Cette BD est for-mi-da-ble ! J’adore coyote, et cette bd ne me déçoit pas DU TOUT ! Le dessins est original (dans la "gamme de dessins" de coyote, si je puis dire), il innove dans son propre style, il élargit encore son coup de crayon, et puis, last but not least, la couleur ! Coyote nous pond là une série entièrement colorisée, ce qui, jusqu'a présent, n'avais été réalisé que très peu par Coyote. Quant au scénario, co-écrit avec nini bombardier, il est béton, vraiment bien ficelé.
Vraiment génial !
Je me souviens de la sortie du premier tome de Peter Pan... rarement une BD avait suscité un tel enthousiasme chez moi. Tout y était parfait : le dessin, sublime, la mise en scène, parfaite, les personnages attachants, les ambiances glauques à souhait et le scénario moderne et extrêmement intéressant. Les relectures de contes ont quelque chose de fascinant, sans doute parce qu'elles nous permettent de voir nos histoires d'enfant à travers des yeux adultes.
Les trois tomes suivants étaient dans la droite lignée. Pour moi, Loisel tenait là son chef d'oeuvre.
Et puis il y a eu ce trou de plusieurs années. Manifestement, l'inspiration avait quitté Loisel. Mais, saluons le car c'est assez rare pour être cité, il sortit tout de même les deux derniers tomes, et le fit de façon extrêmement professionnelle.
Sur le plan technique, on pourra difficilement reprocher quoi que ce soit à Loisel sur ces deux derniers tomes. C'est juste que la fièvre est tombée. On le sent moins impliqué dans son histoire. Oh, ils sont bons, ces deux tomes, mais font bien pâles figure par rapport à leurs quatre aînés.
Mais Peter Pan reste néanmoins une excellente BD.
Il était une fois un jeune homme qui allait chercher sa place pour la BD d'Angoulême 2006. Il se rendit à Leclerc (partenaire du festival) et au hasard il vit qu'il y avait une séance de dédicaces de BD avec justement Valery Vernay.
Je ne la connaissais pas du tout je ne savais pas ce qu'elle faisait et en m'approchant j'ai vu et lu "la guerre des boutons". Excellent, tous les souvenirs d'enfance qui me remontaient en tête. Ce sacré Petit Gibus et le grand Lebrac. Cette guerre d'enfants acharnée. C'est vraiment ce qu'il fallait pour me faire rire ce jour là. Les couleurs et les dialogues sont bien choisis. C'est un petit moment de bonheur.
J'ai appris aussi que ça ne serait peut-être pas elle qui ferait le second et dernier volume et ça je ne le supporterais pas.
Je suis tombé sous son charme lol.
Il ne faut pas oublier que cette bd est surtout très bien adaptée pour les enfants : 30 pages, petit format, prix sympa...
Le dessin est déjà personnel et chaleureux. Les textes, eux, retranscrivent bien cette époque de la guerre des boutons. Enfin, les mieux placés pour parler de cet album, ce sont les enfants... impossible de comparer leur plaisir à celui d'un adulte. A suivre en tout cas.
Tout d'abord il faut souligner l'édition de qualité de Dupuis pour ce hors série, de 58 pages -et oui- (je ne parle pas de spin-off, terme mal approprié pour cet album), un grand format qui, volontairement, dénote, de la série originelle de nos deux héros.
J'ai été littéralement ravi de retrouver mes personnages fétiches au long de cette aventure : un comte de Champignac qui ne m'a jamais paru aussi représentatif de la noblesse que dans cet album, un Fantasio fort réussi graphiquement et qui reste très fier de lui voire arrogant, un Zorglub normal presque sympathique. Seul le dessin de Yoann pour Spirou, himself, m'a au début rebuté. Je le trouve en effet assez raté, n'étant pas du tout familier à l'univers de ce dessinateur.
Cependant, lecture faisant, j'ai apprécié les clins d'oeil à Franquin avec le fameux sous-marin du "repaire de la murène" mais surtout, j'ai adoré l'évolution des personnages à travers le scénario de Vehlmann.
Notamment les rapports inédits entretenus tout au long de l'histoire par nos deux principaux protagonistes avec la gente féminine, qui me paraissent assez, voire très, réussis : imaginer un Fantasio, quasiment gentleman-farmer, succomber quasi vénalement au sexe faible est une excellente idée... Et je ne parle pas de Spirou, passif (voir la main aux fesses administrée par sa compagne indonésienne) face au charme féminin.
Une initiative excellente des éditions Dupuis, initiative renouvelée et attendue pour les deux prochains volumes, signés respectivement de Tarrin & Yann, puis de Frank Le Gall.
Fushigi Yugi - La Légende de Gembu est de la même trempe que tous les autres mangas de Watase, c'est-à-dire qu'on y trouve de l'action, des sentiments et une bonne dose d'humour. Comme d'habitude, Watase fournit aux personnages une psychologie assez fouillée (enfin, surtout pour Rimudo et Takiko) et accorde beaucoup d'importance à leur sentiments et évolutions. Le dessin est toujours très beau, beaucoup plus épuré que dans Fushigi Yugi - Un Jeu étrange. Nous retrouvons toujours avec plaisir les petits bla-blas de miss Watase^^, et, pour ceux qui n'arrivaient pas à supporter l'héroïne de la première histoire, Miaka, Takiko est complètement différente d'elle : elle ne mange pas à longueur de temps^^, et est plus adulte et responsable (il faut noter qu'elle est plus âgée, aussi). Bref, voilà, c'est un très bon manga, mais attention : pour ceux qui n'ont jamais lu Fushigi Yugi, ne lisez pas les deux mangas en même temps, sinon vous saurez ce que va devenir Takiko...
Je vais être court ! Disons que le dessin est de toute beauté et qu'il n’y a rien à reprocher là-dessus. Gibrat maîtrise parfaitement la mise en couleur et son héroïsme est vraiment très mignonne…
Au niveau du scénario, si l’histoire se révèle attachante et bien construite.
Cependant, je trouve que certaines scènes dramatiques manquent de "tension". Je pense que cela est peut-être dû à un choix de cadrage pas assez adapté à ces moments de panique, de peur... ça manque, à mon avis, de gros plans sur les visages. Je pense à la scène entre Jeanne et l’allemand qui aurait méritée plus d’émotions. L’attaque des avions, par exemple, m’a semblée précipitée, trop vite oubliée.
En conclusion, "Le vol du corbeau" est une très belle série dans la bonne continuité du « Sursis » du même auteur mais qui souffre d'un manque de tensions dans certaines scènes. Néanmoins, je vous recommande fortement de lire cette BD !
Tome 1 :
Un bon polar où l'on retrouve un thème tant de fois abordé au cinéma ou dans la bande dessinée : le satanisme. Un scénario classique, trop classique sans doute : le flic bougon, une héroïne sexy, des meurtres atroces. Ce premier opus manque de surprises. Le dessin oscille entre le manga et une pâle imitation de Marini. En effet, l'ambiance tant au niveau du graphisme que du scénario ressemble aux Rapaces de Dufaux et Marini. Toutefois l'ensemble se lit agréablement, bien que ce ne soit pas la BD du mois.
Tome 2 :
Avec une production assez rapide (un délai de 8 mois entre les deux volumes - de quoi faire pâlir d'envie tous les admirateurs de Sasmira-), ce second opus de "l'ennemi" s'avère d'un bon niveau. Au point de vue du scénario, aucun temps mort n'est à déplorer et nous sommes très proches de l'ambiance de film comme "Seven". Du point de vue graphique, certaines proportions sont assez mal définies, aussi le père de Miss Giggs et l'inspecteur Lowry semblent taillés pour jouer au rugby; par contre, messieurs, l'héroïne est toujours aussi sexy (décolletés plongeant et mini-jupes sont ses seuls vêtements). Les auteurs forcent peut-être trop inutilement les cases érotiques voires suggestives (pages 10,17,33,37) dans cette aventure ; mais la lecture reste agréable. Un seul regret : on lit un peu trop vite cette BD. Mais cela reste une bonne série à suivre.
Tome 1 :
La collection Polyptyque du Lombard débute sous de bons auspices. Mythic a concocté un scénario digne d'un bon polar américain de série B (et ce n'est en rien péjoratif). Les héros sont certes caricaturaux, le jeune flic redresseur de tort, la veuve qui ne restera pas inconsolable très longtemps, le notable verreux... mais l'histoire fonctionne bien. Un dessin impeccable et une couverture accrocheuse font de cette BD un bon investissement. Le scénario est assez ouvert dans ce premier volume pour donner matière à un second volume que l'on attend avec impatience.
Il faut souligner que ce thriller, prévu en sept tomes, nous offre dans cet opus quasiment un "one shot"(ce qui pour le lecteur est une chose agréable).
Tome 2 :
J'avais beaucoup aimé le premier opus de cette série. Le deuxième volet ne me décoit pas non plus. Si le fil rouge de ce Polyptyque semble un peu en sommeil (à savoir le meurtre de la ravissante et néanmoins démoniaque Dana Anderson), Mythic nous a concocté un scénario avec rebondissements dignes des films américains des années 50. Quant au dessin de Kas, il est parfait. Un petit regret tout de même, si le scénario principal (la disparition de la famille de Miss Morison) est bien mené, les pages consacrées aux liens entre les différents volumes (à travers le personnage de Dana Anderson) font un peu remplissage dans ce second opus. Comme je l'ai écrit au début de cet article, Dana Anderson et son mari Forester Hill, restent, pour l'instant, des personnages récurrents, dont les personnalités et histoires ne sont pas encore affirmées. A suivre donc.
Le premier volume du "legs de l'alchimiste" était sans aucun doute le numéro phare et marquant de la collection "La Loge Noire" lancée par Glénat début 2002. On y admirait un scénario original ; un dessin superbe et inhabituel dans le catalogue de la maison Glénat. La magie opère toujours autant dans ce second volet.
Même si Hubert nous avait fait croire dans le premier opus que le héros de la série était Joachim, (en fait la bague tient le premier rôle), nous sommes ravis de suivre ensuite les aventures de Léonora, véritable avant gardiste du 19ème siècle. Complots, politique et surnaturel rythment cet album avec délice. Admirez le parrallèle entre le dessin d'ouverture du tome 1 et du tome 2.
Un dessin encore plus sombre, un scénario encore plus dramatique, mais le tout relevé par des dialogues savoureux (notamment dans la scène du bal du tome 2), font de cette bande dessinée une des meilleures de ces derniers mois. Si l'ombre de Sfar plane sur le dessin (d'ailleurs Tanquerelle n'a t-il pas repris avec brio la succession de Sfar dans le Professeur Bell), elle n'est que bénéfique et Tanquerelle apporte un souffle nouveau chez Glénat. Si vous n'avez pas encore lu cette série, courrez chez votre libraire et régalez vous !
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Les Voisins du 109
Cette BD est for-mi-da-ble ! J’adore coyote, et cette bd ne me déçoit pas DU TOUT ! Le dessins est original (dans la "gamme de dessins" de coyote, si je puis dire), il innove dans son propre style, il élargit encore son coup de crayon, et puis, last but not least, la couleur ! Coyote nous pond là une série entièrement colorisée, ce qui, jusqu'a présent, n'avais été réalisé que très peu par Coyote. Quant au scénario, co-écrit avec nini bombardier, il est béton, vraiment bien ficelé. Vraiment génial !
Peter Pan
Je me souviens de la sortie du premier tome de Peter Pan... rarement une BD avait suscité un tel enthousiasme chez moi. Tout y était parfait : le dessin, sublime, la mise en scène, parfaite, les personnages attachants, les ambiances glauques à souhait et le scénario moderne et extrêmement intéressant. Les relectures de contes ont quelque chose de fascinant, sans doute parce qu'elles nous permettent de voir nos histoires d'enfant à travers des yeux adultes. Les trois tomes suivants étaient dans la droite lignée. Pour moi, Loisel tenait là son chef d'oeuvre. Et puis il y a eu ce trou de plusieurs années. Manifestement, l'inspiration avait quitté Loisel. Mais, saluons le car c'est assez rare pour être cité, il sortit tout de même les deux derniers tomes, et le fit de façon extrêmement professionnelle. Sur le plan technique, on pourra difficilement reprocher quoi que ce soit à Loisel sur ces deux derniers tomes. C'est juste que la fièvre est tombée. On le sent moins impliqué dans son histoire. Oh, ils sont bons, ces deux tomes, mais font bien pâles figure par rapport à leurs quatre aînés. Mais Peter Pan reste néanmoins une excellente BD.
La Guerre des Boutons
Il était une fois un jeune homme qui allait chercher sa place pour la BD d'Angoulême 2006. Il se rendit à Leclerc (partenaire du festival) et au hasard il vit qu'il y avait une séance de dédicaces de BD avec justement Valery Vernay. Je ne la connaissais pas du tout je ne savais pas ce qu'elle faisait et en m'approchant j'ai vu et lu "la guerre des boutons". Excellent, tous les souvenirs d'enfance qui me remontaient en tête. Ce sacré Petit Gibus et le grand Lebrac. Cette guerre d'enfants acharnée. C'est vraiment ce qu'il fallait pour me faire rire ce jour là. Les couleurs et les dialogues sont bien choisis. C'est un petit moment de bonheur. J'ai appris aussi que ça ne serait peut-être pas elle qui ferait le second et dernier volume et ça je ne le supporterais pas. Je suis tombé sous son charme lol.
Les Chaussettes trouées
Il ne faut pas oublier que cette bd est surtout très bien adaptée pour les enfants : 30 pages, petit format, prix sympa... Le dessin est déjà personnel et chaleureux. Les textes, eux, retranscrivent bien cette époque de la guerre des boutons. Enfin, les mieux placés pour parler de cet album, ce sont les enfants... impossible de comparer leur plaisir à celui d'un adulte. A suivre en tout cas.
Le Spirou de Yoann & Vehlmann - Les Géants pétrifiés
Tout d'abord il faut souligner l'édition de qualité de Dupuis pour ce hors série, de 58 pages -et oui- (je ne parle pas de spin-off, terme mal approprié pour cet album), un grand format qui, volontairement, dénote, de la série originelle de nos deux héros. J'ai été littéralement ravi de retrouver mes personnages fétiches au long de cette aventure : un comte de Champignac qui ne m'a jamais paru aussi représentatif de la noblesse que dans cet album, un Fantasio fort réussi graphiquement et qui reste très fier de lui voire arrogant, un Zorglub normal presque sympathique. Seul le dessin de Yoann pour Spirou, himself, m'a au début rebuté. Je le trouve en effet assez raté, n'étant pas du tout familier à l'univers de ce dessinateur. Cependant, lecture faisant, j'ai apprécié les clins d'oeil à Franquin avec le fameux sous-marin du "repaire de la murène" mais surtout, j'ai adoré l'évolution des personnages à travers le scénario de Vehlmann. Notamment les rapports inédits entretenus tout au long de l'histoire par nos deux principaux protagonistes avec la gente féminine, qui me paraissent assez, voire très, réussis : imaginer un Fantasio, quasiment gentleman-farmer, succomber quasi vénalement au sexe faible est une excellente idée... Et je ne parle pas de Spirou, passif (voir la main aux fesses administrée par sa compagne indonésienne) face au charme féminin. Une initiative excellente des éditions Dupuis, initiative renouvelée et attendue pour les deux prochains volumes, signés respectivement de Tarrin & Yann, puis de Frank Le Gall.
Fushigi Yugi - La légende de Gembu
Fushigi Yugi - La Légende de Gembu est de la même trempe que tous les autres mangas de Watase, c'est-à-dire qu'on y trouve de l'action, des sentiments et une bonne dose d'humour. Comme d'habitude, Watase fournit aux personnages une psychologie assez fouillée (enfin, surtout pour Rimudo et Takiko) et accorde beaucoup d'importance à leur sentiments et évolutions. Le dessin est toujours très beau, beaucoup plus épuré que dans Fushigi Yugi - Un Jeu étrange. Nous retrouvons toujours avec plaisir les petits bla-blas de miss Watase^^, et, pour ceux qui n'arrivaient pas à supporter l'héroïne de la première histoire, Miaka, Takiko est complètement différente d'elle : elle ne mange pas à longueur de temps^^, et est plus adulte et responsable (il faut noter qu'elle est plus âgée, aussi). Bref, voilà, c'est un très bon manga, mais attention : pour ceux qui n'ont jamais lu Fushigi Yugi, ne lisez pas les deux mangas en même temps, sinon vous saurez ce que va devenir Takiko...
Le Vol du Corbeau
Je vais être court ! Disons que le dessin est de toute beauté et qu'il n’y a rien à reprocher là-dessus. Gibrat maîtrise parfaitement la mise en couleur et son héroïsme est vraiment très mignonne… Au niveau du scénario, si l’histoire se révèle attachante et bien construite. Cependant, je trouve que certaines scènes dramatiques manquent de "tension". Je pense que cela est peut-être dû à un choix de cadrage pas assez adapté à ces moments de panique, de peur... ça manque, à mon avis, de gros plans sur les visages. Je pense à la scène entre Jeanne et l’allemand qui aurait méritée plus d’émotions. L’attaque des avions, par exemple, m’a semblée précipitée, trop vite oubliée. En conclusion, "Le vol du corbeau" est une très belle série dans la bonne continuité du « Sursis » du même auteur mais qui souffre d'un manque de tensions dans certaines scènes. Néanmoins, je vous recommande fortement de lire cette BD !
L'Ennemi
Tome 1 :
Un bon polar où l'on retrouve un thème tant de fois abordé au cinéma ou dans la bande dessinée : le satanisme. Un scénario classique, trop classique sans doute : le flic bougon, une héroïne sexy, des meurtres atroces. Ce premier opus manque de surprises. Le dessin oscille entre le manga et une pâle imitation de Marini. En effet, l'ambiance tant au niveau du graphisme que du scénario ressemble aux Rapaces de Dufaux et Marini. Toutefois l'ensemble se lit agréablement, bien que ce ne soit pas la BD du mois.
Tome 2 :
Avec une production assez rapide (un délai de 8 mois entre les deux volumes - de quoi faire pâlir d'envie tous les admirateurs de Sasmira-), ce second opus de "l'ennemi" s'avère d'un bon niveau. Au point de vue du scénario, aucun temps mort n'est à déplorer et nous sommes très proches de l'ambiance de film comme "Seven". Du point de vue graphique, certaines proportions sont assez mal définies, aussi le père de Miss Giggs et l'inspecteur Lowry semblent taillés pour jouer au rugby; par contre, messieurs, l'héroïne est toujours aussi sexy (décolletés plongeant et mini-jupes sont ses seuls vêtements). Les auteurs forcent peut-être trop inutilement les cases érotiques voires suggestives (pages 10,17,33,37) dans cette aventure ; mais la lecture reste agréable. Un seul regret : on lit un peu trop vite cette BD. Mais cela reste une bonne série à suivre.
Halloween Blues
Tome 1 :
La collection Polyptyque du Lombard débute sous de bons auspices. Mythic a concocté un scénario digne d'un bon polar américain de série B (et ce n'est en rien péjoratif). Les héros sont certes caricaturaux, le jeune flic redresseur de tort, la veuve qui ne restera pas inconsolable très longtemps, le notable verreux... mais l'histoire fonctionne bien. Un dessin impeccable et une couverture accrocheuse font de cette BD un bon investissement. Le scénario est assez ouvert dans ce premier volume pour donner matière à un second volume que l'on attend avec impatience.
Il faut souligner que ce thriller, prévu en sept tomes, nous offre dans cet opus quasiment un "one shot"(ce qui pour le lecteur est une chose agréable).
Tome 2 :
J'avais beaucoup aimé le premier opus de cette série. Le deuxième volet ne me décoit pas non plus. Si le fil rouge de ce Polyptyque semble un peu en sommeil (à savoir le meurtre de la ravissante et néanmoins démoniaque Dana Anderson), Mythic nous a concocté un scénario avec rebondissements dignes des films américains des années 50. Quant au dessin de Kas, il est parfait. Un petit regret tout de même, si le scénario principal (la disparition de la famille de Miss Morison) est bien mené, les pages consacrées aux liens entre les différents volumes (à travers le personnage de Dana Anderson) font un peu remplissage dans ce second opus. Comme je l'ai écrit au début de cet article, Dana Anderson et son mari Forester Hill, restent, pour l'instant, des personnages récurrents, dont les personnalités et histoires ne sont pas encore affirmées. A suivre donc.
Le legs de l'alchimiste
Le premier volume du "legs de l'alchimiste" était sans aucun doute le numéro phare et marquant de la collection "La Loge Noire" lancée par Glénat début 2002. On y admirait un scénario original ; un dessin superbe et inhabituel dans le catalogue de la maison Glénat. La magie opère toujours autant dans ce second volet. Même si Hubert nous avait fait croire dans le premier opus que le héros de la série était Joachim, (en fait la bague tient le premier rôle), nous sommes ravis de suivre ensuite les aventures de Léonora, véritable avant gardiste du 19ème siècle. Complots, politique et surnaturel rythment cet album avec délice. Admirez le parrallèle entre le dessin d'ouverture du tome 1 et du tome 2. Un dessin encore plus sombre, un scénario encore plus dramatique, mais le tout relevé par des dialogues savoureux (notamment dans la scène du bal du tome 2), font de cette bande dessinée une des meilleures de ces derniers mois. Si l'ombre de Sfar plane sur le dessin (d'ailleurs Tanquerelle n'a t-il pas repris avec brio la succession de Sfar dans le Professeur Bell), elle n'est que bénéfique et Tanquerelle apporte un souffle nouveau chez Glénat. Si vous n'avez pas encore lu cette série, courrez chez votre libraire et régalez vous !