Iznogoud

Note: 2.95/5
(2.95/5 pour 44 avis)

Je veux être calife à la place du calife !!!! Une BD qu'il vous apprendra qu'il ne vaut jamais dire "je veux" ! A voir aussi : Iznogoud (Les Nouvelles Aventures d')


Albums jeunesse : 10 à 13 ans BDs adaptées en film Circus Goscinny Les BDs à papa Les Losers Mille et une nuits, l'orient doré... Pilote

Les aventures prennent place à Bagdad la Magnifique, à l'époque des fakirs et des contes des Mille et une nuit. Elles mettent en vedette le Calife Haroun El Poussah, dirigeant de l'état de Bagdad et Iznogoud, qui est le grand vizir dont son plus grand désir est de devenir Calife à la place du Calife. Il est assisté par Dilat Larath, son fidèle homme de main, qui est du genre plutôt bonasse, mais qui a toujours une bonne idée de comment les complots de son grand vizir vont se terminer. Iznogoud tente donc par tous les moyens de se débarrasser de son Calife, mais ses tentatives se terminent toujours par de cuisants échecs.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1966
Statut histoire Histoires courtes 28 tomes parus

Couverture de la série Iznogoud © Dargaud/Tabary 1966
Les notes
Note: 2.95/5
(2.95/5 pour 44 avis)
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10/02/2002 | Fubuki
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L'avatar du posteur bamiléké

Je n'ai jamais pu accrocher à l'humour de cette série ni enfant ni à la relecture des quelques albums que je possède. Placer un grand méchant vizir au centre de l'histoire est un concept novateur pour l'époque mais comme cela échoue lamentablement en quelques cases à chaque fois, je me lasse très vite. Les dessins et les décors ont beau renvoyer aux mille et une nuits de Bagdad, y coller un bon humour franco-belge crée un décalage auquel je n'ai jamais adhéré. Les grimaces d'Iznogoud me font plus penser à un clown qu'à un homme promis à diriger. Quant au calife tellement mou que je n'ai jamais compris pourquoi Iznogoud n'avait jamais réussi. C'est probablement la série à succès de Goscinny que j'aime le moins.

14/04/2022 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
L'avatar du posteur gruizzli

Après des relectures et des tentatives, je dois dire que je suis aussi de ceux qui estiment peu Iznogoud. Le défaut, à mes yeux, c'est qu'en comparaison avec d'autres séries de Goscinny, celle-là se démarque moins. L'humour est là, mais Iznogoud me fait toujours peu rire en comparaison d'un Astérix. D'autre part, le principe est assez rapidement expliqué et dans les quelques albums que j'ai lu, j'ai déjà noté une certaine répétition du genre. Izonogoud est une BD extrèmement connue, et mon avis ne changera pas cet état de fait, j'en suis conscient. Car elle apportait des nouveautés pour son époque : un personnage central qui est le méchant, les jeux de mot des noms de tous les personnages, les histoires courtes tournant autour de comment évincer ce gentil calife. C'est amusant à lire lorsque l'on n'a qu'un seul album, certains gags font réellement mouche, mais je n'ai pas envie d'en avoir chez moi ou d'en lire plus. La série me donne parfois l'impression d'être datée et un peu trop coincé dans son idée de base. Je n'ai pas spécialement cherché à voir les différences entre la période Goscinny et celle après, mais cette BD n'est pas faite pour moi. Tant pis, je me consolerais en relisant mes Asterix !

24/09/2021 (modifier)
Par Josq
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Josq

Ce qui est incroyable, chez Goscinny, c'est son extrême polyvalence, cette capacité à s'adapter constamment à son dessinateur. Chez Morris, qui détestait les calembours, aucun jeu de mots. Chez Tabary, qui en raffolait, c'est un vrai festival ! Mais la capacité d'adaptation de Goscinny ne se trouve pas qu'au niveau des dialogues, quand bien même ceux-ci sont le principal coup de génie d'Iznogoud. Avec un dessinateur aussi fou que Tabary, Goscinny se plaît à créer un univers délirant à souhait. Et à ce niveau, c'est de la folie furieuse ! Démontrant une maîtrise totale de l'absurde, l'auteur se plaît à créer des situations et des gags rocambolesques particulièrement imprévisibles donc particulièrement géniaux. Pour donner corps à un univers aussi déjanté, Tabary apparaît donc logiquement comme l'homme de la situation. Son dessin foutraque, parfois presque brouillon, est le seul qui pouvait trouver une telle unité avec le ton unique de Goscinny. C'est cet accord parfait dans l'absurdité qui fait de chaque album d'Iznogoud une pépite dont on ne se lasse jamais et qui se relit sans modération. Sauf celle qui nous oblige à nous arrêter avant qu'une crise de fou rire ait raison de notre pauvre cœur.

22/12/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Guillaume.M

Iznogoud est un personnage que tout le monde connaît, ne serait-ce que grâce à la fameuse phrase : « Je veux être Calife à la place du Calife ». L’idée de base était intéressante, en particulier de situer l’action au Moyen Orient, surtout quand on se replace dans le contexte de l’époque. Comme souvent ces derniers temps, je me retrouve beaucoup dans l’avis de Mac Arthur. En lisant cette série, j’ai passablement souffert de la répétition des situations et de l’humour qui tourne finalement assez vite en rond. La qualité est meilleure dans les premiers albums signés par Goscinny. Difficile toutefois de ne pas être déçu lorsque l’on compare ce travail avec celui livré dans Astérix. La suite, reprise par Tabary, est dispensable. Les dessins des premiers albums ont mal vieilli, en particulier les couleurs, fades à souhait. Pour le surplus, je n’y suis pas sensible plus que ça. Dans l’ensemble, la série est plutôt indigeste. Peut-être que si j’avais lu ces histoires étant enfant, j’aurais été un meilleur public. « Iznogoud »… it’s not so good…

22/10/2020 (modifier)

LA BD d'humour de référence, selon moi. Celle où Goscinny a pu exprimer l'entièreté de son talent comique à travers ses histoires courtes concises, drôles et jamais ni répétitives ni lassantes. Un véritable enchantement treize albums durant où le génial scénariste a décliné à toutes les sauces ce thème simple du méchant grand vizir qui veut être calife à la place du calife en faisant montre d'une créativité sans faille et d'une science inégalée du calembour. Il a été bien épaulé par le non moins génial Jean Tabary qui a su illustrer à merveille la Bagdad des Mille et une Nuits avec un grand sens du détail et un art dans les trognes pas possibles de ses personnages. À la mort de Goscinny, Tabary, grâce à son savoir de scénariste acquis sur ses travaux en solo sur ses autres séries Totoche ou Valentin le Vagabond, a su maintenir seul le haut niveau de qualité de la série en proposant des grandes aventures de 44 pages où quiproquos et situations tarabiscotées se succèdent tout azimuts. Seuls quatre tomes font un peu tâche dans cette brillante série : les Cauchemars, adaptations dispensables en gags de courts sketchs télévisuels de l'émission Iznogoud commente l'actualité, sorte de Guignols de l'info des années 70. En 2008 et trois ans avant sa mort, Jean Tabary a cédé le pinceau à son fils Nicolas. Les trois albums qu'il a produits épaulé de ses frères et sœurs puis de Canteloup et Vassilian sont très médiocres et ne sont clairement pas de vrais Iznogoud. Ironie du sort, c'est donc la série de Goscinny qui aura le mieux supporté le décès de ce dernier qui se sera vue infliger la reprise la plus nulle suite à la retraite de son dessinateur. Il va donc de soi que ma note culte se cantonne aux albums de Goscinny et Tabary puis de Jean Tabary seul, soit les vingt-sept premiers tomes (desquels on peut exclure les cauchemars). Les notes détaillées des albums : 1 - Le Grand Vizir Iznogoud ***** 2 - Les Complots du Grand Vizir Iznogoud ***** 3 - Les Vacances du Calife ***** 4 - Iznogoud l'infâme ***** 5 - Des Astres pour Iznogoud ***** 6 - Iznogoud et l'ordinateur magique ***** 7 - Une Carotte pour Iznogoud ***** 8 - Le Jour des Fous ***** 9 - Le Tapis Magique ***** 10 - Iznogoud l'acharné ***** 11 - La Tête de Turc d'Iznogoud ***** 12 - Le Conte de Fées d'Iznogoud ***** 13 - Je veux être Calife à la place du Calife ! ***** 14 - Les Cauchemars d'Iznogoud - tome 1 ** 15 - L'Enfance d'Iznogoud ***** 16 - Iznogoud et les Femmes ***** 17 - Les Cauchemars d'Iznogoud - tome 4 ** 18 - Le Complice d'Iznogoud ***** 19 - L'Anniversaire d'Iznogoud ***** 20 - Iznogoud Enfin Calife ! ***** 21 - Le Piège de la Sirène ***** 22 - Les Cauchemars d'Iznogoud - tome 2 ** 23 - Les Cauchemars d'Iznogoud - tome 3 ** 24 - Les Retours d'Iznogoud **** 25 - Qui a tué le Calife ? ***** 26 - Un Monstre Sympathique ***** 27 - La Faute de l'Ancêtre *****

22/09/2019 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

Tout simplement pas ma came, d'ailleurs je n'ai découvert "Iznogoud" que très tardivement pour tout dire pendant l'adolescence. Dans le même temps je découvrais Druillet, Moebius et tant d'autres, quant à mes lectures elles s'orientaient vers de la SF de Jack Vance à R. Silverberg en passant par "Dune". C'est donc peu de dire que les aventures de ce petit gnome qui veut..... ne m'ont que très mollement intéressé. Répétitif est le terme qui convient sans doute le mieux pour qualifier ses historiettes qui ne m'ont jamais fait franchement rire. Dans le genre gag sur une seule page je préfère grandement un Gaston, pas celui du site, l'autre. Même Léonard m'amuse plus. Le dessin ne me plait pas beaucoup je trouve qu'il fait "sale", c'est donc une bande que je ne conseille pas ou alors juste pour se faire une idée.

23/12/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Comme Astérix ou Lucky Luke, Iznogoud est une série qui a fortement pâti du décès de son scénariste originel, l’excellent René Goscinny. Et qui comme elles, auraient pu (dû ?) ne pas lui survivre… C’est en tout cas la période Goscinny que j’avise essentiellement, les rares albums de Tabary seul que j’ai lus ne m’ayant pas franchement convaincu. Dans un univers fantaisiste des Mille et une nuits, et dans une Bagdad d’opérette, Goscinny décrit les efforts désespérés et désespérants du vizir Iznogoud pour « devenir calife à la place du calife ». Cette expression culte, entrée dans la culture commune, montre le succès des textes de Goscinny, qui a casé ici un stock impressionnant de jeux de mots. Pour accompagner son délire verbal, le dessin de Tabary est très bon je trouve. Les albums sont inégaux, mais beaucoup m’ont fait rire, et j’en relis certains toujours avec plaisir. Iznogoud, en faux dur, est l’un des meilleurs méchants abrutis du 9ème art, au côté de Zorglub ou de Joe Dalton (voire du Coyote dans l’univers assez proche du cartoon). A lire, voire à acheter (feuilletez-en avant quand même), et uniquement parmi les premiers.

06/03/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Iznogoud veut devenir calife à la place du calife. C’est bon tout le monde connaît, pas besoin d’en dire davantage. Je place cette série au même niveau qu’un Léonard. D’ailleurs c’est un peu la même construction sur le plan des sketchs, un par page. Iznogoud a une idée pour parvenir à vous savez quoi, exécution du plan, son disciple-serviteur Dilat Laraht fait tout foirer, Iznogoud est dans la panade, rire (ou pas), sketch suivant. "Iznogoud" a sut se renouveler à un moment en développant des histoires plus longues (tout comme Léonard) mais arriver un moment où on sature. Mais la série est achever il me semble, non ?... Bonne série pour les très jeunes à lire chez pépé et mémé quand ils s’ennuient (sans être péjoratif).

26/08/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai toujours adoré le graphisme de Tabary que ce soit dans Totoche ou Valentin le vagabond, et ici, c'est l'explosion, il se lache totalement dans la démesure des gags, de l'inventivité et du décor exotique, avec bien évidemment le délire verbal, les jeux de mots et les calembours de Goscinny ; tous deux ont dû beaucoup s'amuser, et moi aussi, je sautais sur cette bande à chaque parution du journal Pilote où je l'ai découverte dès 1968. Ce grand Vizir qui tente par tous les moyens, y compris les plus tordus, de se débarrasser du calife Haroun el-Poussah, sorte de gros potentat fainéant et candide, perpétuellement somnolent sur les coussins profonds de son palais, est le letmotiv le plus simple qui existe, mais sur ce faible écheveau, les auteurs vont bâtir une succession de gags (répétitifs d'après certains avis), mais c'est justement cette exagération dans la répétition qui en devient drôle. Malgré les tentatives multiples qui échouent toujours (objets enchantés, magiciens, potions, sortilèges, mouche tsé-tsé...), Iznogoud capte étrangement la sympathie du lecteur ; son dessein de "devenir calife à la place du calife" est tellement associé à cette Bd, que ça fait partie du langage courant. Les personnages aux trognes savoureuses, la vision loufoque de l'univers des Mille et une nuits, le dessin très expressif de Tabary dont les couleurs vives accentuent le côté somptueux d'un Orient de fantaisie, la perpétuelle agitation, les personnages secondaires tordants (comme ce magicien couvert de bosses qui n'arrive pas à traverser les murs) et les trouvailles de Goscinny sont parmi les nombreuses raisons du succès de cette bande qui pour moi est l'une des plus drôles dans le domaine humoristique. Je trouve que les récits courts de 8 planches étaient les meilleurs, même si après la mort de Goscinny, Tabary a su conserver un bon niveau ; pour cela, il a sacrifié plus ou moins ses autres créations. J'étais à deux doigts de mettre 5 étoiles, mais cette note est réservée selon moi à des Bd vraiment exceptionnelles ; disons qu' "Iznogoud" n'en est pas loin.

22/06/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Michelmichel

Une série sympathique que j'aime bien lire de temps en temps. J'avais découvert le célèbre héros de notre regretté Tabary dans Pif. La trame de fond qui repose sur le comique de répétition (notre cher Iznogoud qui échoue dans ses tentatives d'usurpation du pouvoir) est plaisante, les dialogues foisonnent de jeux de mots, et il y a aussi beaucoup de références à notre époque. Par contre les histoires, si elles restent toujours lisibles, sont de qualité variable. J'ai l'impression que Tabary s'était vraiment amusé en dessinant cette BD. Je me souviens d'une histoire dont la dernière case représente une photo dudit auteur (celle dans laquelle il y a un appareil photo qui permet de faire disparaitre le sujet pris en photo). Bref, le ton est agréable, distrayant. Graphiquement, c'est très classique, pour le trait comme pour les couleurs, et ceux qui découvriront cette série sur le tard auront peut être du mal à apprécier... Pour moi, un classique, incontournable, à savourer à petites doses. (177)

07/11/2012 (modifier)