sa lecture, l’on entend l’innocence de l’enfance, l’aventure, le rêve, l’étrange, sans oublier une petite dose d’humour et de légèreté. Les inconditionnels de l’auteur et les doux rêveurs apprécieront. C’est disponible à peu près partout, c’est édité aux éditions Delcourt pour la version frenchie ou chez Norma Editorial pour la version espagnole. Pour résumer et comme dirait Peter Pan, un dessin qui fait mouche avec des histoires atypiques et tout en poésie. Un agent bariolé ? Un sorcier déjanté ? Un guerrier perdu en terre onirique ? Tentez l’expérience.

16/05/2015 (modifier)
Par etoilawst
Note: 3/5

Cette bd est composé de plusieurs histoires courtes (voir très courtes comme "abu gung et le haricot" par exemple) de valeurs assez inégale. Autant la première est agréable autant d'autres sont loin d'être transcendantes. Le dessin à quant à lui sa petite touche personnelle que je trouve, personnellement, intéressante. Une bd à lire ou à parcourir histoire de tuer le temps (pas forcément à relire).

20/01/2012 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

Sympathique lecture, on sent que l'auteur a un univers bien à lui. Les différents scenarii ne sont pas tous du même niveau mais l'ensemble se laisse lire. Je ne suis pas fan de ce dessin mais l'on s'y fait. Il ne faut pas s'attendre à des merveilles en ouvrant ce one shot car il s'agit d'un recueil d'histoires relativement courtes et donc peu développées. Cependant elles sont complètes et cohérentes du moment que l'on rentre dans cet univers sombre. A découvrir, mais je pense que l'achat ne s'impose qu'aux fans de Mignola.

28/04/2009 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 2/5

Curieux album, par l’auteur de Hellboy. Un album où, au fil des pages, j’ai découvert de petites histoires qui mêlent occultisme et onirisme. Pas un album en solo d’ailleurs car bénéficiant du concours d’autres scénaristes (dont sa fille, âgée de 7 ans, pour une histoire). Ben… j’ai fait une sorte de voyage qui m’a transporté dans quelque chose d’insolite (faut dire que Mignola doit posséder un cerveau fertile en constante imagination), dans quelque chose hors du commun, mais qui dévoile une vraie finesse tant dans le narratif que le graphisme. J’ai ainsi visité quelques coins de « l’étrange » et en suis revenu. Point… car je ne suis pas prêt de repartir de sitôt.

07/05/2008 (modifier)
Par Cassidy
Note: 1/5

J'avoue n'avoir jamais pris le temps de me farcir Hellboy, et ne pas être un super gros fan des oeuvres de Mignola que j'ai pu lire jusqu'ici. J'ai quand même lu ce recueil parce qu'il était court, et je dois le dire sans détour, j'ai vraiment détesté. Je suis à peu près d'accord avec Ro sur bien des points, mais le trouve bien indulgent sur la qualité globale de l'album vu la faiblesse des histoires qu'il contient ! Certes la première histoire est la meilleure, dommage qu'elle soit quand même sans aucun intérêt... Trop courts, idiots, pas drôles (même l'histoire signée Steve "Sam & Max" Purcell ne m'a pas arraché un sourire !), ces petits exercices de style d'autoparodie ou pastiche de Lovecraft sentent mauvais le fond de tiroir moisi qu'on ressort maintenant que le nom de Mignola peut faire vendre à peu près n'importe quoi. Bref, à réserver aux inconditionnels de l'auteur, dont je ne suis clairement pas.

28/02/2008 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Cet album est un recueil d'histoires courtes parues chez Dark Horse aux USA entre 1996 et 2002. Mike Mignola en est l'auteur et dessinateur principal mais il laisse sur deux histoires la place au scénario à Steve Purcell pour l'une et au dessin à Ryan Sook pour l'autre, et il crédite sa fille comme co-scénariste de la dernière histoire. La première histoire, éponyme de l'album, est de loin la meilleure. Les amateurs de Hellboy seront ravis. Mignola rassemble en effet tous les ingrédients qui font le succès de sa série phare, du fantastique sombre, un héros atypique en mission pour le gouvernement, des savants fous, des démons, des malédictions, etc. Mais il les prend à rebrousse-poil et abandonne tout sérieux pour s'auto-caricaturer avec bonheur. Tout y est déjanté, exagéré et tourné vers le comique pince-sans-rire mais vraiment efficace. C'est d'autant plus drôle que l'aspect graphique donne un air particulièrement sérieux au récit. Bref, même si j'ai le sentiment qu'il faille déjà connaître un peu l'univers de Mignola pour mieux savourer le contraste apporté par cette histoire courte, c'est cette dernière qui me fait ne pas regretter mon achat. Les autres histoires m'ont cependant laissé un peu sur ma faim. Elles sont de bon niveau tant graphique que scénaristique, mais elles ne sont pas marquantes. Le dessin de Ryan Sook pour Le cercueil du docteur Gosburo se rapproche beaucoup dans le trait de celui de Mignola, même s'il maîtrise nettement moins les noirs et blancs. C'est tout de même graphiquement très sympa. L'histoire, quant à elle, est un peu courte et un peu vaine. L'hommage rendu par Mignola à la fois au personnage foldingue de The Mask et à Lovecraft m'a paru très court et très... insuffisant. En fait, ce récit m'a laissé perplexe. Voilà une histoire en trois petites pages dont je me serais passé si ce n'est pour la curiosité. Rusty Razorclam, président de Neptune, l'histoire scénarisée par Steve Purcell, est assez déjantée et humoristique elle aussi, mais elle ne m'a qu'à moitié captivé et pas vraiment fait rire. Sympathique, sans plus. Abu Gung et le haricot est une petite revisite de Jack et le Haricot Magique version Mignola avec démon à l'appui. Mais, à nouveau, le récit est un peu court et trop superficiel. Quant à la dernière histoire, inspirée par la fille de Mike Mignola, elle m'a nettement laissé sur ma faim. Je crois en fait n'avoir pas compris sa fin ni sa finalité. Une référence qui me manque ? De la poésie qui n'a pas su me toucher ? Je ne suis pas mécontent de mon achat car ces histoires sont graphiquement belles, plaisantes à lire et parce que la première histoire m'a beaucoup plu, mais je pense que si vous n'êtes pas déjà amateur de Mignola, vous pouvez passer votre chemin.

13/02/2008 (MAJ le 13/02/2008) (modifier)