"Alim le tanneur", le hors-caste…
Lupano, nous conte l’histoire de Alim, le tanneur de Brahmalem, et de sa très jeune et turbulente fille, Bul. Vivant dans un empire vouant un culte intransigeant et fanatique à Jésameth le sauveur, Alim et Bul font une découverte bouleversante qui pourrait bien remettre en cause leur croyance. Ils sont maintenant en danger, ils sont forcés de fuir et de se cacher, car les hauts dignitaires et représentants du sauveur ont envoyé le puissant et sanglant guerrier Torq Djihid à leur poursuite. Lupano, nous livre une intrigue bien amenée, bien construite, le tout sur un fond de monde oriental et fantastique, où religion et pouvoir mènent la danse.
Les dessins de Augustin sont magnifiques. Des traits d’une finesse irréprochable, qui nous dépeignent des paysages à couper le souffle. Les personnages sont eux aussi très réussis. TOUT BONNEMENT MAGNIFIQUE !!
Les couleurs sont aussi de Augustin en collaboration avec Penloup. Elles sont très jolies. Souvent assez pâles et exotiques, elles se marient à merveille avec le dessin pour au final obtenir des illustrations que je qualifierai de cultes.
A priori j'etais un peu sceptique sur ce cycle où les héros ressemblent à Bruce Willis, Johnny Depp ou William Hurt.
Mais l'histoire est bien ficelée et se limite à 3 tomes !! Ca tient du miracle vu les séries fleuves en ce moment. Le dessin est propre et précis, l'intrigue se met bien en place pour finir en apothéose dans le tome 3. Des hommes emprisonnés dans un sous-marin, on sent un début de claustrophobie qui agit sur notre corps. La noirceur de la BD ne fait qu'augmenter cette angoisse continue.
L'auteur a réussi à accrocher le lecteur. Belle oeuvre à posséder absolument.
Alors voilà j’ai rencontré cette série il y a bien longtemps sans jamais avoir eu la possibilité de lire la fin (j’avais oublié le titre) et la chance à voulut que j’aille à Angoulême et que je trouve l’intégrale chez Delcourt, pour la petite histoire j’avais décidé de ne rien acheter et là en voyant ça j’ai pas pu résister, c’est dire si c’est une bonne série.
Alors pourquoi est-ce une bonne série me direz vous et bien tout simplement en raison de son scénario : C’est une histoire riche où se croise les grands de ce monde (enfin du royaume de Zynski et de l’empire) et d’obscures tire-laines, Miecq et Lïda qui prendront une grande part dans l’Histoire avec un grand « H ». D’autre part le « couple » atypique de héros est très attachant car c’est une relation fraternelle entre deux êtres que tout oppose, en effet l’un pourrait être le repas de l’autre, et pourtant ce sont des frères de sang dont l’amitié et la morale feront triompher le bien contre le mal. Donc un grand merci à Gibelin, car là on a du grand scénariste. Mais réduire cette série à un scénario ne serait pas un bel hommage car le dessin sombre et précis de Springer rend encore plus de vie à cette histoire.
Ps : y a une belle allégorie de l’effet papillon qui rend la fin encore plus touchante.
Ma première rencontre avec Ledroit: autant le dire tout de suite, un choc visuel pour un habitué de Tintin, Gaston voire Thorgal. Les temps ont bien changé depuis, je vous rassure ;-)
Ledroit a réalisé de très belles planches pour cette série en trois albums. Les créations graphiques (le masque du bourreau, T3) sont des plus étonnantes: un univers à découvrir même si parfois le découpage est exagéré et peut lasser… Le scénario quant à lui tourne autour de la réincarnation et de la vengeance, il m’a dans l’ensemble séduit. (A déconseiller aux âmes sensibles cependant)
Indispensable pour les fans de Ledroit, Sha n’est certes pas la meilleure série de ma BDthèque mais je ne regrette pas d’en avoir fait l’acquisition!
Voila une bd franchement drôle, très "conne" dans le bon sens du terme, on se languit de la suite. Le sujet sensible est traité avec beaucoup d'humour, un peu trash, à lire !
Tout le monde connaît Morvan pour Sillage et maintenant Spirou et Fantasio. Et pourtant, à mon avis, son meilleur scénario se situe là ! Ce n'est pourtant pas chez Soleil qu'il est le plus présent, mais cet ovni d'héroic-fantasy sans en être, est de très bonne facture. Les dessinateurs ; Bessadi et Trannoy pour les 2 premiers, puis Bessadi tout seul sur le 3, s'avèrent aussi de grands virtuoses de la narration. On peu regretter un rythme de sortie un peu lent (environ 2 ans entre chaque album), mais si cela est la condition pour la qualité de ces albums, on fera avec !
Une très bonne série d'humour, comme il en manque de plus en plus cruellement dans l'univers de la bd. A l'heure où la tendance est à la bd d'auteur d'un coté, ou a l'héroicofantasy/sciençofiction, de l'autre, la bd d'humour, dite "gros nez" est en perte de vitesse. Heureusement, une bande d'irréductibles, dont font partie les Léturgie (Spoon and White, Polstar, Lucky Luke...), ont embarqué un "jeune" auteur qu'est Dimartino dans leur aventure. Vous retrouverez ici une narration digne des Franquin, Peyo, Uderzo, et autres grands classiques franco-belges, sur une histoire déjantée parodiant les séries Z américaines, ou l'on retrouve des bandes de jeunes faisant la fête, aux prises avec des monstres venus d'Outre Tombe ! Si vous aimez Spoon & White, vous devriez accrocher.
T1-T4
Visuellement c’est vraiment superbe, le dessin de Bisley est d’une qualité très rare pour cette saga celte revue à la sauce heroic fantasy. Mais le scénario est bien moins superficiel qu’on pourrait le croire à la vue de cette esthétique si alléchante. Il faut dire que ce n’est pas dans les habitudes de Mills. Son héros Slaine est une sorte d’incongruité, un roi barbare (qui porte bien son nom) avec des idées du 3ème millénaire APJC. Et de tout cela se dégagent des petites morales écologistes et féministes ; ou une tentative de faire réfléchir les hommes et de considérer les choses autrement. Il y a aussi une tentative d’humour, mais on ne peut pourtant pas dire qu’on se fende la poire, et cette série ne pourra jamais être classée dans la catégorie humour.
Mais elle est tout de même à lire, rien que pour le plaisir des yeux.
T5-T7
Slaine voyage dans l’espace et le temps pour se faire le héros de différentes causes celtes et continuer ses aventures ; sans se départir de son regard féministe, écologiste et critique envers les religions du livre (habilement comparées à celles qui les ont précédé).
Au dessin, les successeurs de Simon Bisley reprennent le même style graphique, et nous gratifient même de quelques cases vraiment superbes à la perspective saisissante.
Difficile de noter ou même de parler de Cages, ouvrage que j’hésite même à appeler « bande-dessiné », tant on est à des années-lumières de la production grand-public. Pendant 500 pages Dave McKean philosophe sur l’art, son rôle dans la société, sa difficulté, mais aussi sur l’amour, la vie, la mort, la religion…
Et le pire c’est que je n’ai jamais trouvé ça ennuyeux ou prétentieux. Certes certains passages sont un peu plus longuets que d’autres, mais l’ensemble reste très agréable à suivre, et certains chapitres m’ont, je pense, marqué à vie. Je pense par exemple au passage qui raconte la performance sur scène du musicien (« The angel ») le jour où il avait perdu un proche… ou la tirade d’un mari en colère et désespéré par le traumatisme religieux qu’a subi sa femme… ou encore la conversation finale sur la vie, la mort, et ce qui rend cette dernière supportable. Que de moments forts que je me vois relire régulièrement.
Quant au graphisme, il est tout simplement époustouflant. Si vous avez l’occasion de feuilleter Cages dans une boutique, vous découvrirez une variété de styles graphiques incroyable, du dessin en bichromie au dessin photo-réaliste, en passant par de la peinture couleur ou des pages de roman-photos. Le mélange est osé mais jamais indigeste, et l’ensemble est vraiment d’une incroyable beauté.
Une œuvre majeur de la BD (ou devrais-je dire de l’art en général), et que, même si je suis bien conscient que l’on perçoit tous une œuvre d’art différemment, vous vous devez d’avoir lu si vos papilles artistiques sont en manque d’émotions.
On peut franchement pas dire que la valeur de cette BD est dans son dessin, même s'il est efficace.
Non, l'intérêt est dans l'histoire qu'elle nous raconte, à la fois simple et belle, et relativement éloignée des poncifs. Marjane Satrapi nous fait un récit en noir et blanc nuancé.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Alim le tanneur
"Alim le tanneur", le hors-caste… Lupano, nous conte l’histoire de Alim, le tanneur de Brahmalem, et de sa très jeune et turbulente fille, Bul. Vivant dans un empire vouant un culte intransigeant et fanatique à Jésameth le sauveur, Alim et Bul font une découverte bouleversante qui pourrait bien remettre en cause leur croyance. Ils sont maintenant en danger, ils sont forcés de fuir et de se cacher, car les hauts dignitaires et représentants du sauveur ont envoyé le puissant et sanglant guerrier Torq Djihid à leur poursuite. Lupano, nous livre une intrigue bien amenée, bien construite, le tout sur un fond de monde oriental et fantastique, où religion et pouvoir mènent la danse. Les dessins de Augustin sont magnifiques. Des traits d’une finesse irréprochable, qui nous dépeignent des paysages à couper le souffle. Les personnages sont eux aussi très réussis. TOUT BONNEMENT MAGNIFIQUE !! Les couleurs sont aussi de Augustin en collaboration avec Penloup. Elles sont très jolies. Souvent assez pâles et exotiques, elles se marient à merveille avec le dessin pour au final obtenir des illustrations que je qualifierai de cultes.
Sanctuaire
A priori j'etais un peu sceptique sur ce cycle où les héros ressemblent à Bruce Willis, Johnny Depp ou William Hurt. Mais l'histoire est bien ficelée et se limite à 3 tomes !! Ca tient du miracle vu les séries fleuves en ce moment. Le dessin est propre et précis, l'intrigue se met bien en place pour finir en apothéose dans le tome 3. Des hommes emprisonnés dans un sous-marin, on sent un début de claustrophobie qui agit sur notre corps. La noirceur de la BD ne fait qu'augmenter cette angoisse continue. L'auteur a réussi à accrocher le lecteur. Belle oeuvre à posséder absolument.
Terres d'Ombre
Alors voilà j’ai rencontré cette série il y a bien longtemps sans jamais avoir eu la possibilité de lire la fin (j’avais oublié le titre) et la chance à voulut que j’aille à Angoulême et que je trouve l’intégrale chez Delcourt, pour la petite histoire j’avais décidé de ne rien acheter et là en voyant ça j’ai pas pu résister, c’est dire si c’est une bonne série. Alors pourquoi est-ce une bonne série me direz vous et bien tout simplement en raison de son scénario : C’est une histoire riche où se croise les grands de ce monde (enfin du royaume de Zynski et de l’empire) et d’obscures tire-laines, Miecq et Lïda qui prendront une grande part dans l’Histoire avec un grand « H ». D’autre part le « couple » atypique de héros est très attachant car c’est une relation fraternelle entre deux êtres que tout oppose, en effet l’un pourrait être le repas de l’autre, et pourtant ce sont des frères de sang dont l’amitié et la morale feront triompher le bien contre le mal. Donc un grand merci à Gibelin, car là on a du grand scénariste. Mais réduire cette série à un scénario ne serait pas un bel hommage car le dessin sombre et précis de Springer rend encore plus de vie à cette histoire. Ps : y a une belle allégorie de l’effet papillon qui rend la fin encore plus touchante.
Sha
Ma première rencontre avec Ledroit: autant le dire tout de suite, un choc visuel pour un habitué de Tintin, Gaston voire Thorgal. Les temps ont bien changé depuis, je vous rassure ;-) Ledroit a réalisé de très belles planches pour cette série en trois albums. Les créations graphiques (le masque du bourreau, T3) sont des plus étonnantes: un univers à découvrir même si parfois le découpage est exagéré et peut lasser… Le scénario quant à lui tourne autour de la réincarnation et de la vengeance, il m’a dans l’ensemble séduit. (A déconseiller aux âmes sensibles cependant) Indispensable pour les fans de Ledroit, Sha n’est certes pas la meilleure série de ma BDthèque mais je ne regrette pas d’en avoir fait l’acquisition!
Les Couzes
Voila une bd franchement drôle, très "conne" dans le bon sens du terme, on se languit de la suite. Le sujet sensible est traité avec beaucoup d'humour, un peu trash, à lire !
Zorn & Dirna
Tout le monde connaît Morvan pour Sillage et maintenant Spirou et Fantasio. Et pourtant, à mon avis, son meilleur scénario se situe là ! Ce n'est pourtant pas chez Soleil qu'il est le plus présent, mais cet ovni d'héroic-fantasy sans en être, est de très bonne facture. Les dessinateurs ; Bessadi et Trannoy pour les 2 premiers, puis Bessadi tout seul sur le 3, s'avèrent aussi de grands virtuoses de la narration. On peu regretter un rythme de sortie un peu lent (environ 2 ans entre chaque album), mais si cela est la condition pour la qualité de ces albums, on fera avec !
Outre Tombe
Une très bonne série d'humour, comme il en manque de plus en plus cruellement dans l'univers de la bd. A l'heure où la tendance est à la bd d'auteur d'un coté, ou a l'héroicofantasy/sciençofiction, de l'autre, la bd d'humour, dite "gros nez" est en perte de vitesse. Heureusement, une bande d'irréductibles, dont font partie les Léturgie (Spoon and White, Polstar, Lucky Luke...), ont embarqué un "jeune" auteur qu'est Dimartino dans leur aventure. Vous retrouverez ici une narration digne des Franquin, Peyo, Uderzo, et autres grands classiques franco-belges, sur une histoire déjantée parodiant les séries Z américaines, ou l'on retrouve des bandes de jeunes faisant la fête, aux prises avec des monstres venus d'Outre Tombe ! Si vous aimez Spoon & White, vous devriez accrocher.
Sláine
T1-T4 Visuellement c’est vraiment superbe, le dessin de Bisley est d’une qualité très rare pour cette saga celte revue à la sauce heroic fantasy. Mais le scénario est bien moins superficiel qu’on pourrait le croire à la vue de cette esthétique si alléchante. Il faut dire que ce n’est pas dans les habitudes de Mills. Son héros Slaine est une sorte d’incongruité, un roi barbare (qui porte bien son nom) avec des idées du 3ème millénaire APJC. Et de tout cela se dégagent des petites morales écologistes et féministes ; ou une tentative de faire réfléchir les hommes et de considérer les choses autrement. Il y a aussi une tentative d’humour, mais on ne peut pourtant pas dire qu’on se fende la poire, et cette série ne pourra jamais être classée dans la catégorie humour. Mais elle est tout de même à lire, rien que pour le plaisir des yeux. T5-T7 Slaine voyage dans l’espace et le temps pour se faire le héros de différentes causes celtes et continuer ses aventures ; sans se départir de son regard féministe, écologiste et critique envers les religions du livre (habilement comparées à celles qui les ont précédé). Au dessin, les successeurs de Simon Bisley reprennent le même style graphique, et nous gratifient même de quelques cases vraiment superbes à la perspective saisissante.
Cages
Difficile de noter ou même de parler de Cages, ouvrage que j’hésite même à appeler « bande-dessiné », tant on est à des années-lumières de la production grand-public. Pendant 500 pages Dave McKean philosophe sur l’art, son rôle dans la société, sa difficulté, mais aussi sur l’amour, la vie, la mort, la religion… Et le pire c’est que je n’ai jamais trouvé ça ennuyeux ou prétentieux. Certes certains passages sont un peu plus longuets que d’autres, mais l’ensemble reste très agréable à suivre, et certains chapitres m’ont, je pense, marqué à vie. Je pense par exemple au passage qui raconte la performance sur scène du musicien (« The angel ») le jour où il avait perdu un proche… ou la tirade d’un mari en colère et désespéré par le traumatisme religieux qu’a subi sa femme… ou encore la conversation finale sur la vie, la mort, et ce qui rend cette dernière supportable. Que de moments forts que je me vois relire régulièrement. Quant au graphisme, il est tout simplement époustouflant. Si vous avez l’occasion de feuilleter Cages dans une boutique, vous découvrirez une variété de styles graphiques incroyable, du dessin en bichromie au dessin photo-réaliste, en passant par de la peinture couleur ou des pages de roman-photos. Le mélange est osé mais jamais indigeste, et l’ensemble est vraiment d’une incroyable beauté. Une œuvre majeur de la BD (ou devrais-je dire de l’art en général), et que, même si je suis bien conscient que l’on perçoit tous une œuvre d’art différemment, vous vous devez d’avoir lu si vos papilles artistiques sont en manque d’émotions.
Poulet aux Prunes
On peut franchement pas dire que la valeur de cette BD est dans son dessin, même s'il est efficace. Non, l'intérêt est dans l'histoire qu'elle nous raconte, à la fois simple et belle, et relativement éloignée des poncifs. Marjane Satrapi nous fait un récit en noir et blanc nuancé.