Depuis le temps que je devais le faire, je viens d'acquérir l'intégrale de la trilogie qui a été publiée chez Casterman.
Pour moi, Enki Bilal fait partie de ces auteurs qui font que la Bd puisse être considérée comme un art à part entière, au même titre que la photo, le cinéma ou la musique. D'ailleurs le dernier volume de cette trilogie, Froid Equateur, a reçu le titre de meilleur livre dans le magazine LIRE (qui est dirigé par Bernard Pivot).
Techniquement, les trois volumes sont extrêmement aboutis, le trait est maîtrisé et le jeu des ambiances est intéressant, on passe ainsi d'un Paris post-apocalyptique gris et sale, à un désert africain avec des couleurs chaudes. Les mondes décrits fourmillent de 1001 détails, qui sont un régal pour les yeux.
Pour le scénario, on retrouve un thème cher à Bilal, à savoir les jeux et les enjeux du pouvoir.
Mais voilà, je ne mets pas ici le statut de culte parce que beaucoup de choses m'échappent encore dans cette Bd pour pouvoir l'apprécier pleinement. J'ai l'impression d'être un peu noyé dans un monde d'une complexité effarante, mais je ne désespère pas d'en comprendre un jour le sens, et ce jour là ma note passera de 4 à 5.
Un dessin une fois de plus très réussi comme à son habitude, une histoire d’aventure médiévale somme toute assez classique pour le moment mais très bien maîtrisée et assez passionnante à suivre s'accélérant un peu, dans ce troisième tome qui traite du passé du héros et qui révèle certaines zones d’ombres.
En bref, une série bien agréable à suivre pour l’instant que je conseille à tous les amateurs du genre.
Une très belle série dans le style du western humaniste. Buddy Longway a une famille, il vieillit et n'est pas épargné par les malheurs de la vie.
Les paysages montagneux sont très agréables à regarder. Buddy rappelle fortement le personnage de Jeremiah Johnson film de Sydney Pollack.
On peut voir quelques clins d'oeil amusants comme le personnage de Jim Mc Clure (le buveur ami de Blueberry) croiser Buddy Longway dans l'album la vengeance.
On peut noter que le vingtième et dernier album vient de sortir.
Ne boudons pas notre plaisir, pour tout ceux qui, comme moi, ont vu le dessin animé à la TV tous les mercredi après-midi, ça fait toujours plaisir de replonger dans une part de notre enfance et de retrouver le petit Sangoku.
Pour avoir relu la série il n'y a pas longtemps, je peux dire que le manga a beaucoup moins vieilli que le série animée. Au moins, sur papier on n'a pas à se taper les gros plans interminables avec une musique nasillarde avec le doublage type "gros méchant AB productions". Les gags sont sympas, le dessin est rond et les personnages attachants. Mais je pense qu'il faut arrêter sa lecture après l'explosion de la planète Namek, parce qu'après, j'ai l'impression que la série part vraiment dans du n'importe quoi.
Cette Bd est à acheter et à conserver précieusement...
Ce sont ces rares BDs qui font que la Bd grimpe toujours plus vers des sommets de superbes... Au niveau dessin et scénario...
Cette histoire et ce dessin nous emmènent vers des sommets de l'imaginaire et nous permettent de s'évader de notre monde... Cela nous transporte directement dans le monde de Pont et Abolin... Bravo Messieurs...
Très très bon premier album. Le "buzz" qui l'entourait était très favorable, et la lecture a confirmé cette impression. "Orbital" est une excellente série en devenir. On la compare déjà à Valérian, ce qui est plutôt flatteur. En effet, Sylvain Runberg réussit à brasser, dans sa trame, de nombreux thèmes universels, tels que le respect de l'autre, la tolérance, la guerre, le ressentiment... Tout cela dans un récit de pure SF (avec plusieurs sous-genres, tels que la politique-fiction, la space fantasy ou le space opera, la hard SF...), mâtinée d'horreur. Bref, tous les ingrédients pour faire un bon récit d'anticipation. :)
Le dessin de Serge Pellé est excellent, à la limite du fabuleux, et il va falloir suivre de très très près cette série et ces deux auteurs.
Coup de tonnerre sur la BD ! Cet album est une excellente réussite. Comment se fait-ce que l'on ne découvre Gipi que maintenant ? Tout y est : la psychologie fine des personnages, entre la petite frappe qui avait juste besoin d'un chef, les copains suiveurs et lâches... L'histoire racontée par Gipi n'avait pas besoin de cadre géographique et temporel précis pour se déployer, tant il touche à l'universel... Certains comparent Gipi à Davodeau, et c'est vrai que ça y ressemble fortement. Jusque dans le dessin, à la fois dépouillé et diablement expressif...
La meilleure série Donjon pour moi!!!
Les histoires sont géniales, fraîches, pleines d'humour!
Les personnages excellents (Marvin, la brute dont sa foi lui interdit de frapper ceux qui l'insultent).
Les dessins de Trondheim vraiment sympas, j'adore.
Les couleurs très vives correspondent à merveille aux dessins.
Le lettrage est marrant et différent de ce qu'on voit d'habitude.
Enfin quoi, j'adore, c'est que du bon!
Après un très énigmatique premier volume, les pièces du puzzle semblent lentement se mettre en place dans le deuxième opus. Les deux histoires parallèles se rejoignent ici dans l’enquête menée par nos deux mystérieux agents des UPI.
Mais ce n’est pas tant l’histoire qui m’a plu dans cet album que les prouesses graphiques de Patrick Laumond qui, véritablement, ose tout : en jouant avec les angles de vues (les plans en plongée sont très nombreux et surtout magnifiques), en retraçant les dialogues sans pour autant que l’on voit les personnages (pages 31 et 39), en soignant particulièrement les planches muettes, en trouvant un bon équilibre entre plans rapprochés et plus lointain... On peut multiplier les techniques dans cet album.
En outre l’insertion de petites vignettes à l’intérieur d’autres cadres apporte un plus à cette bande dessinée. J’ai trouvé cet album très cinématographique dans sa conception.
Nous traversons l’Amérique typique, New York et ses buildings, la Louisiane et ses bateaux à roues, ses somptueuses demeures coloniales, sans oublier une scène dans un bayou assez morbide. Mais si les décors restent eux classiques, l’histoire elle, ne l’est guère, et le mystère des UPI demeure.
Le titre du premier volume résume bien à lui seul cette très agréable BD.
Le dessin est dans la veine des Tanquerelle, Blain et autres mais en plus... enfin... avec de très belles couleurs.
J'ai vraiment adoré cette BD, une véritable enquête policière dans un milieu assez inhabituel, un bordel du début du 20ème siècle, celui des ginguettes des bords de Marne, et des chambres de bonnes sous les toits.
Une intrigue originale et ne sombrant jamais vers la facilité : le claque n'est qu'un décor et on peut mettre cette bd entre toutes les mains (enfin presque).
Le second volume terminera l'histoire.
Une très bonne bd à découvrir sans attendre !
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La Trilogie Nikopol
Depuis le temps que je devais le faire, je viens d'acquérir l'intégrale de la trilogie qui a été publiée chez Casterman. Pour moi, Enki Bilal fait partie de ces auteurs qui font que la Bd puisse être considérée comme un art à part entière, au même titre que la photo, le cinéma ou la musique. D'ailleurs le dernier volume de cette trilogie, Froid Equateur, a reçu le titre de meilleur livre dans le magazine LIRE (qui est dirigé par Bernard Pivot). Techniquement, les trois volumes sont extrêmement aboutis, le trait est maîtrisé et le jeu des ambiances est intéressant, on passe ainsi d'un Paris post-apocalyptique gris et sale, à un désert africain avec des couleurs chaudes. Les mondes décrits fourmillent de 1001 détails, qui sont un régal pour les yeux. Pour le scénario, on retrouve un thème cher à Bilal, à savoir les jeux et les enjeux du pouvoir. Mais voilà, je ne mets pas ici le statut de culte parce que beaucoup de choses m'échappent encore dans cette Bd pour pouvoir l'apprécier pleinement. J'ai l'impression d'être un peu noyé dans un monde d'une complexité effarante, mais je ne désespère pas d'en comprendre un jour le sens, et ce jour là ma note passera de 4 à 5.
Légende
Un dessin une fois de plus très réussi comme à son habitude, une histoire d’aventure médiévale somme toute assez classique pour le moment mais très bien maîtrisée et assez passionnante à suivre s'accélérant un peu, dans ce troisième tome qui traite du passé du héros et qui révèle certaines zones d’ombres. En bref, une série bien agréable à suivre pour l’instant que je conseille à tous les amateurs du genre.
Buddy Longway
Une très belle série dans le style du western humaniste. Buddy Longway a une famille, il vieillit et n'est pas épargné par les malheurs de la vie. Les paysages montagneux sont très agréables à regarder. Buddy rappelle fortement le personnage de Jeremiah Johnson film de Sydney Pollack. On peut voir quelques clins d'oeil amusants comme le personnage de Jim Mc Clure (le buveur ami de Blueberry) croiser Buddy Longway dans l'album la vengeance. On peut noter que le vingtième et dernier album vient de sortir.
Dragon Ball
Ne boudons pas notre plaisir, pour tout ceux qui, comme moi, ont vu le dessin animé à la TV tous les mercredi après-midi, ça fait toujours plaisir de replonger dans une part de notre enfance et de retrouver le petit Sangoku. Pour avoir relu la série il n'y a pas longtemps, je peux dire que le manga a beaucoup moins vieilli que le série animée. Au moins, sur papier on n'a pas à se taper les gros plans interminables avec une musique nasillarde avec le doublage type "gros méchant AB productions". Les gags sont sympas, le dessin est rond et les personnages attachants. Mais je pense qu'il faut arrêter sa lecture après l'explosion de la planète Namek, parce qu'après, j'ai l'impression que la série part vraiment dans du n'importe quoi.
Où le regard ne porte pas...
Cette Bd est à acheter et à conserver précieusement... Ce sont ces rares BDs qui font que la Bd grimpe toujours plus vers des sommets de superbes... Au niveau dessin et scénario... Cette histoire et ce dessin nous emmènent vers des sommets de l'imaginaire et nous permettent de s'évader de notre monde... Cela nous transporte directement dans le monde de Pont et Abolin... Bravo Messieurs...
Orbital
Très très bon premier album. Le "buzz" qui l'entourait était très favorable, et la lecture a confirmé cette impression. "Orbital" est une excellente série en devenir. On la compare déjà à Valérian, ce qui est plutôt flatteur. En effet, Sylvain Runberg réussit à brasser, dans sa trame, de nombreux thèmes universels, tels que le respect de l'autre, la tolérance, la guerre, le ressentiment... Tout cela dans un récit de pure SF (avec plusieurs sous-genres, tels que la politique-fiction, la space fantasy ou le space opera, la hard SF...), mâtinée d'horreur. Bref, tous les ingrédients pour faire un bon récit d'anticipation. :) Le dessin de Serge Pellé est excellent, à la limite du fabuleux, et il va falloir suivre de très très près cette série et ces deux auteurs.
Notes pour une histoire de guerre
Coup de tonnerre sur la BD ! Cet album est une excellente réussite. Comment se fait-ce que l'on ne découvre Gipi que maintenant ? Tout y est : la psychologie fine des personnages, entre la petite frappe qui avait juste besoin d'un chef, les copains suiveurs et lâches... L'histoire racontée par Gipi n'avait pas besoin de cadre géographique et temporel précis pour se déployer, tant il touche à l'universel... Certains comparent Gipi à Davodeau, et c'est vrai que ça y ressemble fortement. Jusque dans le dessin, à la fois dépouillé et diablement expressif...
Donjon Zenith
La meilleure série Donjon pour moi!!! Les histoires sont géniales, fraîches, pleines d'humour! Les personnages excellents (Marvin, la brute dont sa foi lui interdit de frapper ceux qui l'insultent). Les dessins de Trondheim vraiment sympas, j'adore. Les couleurs très vives correspondent à merveille aux dessins. Le lettrage est marrant et différent de ce qu'on voit d'habitude. Enfin quoi, j'adore, c'est que du bon!
John Lord
Après un très énigmatique premier volume, les pièces du puzzle semblent lentement se mettre en place dans le deuxième opus. Les deux histoires parallèles se rejoignent ici dans l’enquête menée par nos deux mystérieux agents des UPI. Mais ce n’est pas tant l’histoire qui m’a plu dans cet album que les prouesses graphiques de Patrick Laumond qui, véritablement, ose tout : en jouant avec les angles de vues (les plans en plongée sont très nombreux et surtout magnifiques), en retraçant les dialogues sans pour autant que l’on voit les personnages (pages 31 et 39), en soignant particulièrement les planches muettes, en trouvant un bon équilibre entre plans rapprochés et plus lointain... On peut multiplier les techniques dans cet album. En outre l’insertion de petites vignettes à l’intérieur d’autres cadres apporte un plus à cette bande dessinée. J’ai trouvé cet album très cinématographique dans sa conception. Nous traversons l’Amérique typique, New York et ses buildings, la Louisiane et ses bateaux à roues, ses somptueuses demeures coloniales, sans oublier une scène dans un bayou assez morbide. Mais si les décors restent eux classiques, l’histoire elle, ne l’est guère, et le mystère des UPI demeure.
Miss Pas Touche
Le titre du premier volume résume bien à lui seul cette très agréable BD. Le dessin est dans la veine des Tanquerelle, Blain et autres mais en plus... enfin... avec de très belles couleurs. J'ai vraiment adoré cette BD, une véritable enquête policière dans un milieu assez inhabituel, un bordel du début du 20ème siècle, celui des ginguettes des bords de Marne, et des chambres de bonnes sous les toits. Une intrigue originale et ne sombrant jamais vers la facilité : le claque n'est qu'un décor et on peut mettre cette bd entre toutes les mains (enfin presque). Le second volume terminera l'histoire. Une très bonne bd à découvrir sans attendre !