Quelle claque (enfin c'est évidemment un euphémisme pour un album ayant comme héros un boxeur) cette seconde partie! Déjà on ne peut qu'admirer la superbe couverture qui renvoie au premier volume.
Un peu plus éloigné de l'univers sportif, cet opus repose sur le procès qui marquait l'incipit du premier opus. Avec un personnage nouveau, celui de l'avocat qui mériterait à lui tout seul un véritable album, tant Baru (il l'avoue dans la préface) l'a superbement croqué! Une star à lui tout seul qui arrive à éclipser son client.
C'est beau, dramatique, émouvant et superbement dessiné. En arrière plan, Baru n'oublie pas le problème des banlieues qui, après les émeutes qui se sont déroulées l'an passé, prend une acuité toute particulière.
Le magazine "Bodoï" a pré-publié cette histoire, en omettant l'épilogue (15 pages). Or cette conclusion vient complètement renverser (sans autant faire de spoiler) le destin d'Anton Witowsky, qui devient plus touchant ici.
Merci Monsieur Baru pour ce diptyque.
Le fait que cette bd soit encensée a, je le crains, nui à ma lecture puisque je m'attendais à découvrir un bijou. Dissipons tout malentendu : ça m'a beaucoup plu mais... Mais j'ai peu accroché à cette histoire de régressions, de flash-backs etc. J'ai de loin préféré les relations entre les différents personnages, les dialogues pleins de vie, la tendresse et l'amitié qui imprègnent les pages de cet album. C'est vraiment beau et les auteurs ont bien réussi à nous communiquer les sentiments. Ce n'est que la trame qui ne m'a pas accroché, en fait je lisais en m'en fichant un peu, et j'ai plutôt profité de chaque page comme d'un instant de bonheur.
La fin m'a beaucoup touché, les toutes dernières pages avec le vieil homme...
La qualité graphique doit aussi y être pour beaucoup puisqu'en dehors de très bien retranscrire les émotions, le dessinateur et surtout le coloriste nous offrent de magnifiques paysages ! L'Italie du début XXe est magnifique, on cligne presque des yeux à cause du soleil ! La mer, la mer... Les dessins sont une vraie réussite et aide à retrouver les verts paradis des, hmm, là je plagie !
Finalement je regrette presque que l'auteur se soit embarqué dans une histoire fantastique, je ne sais pas si c'était tellement nécessaire d'où ma petite réserve et le 4/5.
La couverture du tome 1 est pour moi une des plus belles et les dernières pages sont elles aussi magnifiques.
Le moins que l’on puisse dire c’est que l’on ne s’attendait pas à ça chez Dupuis. Les rares tentatives SF de l’éditeur s’étaient plus ou moins soldées sur des échecs artistiques et commerciaux. Hormis La Guerre Eternelle, des séries comme Dallas Barr ou Hand n’ont que peu intéressé les amateurs de SF …
Ca pourrait changer avec "Orbital". Un space-opéra qui fait irrémédiablement penser à des séries comme Valérian (tant dans le scénar que dans certains traits du dessin) ou Sillage… En deux mots : Orbital se propose de nous raconter les aventures de deux agents de l’ODI (Organisation Diplomatique Internationale ou un truc du genre), un humain et une/un extra-terrestre (on ne connaît pas encore le sexe de l’engin), chargés de désamorcer les conflits prêts à éclater à tout moments dans les quatre coins de l’univers.
Banal ? Pas très original de prime abord, oui… mais efficace. Et drôlement bien abordé dans toute la complexité du thème dans ce premier tome. Chaque enquête sera présentée en deux parties. Ce premier album présente le background et lance la première aventure. C’est tout simplement passionnant à lire et très beau graphiquement. Et surtout…surtout… c’est un univers complexe et cohérent, présenté de manière claire et précise... bref, tout le contraire de ces nombreuses séries de SF pseudo « hard science » qui, en plus d’être chiantes, sont difficilement compréhensibles...
Après un premier volume Road Movie, un deuxième plus axé sur le polar, ce troisième volume, qui clôt un cycle, apporte beaucoup de réponses aux nombreuses questions que l'on se posait (Makyo, le scénariste, n'est guère avare en surprises dans cet opus). L'escapade américaine est belle et bien finie puisque les scènes se déroulent à Paris et en Province. D'ailleurs le dessinateur Rocco, m'a confirmé, au cours du salon du Livre, vouloir ancrer les prochaines aventures de son boxeur perdu dans un univers plus parisien, le tout en restant seul aux commandes, puisque Makyo, très occupé par ailleurs, abandonne la série.
Une fin de cycle bien amenée, un dessin dynamique, bref une bonne série, méconnue je crois, qui mérite vraiment de sortir du lot.
Tome 3 : Walter
Peut-être le Lapinot le plus faible que j'aie lu jusqu'à présent. Cette incursion temporelle de notre héros favori et de ses amis sonne en effet un peu faux à mes oreilles, avec des situations certes trépidantes et lovecraftiennes, mais un peu tirées par les cheveux à mon avis. De plus, je trouve les couleurs moins bonnes qu'à l'accoutumée. Et puis, l'abord de l'album n'est pas trop facile à mon avis.
Tome 4 : Amour et Intérim
Très bon album. Trondheim a -une fois de plus- été chercher une idée un peu inattendue pour l'utiliser dans l'une de ses séries-phares, "Lapinot", qui lui pemet de traiter des tas de sujets quotidiens et actuels. Le personnage de Richard n'est pas tout à fait au mieux de sa forme, mais qu'importe, Lapinot essaie de faire son chemin dans la vie, et l'on ne peut s'empêcher de le suivre et, sur certains points, de penser ou d'agir comme lui. Que feriez-vous si vous trouviez un million de francs (ou d'euros, peu importe) dans la rue, abandonné par son propriétaire ? Sur une question que tout le monde s'est un jour posée, Trondheim prend des chemins tout à fait inattendus, nous proposant un thriller des plus convaincants.
Tome 7 : La couleur de l'enfer
Un très bon album, qui annonce, de façon détournée, la fin de la série. Trondheim nous livre le chassé-croisé traditionnel d'une bande de copains, avec un incroyable Richard. Sous des allures de roman graphique enfantin, voilà encore une fois un thriller contemporain bien ficelé, avec des personnages attachants et des dialogues qui sonnent juste.
Tome 8 : La vie comme elle vient
Ouch, le coup de bambou !! Je suis en train de lire les "Lapinot" dans le désordre, et ça fait un effet bizarre de voir ce qu'il arrive dans cet album. Parce que Trondheim, sur le peu d'albums de lui lus jusqu'à présent, ne m'avait pas donné une telle impression de noirceur, de pessimisme. Pourtant, son récit est parfaitement maîtrisé, ses personnages bien écrits, son découpage excellent. Le rendu des couleurs est excellent, mais le côté "huis-clos" (qui est faux, mais en garde tout de même les contraintes) est carrément très fort ! Le trait de Trondheim est toujours enfantin ? On s'en balance, Trondheim est peut-être le Franquin des années 2000 !
Tout simplement la meilleure BD d'anticipation que j'ai pu lire. Tout est très cohérent dans la description de l'univers sans tomber (comme dans beaucoup d'autres oeuvres) dans une longue et fatigante description de procédés techniques. La profondeur et la consistance des personnages les rendent très rapidement attachants, et permettent le passage d'une émotion sincère, suscitée non par d'habituelles ficelles scénaristiques, mais par l'humanité qui se dégage de leurs réactions.
Le dessin est agréable sans être exceptionnel toutefois. Un petit reproche concernant les planches colorées : je trouve que les couleurs choisies sont un peu trop criardes, cela ne m'aurait pas dérange s'il n'y avait eu que du noir et blanc.
Voila, félicitations à l'auteur, c'est vraiment du bon boulot.
C'est sur les conseils de BDTheque que j'ai acheté le coffret contenant les 3 premiers tomes de la série et je n'ai pas été déçu !!
Le mélange entre l'ambiance sombre autour de la mort et les dessins un peu "enfantins" (mais parfois très sanglants) est très original et très réussi !
Le scénario relate les aventures de 2 enfants dans un monde centré autour de la mort. Pas très gai me direz vous, et pourtant l'humour est bien présent et les décalages sont nombreux - comme le lamineur bodybuildé Hanté par l'esprit de la mère des petits et qu'ils appellent Maman.
Si vous combinez à ce scénario des dessins très "cartoon", cela donne une bd très agréable à lire.
Un gros coup de cœur !
Je viens de terminer la lecture de l'intégrale qui regroupe les 4 premiers tomes constituant le 1er cycle. Je ne suis pourtant pas très fan de ce qui est historique mais je dois bien avouer que "Murena" est une excellente série. L'Histoire de la Rome antique est retranscrite avec beaucoup de justesse. On est captivé par cette lutte sans fin pour le pouvoir avec son lot de complots et de jeux d'influence.
On s'y croirait…
Les planches sont très fines et les dessins superbes aussi bien pour les personnages que pour les décors. Rien à redire...
Au final, tout est réuni pour prendre beaucoup de plaisir à revisiter cette partie de l'Histoire.
A quand la suite ?
"Le cycle de Cyann", de la SF où le charme des protagonistEs ne laisse pas indifférent...
Lacroix, nous livre une histoire où action, érotisme, aventure, complot politico-religieux et trahison sont au rendez-vous. Après la guerre des Confins, la planète Olh a perdu tout contact avec la colonie du clan Olsimar. Et c’est malheureusement là bas que l’on trouve des plantes rares capables de soigner les fièvres pourpres, une maladie qui décime la population masculine. Cyann, la fille du Seigneur Olsimar, a donc pour mission de partir en expédition sur Ilo. Sur place elle va faire une découverte à la quelle elle ne s’attendait pas du tout et qui va l’entraîner dans de multiples aventures. Les deux premiers tomes forment le premier cycle, le tome 3 ressemble à un épisode charnière et deux autres tomes sont à venir. Les albums sont assez épais (une moyenne de 100 pages pour l’instant), la première partie du tome 1 est assez difficile à suivre à cause des noms compliqués et de la mise en place de l’univers, une fois ce cap passé tout roule, et ça vaut vraiment le coup de se forcer un peu.
Les dessins et les couleurs de Bourgeon sont magnifiques. Le trait est fin et très détaillé. Le corps des ses héroïnes est sublime. J’ai juste un petit problème avec le visage des personnages que je trouve parfois très bizarres dans leurs expressions. L’architecture et les paysages dépeints en toile de fond sont vraiment très réussis et original et l’univers n’en est que plus crédible.
Mon avis porte seulement sur le 1er cycle.
Travis ça détonne, beaucoup d'action, peu de temps mort. Une histoire qui sans être vraiment originale m'a tenu en haleine jusqu'au dénouement final qui, même si je n'y avais pas pensé, demeure un brin simpliste bien qu'efficace ! La lecture des 5 tomes qui composent cette série est vraiment plaisante, notez que le tome 3 et 4 sont plus prenants que les autres.
Ca manque peut-être d'un peu de cul et l'I.A Peggy est pas assez présente à mon goût ^^
Les dessins sont de bonne facture ça me fait un peu penser à Golden City. J'aime bien la trombine de Travis et le design de Peggy est à tomber ! Les scènes dans l'espace sont chouette bien que je préfère peut-être Universal War One sur ce point là, plus adulte ?
La gestion des scènes d'action est excellente, on s'y croirait.
Vraiment sympa comme histoire et ça se relit aussi vachement bien, on passe un bon moment avec Travis et ça fait plaisir !
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L'Enragé
Quelle claque (enfin c'est évidemment un euphémisme pour un album ayant comme héros un boxeur) cette seconde partie! Déjà on ne peut qu'admirer la superbe couverture qui renvoie au premier volume. Un peu plus éloigné de l'univers sportif, cet opus repose sur le procès qui marquait l'incipit du premier opus. Avec un personnage nouveau, celui de l'avocat qui mériterait à lui tout seul un véritable album, tant Baru (il l'avoue dans la préface) l'a superbement croqué! Une star à lui tout seul qui arrive à éclipser son client. C'est beau, dramatique, émouvant et superbement dessiné. En arrière plan, Baru n'oublie pas le problème des banlieues qui, après les émeutes qui se sont déroulées l'an passé, prend une acuité toute particulière. Le magazine "Bodoï" a pré-publié cette histoire, en omettant l'épilogue (15 pages). Or cette conclusion vient complètement renverser (sans autant faire de spoiler) le destin d'Anton Witowsky, qui devient plus touchant ici. Merci Monsieur Baru pour ce diptyque.
Où le regard ne porte pas...
Le fait que cette bd soit encensée a, je le crains, nui à ma lecture puisque je m'attendais à découvrir un bijou. Dissipons tout malentendu : ça m'a beaucoup plu mais... Mais j'ai peu accroché à cette histoire de régressions, de flash-backs etc. J'ai de loin préféré les relations entre les différents personnages, les dialogues pleins de vie, la tendresse et l'amitié qui imprègnent les pages de cet album. C'est vraiment beau et les auteurs ont bien réussi à nous communiquer les sentiments. Ce n'est que la trame qui ne m'a pas accroché, en fait je lisais en m'en fichant un peu, et j'ai plutôt profité de chaque page comme d'un instant de bonheur. La fin m'a beaucoup touché, les toutes dernières pages avec le vieil homme... La qualité graphique doit aussi y être pour beaucoup puisqu'en dehors de très bien retranscrire les émotions, le dessinateur et surtout le coloriste nous offrent de magnifiques paysages ! L'Italie du début XXe est magnifique, on cligne presque des yeux à cause du soleil ! La mer, la mer... Les dessins sont une vraie réussite et aide à retrouver les verts paradis des, hmm, là je plagie ! Finalement je regrette presque que l'auteur se soit embarqué dans une histoire fantastique, je ne sais pas si c'était tellement nécessaire d'où ma petite réserve et le 4/5. La couverture du tome 1 est pour moi une des plus belles et les dernières pages sont elles aussi magnifiques.
Orbital
Le moins que l’on puisse dire c’est que l’on ne s’attendait pas à ça chez Dupuis. Les rares tentatives SF de l’éditeur s’étaient plus ou moins soldées sur des échecs artistiques et commerciaux. Hormis La Guerre Eternelle, des séries comme Dallas Barr ou Hand n’ont que peu intéressé les amateurs de SF … Ca pourrait changer avec "Orbital". Un space-opéra qui fait irrémédiablement penser à des séries comme Valérian (tant dans le scénar que dans certains traits du dessin) ou Sillage… En deux mots : Orbital se propose de nous raconter les aventures de deux agents de l’ODI (Organisation Diplomatique Internationale ou un truc du genre), un humain et une/un extra-terrestre (on ne connaît pas encore le sexe de l’engin), chargés de désamorcer les conflits prêts à éclater à tout moments dans les quatre coins de l’univers. Banal ? Pas très original de prime abord, oui… mais efficace. Et drôlement bien abordé dans toute la complexité du thème dans ce premier tome. Chaque enquête sera présentée en deux parties. Ce premier album présente le background et lance la première aventure. C’est tout simplement passionnant à lire et très beau graphiquement. Et surtout…surtout… c’est un univers complexe et cohérent, présenté de manière claire et précise... bref, tout le contraire de ces nombreuses séries de SF pseudo « hard science » qui, en plus d’être chiantes, sont difficilement compréhensibles...
A.D.N
Après un premier volume Road Movie, un deuxième plus axé sur le polar, ce troisième volume, qui clôt un cycle, apporte beaucoup de réponses aux nombreuses questions que l'on se posait (Makyo, le scénariste, n'est guère avare en surprises dans cet opus). L'escapade américaine est belle et bien finie puisque les scènes se déroulent à Paris et en Province. D'ailleurs le dessinateur Rocco, m'a confirmé, au cours du salon du Livre, vouloir ancrer les prochaines aventures de son boxeur perdu dans un univers plus parisien, le tout en restant seul aux commandes, puisque Makyo, très occupé par ailleurs, abandonne la série. Une fin de cycle bien amenée, un dessin dynamique, bref une bonne série, méconnue je crois, qui mérite vraiment de sortir du lot.
Les Formidables Aventures de Lapinot
Tome 3 : Walter Peut-être le Lapinot le plus faible que j'aie lu jusqu'à présent. Cette incursion temporelle de notre héros favori et de ses amis sonne en effet un peu faux à mes oreilles, avec des situations certes trépidantes et lovecraftiennes, mais un peu tirées par les cheveux à mon avis. De plus, je trouve les couleurs moins bonnes qu'à l'accoutumée. Et puis, l'abord de l'album n'est pas trop facile à mon avis. Tome 4 : Amour et Intérim Très bon album. Trondheim a -une fois de plus- été chercher une idée un peu inattendue pour l'utiliser dans l'une de ses séries-phares, "Lapinot", qui lui pemet de traiter des tas de sujets quotidiens et actuels. Le personnage de Richard n'est pas tout à fait au mieux de sa forme, mais qu'importe, Lapinot essaie de faire son chemin dans la vie, et l'on ne peut s'empêcher de le suivre et, sur certains points, de penser ou d'agir comme lui. Que feriez-vous si vous trouviez un million de francs (ou d'euros, peu importe) dans la rue, abandonné par son propriétaire ? Sur une question que tout le monde s'est un jour posée, Trondheim prend des chemins tout à fait inattendus, nous proposant un thriller des plus convaincants. Tome 7 : La couleur de l'enfer Un très bon album, qui annonce, de façon détournée, la fin de la série. Trondheim nous livre le chassé-croisé traditionnel d'une bande de copains, avec un incroyable Richard. Sous des allures de roman graphique enfantin, voilà encore une fois un thriller contemporain bien ficelé, avec des personnages attachants et des dialogues qui sonnent juste. Tome 8 : La vie comme elle vient Ouch, le coup de bambou !! Je suis en train de lire les "Lapinot" dans le désordre, et ça fait un effet bizarre de voir ce qu'il arrive dans cet album. Parce que Trondheim, sur le peu d'albums de lui lus jusqu'à présent, ne m'avait pas donné une telle impression de noirceur, de pessimisme. Pourtant, son récit est parfaitement maîtrisé, ses personnages bien écrits, son découpage excellent. Le rendu des couleurs est excellent, mais le côté "huis-clos" (qui est faux, mais en garde tout de même les contraintes) est carrément très fort ! Le trait de Trondheim est toujours enfantin ? On s'en balance, Trondheim est peut-être le Franquin des années 2000 !
Planètes
Tout simplement la meilleure BD d'anticipation que j'ai pu lire. Tout est très cohérent dans la description de l'univers sans tomber (comme dans beaucoup d'autres oeuvres) dans une longue et fatigante description de procédés techniques. La profondeur et la consistance des personnages les rendent très rapidement attachants, et permettent le passage d'une émotion sincère, suscitée non par d'habituelles ficelles scénaristiques, mais par l'humanité qui se dégage de leurs réactions. Le dessin est agréable sans être exceptionnel toutefois. Un petit reproche concernant les planches colorées : je trouve que les couleurs choisies sont un peu trop criardes, cela ne m'aurait pas dérange s'il n'y avait eu que du noir et blanc. Voila, félicitations à l'auteur, c'est vraiment du bon boulot.
Zorn & Dirna
C'est sur les conseils de BDTheque que j'ai acheté le coffret contenant les 3 premiers tomes de la série et je n'ai pas été déçu !! Le mélange entre l'ambiance sombre autour de la mort et les dessins un peu "enfantins" (mais parfois très sanglants) est très original et très réussi ! Le scénario relate les aventures de 2 enfants dans un monde centré autour de la mort. Pas très gai me direz vous, et pourtant l'humour est bien présent et les décalages sont nombreux - comme le lamineur bodybuildé Hanté par l'esprit de la mère des petits et qu'ils appellent Maman. Si vous combinez à ce scénario des dessins très "cartoon", cela donne une bd très agréable à lire. Un gros coup de cœur !
Murena
Je viens de terminer la lecture de l'intégrale qui regroupe les 4 premiers tomes constituant le 1er cycle. Je ne suis pourtant pas très fan de ce qui est historique mais je dois bien avouer que "Murena" est une excellente série. L'Histoire de la Rome antique est retranscrite avec beaucoup de justesse. On est captivé par cette lutte sans fin pour le pouvoir avec son lot de complots et de jeux d'influence. On s'y croirait… Les planches sont très fines et les dessins superbes aussi bien pour les personnages que pour les décors. Rien à redire... Au final, tout est réuni pour prendre beaucoup de plaisir à revisiter cette partie de l'Histoire. A quand la suite ?
Le Cycle de Cyann
"Le cycle de Cyann", de la SF où le charme des protagonistEs ne laisse pas indifférent... Lacroix, nous livre une histoire où action, érotisme, aventure, complot politico-religieux et trahison sont au rendez-vous. Après la guerre des Confins, la planète Olh a perdu tout contact avec la colonie du clan Olsimar. Et c’est malheureusement là bas que l’on trouve des plantes rares capables de soigner les fièvres pourpres, une maladie qui décime la population masculine. Cyann, la fille du Seigneur Olsimar, a donc pour mission de partir en expédition sur Ilo. Sur place elle va faire une découverte à la quelle elle ne s’attendait pas du tout et qui va l’entraîner dans de multiples aventures. Les deux premiers tomes forment le premier cycle, le tome 3 ressemble à un épisode charnière et deux autres tomes sont à venir. Les albums sont assez épais (une moyenne de 100 pages pour l’instant), la première partie du tome 1 est assez difficile à suivre à cause des noms compliqués et de la mise en place de l’univers, une fois ce cap passé tout roule, et ça vaut vraiment le coup de se forcer un peu. Les dessins et les couleurs de Bourgeon sont magnifiques. Le trait est fin et très détaillé. Le corps des ses héroïnes est sublime. J’ai juste un petit problème avec le visage des personnages que je trouve parfois très bizarres dans leurs expressions. L’architecture et les paysages dépeints en toile de fond sont vraiment très réussis et original et l’univers n’en est que plus crédible.
Travis
Mon avis porte seulement sur le 1er cycle. Travis ça détonne, beaucoup d'action, peu de temps mort. Une histoire qui sans être vraiment originale m'a tenu en haleine jusqu'au dénouement final qui, même si je n'y avais pas pensé, demeure un brin simpliste bien qu'efficace ! La lecture des 5 tomes qui composent cette série est vraiment plaisante, notez que le tome 3 et 4 sont plus prenants que les autres. Ca manque peut-être d'un peu de cul et l'I.A Peggy est pas assez présente à mon goût ^^ Les dessins sont de bonne facture ça me fait un peu penser à Golden City. J'aime bien la trombine de Travis et le design de Peggy est à tomber ! Les scènes dans l'espace sont chouette bien que je préfère peut-être Universal War One sur ce point là, plus adulte ? La gestion des scènes d'action est excellente, on s'y croirait. Vraiment sympa comme histoire et ça se relit aussi vachement bien, on passe un bon moment avec Travis et ça fait plaisir !