Les derniers avis (39017 avis)

Par JAMES RED
Note: 5/5
Couverture de la série Garulfo
Garulfo

Une série d'une exceptionnelle qualité, tant au niveau du scénario que du dessin. Ayroles s'attaque aux contes de fée qu'il parodie avec une certaine aisance. Certains diront que le premier cycle est le meilleur des deux. Mais, à mon avis, les deux se valent. L'idée de faire revenir Garulfo avec le personnage de Romuald transformé en grenouille est une très ingénieuse. Les personnages de l'ogre et du lutin sont d'excellentes trouvailles. Je ne suis pas un fan des séries à rallonge, mais là j'en viens à regretter qu'il n'y ait pas un troisième cycle. J'ai hésité à mettre 5, mais à mon avis cette série est tout aussi bonne que l'autre oeuvre d'Ayroles De Cape et de Crocs.

08/05/2006 (modifier)
Par Bartoo
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Nyx
Nyx

Un style très nouveau, des couleurs qui pètent, un sens très chaotiques, des images fortes, vous l'avez compris je suis séduit. A un détail près, on sent quelques fois la tentation de la facilité scénaristique mais à la lecture du 2eme volume la sensation s'estompe un peu. Néanmoins 2 très beaux et riches albums in my collection.

08/05/2006 (modifier)
Par scuineld
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Vagabond des Limbes
Le Vagabond des Limbes

Voici pour moi, LA référence en matière de science-fiction. Que je m'explique... Nous sommes plongés dans un univers gigantesque, ouvrant la porte à des possibilités infinies (seule l'imagination des auteurs est la limite). Axle Munshine, notre héros, s'y promène à la recherche de la femme dont il rêve, puis de son père, puis... [je ne dévoile pas plus] Dans ses péripéties, différentes histoires se développent : certaines ayant fortement trait à la quête principale, d'autre beaucoup moins (un peu à la X-Files: certains épisodes n'ont rien à voir avec l'intrigue principale). Ces histoires sont généralement amusantes et ponctuées de curiosités intergalactiques qui valent le détour. Les points forts de Godard sont sans conteste son imagination et la manière dont il arrive à garder une cohérence à son univers et une fluidité dans son histoire. Marv' a très bien résumé ce point, je cite : "si parfois l'histoire stagne ou se complique trop, Godard trouve toujours l'idée au bon moment pour débloquer le récit." En effet, quand le lecteur commence à se lasser de l'intrigue principale, on dirait que Godard le sent et entraîne aussitôt Axle dans une nouvelle quête, relançant ainsi l'intérêt pour la série. Maintenant, bien sûr, certains albums sont moins intéressants que d'autres (mais jamais inintéressants), mais sur 31 tomes, n'est-ce pas normal ? Pour le dessin, là, je dirais qu'il n'est plus vraiment d'époque, qu'il a mal vieilli (Mais comme cette série débuta dans les années 70, je pense qu'il faut remettre cela dans son contexte). Je peux donc comprendre que ce dessin rebute certaines personnes. A celles-là, je dirais, foncez, vous ratez un chef d'oeuvre !!! Tout ça pour dire, qu'après 31 tomes, j'en demande encore et que je voudrais que cette série ne s'arrête jamais (si elle reste de cette qualité, bien sûr).

08/05/2006 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 4/5
Couverture de la série La Voleuse du Père Fauteuil
La Voleuse du Père Fauteuil

J'aime beaucoup cette série pour le dessin de Yoann, notamment. Omond, le scénariste fait un pastiche des feuilletons populaires du XIXème siècle avec son lot de rebondissements surprenants. Il y a de vraies références au roman le mystérieux docteur Cornélius. De fait, le côté fantastique n'est pas absent du tout, avec les expériences de laboratoire. La lutte entre passéistes et modernistes est assez amusante. Une série que je conseille de découvrir, il semble qu'elle n'ait pas eu beaucoup de succès, ce qui est dommage.

08/05/2006 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 4/5
Couverture de la série Green Manor
Green Manor

Une série originale constituée de petites saynètes situées dans le milieu d'un club victorien anglais. Les thèmes du meurtre, de la vengeance, dans ses formes les plus perverses sont les plus souvent utilisés. Concernant les histoires, cela va du correct au très bon. La chute est toujours assez bien réussie. Une série que je conseille à ceux qui ne connaîtraient pas.

07/05/2006 (modifier)
Par okilebo
Note: 4/5
Couverture de la série Le réflexe de survie
Le réflexe de survie

Je pense que l'on peut dire qu'Etienne Davodeau est passé maître dans l'art de créer des chroniques sociales. Les micro-univers, qu'il nous fait découvrir, sont souvent liés à l'émotion et à la pudeur et ce n'est pas Le Réflexe de Survie qui me démentira. Une fois de plus, on retrouve des personnages hauts en couleurs, des gens ordinaires, du genre que l'on rencontre quotidiennement. Le scénario est bien ficelé et les personnages sont vraiment attachants. Le cadre rural où se déroule cette histoire est vraiment agréable et les protagonistes du récit ne manquent pas de caractère. Au niveau du graphisme, rien à dire, le trait réaliste de Davodeau est toujours aussi convaincant. A lire sans hésitation !

07/05/2006 (modifier)
Par jwi
Note: 4/5
Couverture de la série Norbert l'imaginaire
Norbert l'imaginaire

Nicolas Vadot et Olivier Guéret zigzaguent entre mondes extérieur et intérieur avec aisance et jeux de couleurs (pour permettre aux lecteurs de s’y retrouver). Nul doute que chez eux, l’Imaginaire ne se sent pas à l’étroit. Pour preuve, ils nous déversent des monceaux d’éléments, des pléiades de jeux de mots et une fourmilière de métaphores. Avec eux, exploration du cerveau rime avec déraison. On en redemande encore. Sous de faux airs de bande dessinée enfantine, la série est riche d'éléments divers, orchestrés de mains de maîtres, réglés comme des mouvements d'horlogerie suisse. Une véritable analyse des sentiments humains est décortiquée sciemment par ces deux auteurs complémentaires. Analyse sociologique d'un côté, comportements politiques de l'autre, analyse des passions et des pulsions qui poussent des êtres, dans ce cas Simon Glonek, à agir d'une manière ou d'une autre. Pourquoi être heureux quand on a tout alors qu'on ne connaît pas le goût des autres ??? Si tout cela peut paraître bien sérieux, il n'en est rien; Troisième Degré oblige ! Le tout est bien parsemé de touches d'humour mais aussi de références diverses, musicales (Marc Lavoine, Daniel Balavoine, ...) comme cinématographiques (Heat). Le graphisme a droit aussi à sa part de gâteau. Principalement au niveau de la construction qui passe très intelligemment du monde intérieur au monde extérieur. Le passage entre ces deux univers s'effectue avec une fluidité sans faille. Bref, une belle série qu'on déguste avec plaisir et qui promet de belles perspectives d'avenir... à suivre donc avec plaisir !

07/05/2006 (modifier)
Par jwi
Note: 4/5
Couverture de la série Quelques Mois à l'Amélie
Quelques Mois à l'Amélie

La collection Aire Libre chez Dupuis possède quelques albums qui brillent au firmament des œuvres personnelles. « Quelques mois à l’Amélie » est de ces albums qui touchent à la corde sensible du lecteur. On suit les traces d’Aloys Clark et de Dorian dans un récit alternant flash-back et jeux de cache-cache, (re)découverte de soi et recherche de l’autre, … Aloys, romancier en mal d’inspiration voire en mal de vivre, trouvera sa muse en la personne de Dorian ; pas directement mais par l’entremise d’un livre dont il suivra le parcours à travers le sud-ouest de la France. Ces 72 pages d’un récit très personnel de l’auteur de Luc Leroi (Casterman) se dévorent aussi bien pour le plaisir des yeux que pour celui des mots. La justesse du trait et des couleurs de Denis fait merveille et procure de véritables “moments”. La fluidité de son récit et la force de sa narration donnent même envie d’aller plus loin et de dévorer le roman qu’Aloys offrira à Marianne… Chose d’ailleurs possible car Denis s’est offert ce plaisir d’écrire le roman de son personnage (et de le faire publier). Quand la passion dépasse la fiction, J-C Denis donne à Dupuis un des plus beaux albums de son catalogue. Une réussite !

07/05/2006 (modifier)
Par jwi
Note: 4/5
Couverture de la série Tonnerre Rampant
Tonnerre Rampant

Cet album est signé Eric Liberge. Il est donc à priori prometteur au vu de ce que cet auteur a déjà produit avec Relayer (avec Gravé au dessin) ou surtout avec Monsieur Mardi Gras Descendres (en solo chez Pointe Noire et dont le tome 1 lui valut le Prix Goscinny 1999). Si ce nouvel album est en couleur, il n'est pas pour autant si loin du traitement graphique de la sombre série précitée : dessin fin, précis et détaillé mais néanmoins nerveux, vif; découpage original en pleine(s) page(s) (pas toujours aisé à lire mais bon); ... L'apport des couleurs dans les mains de Liberge peut faire penser à première vue à la série Les Processionnaires par Séra et Saimbert chez Albin Michel. Mais, évidemment, Liberge dépasse le stade de la comparaison. Son style lui est propre et on ressent le dur labeur qui ressort de ses pages (voir également les croquis en fin d'album). Ce projet a d'ailleurs eu le temps de mûrir dans sa tête car il découle d'un voyage au Danemark chez Tante Marguerite en 1984... Où est le rapport ? A vous de voir en lisant l'intro de Liberge ! Vous comprendrez alors comment ont été bâties les fondations de ce prieuré le plus hanté d'Angleterre. 80 pages pour aller au-delà de l'horreur; c'est ce que fait Liberge. Il dépasse le surnaturel pour en expliquer la provenance. Rien de bien rationnel certes mais des liens de cause à effet, des sentiments et de l'émotion ! Le mot de la fin ? Vibrant !

07/05/2006 (modifier)
Par jwi
Note: 4/5
Couverture de la série Troubles fêtes
Troubles fêtes

Si certains ne connaissaient pas "Troubles fêtes", la plupart reconnaîtront quelques unes de ses images qui ont fait l'objet d'édition en cartes postales (disponibles dans de nombreuses librairies). Ceux-là auront désormais le plaisir de découvrir le texte de Rose Le Guirec qui les accompagne. Plutôt paillard, celui-ci a permis à Loisel de produire des dessins érotiques à faire rougir un Saint. Au menu, on assiste à un Centaure en rut, à des Feux de la Saint-Jean plutôt épicés et à la salacité d'une cérémonie au coeur de Venise. Loisel s'en donne à coeur joie et nous enchante véritablement. Paru après la fin de la "Quête", l'album offre notamment à notre voyeurisme des créatures qui ne sont pas sans rappeler une certaine Pélisse (voir les 12 premières planches des Feux de la Saint-Jean). De quoi satisfaire de nombreux fantasmes !

07/05/2006 (modifier)