En tant qu'amateur de Thorgal, je me devais de posséder ce One-Shot réalisé par les auteurs de la série du plus célèbre héros Viking. Et j'avoue ne pas avoir été décu. L'histoire est prenante, et le fait qu'elle reprenne la trame de la Bible n'est pas pour me déplaire et ajoute un coté mystique à l'ensemble. J'aime beaucoup le graphisme et l'ambiance de cette Bd qui me fait réellement pensé au film Dark Crystal. C'est un vrai voyage initiatique que nous proposent Rosinski et Van Hamme. C'est vraiment dépaysant et rafraîchissant, et tant pis si il y a du pompage de 2001 l’odyssée de l’espace et de la Genèse !
Malheureusement j'ai fait l'acquisition du coffret de la série colorisée, et j'avoue que j'aurais du me cantonner à la version noir et blanc, fidèle à l'original et surtout beaucoup plus abordable. Ce n'est pas que la mise en couleur soit mauvaise, bien au contraire, mais je trouve que l'on y perd un peu en plaisir de lecture. Le trait est noyé dans la couleur, et les visages des personnages y perdent en expressivité ( J’on est tellement plus craquant avec des yeux luisants !!!! ).
Un bon scénario mais il y a beaucoup trop de points faibles pour être une série culte :
- Les personnages ont quasiment tous la même tête, pour les différencier c'est un vrai casse tête
- Les dessins sont mal ordonnés, on ne sait plus dans quel sens lire
- Le paradis ressemble trop à la terre, informatique, armes à feu
- Un scénario qui n'en finit pas de se compliquer
Il y a tout de même des points forts :
- Plusieurs personnages charismatiques
- Beaucoup de rebondissements
- Une histoire originale
C'est une série à lire mais peut-être pas à acheter.
Après tous ces avis dythirambiques, j'étais persuadé de la qualité de cette BD et j'ai eu exactement la bonne impression à laquelle je m'attendais. Orbital est la premier tome de ce qui semble appeler à devenir une très grande série BD SF, une vraie bonne série de qualité qui va marquer les années à venir.
Le dessin est excellent. Les traits eux-mêmes sont relativement simples et pas plus impressionnants de maîtrise que ça même si on doit vraiment mettre au profit du dessinateur qu'il ne rechigne vraiment pas au travail et à présenter des décors grandioses et détaillés. C'est surtout la colorisation qui fait toute la force des planches à mes yeux. Les couleurs sont excellentes, élégantes, harmonieuses, très joliment travaillées. C'est un vrai bonheur de lecture que de parcourir de telles planches.
D'autant plus que l'histoire est vraiment à la hauteur du dessin. Sur une trame de fond assez classique à mi-chemin entre Valérian et Sillage se dessine des scénarios à la fois simples et complexes, intelligents et prenants. Les personnages, pour le moment encore un peu inexplorés, ont l'air justes et bien construits. Le ton du scénario est adulte et intéressant.
Moi qui suis très réticent aux séries à rallonge, je me prends à espérer franchement que cette série voit un très grand nombre de tomes paraitre, tomes que j'achèterais tous sans hésiter je pense, d'autant plus si la série est constitué de cycles de 2 tomes à chaque fois.
Une histoire qui met beaucoup de temps à se mettre en route mais une fois que c'est parti, on ne peut plus se lasser de cette série. Attention les trois premiers tomes sont très moyens. C'est seulement à partir du 5ème que l'on prend vraiment plaisir à lire.
Juste un conseil, achetez cette série qui possède un scénario très bien ficelé.
Une histoire de piraterie menée avec humour et action, le tout guidé par un excellent scénario et un dessin très agréable. Une série culte à ne manquer sous aucun prétexte.
Il faut savoir que l'auteur prévoit entre 80 et 100 tomes. Cela nous laisse le temps d'apprécier les aventures de Luffy et de son équipage.
C'est une série que j'ai découverte par l'intermédiaire de Bdthèque, et je l'en remercie !!!
Ce que j'aime chez monsieur Jean, c'est surtout son coté trentenaire célibataire un brin blasé et désabusé. Je trouve que ses (non-)aventures sont touchantes et même parfois émouvantes. J'ai par exemple été touché par la scène où Félix, au bord du gouffre après son bide avec sa reprise de Fernand Raynaud, arrive à séduire l'employée de la DASS dans la cinquième tome.
C'est vrai que monsieur Jean peut être vu comme un Bobo parisien un brin attentiste et indolent, mais tous les héros ne peuvent pas être parfaits.
Pour parler du dessin, je peux dire que j'ai toujours apprécié le trait de la paire Dupuy-Berbérian, c'est simple sans être simpliste et les couleurs sont chatoyantes. J'avais découvert leur talent d'illustrateurs dans les livres de Camille Saféris et dans la revue Je Bouquine.
J'attends avec impatience les prochains tomes de cette série.
Comme tout a été dit sur Astérix je vais tacher d’être bref. Pour moi, cette Bd reste celle de mon enfance, allongé sur mon lit durant des après-midi pluvieuses ou à la sortie des classes à bouffer des Chocos Bn ( D’ailleurs je retrouve encore maintenant des miettes de je ne sais quoi dans la reliure :-) .....
A la différence d’autres Bédés que je lisais à l’époque, celle-ci est sans doute l’une des rares que j’arrive à relire et à continuer d’apprécier. Certains gags peuvent d’ailleurs être lus sur deux axes, au 1er et 2nd degrés, avec les yeux d’un enfant ou d’un adulte. J’apprécie tellement cette série que je pense que je continuerai d’acheter chaque nouveau tome qui pourrait sortir.
Sensationnel! Je suis restée scotchée par cette histoire tellement sympathique, bon enfant et mièvre mais pas trop : juste comme il faut... Les dessins sont très rigolos bien qu'un peu simplistes parfois mais toujours très, très agréables ! La jeune Tohru est trop mignonne et l'histoire passionnante : je me suis vraiment prise d'affection pour l'héroïne et cette série en fait...
J'ajouterai que l'auteur est adorable aussi, et passionnée de jeux vidéos ce qui la rend très proche de nous. Lorsqu'elle place quelques commentaires, je les lis toujours ce qui plutôt rare d'une manière générale !
Bon voilà je suis sous le charme et dans ma tête les héros de cette série ont élu domicile depuis déjà... 1 ans 1/2 !
Pourvu que ça dure ;D
C'est ce que j'appelle une excellente BD historique sans le poids rébarbatif que pourrait donner les références à cet épisode de la Guerre de Cent Ans.
Le scénario nous plonge dans le contexte rapidement où l'intrigue est des plus palpitantes. Le dessin est très bon et le choix de la palette couleurs s'adapte parfaitement au genre.
C'est sobre et efficace.
Depuis quelques années déjà, je suis presque quotidiennement les strips comiques et politiques de Ted Rall publiés aux USA et sur Internet. Je sais à quoi m'en tenir avec ce journaliste et humoriste : il est profondément anti-Bush, très cynique, très ironique et il dénonce en permanence l'utilisation du 11 Septembre par le gouvernement américain, la guerre en Afghanistan et bien sûr la guerre en Irak. Pour lui, Bush est un "Généralissimo" dont les deux seuls neurones sont nommés Guerre et Pétrole.
N'étant pas loin de partager l'ensemble de ses idées, c'est toujours avec le sourire ou un vrai rire franc que je lis ses strips mordants. Même si, à chaque fois, je suis obligé de me dire qu'il simplifie peut-être un peu trop les choses, qu'une attaque aussi directe et brutale contre Bush manque peut-être de recul. Mais dans l'ensemble, sans aborder l'aspect de la justesse politique de son discours, on ne peut pas nier que Ted Rall aie vraiment de l'humour et le sens de l'ironie. Et puis de telles attaques flattent tellement l'esprit de l'opposant typique Français à Bush et à ses manipulations guerrières que je ne vais pas m'en priver.
Passage Afghan, tel qu'il a été publié par La Boite à Bulles, est composé de deux livres en un, avec deux couvertures tête-bêche de chaque côté de l'album. D'un côté, une vraie BD en 48 pages racontant le reportage que Ted Rall a effectué en Afghanistan au début de la Guerre entre Alliance du Nord et Talibans, sous les bombardements des avions américains. De l'autre côté, Ted Rall revient sous la forme de textes, de photos et de strips comiques sur les mêmes évènements qu'il racontait en BD et y apporte une foule de données supplémentaires et d'explications.
Le dessin de Ted Rall est dans une veine de strips comiques publiés quotidiennement dans les journaux américains : ce n'est pas un dessin techniquement maîtrisé, il se contente de faire dans l'efficace et le compréhensible. Sur un sujet similaire, on ne peut s'empêcher de comparer Passage Afghan à Le Photographe de Guibert puisque dans les deux cas on aborde, avec photos à l'appui, un reportage dans des conditions très difficiles en Afghanistan, même si plusieurs années séparent les deux récits. Eh bien, on peut affirmer sans crainte que Passage Afghan est nettement moins esthétiquement réussi que Le Photographe.
Et pourtant, personnellement, et ça va faire bondir certains amateurs de Guibert, je préfère Passage Afghan à Le Photographe car en 48 pages, j'en ai appris bien plus et j'ai été nettement plus intéressé.
Le récit est fort, intéressant et drôle à la fois. Ted Rall raconte avec franchise et une bonne dose d'ironie son petit périple en tant que journaliste occidental aux abords de la Guerre. Il nous montre avec acidité l'aspect ubuesque de cette guerre où du jour au lendemain les Talibans se transforment en membres de l'Alliance du nord et vice-versa, où les américains bombardent à peu près tout le monde, où les occidentaux rivalisent de médiocrité, où les Afghans passent leur temps à racketter les occidentaux. Mais il raconte aussi et surtout la guerre, avec son lot de morts de tout côtés, morts qui seront également nombreux aux côtés de Ted Rall, parmi les journalistes qui l'ont accompagné. Sans manichéisme, il est implacable avec tous les partis en présence, dénonçant aussi bien la politique Américaine et le comportement des occidentaux dans leur ensemble que le comportement des Afghans eux-mêmes. Il montre surtout que cette guerre n'est qu'un leurre car les Talibans et l'Alliance du Nord ne sont pas seulement proches les uns des autres : ce sont strictement les mêmes personnes, changeant de camp au gré des évènements. Et bien sûr, c'est une dénonciation de la manipulation de l'information par la presse occidentale puisqu'on nous annonce la libération de l'Afghanistan, le départ des Talibans, mais « la plus grande réussite des Etats-Unis en Afghanistan a consisté à remplacer le pire régime du monde par l’anarchie et le chaos, et d’augmenter sensiblement le mépris des musulmans envers des Américains qu’ils considéraient déjà comme de la racaille. Les femmes portent toujours la burqa, la charia la plus radicale est toujours en vigueur, la nuit appartient aux bandes armées. »
Ce récit noir et pessimiste est raconté pourtant sur un ton humoristique, légèrement cynique. Mais la vérité dans cette guerre n'est-elle pas la plus belle des ironies ?
Le seul reproche que je puisse faire à ce reportage, c'est son aspect très largement politisé et trop directement anti-Bush car certaines affirmations de Ted Rall peuvent peut-être prêter à un peu de reflexion. Mais dans l'ensemble, c'est une vraie bouffée d'informations, de vérité, le tout raconté avec intelligence et humour.
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Le Grand Pouvoir du Chninkel
En tant qu'amateur de Thorgal, je me devais de posséder ce One-Shot réalisé par les auteurs de la série du plus célèbre héros Viking. Et j'avoue ne pas avoir été décu. L'histoire est prenante, et le fait qu'elle reprenne la trame de la Bible n'est pas pour me déplaire et ajoute un coté mystique à l'ensemble. J'aime beaucoup le graphisme et l'ambiance de cette Bd qui me fait réellement pensé au film Dark Crystal. C'est un vrai voyage initiatique que nous proposent Rosinski et Van Hamme. C'est vraiment dépaysant et rafraîchissant, et tant pis si il y a du pompage de 2001 l’odyssée de l’espace et de la Genèse ! Malheureusement j'ai fait l'acquisition du coffret de la série colorisée, et j'avoue que j'aurais du me cantonner à la version noir et blanc, fidèle à l'original et surtout beaucoup plus abordable. Ce n'est pas que la mise en couleur soit mauvaise, bien au contraire, mais je trouve que l'on y perd un peu en plaisir de lecture. Le trait est noyé dans la couleur, et les visages des personnages y perdent en expressivité ( J’on est tellement plus craquant avec des yeux luisants !!!! ).
Angel Sanctuary
Un bon scénario mais il y a beaucoup trop de points faibles pour être une série culte : - Les personnages ont quasiment tous la même tête, pour les différencier c'est un vrai casse tête - Les dessins sont mal ordonnés, on ne sait plus dans quel sens lire - Le paradis ressemble trop à la terre, informatique, armes à feu - Un scénario qui n'en finit pas de se compliquer Il y a tout de même des points forts : - Plusieurs personnages charismatiques - Beaucoup de rebondissements - Une histoire originale C'est une série à lire mais peut-être pas à acheter.
Orbital
Après tous ces avis dythirambiques, j'étais persuadé de la qualité de cette BD et j'ai eu exactement la bonne impression à laquelle je m'attendais. Orbital est la premier tome de ce qui semble appeler à devenir une très grande série BD SF, une vraie bonne série de qualité qui va marquer les années à venir. Le dessin est excellent. Les traits eux-mêmes sont relativement simples et pas plus impressionnants de maîtrise que ça même si on doit vraiment mettre au profit du dessinateur qu'il ne rechigne vraiment pas au travail et à présenter des décors grandioses et détaillés. C'est surtout la colorisation qui fait toute la force des planches à mes yeux. Les couleurs sont excellentes, élégantes, harmonieuses, très joliment travaillées. C'est un vrai bonheur de lecture que de parcourir de telles planches. D'autant plus que l'histoire est vraiment à la hauteur du dessin. Sur une trame de fond assez classique à mi-chemin entre Valérian et Sillage se dessine des scénarios à la fois simples et complexes, intelligents et prenants. Les personnages, pour le moment encore un peu inexplorés, ont l'air justes et bien construits. Le ton du scénario est adulte et intéressant. Moi qui suis très réticent aux séries à rallonge, je me prends à espérer franchement que cette série voit un très grand nombre de tomes paraitre, tomes que j'achèterais tous sans hésiter je pense, d'autant plus si la série est constitué de cycles de 2 tomes à chaque fois.
Bleach
Une histoire qui met beaucoup de temps à se mettre en route mais une fois que c'est parti, on ne peut plus se lasser de cette série. Attention les trois premiers tomes sont très moyens. C'est seulement à partir du 5ème que l'on prend vraiment plaisir à lire. Juste un conseil, achetez cette série qui possède un scénario très bien ficelé.
One Piece
Une histoire de piraterie menée avec humour et action, le tout guidé par un excellent scénario et un dessin très agréable. Une série culte à ne manquer sous aucun prétexte. Il faut savoir que l'auteur prévoit entre 80 et 100 tomes. Cela nous laisse le temps d'apprécier les aventures de Luffy et de son équipage.
Monsieur Jean
C'est une série que j'ai découverte par l'intermédiaire de Bdthèque, et je l'en remercie !!! Ce que j'aime chez monsieur Jean, c'est surtout son coté trentenaire célibataire un brin blasé et désabusé. Je trouve que ses (non-)aventures sont touchantes et même parfois émouvantes. J'ai par exemple été touché par la scène où Félix, au bord du gouffre après son bide avec sa reprise de Fernand Raynaud, arrive à séduire l'employée de la DASS dans la cinquième tome. C'est vrai que monsieur Jean peut être vu comme un Bobo parisien un brin attentiste et indolent, mais tous les héros ne peuvent pas être parfaits. Pour parler du dessin, je peux dire que j'ai toujours apprécié le trait de la paire Dupuy-Berbérian, c'est simple sans être simpliste et les couleurs sont chatoyantes. J'avais découvert leur talent d'illustrateurs dans les livres de Camille Saféris et dans la revue Je Bouquine. J'attends avec impatience les prochains tomes de cette série.
Astérix
Comme tout a été dit sur Astérix je vais tacher d’être bref. Pour moi, cette Bd reste celle de mon enfance, allongé sur mon lit durant des après-midi pluvieuses ou à la sortie des classes à bouffer des Chocos Bn ( D’ailleurs je retrouve encore maintenant des miettes de je ne sais quoi dans la reliure :-) ..... A la différence d’autres Bédés que je lisais à l’époque, celle-ci est sans doute l’une des rares que j’arrive à relire et à continuer d’apprécier. Certains gags peuvent d’ailleurs être lus sur deux axes, au 1er et 2nd degrés, avec les yeux d’un enfant ou d’un adulte. J’apprécie tellement cette série que je pense que je continuerai d’acheter chaque nouveau tome qui pourrait sortir.
Fruits Basket
Sensationnel! Je suis restée scotchée par cette histoire tellement sympathique, bon enfant et mièvre mais pas trop : juste comme il faut... Les dessins sont très rigolos bien qu'un peu simplistes parfois mais toujours très, très agréables ! La jeune Tohru est trop mignonne et l'histoire passionnante : je me suis vraiment prise d'affection pour l'héroïne et cette série en fait... J'ajouterai que l'auteur est adorable aussi, et passionnée de jeux vidéos ce qui la rend très proche de nous. Lorsqu'elle place quelques commentaires, je les lis toujours ce qui plutôt rare d'une manière générale ! Bon voilà je suis sous le charme et dans ma tête les héros de cette série ont élu domicile depuis déjà... 1 ans 1/2 ! Pourvu que ça dure ;D
Le Trône d'argile
C'est ce que j'appelle une excellente BD historique sans le poids rébarbatif que pourrait donner les références à cet épisode de la Guerre de Cent Ans. Le scénario nous plonge dans le contexte rapidement où l'intrigue est des plus palpitantes. Le dessin est très bon et le choix de la palette couleurs s'adapte parfaitement au genre. C'est sobre et efficace.
Passage Afghan
Depuis quelques années déjà, je suis presque quotidiennement les strips comiques et politiques de Ted Rall publiés aux USA et sur Internet. Je sais à quoi m'en tenir avec ce journaliste et humoriste : il est profondément anti-Bush, très cynique, très ironique et il dénonce en permanence l'utilisation du 11 Septembre par le gouvernement américain, la guerre en Afghanistan et bien sûr la guerre en Irak. Pour lui, Bush est un "Généralissimo" dont les deux seuls neurones sont nommés Guerre et Pétrole. N'étant pas loin de partager l'ensemble de ses idées, c'est toujours avec le sourire ou un vrai rire franc que je lis ses strips mordants. Même si, à chaque fois, je suis obligé de me dire qu'il simplifie peut-être un peu trop les choses, qu'une attaque aussi directe et brutale contre Bush manque peut-être de recul. Mais dans l'ensemble, sans aborder l'aspect de la justesse politique de son discours, on ne peut pas nier que Ted Rall aie vraiment de l'humour et le sens de l'ironie. Et puis de telles attaques flattent tellement l'esprit de l'opposant typique Français à Bush et à ses manipulations guerrières que je ne vais pas m'en priver. Passage Afghan, tel qu'il a été publié par La Boite à Bulles, est composé de deux livres en un, avec deux couvertures tête-bêche de chaque côté de l'album. D'un côté, une vraie BD en 48 pages racontant le reportage que Ted Rall a effectué en Afghanistan au début de la Guerre entre Alliance du Nord et Talibans, sous les bombardements des avions américains. De l'autre côté, Ted Rall revient sous la forme de textes, de photos et de strips comiques sur les mêmes évènements qu'il racontait en BD et y apporte une foule de données supplémentaires et d'explications. Le dessin de Ted Rall est dans une veine de strips comiques publiés quotidiennement dans les journaux américains : ce n'est pas un dessin techniquement maîtrisé, il se contente de faire dans l'efficace et le compréhensible. Sur un sujet similaire, on ne peut s'empêcher de comparer Passage Afghan à Le Photographe de Guibert puisque dans les deux cas on aborde, avec photos à l'appui, un reportage dans des conditions très difficiles en Afghanistan, même si plusieurs années séparent les deux récits. Eh bien, on peut affirmer sans crainte que Passage Afghan est nettement moins esthétiquement réussi que Le Photographe. Et pourtant, personnellement, et ça va faire bondir certains amateurs de Guibert, je préfère Passage Afghan à Le Photographe car en 48 pages, j'en ai appris bien plus et j'ai été nettement plus intéressé. Le récit est fort, intéressant et drôle à la fois. Ted Rall raconte avec franchise et une bonne dose d'ironie son petit périple en tant que journaliste occidental aux abords de la Guerre. Il nous montre avec acidité l'aspect ubuesque de cette guerre où du jour au lendemain les Talibans se transforment en membres de l'Alliance du nord et vice-versa, où les américains bombardent à peu près tout le monde, où les occidentaux rivalisent de médiocrité, où les Afghans passent leur temps à racketter les occidentaux. Mais il raconte aussi et surtout la guerre, avec son lot de morts de tout côtés, morts qui seront également nombreux aux côtés de Ted Rall, parmi les journalistes qui l'ont accompagné. Sans manichéisme, il est implacable avec tous les partis en présence, dénonçant aussi bien la politique Américaine et le comportement des occidentaux dans leur ensemble que le comportement des Afghans eux-mêmes. Il montre surtout que cette guerre n'est qu'un leurre car les Talibans et l'Alliance du Nord ne sont pas seulement proches les uns des autres : ce sont strictement les mêmes personnes, changeant de camp au gré des évènements. Et bien sûr, c'est une dénonciation de la manipulation de l'information par la presse occidentale puisqu'on nous annonce la libération de l'Afghanistan, le départ des Talibans, mais « la plus grande réussite des Etats-Unis en Afghanistan a consisté à remplacer le pire régime du monde par l’anarchie et le chaos, et d’augmenter sensiblement le mépris des musulmans envers des Américains qu’ils considéraient déjà comme de la racaille. Les femmes portent toujours la burqa, la charia la plus radicale est toujours en vigueur, la nuit appartient aux bandes armées. » Ce récit noir et pessimiste est raconté pourtant sur un ton humoristique, légèrement cynique. Mais la vérité dans cette guerre n'est-elle pas la plus belle des ironies ? Le seul reproche que je puisse faire à ce reportage, c'est son aspect très largement politisé et trop directement anti-Bush car certaines affirmations de Ted Rall peuvent peut-être prêter à un peu de reflexion. Mais dans l'ensemble, c'est une vraie bouffée d'informations, de vérité, le tout raconté avec intelligence et humour.