Je n'ai lu que le premier tome, et je dois dire que j'ai été assez déçu. Le scénario de base est pas mal je trouve et aurait pu être beaucoup mieux exploité je trouve. Au lieu de ça on tombe très dans les clichés classiques propres à de nombreuses séries Soleil : héroïnes aux formes généreuses, une lecture (trop) facile et dont on ne retient pas grand-chose.
De la bd pop-corn quoi...
Comment dire... La couverture annonce la couleur. C'est un manga qui ne se prend pas au sérieux, et qui parle de ping-pong.
Je vous assure, je ne peux pas croire en un manga dont le héros porte une banane démodée depuis 40 ans en guise de coiffure. Ancien joueur de tennis de table, je me demandais comment serait traité ce sport qui permet de perdre tellement de calories.
Le résultat est bien décevant. Ca se résume à quelques coups pour un jeu en 11 points, apparemment conclu par une balle violemment envoyée dans le menton du corniaud qui sert de héros au manga. Quant à l'histoire, c'est celle d'un loubard qui décide de se mettre au ping-pong pour conquérir une petite sportive. Autour de ça, quelques bastonnades, un vieux Yoda trop fort, et le tour est joué. Le dessinateur prend visiblement un peu plus de plaisir à dessiner Sawa, l'héroïne, mais c'est bien insuffisant.
Je passe...
Il y a une chose que j’ai bien aimée dans cet album. J’ai découvert deux personnages qui ont l’air très intéressants et que j’aimerais bien revoir : le Sénateur Robert Kelly et Marrow. À part ça, je n’ai pas été convaincu par le récit.
L’histoire aurait pu me passionner, mais je n’ai vu que des scènes d’action sans intérêt et un scénario qui contient quelques invraisemblances. J’ai même vu une grosse erreur de scénario ! À la fin d’un chapitre, Marrow va attaquer un policier. Or, dans le suivant, elle attaque deux personnes qu’on n’avait jamais vues avant !
Bref, je ne vois pas l’intérêt de lire cet album sauf si on est un grand fan des X-Men.
Quel étrange manga... Le mariage du fan service à outrance et du culte me semble pour le moins incongru! Mais c'est bien là l'essentiel de l'œuvre : du mystique avec de la chasse aux esprits et de la petite culotte en veux-tu en voila. Pas forcément dans cet ordre d'ailleurs. A tel point que je me demande si j'ai vu une planche sans scène olé-olé ? En tout cas je pense que plus d'un sera choqué que l'on puisse ainsi tourner un culte en dérision...
Quant à l'histoire... Quelle histoire? Ben oui, comme l'avoue l'auteur à la fin du tome 1, le but était de montrer de la fesse (enfin de la culotte, pas de quoi s'exciter), pas forcément de raconter une histoire... Vous voilà prévenus. D'autant que dans le second l'auteur nous apprend que l'œuvre va devenir encore plus légère (!!) C'est dommage, passé la barrière de la méconnaissance du bouddhisme, il y avait quelques bonnes idées qui auraient pût permettre à cette œuvre d'être sympathique.
Le graphisme est d'une veine manga classique sans grand défaut ni grande qualité qui m'ait sauté aux yeux.
A noter la très médiocre qualité de traduction de Soleil dans le premier tome. Le français est parfois approximatif et il manque souvent des mots dans les phrases... Ce point est heureusement [un peu] mieux traité dans les tomes suivants.
A réserver EXCLUSIVEMENT aux amateurs jamais rassasiés de fan service.
J'ai profité de l'édition intégrale au format un poil petit (mais toujours très lisible) pour m'offrir cette série à un prix modique (4 tomes pour 15€20, c'est tout à fait correct).
Je ne sais trop que penser de cette œuvre, si ce n'est qu'elle n'a pas su me toucher. L'histoire d'amour d'Amélia et de son Maharadja ne m'a pas ému le moins du monde, je ne l'ai même pas vraiment comprise à vrai dire (une page elle critique l'Inde et les indiens, la page suivante elle s'offre au maharadja...). De même la relation entre Emy et son "prince pseudo demi frère" m'a paru toute aussi artificielle. Bref l'aspect fleur bleue très marqué de cette BD ne m'a pas touché. Les complots politiques tournant autour de cette famille auraient pu m'intéresser mais ils sont traités de façon trop sommaire et l'on manque par trop d'éléments pour se forger une opinion, réfléchir et finalement "rentrer dedans". Que reste-t-il alors ? L'Inde, ses superstitions que mon esprit cartésien réfute, son atmosphère et son dépaysement. Je ne suis pas spécialement fan de l'Inde, ce dernier point ne retient donc pas davantage mon attention.
Quand aux dessins, que du très bon. Ils rendent à merveille les lieux, l'atmosphère d'un pays, d'une culture. C'est très agréable à regarder et les couleurs collent parfaitement et naturellement aux traits du dessinateur. Rien à redire.
Je pense donc que cette œuvre a de grandes qualités et que les lectrices d'Arlequin et/ou les adorateurs de l'Inde trouveront grand intérêt à cette BD (surtout à ce prix) d'où mon conseil d'achat. Mais je n'en fais pas partie, d'où ma note.
Château l’attente commence par une version revisitée de la Belle au bois dormant. Point d’originalité donc même si cela se laisse lire agréablement pour peu qu’on aime les contes de fées mielleux à l’eau de rose.
Après l’abandon de ce château par le princesse et son prince qui vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, ce lieu devient une sorte de repaire pour les parias et les exclus de la société.
Nous vivons au gré des petites aventures quotidiennes de personnages excentriques comme un gentilhomme à tête de cigogne ou encore Sir Chess, un chevalier à tête de cheval. Il faut rentrer dans cet univers particulier sans se poser de question.
L’auteur met l’accent sur de nombreux personnages secondaires notamment féminins afin de faire passer un message féministe sans être militant. L’auteur a mis quinze ans pour écrire cette œuvre qui a raflé de nombreux prix dont 2 Eisner Award en 1998. Permettez-moi de me faire la réflexion suivante : tout ce temps mis à profit pour seulement cela. Parce qu’il ne se passe pas grand chose dans ce château. Point de batailles épiques ou de méchants qui rendraient l’histoire particulièrement passionnante. Non, ce roman existe pour autre chose, à savoir apprécier ces petits riens de la vie qui font tout le bonheur. Je n’arrive cependant pas à ressentir quelque chose de fort. Les messages véhiculés ne me semblent pas forts et poignants.
Certes, l’auteur Linda Medley a le mérite d’avoir proposé une version plus soft, plus éducorée de l’heroic fantasy : un mélange de douceur et de tendresse dans un monde de brutes. C’est un mariage réussi entre la fantasy et le roman graphique intimiste qui offre de bons moments jusqu'au moment des femmes à barbe où j'ai totalement décroché.
Faut-il l’avoir obligatoirement dans sa bibliothèque ? On est quand même assez loin du Seigneur des Anneaux auquel le prestigieux Times l’a comparé.
Un anti-héros et son cousin qui se baladent dans un univers futuriste de type L'Incal ou La Caste des Méta-barons sous couvert d'une pseudo-enquête journalistique.
Le scénario n'a rien d'exceptionnel, il est très prévisible et sans rebondissement ni surprise. Les dessins restent classiques et la coloration est un peu pâlotte pour moi (on a l'impression que c'est délavé).
Le tout se lit assez rapidement et heureusement qu'il n'y a que deux tomes sinon on aurait couru à la catastrophe.
Sur le fond, j'ai apprécié certains aspects de cette BD : le contexte particulièrement dramatique du Rwanda aux moments les plus durs, une approche sérieuse et des vérités inconnues en général, etc....
Mais sur la forme j'ai trouvé indigeste ce one-shot : le dessin est très gras limite caricatural, les couleurs sont parfois trop sombres et le découpage scénaristique pas toujours facile à suivre (l'avant et l'après qui se croisent à longueur de pages).
Il en reste une BD pseudo documentaire pour un lectorat adulte et une belle initiative concernant le traitement de ce génocide incompréhensible pour la fin du 20ème siècle.
J'étais curieux de lire cet album car le résumé me paraissait bien mystérieux et le peu que j'en avais lu sur le net ne m'en avait pas appris beaucoup plus. Je suis cependant déçu car ce n'est pas mon genre de récit.
J'aime bien le dessin et le décor. La couverture m'avait attiré au premier coup d'oeil. L'ambiance de neige et de glace est belle et j'aime beaucoup la ville où se déroule la majorité de l'histoire. C'est un monde imaginaire qui aurait vraiment pu me séduire et me plaire, quelque chose comme un décor de Jules Verne avec de la poésie en plus.
Mais je n'ai pas accroché à l'histoire. J'attendais en permanence qu'elle démarre pour de bon, qu'il se passe quelque chose. Au lieu de ça, j'ai eu droit à des mystères qui n'ont pas su me charmer, à des relations vaines entre personnages, à une histoire d'amour spéciale mais qui m'a complètement indifféré et à une fin mi-poétique mi-fantastique que je considère comme étant une fin en queue de poisson. Les personnages, la frigide Léda en tête, ne m'ont pas paru attachants. L'ambiance poétique et métaphorique m'a très vite lassé. Et la conclusion m'a paru tellement prévisible qu'elle a donné le coup de grâce à une intrigue qui n'a jamais su décoller pour moi et n'a su me toucher à aucun moment.
Il me parait probable que ce genre de récit puisse plaire à certains amateurs de poèmes et d'histoires d'amour mélancoliques et imaginaires, mais ce n'est pas mon cas.
Je n'ai vraiment pas aimé, le scénario aurait pu être intéressant mais on se perd vite dans cette pseudo émission de télé réalité sur le thème du terrorisme. Je n'ai de plus pas compris la fin (je suis peut être bête je ne sais pas) donc à part une histoire de totale violence et de manipulation je ne retiens pas grand chose de l'histoire ! Pour les amateurs de guerres, terrorisme, manipulation du gouvernement... cela conviendra peut être mais pas à moi.
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La Geste des Chevaliers Dragons
Je n'ai lu que le premier tome, et je dois dire que j'ai été assez déçu. Le scénario de base est pas mal je trouve et aurait pu être beaucoup mieux exploité je trouve. Au lieu de ça on tombe très dans les clichés classiques propres à de nombreuses séries Soleil : héroïnes aux formes généreuses, une lecture (trop) facile et dont on ne retient pas grand-chose. De la bd pop-corn quoi...
Ping Pong Dash !!
Comment dire... La couverture annonce la couleur. C'est un manga qui ne se prend pas au sérieux, et qui parle de ping-pong. Je vous assure, je ne peux pas croire en un manga dont le héros porte une banane démodée depuis 40 ans en guise de coiffure. Ancien joueur de tennis de table, je me demandais comment serait traité ce sport qui permet de perdre tellement de calories. Le résultat est bien décevant. Ca se résume à quelques coups pour un jeu en 11 points, apparemment conclu par une balle violemment envoyée dans le menton du corniaud qui sert de héros au manga. Quant à l'histoire, c'est celle d'un loubard qui décide de se mettre au ping-pong pour conquérir une petite sportive. Autour de ça, quelques bastonnades, un vieux Yoda trop fort, et le tour est joué. Le dessinateur prend visiblement un peu plus de plaisir à dessiner Sawa, l'héroïne, mais c'est bien insuffisant. Je passe...
X-Men - Opération Tolérance Zéro
Il y a une chose que j’ai bien aimée dans cet album. J’ai découvert deux personnages qui ont l’air très intéressants et que j’aimerais bien revoir : le Sénateur Robert Kelly et Marrow. À part ça, je n’ai pas été convaincu par le récit. L’histoire aurait pu me passionner, mais je n’ai vu que des scènes d’action sans intérêt et un scénario qui contient quelques invraisemblances. J’ai même vu une grosse erreur de scénario ! À la fin d’un chapitre, Marrow va attaquer un policier. Or, dans le suivant, elle attaque deux personnes qu’on n’avait jamais vues avant ! Bref, je ne vois pas l’intérêt de lire cet album sauf si on est un grand fan des X-Men.
T'abuses Ikkô !
Quel étrange manga... Le mariage du fan service à outrance et du culte me semble pour le moins incongru! Mais c'est bien là l'essentiel de l'œuvre : du mystique avec de la chasse aux esprits et de la petite culotte en veux-tu en voila. Pas forcément dans cet ordre d'ailleurs. A tel point que je me demande si j'ai vu une planche sans scène olé-olé ? En tout cas je pense que plus d'un sera choqué que l'on puisse ainsi tourner un culte en dérision... Quant à l'histoire... Quelle histoire? Ben oui, comme l'avoue l'auteur à la fin du tome 1, le but était de montrer de la fesse (enfin de la culotte, pas de quoi s'exciter), pas forcément de raconter une histoire... Vous voilà prévenus. D'autant que dans le second l'auteur nous apprend que l'œuvre va devenir encore plus légère (!!) C'est dommage, passé la barrière de la méconnaissance du bouddhisme, il y avait quelques bonnes idées qui auraient pût permettre à cette œuvre d'être sympathique. Le graphisme est d'une veine manga classique sans grand défaut ni grande qualité qui m'ait sauté aux yeux. A noter la très médiocre qualité de traduction de Soleil dans le premier tome. Le français est parfois approximatif et il manque souvent des mots dans les phrases... Ce point est heureusement [un peu] mieux traité dans les tomes suivants. A réserver EXCLUSIVEMENT aux amateurs jamais rassasiés de fan service.
India Dreams
J'ai profité de l'édition intégrale au format un poil petit (mais toujours très lisible) pour m'offrir cette série à un prix modique (4 tomes pour 15€20, c'est tout à fait correct). Je ne sais trop que penser de cette œuvre, si ce n'est qu'elle n'a pas su me toucher. L'histoire d'amour d'Amélia et de son Maharadja ne m'a pas ému le moins du monde, je ne l'ai même pas vraiment comprise à vrai dire (une page elle critique l'Inde et les indiens, la page suivante elle s'offre au maharadja...). De même la relation entre Emy et son "prince pseudo demi frère" m'a paru toute aussi artificielle. Bref l'aspect fleur bleue très marqué de cette BD ne m'a pas touché. Les complots politiques tournant autour de cette famille auraient pu m'intéresser mais ils sont traités de façon trop sommaire et l'on manque par trop d'éléments pour se forger une opinion, réfléchir et finalement "rentrer dedans". Que reste-t-il alors ? L'Inde, ses superstitions que mon esprit cartésien réfute, son atmosphère et son dépaysement. Je ne suis pas spécialement fan de l'Inde, ce dernier point ne retient donc pas davantage mon attention. Quand aux dessins, que du très bon. Ils rendent à merveille les lieux, l'atmosphère d'un pays, d'une culture. C'est très agréable à regarder et les couleurs collent parfaitement et naturellement aux traits du dessinateur. Rien à redire. Je pense donc que cette œuvre a de grandes qualités et que les lectrices d'Arlequin et/ou les adorateurs de l'Inde trouveront grand intérêt à cette BD (surtout à ce prix) d'où mon conseil d'achat. Mais je n'en fais pas partie, d'où ma note.
Château l'Attente
Château l’attente commence par une version revisitée de la Belle au bois dormant. Point d’originalité donc même si cela se laisse lire agréablement pour peu qu’on aime les contes de fées mielleux à l’eau de rose. Après l’abandon de ce château par le princesse et son prince qui vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, ce lieu devient une sorte de repaire pour les parias et les exclus de la société. Nous vivons au gré des petites aventures quotidiennes de personnages excentriques comme un gentilhomme à tête de cigogne ou encore Sir Chess, un chevalier à tête de cheval. Il faut rentrer dans cet univers particulier sans se poser de question. L’auteur met l’accent sur de nombreux personnages secondaires notamment féminins afin de faire passer un message féministe sans être militant. L’auteur a mis quinze ans pour écrire cette œuvre qui a raflé de nombreux prix dont 2 Eisner Award en 1998. Permettez-moi de me faire la réflexion suivante : tout ce temps mis à profit pour seulement cela. Parce qu’il ne se passe pas grand chose dans ce château. Point de batailles épiques ou de méchants qui rendraient l’histoire particulièrement passionnante. Non, ce roman existe pour autre chose, à savoir apprécier ces petits riens de la vie qui font tout le bonheur. Je n’arrive cependant pas à ressentir quelque chose de fort. Les messages véhiculés ne me semblent pas forts et poignants. Certes, l’auteur Linda Medley a le mérite d’avoir proposé une version plus soft, plus éducorée de l’heroic fantasy : un mélange de douceur et de tendresse dans un monde de brutes. C’est un mariage réussi entre la fantasy et le roman graphique intimiste qui offre de bons moments jusqu'au moment des femmes à barbe où j'ai totalement décroché. Faut-il l’avoir obligatoirement dans sa bibliothèque ? On est quand même assez loin du Seigneur des Anneaux auquel le prestigieux Times l’a comparé.
Léo Roa
Un anti-héros et son cousin qui se baladent dans un univers futuriste de type L'Incal ou La Caste des Méta-barons sous couvert d'une pseudo-enquête journalistique. Le scénario n'a rien d'exceptionnel, il est très prévisible et sans rebondissement ni surprise. Les dessins restent classiques et la coloration est un peu pâlotte pour moi (on a l'impression que c'est délavé). Le tout se lit assez rapidement et heureusement qu'il n'y a que deux tomes sinon on aurait couru à la catastrophe.
Déogratias
Sur le fond, j'ai apprécié certains aspects de cette BD : le contexte particulièrement dramatique du Rwanda aux moments les plus durs, une approche sérieuse et des vérités inconnues en général, etc.... Mais sur la forme j'ai trouvé indigeste ce one-shot : le dessin est très gras limite caricatural, les couleurs sont parfois trop sombres et le découpage scénaristique pas toujours facile à suivre (l'avant et l'après qui se croisent à longueur de pages). Il en reste une BD pseudo documentaire pour un lectorat adulte et une belle initiative concernant le traitement de ce génocide incompréhensible pour la fin du 20ème siècle.
Le Pont
J'étais curieux de lire cet album car le résumé me paraissait bien mystérieux et le peu que j'en avais lu sur le net ne m'en avait pas appris beaucoup plus. Je suis cependant déçu car ce n'est pas mon genre de récit. J'aime bien le dessin et le décor. La couverture m'avait attiré au premier coup d'oeil. L'ambiance de neige et de glace est belle et j'aime beaucoup la ville où se déroule la majorité de l'histoire. C'est un monde imaginaire qui aurait vraiment pu me séduire et me plaire, quelque chose comme un décor de Jules Verne avec de la poésie en plus. Mais je n'ai pas accroché à l'histoire. J'attendais en permanence qu'elle démarre pour de bon, qu'il se passe quelque chose. Au lieu de ça, j'ai eu droit à des mystères qui n'ont pas su me charmer, à des relations vaines entre personnages, à une histoire d'amour spéciale mais qui m'a complètement indifféré et à une fin mi-poétique mi-fantastique que je considère comme étant une fin en queue de poisson. Les personnages, la frigide Léda en tête, ne m'ont pas paru attachants. L'ambiance poétique et métaphorique m'a très vite lassé. Et la conclusion m'a paru tellement prévisible qu'elle a donné le coup de grâce à une intrigue qui n'a jamais su décoller pour moi et n'a su me toucher à aucun moment. Il me parait probable que ce genre de récit puisse plaire à certains amateurs de poèmes et d'histoires d'amour mélancoliques et imaginaires, mais ce n'est pas mon cas.
Live war heroes
Je n'ai vraiment pas aimé, le scénario aurait pu être intéressant mais on se perd vite dans cette pseudo émission de télé réalité sur le thème du terrorisme. Je n'ai de plus pas compris la fin (je suis peut être bête je ne sais pas) donc à part une histoire de totale violence et de manipulation je ne retiens pas grand chose de l'histoire ! Pour les amateurs de guerres, terrorisme, manipulation du gouvernement... cela conviendra peut être mais pas à moi.