Les derniers avis (39017 avis)

Par mikolaj
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Choucas
Le Choucas

Ah, que c'est léger, frais et détendu ! Des histoires rocambolesques, un détective déjanté qui a toujours de bons mots à sortir, une citation, une référence hautement culturelle pour appuyer ses pensées et présenter son point de vue sous un alibi culturel. Et un dessin fidèle, sans chichis mais efficace. Bref, un coup de coeur pour des BD qui détendent.

15/05/2006 (modifier)
Couverture de la série Zapping Generation
Zapping Generation

Fini le zapping télé de la série Les Zappeurs, voici que commence la nouvelle série sur les technologies de notre époque avec « Zapping génération ». La télévision a laissé place aux téléphones portables, aux robots domestiques, au blouson capteur d’énergie solaire, au chien-robot savant, à l’hélicoptère microscopique… On retrouve toujours les mêmes protagonistes avec Juju, la sœur, le papy et les parents. Toute la famille est présente et n’a toujours pas changé. Ils sont toujours autant accros à la technologie, mais c’est bien entendu Juju qui arrive à battre tous les records. Les auteurs Ernst (Clin d'oeil dans la revue Tintin, c’est lui) et Janssens (national zéro) ont réussi le pari de faire du neuf sans presque rien changer. Il n’y a pas que la télé dans la vie, mais il reste le zapping. C’est drôle, on arrive facilement à s’identifier dans certains gags. Pour tous ceux qui veulent s’amuser et apprendre à connaître de quoi est faite la société moderne.

15/05/2006 (modifier)
Couverture de la série Une Aventure des Brigades du Tigre
Une Aventure des Brigades du Tigre

Qui a plus de 30 ans se souvient de la série téléfilm « les brigades du tigre » qui représentait les premiers policiers mobiles. Cette série en noir et blanc d’une France du début du siècle dernier fit un carton. Il est donc normal et logique que plusieurs décennies après, le cinéma veut s’emparer de la mémoire des aventures du commissaire Faivre et du non moins célèbre ennemi public numéro 1, jules Bonnot. L’album édité chez Glénat n’est en fait que le prologue du film. Mais quel prologue, il ne s’agit rien de moins que de la première rencontre de Faivre et de Bonnot. Nous apprenons comment et pourquoi Bonnot monta sur Paris, et comment il se fait que Faivre se mit à sa recherche. Tout cela sous le regard et le double jeu de certains policiers qui ont tout intérêt que la division de la brigade mobile perde de sa crédibilité. C’est beau, très beau, les dessins et les couleurs reflètent un aspect réaliste étonnant. La recherche de documents sur l’époque, sur les costumes, et l’ambiance des rues, est à tout point respectée. C’est une BD qu’il faut lire avant ou après avoir vu le film. A ne pas manquer.

15/05/2006 (modifier)
Couverture de la série Bad Legion
Bad Legion

La terre en l’an 3075 n’a plus rien de comparable avec ce que l’on connaît dans notre bon jeune XXIème siècle. Les nations, les frontières et les pays n’existent plus. Ils ont laissé leur place à ce qui ressemble à des sectes, qui unissent les peuples non plus sur leur sang ou lieux de naissance, mais sur leur manière de penser et leur opinion. En haut de cela existe l’Alliance, qui a comme but d’essayer de donner une même direction à tous ces groupes. L’Alliance a comme représentante une femme qui est considérée comme une Reine intemporelle. Seulement il paraît vite évident que ce n’est pas la reine qui dirige, mais les Rémanents qui sont les gardiens des traditions dont lesquelles la reine doit obéir sous peine de mort. Des révoltes des colonies sur les planètes mars et saturne. Pour y remettre de l’ordre, une armée qui suit les règles des Spartes de la Rome antique y est envoyée. Nous sommes en pleine science fiction, mais pas n’importe laquelle, c’est de la très bonne science fiction. Tout est présent, la représentante d’un peuple sans pouvoir, une armée qui peut sauver la terre, des méchants, des décors sublimes, des batailles dans l’espace. Et un scénario plus que construit, complet ou tout est expliqué et rien n’est laissé au hasard. Plus qu’une BD c’est un véritable opéra cosmique.

15/05/2006 (modifier)
Couverture de la série Charge
Charge

Charge est ce que l’on peut nommer un livre-cd qui ouvre la nouvelle collection Morceau qui a pour but de réunir des auteurs de mondes différents et de les laisser créer une bande dessinée et une œuvre musicale complètement originale. Les auteurs, Baladi au dessin et le musicien Ghostape, inaugurent cette collection de la manière la plus étrange qui soit. Côté musique on rentre dans un univers de sons à la limite de l’angoissant. Ce qui semble être des gouttes d’eau tombe sous un fond sonore de machine d’un autre siècle. Des petits bruits de ce qui pourrait être des bêtes curieuses, rampent et se font entendre par intermittence. Cela peut, dans une certaine mesure, être comparé à du Jean-Michel Jarre. Côté dessin, pour le dessin c’est une autre histoire. Si vous avez le malheur d’ouvrir l’album sans écouter au même moment la musique, vous n’allez rien comprendre. Mais si, durant les 37 minutes que durent le cd, vous parcourez tranquillement l’album en cherchant quand il faut tourner les pages pour faire correspondre les sons avec les images, alors à ce moment là vous allez décoller de votre fauteuil et vous retrouver dans une autre dimension. C’est de l’irréel, du « pas courant », l’éditeur La Cafetière ose sortir des chemins et se moquer du « qu’en dira-t-on ». C’est une complète réussite qui devrait plaire à ceux qui aiment vivre en avance sur leur époque.

15/05/2006 (modifier)
Par klechko
Note: 5/5
Couverture de la série Universal War One
Universal War One

Après lecture des 5 premiers tomes, c’est un sentiment agréable qui se dégage dans son ensemble pour cette série de science fiction dont le scénario un peu complexe (ce qui n’est pas pour me déplaire) est très bien construit et présente de nombreux rebondissements. La psychologie des personnages principaux est très bien travaillée et évolue tout au long de la série. Les dessins et les ambiances sombres sont tout à fait en accord avec le scénario. J’attends donc avec impatience le dernier volume en espérant que celui-ci soit à la hauteur de cette formidable aventure et pourquoi pas hisser celle-ci parmi mes séries cultes. Aprés la sortie du dernier volume et lecture de l'ensemble de la série, je pense que nous tenons là une des meilleures séries de science fiction produites en BD. Les ambiances et le suspens sont au rendez-vous, l'histoire est trés bien réfléchie et ficelée. J'ai apprécié le petit cahier récapitulatif à la fin du tome 6 tant il est vrai que la trame de l'histoire est difficile à suivre et devrait donc réserver quelques surprises lors des prochaines relectures. Une belle réussite

14/05/2006 (modifier)
Par klechko
Note: 4/5
Couverture de la série Les Chroniques de Magon
Les Chroniques de Magon

Apres lecture des 4 premiers tomes de la série, je dois dire que pour le moment, Les chroniques de Magon rassemblent à peu prés tout ce que je peux attendre d’une série fantastique avec un scénario original mêlant quête et action dans un monde hostile laissant la porte ouverte à de possibles et peut être nombreux rebondissements pour ce récit tenant encore le lecteur en haleine après 4 volumes (même si le 4ème ressemble un peu à un tome de transition). A côté de cela, ce qui ne gâche rien bien au contraire, un dessin soigné retransmettant bien les émotions des personnages et leur mise en mouvements, les couleurs elles, sont superbes. L’ensemble est pour moi une réelle réussite. Vivement la suite !

14/05/2006 (modifier)
Par herve
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Petits Ruisseaux
Les Petits Ruisseaux

J’ai honte de l’avouer mais c’est la première fois que je lis une bande dessinée de Rabaté ; et bien en l’occurrence je n’ai pas été déçu, bien au contraire. Un petit bijou ce livre. Cela commence par une partie de pêche et cela s’achève sur une partie de pêche, mais entre les deux, que d’aventures pour Emile, fringuant sexagénaire qui menait une vie paisible jusque là. Car c’est un autre regard sur les vieux, que dans nos sociétés modernes, nous avons rebaptisés « séniors »( sans doute parce que ce terme nous fait moins peur) que propose Rabaté. Si dès le début, la solitude, la monotonie et les enterrements des copains sont le lot d’Emile, Rabate distille d’entrée un sujet, encore tabou, celui de la sexualité du troisième âge, à travers le truculent personnage d’Edmond. (Rabaté illustre d’ailleurs ces scènes avec beaucoup de pudeur et d’intelligence). Car « les petits ruisseaux » c’est bien cela, une claque donnée aux idées reçues, un vent de fraîcheur, et une leçon donnée aux autres (Ah !! Ce baiser fougueux sur le quai de la gare, page 92 –noter qu’au passage cette bd comporte 94 pages-, sous le regard réprobateur des braves gens, comme l’aurait dit Georges Brassens). Un autre a chanté « la vie commence à 60 ans » et c’est vrai que Rabaté ne se prive pas de le prouver. A la vie monotone du début succède en effet, avec la fugue d’Emile, une renaissance, une résurrection qui fait plaisir à voir avec des moments très drôles (la rencontre avec les hippys) Cet album formidable est un hymne à la vie. Jamais on ne tombe dans la nostalgie, non au contraire, mais vers l’avenir. Merci Monsieur Rabaté pour ce magnifique album. A acheter d’urgence, à lire et surtout à relire.

14/05/2006 (modifier)
Par SlavacK
Note: 4/5
Couverture de la série Le Donjon de Naheulbeuk
Le Donjon de Naheulbeuk

Franchement tout à fait dans l'esprit de Naheulbeuk... une bd à lire pour ceux qui aiment Naheulbeuk... Mais aussi pour ceux qui aiment le dessin de Marion Poinsot... Donc foncez et vive les Nains... ^^

14/05/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série L'Âge de raison
L'Âge de raison

Note approximative : 3.5/5 On reconnait dans cette BD le dessin de Bonhomme, ce même dessin qui avec de très bonnes couleurs formera les superbes pages de la série Messire Guillaume. Ici, le trait du dessin est le même, il est donc bon. Mais les décors sont un peu trop épurés cependant, et surtout les couleurs sont quand même vraiment space. Dommage. Cela dit, cela reste assez joli, avec de belles compositions et des planches très fluide à la lecture. C'est d'ailleurs heureux puisque les personnages ne parlent pas autrement que par grognements et cris. Mais le dessin et la narration suffisent à rendre le tout très compréhensible malgré tout. Le récit nous montre les péripéties d'un homme préhistorique rejeté par son clan. Il raconte avec réalisme mais aussi avec une certaine dose d'humour, souvent de l'humour noir voire cruel d'ailleurs, les malheurs de ce héros fruste mais costaud. La vie était vraiment dure à cette époque et j'avoue y avoir été bien plongé au long de la lecture de cette BD. On s'y croirait. L'album se lit un peu vite pour son prix élevé mais ce fut pour moi une lecture agréable et assez exotique.

13/05/2006 (modifier)