Encore une BD Culte.
Bien entendu, ce sont les premiers albums qui sont les meilleurs car scénarisés par Goscinny. Mais à la mort de ce dernier, Tabary a su reprendre le flambeau sans perte de qualité (pas comme Uderzo !).
Talon c'est une BD culte.
Si on n'aime pas les dialogues à rallonge, on ne l'achète pas. Bon et si on n'aime pas les petits dessins, on n'achète pas de BD non plus !
La marque de Greg, sa patte, c'est justement ses dialogues et ce petit monde !
En plus, les premiers albums sont composés des meilleures planches, condensant en une page ou deux un gag imparable ! Impossible de passer à côté.
Les histoires en 48 pages sont moins intéressantes, moins denses et les derniers albums sont parfois de la recup' de ce qu'on ne voulait pas diffuser, mais baste, ne boudons pas notre plaisir.
Ratafia est en train de doucement s'imposer comme la nouvelle grande série d'humour.
Jeux de mots, comique de situation, références, second degré et personnages délirants.
Sans oublier un dessin vraiment original et des couleurs à tomber.
Vous avez deviné : j'adore !
Précipitez-vous !
Les premiers tomes m'ont vraiment donné l'eau à la bouche. Après la lecture du deuxième, puis plus encore le troisième, je voulais absolument me plonger dans les suivants. Et c'est là que je rejoins "snivel" qui dit qu'il lui manque un ou deux tomes qui finiraient cette histoire car le dernier m'a fort déçu. La quête longue et langoureuse se termine trop facilement. Il reste des questions sans réponses et c'est peut-être voulu de la part des auteurs. A part cette critique sur la fin, tout le reste est à consommer sans modération.
Les 3 albums qui composent la série sont sortis en même temps. L'auteur a sûrement considéré Emma comme un ensemble et non pas comme des bouts d'histoire qui, l'un après l'autre, forment un tout.
Bel hommage à Gainsbourg qui, tout comme le lecteur, apprécie beaucoup le travail du peintre. Qui sont les Gainsbourgs ? Qui est le peintre ? De Metter joue sur cette ambiguïté des rôles qu'il distribue aussi bien à ses personnages qu'à ses lecteurs. "Peintre raté" selon lui, Gainsbourg était un grand connaisseur de cet art. De Metter a su lui redonner vie ces quelques pages en lui donnant le nom de son fils.
Ces 3 albums sont composés comme des tableaux, le contour de chaque case est blanc, pas de fioritures, pas de numéro de page, la lecture glisse d'une page à l'autre dans l'harmonie et la sérénité. Mais ce calme, cette recherche de tranquillité a ses limites. Dés le début de l'histoire le couperet tombe : une première note de couleur, du rouge, pour marquer la mort du prêtre, couleur qui reviendra régulièrement pour porter atteinte au moral d'Alex. Il ne sait pas qui il est, il s'en moque mais des vestiges de son passé remonte à la surface et la mort frappe à chaque fois. Mais qui est-il ? Outre le rouge quelques teintes vertes apparaissent ça et là, l'espoir d'Alex certainement jusqu'au 3ème tome qui commence presque totalement en couleurs. Mais là encore sa joie d'avoir trouver l'amour, une femme parfaite qui offre son corps à sa peinture cache une triste réalité. Un soupçon de fantastique et le voilà revenu en enfer !
De Metter engendre une certaine fascination de notre part pour son personnage, nous même aimerions en savoir un peu plus sur lui. Mais comme le dit Lucien, moins on en sait mieux cela est, plus importante est notre volonté de connaître et de ne pas connaître Alex. Il nous fait un peu peur, son premier tableau (on dirait du pseudo Bacon) et ses rêves ne sont pas bons à être connus.
De Metter nous livre ici une oeuvre pleine d'émotions, de recherche du bien être mais le destin dirigera toujours nos actes. Ben a beau prévenir Alex dans le tome 1 celui-ci ne pourra pas lui échapper. Ces émotions transparaissent à travers l'histoire, les dessins et les couleurs qui sont le reflet de l'âme d'Alex. On se laisse porter par ce triptyque de la première à la dernière page et à la fin on se dit whaou, quel talent ! Le coffret est assorti d'un feuillet supplémentaire, journal intime d'Alex, journal qui marque l'évolution du temps et des pages que l'on tourne sans s'en rendre compte. En effet des indications de date sont notées quelques fois pour montrer que les choses évoluent (la lecture et la vie des personnages).
Une réussite pour les amateurs de BD, de talent, d'originalité, de peinture... pour le Gainsbourg qui sommeille au creux de chacun de nous.
Pas facile de noter Lucky Luke : il y a pléthore d'albums, de scénaristes, et puis c'est la BD de mon enfance (dur dur l'objectivité). Mais si on se limite à la grande époque (Goscinny + Morris), c'est excellent, et on peut relire les albums indéfiniment semble-t-il. Même si Goscinny y est moins drôle qu'ailleurs (la faute à Morris je crois).
Il faut avouer qu’avec l’Iliade comme base de scénario, c’est plus facile de raconter une bonne histoire. Mais il faut avouer aussi que l’auteur a réussi le mariage de l’Iliade et de l’archéologie. Il nous dépeint l’Iliade en costumes d’époque, telle qu’Homère a du l’imaginer, et bien loin du faste et du fantasme auxquels les péplums nous ont habitué ; et avec un parti pris de ne jamais représenter les nombreux dieux omniprésents (pourquoi pas, ça fonctionne bien). Je salue le travail de documentation et de compilation de Shanower. Il nous propose ici une œuvre comparable à From Hell, et parviens, tout comme Moore, à allier fiction et réalité avec bonheur. Mais quelle motivation ! Déjà 22 chapitres, et encore une quarantaine à venir ! Pourvu que ça aille au bout !
Et puis, voici une lecture vraiment prenante, j’ai enchaîné les chapitres quasiment sans m’arrêter, bien que je connaisse l’histoire depuis bien longtemps.
Je regrette toutefois l’absence des couleurs, elles auraient pu participer à mieux recréer cette civilisation ancienne. L’auteur la connaît assez me semble-t-il pour nous la représenter telle qu’elle était plutôt que de laisser la colorisation à notre imagination. Dommage qu’il n’ait pas poussé jusqu’au bout son effort de réalisme.
En conclusion, on peut encore une fois féliciter Homère et consorts pour le scénario originel, et Shanover pour sa réalisation et ses images.
Je ne qualifie pas une série en cours de culte, mais à la fin, ça fera certainement 5 étoiles.
Cet avis porte sur le tome 3 et 4 (histoire complète)
Voilà de la bande dessinée comme j'aime.
Quand l'Histoire (la guerre des 6 jours, Moshe Dayan) vient s'immiscer dans la petite histoire, celle de De Boers et d'Uma, cela donne un scénario formidable reposant sur une utilisation intelligente de personnages (et de faits) historiques dans une aventure romanesque.
Un scénario qui mélange habilement flash-back et l'histoire en cours (on peut suivre dans cet opus trois histoires : celle de Moshe Dayan et de ses compagnons d'armes, celle d'Uma avant l'attentat puis celle se déroulant à Paris).
On est certes très éloigné du monde feutré des diamantaires, l'histoire se rapprochant plus d'Indiana Jones, à mon sens (le diamant d'Abraham, c'est un peu l'arche perdue, non?)
Yann nous livre ici un véritable tourbillon, tourbillon des personnages (aucun des personnages des Eternels n'est oublié), tourbillon dans le temps et dans l'espace.
Avec un final somptueux, c'est le rigide et austère De Boers qui sort métamorphosé de l'aventure.
Yann et Meynet (Ah! Uma est toujours aussi séduisante sous le trait de Meynet) ont placé la barre assez haute, après un premier diptyque, que j'avais moyennement aimé.
En outre, le rythme de parution assez rapide s'accommode fort bien d'un cycle de 2 albums par histoire.
Je ne sais pas réellement ce qui m'attire dans ce premier tome, mais il m'a bien plu.
Certes les dessins ne sont pas impressionnants et les couleurs tout droit sorties d'un album de Tintin ne sont pas à mettre au crédit de l'album.
Cependant c'est avec plaisir que j'ai suivi les trois héroïnes tout au long de leurs déplacements dans le cimetière du Père Lachaise ou dans les catacombes de la capitale.
Les phénomènes étranges qui s'y produisent renforcent encore plus le mystère qui entoure les Veilleurs du temps...
Malheureusement le deuxième tome se fait attendre car le premier date déjà de 2003.
Une BD à l'humour vraiment décalé qu'il faut lire au moins au 3eme degré... Je me suis plutôt bien marré avec les aventures de cette parodie de super héros. L'humour est limite grotesque, tout y est volontairement exagéré.
Cette BD n'est pas indispensable dans une bdthèque, mais en tout cas si vous aimez l'humour à la con, ça vaut le coup de l'emprunter.
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Iznogoud
Encore une BD Culte. Bien entendu, ce sont les premiers albums qui sont les meilleurs car scénarisés par Goscinny. Mais à la mort de ce dernier, Tabary a su reprendre le flambeau sans perte de qualité (pas comme Uderzo !).
Achille Talon
Talon c'est une BD culte. Si on n'aime pas les dialogues à rallonge, on ne l'achète pas. Bon et si on n'aime pas les petits dessins, on n'achète pas de BD non plus ! La marque de Greg, sa patte, c'est justement ses dialogues et ce petit monde ! En plus, les premiers albums sont composés des meilleures planches, condensant en une page ou deux un gag imparable ! Impossible de passer à côté. Les histoires en 48 pages sont moins intéressantes, moins denses et les derniers albums sont parfois de la recup' de ce qu'on ne voulait pas diffuser, mais baste, ne boudons pas notre plaisir.
Ratafia
Ratafia est en train de doucement s'imposer comme la nouvelle grande série d'humour. Jeux de mots, comique de situation, références, second degré et personnages délirants. Sans oublier un dessin vraiment original et des couleurs à tomber. Vous avez deviné : j'adore ! Précipitez-vous !
Les Lumières de l'Amalou
Les premiers tomes m'ont vraiment donné l'eau à la bouche. Après la lecture du deuxième, puis plus encore le troisième, je voulais absolument me plonger dans les suivants. Et c'est là que je rejoins "snivel" qui dit qu'il lui manque un ou deux tomes qui finiraient cette histoire car le dernier m'a fort déçu. La quête longue et langoureuse se termine trop facilement. Il reste des questions sans réponses et c'est peut-être voulu de la part des auteurs. A part cette critique sur la fin, tout le reste est à consommer sans modération.
Emma
Les 3 albums qui composent la série sont sortis en même temps. L'auteur a sûrement considéré Emma comme un ensemble et non pas comme des bouts d'histoire qui, l'un après l'autre, forment un tout. Bel hommage à Gainsbourg qui, tout comme le lecteur, apprécie beaucoup le travail du peintre. Qui sont les Gainsbourgs ? Qui est le peintre ? De Metter joue sur cette ambiguïté des rôles qu'il distribue aussi bien à ses personnages qu'à ses lecteurs. "Peintre raté" selon lui, Gainsbourg était un grand connaisseur de cet art. De Metter a su lui redonner vie ces quelques pages en lui donnant le nom de son fils. Ces 3 albums sont composés comme des tableaux, le contour de chaque case est blanc, pas de fioritures, pas de numéro de page, la lecture glisse d'une page à l'autre dans l'harmonie et la sérénité. Mais ce calme, cette recherche de tranquillité a ses limites. Dés le début de l'histoire le couperet tombe : une première note de couleur, du rouge, pour marquer la mort du prêtre, couleur qui reviendra régulièrement pour porter atteinte au moral d'Alex. Il ne sait pas qui il est, il s'en moque mais des vestiges de son passé remonte à la surface et la mort frappe à chaque fois. Mais qui est-il ? Outre le rouge quelques teintes vertes apparaissent ça et là, l'espoir d'Alex certainement jusqu'au 3ème tome qui commence presque totalement en couleurs. Mais là encore sa joie d'avoir trouver l'amour, une femme parfaite qui offre son corps à sa peinture cache une triste réalité. Un soupçon de fantastique et le voilà revenu en enfer ! De Metter engendre une certaine fascination de notre part pour son personnage, nous même aimerions en savoir un peu plus sur lui. Mais comme le dit Lucien, moins on en sait mieux cela est, plus importante est notre volonté de connaître et de ne pas connaître Alex. Il nous fait un peu peur, son premier tableau (on dirait du pseudo Bacon) et ses rêves ne sont pas bons à être connus. De Metter nous livre ici une oeuvre pleine d'émotions, de recherche du bien être mais le destin dirigera toujours nos actes. Ben a beau prévenir Alex dans le tome 1 celui-ci ne pourra pas lui échapper. Ces émotions transparaissent à travers l'histoire, les dessins et les couleurs qui sont le reflet de l'âme d'Alex. On se laisse porter par ce triptyque de la première à la dernière page et à la fin on se dit whaou, quel talent ! Le coffret est assorti d'un feuillet supplémentaire, journal intime d'Alex, journal qui marque l'évolution du temps et des pages que l'on tourne sans s'en rendre compte. En effet des indications de date sont notées quelques fois pour montrer que les choses évoluent (la lecture et la vie des personnages). Une réussite pour les amateurs de BD, de talent, d'originalité, de peinture... pour le Gainsbourg qui sommeille au creux de chacun de nous.
Lucky Luke
Pas facile de noter Lucky Luke : il y a pléthore d'albums, de scénaristes, et puis c'est la BD de mon enfance (dur dur l'objectivité). Mais si on se limite à la grande époque (Goscinny + Morris), c'est excellent, et on peut relire les albums indéfiniment semble-t-il. Même si Goscinny y est moins drôle qu'ailleurs (la faute à Morris je crois).
L'Âge de Bronze
Il faut avouer qu’avec l’Iliade comme base de scénario, c’est plus facile de raconter une bonne histoire. Mais il faut avouer aussi que l’auteur a réussi le mariage de l’Iliade et de l’archéologie. Il nous dépeint l’Iliade en costumes d’époque, telle qu’Homère a du l’imaginer, et bien loin du faste et du fantasme auxquels les péplums nous ont habitué ; et avec un parti pris de ne jamais représenter les nombreux dieux omniprésents (pourquoi pas, ça fonctionne bien). Je salue le travail de documentation et de compilation de Shanower. Il nous propose ici une œuvre comparable à From Hell, et parviens, tout comme Moore, à allier fiction et réalité avec bonheur. Mais quelle motivation ! Déjà 22 chapitres, et encore une quarantaine à venir ! Pourvu que ça aille au bout ! Et puis, voici une lecture vraiment prenante, j’ai enchaîné les chapitres quasiment sans m’arrêter, bien que je connaisse l’histoire depuis bien longtemps. Je regrette toutefois l’absence des couleurs, elles auraient pu participer à mieux recréer cette civilisation ancienne. L’auteur la connaît assez me semble-t-il pour nous la représenter telle qu’elle était plutôt que de laisser la colorisation à notre imagination. Dommage qu’il n’ait pas poussé jusqu’au bout son effort de réalisme. En conclusion, on peut encore une fois féliciter Homère et consorts pour le scénario originel, et Shanover pour sa réalisation et ses images. Je ne qualifie pas une série en cours de culte, mais à la fin, ça fera certainement 5 étoiles.
Les Eternels
Cet avis porte sur le tome 3 et 4 (histoire complète) Voilà de la bande dessinée comme j'aime. Quand l'Histoire (la guerre des 6 jours, Moshe Dayan) vient s'immiscer dans la petite histoire, celle de De Boers et d'Uma, cela donne un scénario formidable reposant sur une utilisation intelligente de personnages (et de faits) historiques dans une aventure romanesque. Un scénario qui mélange habilement flash-back et l'histoire en cours (on peut suivre dans cet opus trois histoires : celle de Moshe Dayan et de ses compagnons d'armes, celle d'Uma avant l'attentat puis celle se déroulant à Paris). On est certes très éloigné du monde feutré des diamantaires, l'histoire se rapprochant plus d'Indiana Jones, à mon sens (le diamant d'Abraham, c'est un peu l'arche perdue, non?) Yann nous livre ici un véritable tourbillon, tourbillon des personnages (aucun des personnages des Eternels n'est oublié), tourbillon dans le temps et dans l'espace. Avec un final somptueux, c'est le rigide et austère De Boers qui sort métamorphosé de l'aventure. Yann et Meynet (Ah! Uma est toujours aussi séduisante sous le trait de Meynet) ont placé la barre assez haute, après un premier diptyque, que j'avais moyennement aimé. En outre, le rythme de parution assez rapide s'accommode fort bien d'un cycle de 2 albums par histoire.
Les Miroirs du Temps
Je ne sais pas réellement ce qui m'attire dans ce premier tome, mais il m'a bien plu. Certes les dessins ne sont pas impressionnants et les couleurs tout droit sorties d'un album de Tintin ne sont pas à mettre au crédit de l'album. Cependant c'est avec plaisir que j'ai suivi les trois héroïnes tout au long de leurs déplacements dans le cimetière du Père Lachaise ou dans les catacombes de la capitale. Les phénomènes étranges qui s'y produisent renforcent encore plus le mystère qui entoure les Veilleurs du temps... Malheureusement le deuxième tome se fait attendre car le premier date déjà de 2003.
Supermurgeman
Une BD à l'humour vraiment décalé qu'il faut lire au moins au 3eme degré... Je me suis plutôt bien marré avec les aventures de cette parodie de super héros. L'humour est limite grotesque, tout y est volontairement exagéré. Cette BD n'est pas indispensable dans une bdthèque, mais en tout cas si vous aimez l'humour à la con, ça vaut le coup de l'emprunter.