C’est vraiment un incontournable. Gaston est un personnage éminemment sympathique, il a une bonne bouille, et malgré sa légendaire paresse, il est toujours prêt à rendre service (hélas pour ses collègues) et il déborde d’imagination, alors comment ne pas craquer ? C’est très souvent désopilant, le potentiel de Franquin en matière de gaffes et autres grosses bêtises semblant inépuisable. C’est vrai qu’on peut d’ailleurs parler de génie, le concernant, alors pourquoi pas 5/5 ? Tout simplement, parce que je ne qualifierai jamais de culte, une série qui n’a (à mes yeux) que de l’humour à offrir, fut-il génial. Déjà je lui mets 4, alors vous plaignez pas ! ;)
Quand deux géants discrets de la BD se rencontrent, que font-ils ? Ils réalisent un magnifique album, qui risque de passer inaperçu.
En effet Pierre Christin, voyageur insatiable, journaliste passionné et scénariste de qualité, n'avait jamais travaillé avec André Juillard, voyageur immobile et transporteur de rêves...
"Le Long Voyage de Léna" est peut-être bien la rencontre parfaite de ces deux talents. Christin y fait part de ses préoccupations sur l'état du monde, et notamment sur le terrorisme qui peut ravager totalement certaines familles. Christin évite tous les écueils, celui de la pleurnicherie, celui de la sympathie, celui de la haine aveugle. Car l'histoire de Léna est d'une froideur rarement atteinte. Sa vengeance est calculée, même si elle ne maîtrise pas tous les paramètres.
Christin trouve en Juillard un magnifique illustrateur, au sommet de son art, et qui a su se détacher de son style Blake et Mortimer pour revenir à son dessin classique mais parfaitement maîtrisé. On a beaucoup de plaisir à voyager avec Léna, de Berlin-Est à Buenos Aires. J'ai par exemple beaucoup apprécié la vue de Budapest, que je connais. La documentation des auteurs est sans faille, et pour cause, puisque Christin est allé à peu près partout sur le globe terrestre. Il est donc logique que la collection Long Courrier accueille ce récit de voyage et cette aventure toute en dignité.
Attention, si vous lisez cet album, vous avez entre les mains un classique instantané.
Si l’on devait faire un parallèle avec le cinéma, on pourrait dire de Mardon qu’il est le Manuel Poirier de la bande dessinée…
Ses histoires sont simples, à dimension humaine et toujours racontées avec une touchante sensibilité. Ici, il nous raconte un bout d’enfance, un peu de lui, un peu de moi, un peu de nous tous. On sourit presque à chaque page, pourtant tout tient à peu de choses… Grâce à une bonne mémoire, à une belle observation, à une liberté narrative qui consiste à ne jamais se laisser enfermer dans une trame narrative forte pour rester au plus près de la vie d’un gamin de 10 ans, Mardon touche.
"Leçon de choses" n’est pas une grande bd, elle n’est pas non plus de celles qu’on oubliera aussi vite qu’on l’aura lue… Mais "Leçon de choses" est une bonne bd et sur un sujet aussi sensible, ce n’est pas une mince affaire.
Carla, délaissée par son père mexicain, part à la recherche de ses racines. Elle commence son périple en rejoignant un ex-petit ami, Harry, perdu dans les mêmes brumes alcoolisées que ses héros, William S. Burroughs et Jack Kerouac.
Au départ et comme toute étrangère ne parlant pas la langue locale, elle fréquente principalement ses concitoyens expatriés jusqu’au jour ou sa relation avec Harry se détériore jusqu’au point de non retour, elle choisit alors de rejeter ce petit monde pour se lancer à la découverte de la véritable culture mexicaine avec le désir de vivre une expérience authentique…
Les dessins, très simplistes et en noir et blanc, ne donnent pas très envie de prime abord de se plonger dans le récit, mais après quelques pages de lecture, les ambiances latino étant tellement bien retranscrites que ce qui pouvait être gênant au premier coup d’oeil, en devient simple détail lorsque l’on est plongé dans le récit.
Cette prouesse est largement due à l’habile narration de l’auteur, qui a choisi de garder certains dialogues en espagnol (avec sous-titres et lexique à la fin du livre, je vous rassure !) rendant les ambiances très palpables (l'auteur, par la même occasion rend compte de sa vision de Mexico).
Ce récit dramatique (non autobiographique) sur la quête de soi de près de 250 pages n’est pas seulement une BD, c’est aussi un véritable roman sur une des façons de se perdre dans lequel tous les amateurs de Burroughs et de Ellis devraient trouver leur compte (ceux qui ont aimé "Blankets" aussi je pense).
Nous sommes dans l'hebdo Spirou n° 1083 du 15 Mars 1959...
Un curieux duo va se former : Sandy Reynolds, un adolescent, et Hoppy, un kangourou qu'il vient de sauver de l'attaque de féroces dingos.
Ensemble, ces amis vont vivre de palpitantes aventures jusqu'au Spirou n° 1836 du 21 Juin 1973.
Drôle de duo : un garçon et un kangourou. Drôle de cadre aussi : les décors de l'Australie qui vont servir de toile de fond.
Et ça va plaire. Comme ça me plaît toujours.
Les auteurs leurs adjoignent un cinéaste : Michael Foster. C'est avec lui qu'ils partent découvrir des portions de ce continent encore sauvage, encore "exotique" pour l'époque.
Très bonne série, très attachante, au dessin réaliste de Lambil qui -pourtant- l'abandonnera pour se consacrer à la saga des "Tuniques Bleues".
Série peu soutenue par l'éditeur (Dupuis), nos héros verront quand même 19 grandes aventures éditées chez Samedi Jeunesse (de grands albums, en noir et blanc, agrafés -pour moi les meilleurs-).
Heureusement, l'éditeur Magic Strip aura la bonne idée de rééditer 17 albums -sous forme cartonnée- entre 1980 et 1981.
Sandy et Hoppy ?... Une excellente série réaliste qui mêle action, dépaysement, intrigues, aventures policières et didactisme. Une série dans beaucoup de mémoires encore.
J'aime beaucoup.
Au départ, je ne saurais dire ce qui m’a poussé à lire cette bd. Peut-être le titre, du moins la manière dont il est écrit en couverture, avec tous ces « il était une fois ». Dommage que le choix des couleurs (sensées être chaleureuses) laisse de marbre, et que le dessin, bien que réussi, n’incite guère le lecteur à ouvrir la bd. Mais une fois ce cap franchi…
L’histoire est loin d’être banale. Des peurs, des pleurs, mais aussi plein de bonheur. Peu de paroles, beaucoup de sentiments, et de ressentiments. Un univers d’introspection, de travail sur soi-même, une quête du bonheur. Un dessin réaliste, adapté au récit, qui, aux moments-clés, accommode les oxymores du scénario de manière somptueuse. Que les esprits soient torturés ou apaisés, il est toujours dans l’esprit du conte. Une histoire pleine d’histoires.
Wahoooooooooooou !!! Excellente bd, qui nous plonge agréablement, pour une fois, dans les méandres de la guerre. Scénario attirant, dessin attrayant, c’est un véritable bonheur à lire !
"Pin-up", ou l’histoire de la jeune Dottie, qui, au fil des épisodes, apprend que la vie n’est pas toujours rose. On partage avec beaucoup de plaisir son quotidien, particulièrement difficile puisqu’à chaque fois elle se retrouve au cœur des évènements de son époque.
Que ce soit durant la deuxième guerre mondiale, au Viêt-Nam, ou pendant la guerre froide, on suit avec assiduité sa manière de modifier la donne à son avantage. Jeune fille, elle semble être une proie facile pour tout briseur de cœur, et autres manipulateurs. On savoure d’autant plus l’évolution de son caractère, empreint de plus de détermination au cours de son histoire.
Chaque triptyque de la série est centré sur ce personnage, comme on peut le remarquer sur la couverture de chaque tome (Pin-Up porte bien son nom !). Et même s’il arrive qu’on se pose des questions sur les intentions des auteurs quant à l’âge de leur personnage, qui semble ne pas subir, physiquement, les effets du temps, on se rend bien compte que la maturité de l’héroïne est un gage de son expérience. De plus, les liens entre chaque épisode sont mis en valeur par la présence de personnages importants récurrents. Ainsi, bien que les intrigues se résolvent en trois tomes, "Pin-Up" est une saga continue, une sorte de Thorgal aux USA.
C’est toujours agréable d’aller à la rencontre de cette charmante héroïne, avec une préférence particulière pour les volumes 1 et 7.
Rholala, ma bonne dame, que voila un petit bijou d'humour glacial!
Si je n'avais pas lu les avis positifs de ce site, je n'aurais peut être jamais compris la feinte de la queue du mari... Merci à toi, Roi d'Amour!
Achetez le, même si vous n'êtes pas un extra-fan de Tronchet, cette intégrale est absolument incontournable pour qui sait apprécier l'humour absurde.
Pom et Teddy pointent le bout de leur museau et nez dans l'hebdo Tintin n° 9, 8ème année, du 4 Mars 1953.
"Pom et Teddy"?... Une série qui se déroule dans le monde du cirque ; un milieu peu "exploré" par les auteurs de bandes dessinées.
Après les premiers épisodes, le groupe formé -où Pom (l'âne) n'aura plus qu'un rôle secondaire- va quitter les installations "du spectacle" pour parcourir et vivre des aventures de par le monde.
Curieux groupe d'ailleurs que celui formé par Teddy et Maggy -deux jeunes adolescents-, Pom l'âne et Tarrass-Boulba, un géant animé d'une force tranquille.
Curieux et attachant, et qui fera la joie d'une large frange du lectorat de Tintin. Et c'est vrai qu'à l'époque (voici plus de 50 ans !) ces aventures "exotiques" permettaient aux gens de rêver ; eux qui étaient en pleine après-guerre.
Pom et Teddy est une série qui reflète bien l'idée d'une certaine forme de bande dessinée des années 50/60. Son succès ne se démentira jamais, sous la maîtrise scénaristique et graphique du créateur : François Craenhals.
Où le bât blesse (un peu) c'est au niveau de l'édition.
Si les albums 1 à 7, parus de 1956 à 1965, le sont tous chronologiquement par Le Lombard ; il faut ensuite y regarder à deux fois.
Divers éditeurs (Rombaldi, Deligne, Samedi Jeunesse, Bédéscope, Rijperman et Claude Lefrancq) vont -chacun à leur façon- éditer des suites originales et/ou des rééditions. Mais nombreuses sont les rééditions dont les TITRES ORIGINAUX et les dessins de couverture sont changés. D'où confusion dans l'esprit de l'acheteur qui croit -de bonne foi- avoir fait l'acquisition d'une nouvelle aventure.
J'ai effectué un "tri" dans ces diverses parutions d'albums et considère la série suivante d'éditions comme la bonne (mais cela n'engage que moi) :
Albums 1 à 7. Editions du Lombard.
Albums 8 ( "Les nouvelles aventures de Pom et Teddy" sous-titré "Le microfilm"), 9 ("Des copains et des hommes") et 10 (Plein feu sur Teddy). Editions Deligne (en noir et blanc). Ces trois albums, brochés, sont parus en 1977.
Album 11. ("Les stats"). Un recueil de 4 histoires. Chez Bédéscope. Album broché noir et blanc.
Notice info : l'éditeur Rijperman a effectué la réédition de 8 albums, de très belle présentation et sous forme cartonnée, mais dans le désordre. Pourquoi ?...
En 1983 et 1984, suite à un certain regain d'intérêt suscité par cette série, Le Lombard a tenté la réédition de deux albums. Sans grand succès.
"Pom et Teddy" est le reflet d'une certaine époque. Une époque révolue et à la douce nostalgie.
Mais c'était drôlement bien foutu quand même !!...
L'auteur :
François CRAENHALS, dessinateur-scénariste de nationalité belge, est né à Ixelles le 15 Novembre 1926. Décédé le 02 Août 2004.
Outre cette série, il est surtout connu pour Chevalier Ardent et -dans une moindre mesure- Les 4 as.
Craenhals?... l'idée qu'on peut se faire de la bonne bande dessinée, de tradition, populaire et de qualité.
Charlie Chan ?... Une longue histoire, dont voici une partie :
1925.
Imaginé par l'écrivain Earl Derr Biggers, c'est d'abord le héros d'un feuilleton écrit, diffusé -sous le titre "House without a key"- dans les pages du "Saturday Evening Post". Dès les premières publications, le succès est immédiat.
1926.
Le cinéma et la télévision s'emparent du personnage. "Charlie Chan" sera interprété -successivement- par George Kuwa, Kamiyama So-jin, E.L. Park, Manuel Arbo, Warner Oland, Sidney Toler et Roland Winters.
Le succès suit toujours.
1938.
Les droits sont rachetés par le McNaught Syndicate. Un concours est lancé pour déterminer quel dessinateur sera le plus à même de transcrire sous forme de bande dessinée les aventures du déjà célèbre détective.
Alfred Andriola est le gagnant.
Il va s'inspirer du 5ème personnage de la série télévisée -Warner Oland- pour créer son héros.
30 Octobre 1938.
Charlie Chan fait sa première apparition mondiale en tant que personnage de BD, et est édité en fascicules par McNaught Syndicate.
Andriola va le mettre en scène jusqu'en Mai 1942.
Il va également lui adjoindre un fils : Lee. Mais, rapidement, Lee va céder sa place à Kid Barrow, un sympathique aventurier qui épaulera notre détective.
Au fil des opus, Andriola va créer une galerie de "têtes" que l'on retrouvera dans diverses aventures : Ludwig, l'homme aux mille visages ; Gina Lane, l'éternelle fiancée de Kid Barrow ; Berzelius Keeno, l'ennemi mortel de Charlie Chan.
1939.
La France suit le mouvement. Traduites, les aventures dessinées paraissent -en noir et blanc- dans divers périodiques : "L'Aventureux", "Junior", Mon Journal" ainsi que sous forme de récits complets dans la série "Les Aventuriers d'Aujourd'hui".
Aux USA, Charlie Chan continue ses parutions sous forme de fascicules reprenant des histoires complètes (dans "Features Comics" dès 1939, dans "Columbia Comics" dès 1943).
Survient la seconde guerre mondiale...
1948 et 1949.
1955 et 1956.
De nouvelles adaptations sont éditées sous la plume de nouveaux -et bons- dessinateurs : Joe Simon, Jack Kirby, Carmine Infantino et Charles Raab.
1958 et 1959.
Nouvelle série d'aventures sous l'égide de Gil Kane et Sid Greene.
Octobre 1965 à Mars 1966.
Nouvelle version du détective sous la conduite de Franck Spinger (chez Dell Publishing).
Et "Charlie Chan" dans tout ça ?...
C'est un enquêteur d'origine chinoise comme on se plaisait à l'imaginer à l'époque : un long manteau, un chapeau mou vissé sur la tête, les yeux bridés fuyants, le visage mince, porteur d'une fine moustache tombante... une vraie tête de Mandarin remise au goût du jour (de l'époque !).
Ce personnage -au départ une sorte de "Colombo"- qui utilise méthode et réflexion pour réussir ses enquêtes va "éclater" sous le graphisme d'Andriola. Ce dernier dynamise l'action, les recherches d'indices, les filatures, et décrit avec grand détail les nombreuses batailles rangées qui surviendront entre policiers et bandes de gangsters.
"Charlie Chan" ?... C'est aussi un magnifique pseudo americano-chinois. C'est une série, une grande série, policière qui a enchanté toute une génération de lecteurs.
Elle n'a -malheureusement- fait l'objet que d'un seul album cartonné, édité en 1980 chez Futuropolis ; une sorte de best-off qui reprend 7 histoires parues en 1938 et 1939.
C'est vrai que le nom sonne bien à l'oreille. La série est -de beaucoup- oubliée. Mais chaque fois que son nom est prononcé, nombre de personnes se disent : "Mais où ai-je déjà entendu ça ?..." Les grands héros ne meurent pas dans l'esprit des gens. Et c'est tant mieux.
Et les auteurs ?...
De 1938 à 1942.
Alfred ANDRIOLA, dessinateur-scénariste de nationalité américaine, est né à New York en 1912. Décédé le 29 Mars 1983.
1948 et 1949.
Joe SIMON, dessinateur de nationalité américaine, né à New York le 11 Octobre 1915.
Jack KIRBY (Jacob Kurtzberg, dit), desinateur-scénariste de nationalité américaine, né à New-York le 28 Août 1917. Décédé à Thousand Oaks (Californie) le 6 Février 1994.
1955 et 1956.
Vraiment pas grand chose pour Infantino et Raab (pseudo uniquement pour ces deux années de réalisations ?...)
1958 et 1959.
Gil KANE (Eli Katz, dit), dessinateur-scénariste de nationalité américaine, né à Riga (en Lettonie) le 6 Avril 1926. Un tout grand de la BD "made in USA").
1965 et 1966.
Quasi rien (sur mes fiches) à propos de Franck SPRINGER. Essaierai de compléter ultérieurement.
C'est pas fini !... (pour les puristes) :
En France, "Charlie Chan" est paru -sous forme de récits à suivre- dans plusieurs hebdomadaires dont :
1. "L'Aventureux". Du n° 151 de 1939 à 245 de 1941. Dessins de Andriola.
2. "L'Aventureux" édité en Zone Libre. Cinq numéros : du 25 Décembre 1940 au 23 Janvier 1941.
3. "Junior". Du n° 141 de 1939 au n° 183 de 1940.
4. "Mon Journal". Du n° 70 au n° 86 du 22 Avril 1948. Dessins de Andriola.
In fine :
Hors l'album édité chez Futuropolis, à signaler quand même une édition brochée parue en 1979 aux Editions Focus, et qui reprend des histoires également parues en 1939 et 1940.
"Charlie Chan" ?... Hormis l'album de Futuropolis, il est devenu de plus en plus rare de trouver des récits complets (sortes d'albums très souples, agrafés, imprimés sur mauvais papier) de la série "Aventuriers d'Aujourd'hui". Les périodiques ci-dessus sont parfois trouvables -mais de plus en plus difficilement- dans des bourses d'occasions, lors de festivals BD.
"Charlie Chan" est venu. Il est resté un moment avec nous. Il est reparti. Mais son nom sonne encore dans la mémoires de beaucoup de bédéphiles...
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Gaston Lagaffe
C’est vraiment un incontournable. Gaston est un personnage éminemment sympathique, il a une bonne bouille, et malgré sa légendaire paresse, il est toujours prêt à rendre service (hélas pour ses collègues) et il déborde d’imagination, alors comment ne pas craquer ? C’est très souvent désopilant, le potentiel de Franquin en matière de gaffes et autres grosses bêtises semblant inépuisable. C’est vrai qu’on peut d’ailleurs parler de génie, le concernant, alors pourquoi pas 5/5 ? Tout simplement, parce que je ne qualifierai jamais de culte, une série qui n’a (à mes yeux) que de l’humour à offrir, fut-il génial. Déjà je lui mets 4, alors vous plaignez pas ! ;)
Léna (Le Long Voyage de Léna)
Quand deux géants discrets de la BD se rencontrent, que font-ils ? Ils réalisent un magnifique album, qui risque de passer inaperçu. En effet Pierre Christin, voyageur insatiable, journaliste passionné et scénariste de qualité, n'avait jamais travaillé avec André Juillard, voyageur immobile et transporteur de rêves... "Le Long Voyage de Léna" est peut-être bien la rencontre parfaite de ces deux talents. Christin y fait part de ses préoccupations sur l'état du monde, et notamment sur le terrorisme qui peut ravager totalement certaines familles. Christin évite tous les écueils, celui de la pleurnicherie, celui de la sympathie, celui de la haine aveugle. Car l'histoire de Léna est d'une froideur rarement atteinte. Sa vengeance est calculée, même si elle ne maîtrise pas tous les paramètres. Christin trouve en Juillard un magnifique illustrateur, au sommet de son art, et qui a su se détacher de son style Blake et Mortimer pour revenir à son dessin classique mais parfaitement maîtrisé. On a beaucoup de plaisir à voyager avec Léna, de Berlin-Est à Buenos Aires. J'ai par exemple beaucoup apprécié la vue de Budapest, que je connais. La documentation des auteurs est sans faille, et pour cause, puisque Christin est allé à peu près partout sur le globe terrestre. Il est donc logique que la collection Long Courrier accueille ce récit de voyage et cette aventure toute en dignité. Attention, si vous lisez cet album, vous avez entre les mains un classique instantané.
Leçon de choses
Si l’on devait faire un parallèle avec le cinéma, on pourrait dire de Mardon qu’il est le Manuel Poirier de la bande dessinée… Ses histoires sont simples, à dimension humaine et toujours racontées avec une touchante sensibilité. Ici, il nous raconte un bout d’enfance, un peu de lui, un peu de moi, un peu de nous tous. On sourit presque à chaque page, pourtant tout tient à peu de choses… Grâce à une bonne mémoire, à une belle observation, à une liberté narrative qui consiste à ne jamais se laisser enfermer dans une trame narrative forte pour rester au plus près de la vie d’un gamin de 10 ans, Mardon touche. "Leçon de choses" n’est pas une grande bd, elle n’est pas non plus de celles qu’on oubliera aussi vite qu’on l’aura lue… Mais "Leçon de choses" est une bonne bd et sur un sujet aussi sensible, ce n’est pas une mince affaire.
La perdida
Carla, délaissée par son père mexicain, part à la recherche de ses racines. Elle commence son périple en rejoignant un ex-petit ami, Harry, perdu dans les mêmes brumes alcoolisées que ses héros, William S. Burroughs et Jack Kerouac. Au départ et comme toute étrangère ne parlant pas la langue locale, elle fréquente principalement ses concitoyens expatriés jusqu’au jour ou sa relation avec Harry se détériore jusqu’au point de non retour, elle choisit alors de rejeter ce petit monde pour se lancer à la découverte de la véritable culture mexicaine avec le désir de vivre une expérience authentique… Les dessins, très simplistes et en noir et blanc, ne donnent pas très envie de prime abord de se plonger dans le récit, mais après quelques pages de lecture, les ambiances latino étant tellement bien retranscrites que ce qui pouvait être gênant au premier coup d’oeil, en devient simple détail lorsque l’on est plongé dans le récit. Cette prouesse est largement due à l’habile narration de l’auteur, qui a choisi de garder certains dialogues en espagnol (avec sous-titres et lexique à la fin du livre, je vous rassure !) rendant les ambiances très palpables (l'auteur, par la même occasion rend compte de sa vision de Mexico). Ce récit dramatique (non autobiographique) sur la quête de soi de près de 250 pages n’est pas seulement une BD, c’est aussi un véritable roman sur une des façons de se perdre dans lequel tous les amateurs de Burroughs et de Ellis devraient trouver leur compte (ceux qui ont aimé "Blankets" aussi je pense).
Sandy et Hoppy
Nous sommes dans l'hebdo Spirou n° 1083 du 15 Mars 1959... Un curieux duo va se former : Sandy Reynolds, un adolescent, et Hoppy, un kangourou qu'il vient de sauver de l'attaque de féroces dingos. Ensemble, ces amis vont vivre de palpitantes aventures jusqu'au Spirou n° 1836 du 21 Juin 1973. Drôle de duo : un garçon et un kangourou. Drôle de cadre aussi : les décors de l'Australie qui vont servir de toile de fond. Et ça va plaire. Comme ça me plaît toujours. Les auteurs leurs adjoignent un cinéaste : Michael Foster. C'est avec lui qu'ils partent découvrir des portions de ce continent encore sauvage, encore "exotique" pour l'époque. Très bonne série, très attachante, au dessin réaliste de Lambil qui -pourtant- l'abandonnera pour se consacrer à la saga des "Tuniques Bleues". Série peu soutenue par l'éditeur (Dupuis), nos héros verront quand même 19 grandes aventures éditées chez Samedi Jeunesse (de grands albums, en noir et blanc, agrafés -pour moi les meilleurs-). Heureusement, l'éditeur Magic Strip aura la bonne idée de rééditer 17 albums -sous forme cartonnée- entre 1980 et 1981. Sandy et Hoppy ?... Une excellente série réaliste qui mêle action, dépaysement, intrigues, aventures policières et didactisme. Une série dans beaucoup de mémoires encore. J'aime beaucoup.
L'Histoire de chaque jour
Au départ, je ne saurais dire ce qui m’a poussé à lire cette bd. Peut-être le titre, du moins la manière dont il est écrit en couverture, avec tous ces « il était une fois ». Dommage que le choix des couleurs (sensées être chaleureuses) laisse de marbre, et que le dessin, bien que réussi, n’incite guère le lecteur à ouvrir la bd. Mais une fois ce cap franchi… L’histoire est loin d’être banale. Des peurs, des pleurs, mais aussi plein de bonheur. Peu de paroles, beaucoup de sentiments, et de ressentiments. Un univers d’introspection, de travail sur soi-même, une quête du bonheur. Un dessin réaliste, adapté au récit, qui, aux moments-clés, accommode les oxymores du scénario de manière somptueuse. Que les esprits soient torturés ou apaisés, il est toujours dans l’esprit du conte. Une histoire pleine d’histoires.
Pin-up
Wahoooooooooooou !!! Excellente bd, qui nous plonge agréablement, pour une fois, dans les méandres de la guerre. Scénario attirant, dessin attrayant, c’est un véritable bonheur à lire ! "Pin-up", ou l’histoire de la jeune Dottie, qui, au fil des épisodes, apprend que la vie n’est pas toujours rose. On partage avec beaucoup de plaisir son quotidien, particulièrement difficile puisqu’à chaque fois elle se retrouve au cœur des évènements de son époque. Que ce soit durant la deuxième guerre mondiale, au Viêt-Nam, ou pendant la guerre froide, on suit avec assiduité sa manière de modifier la donne à son avantage. Jeune fille, elle semble être une proie facile pour tout briseur de cœur, et autres manipulateurs. On savoure d’autant plus l’évolution de son caractère, empreint de plus de détermination au cours de son histoire. Chaque triptyque de la série est centré sur ce personnage, comme on peut le remarquer sur la couverture de chaque tome (Pin-Up porte bien son nom !). Et même s’il arrive qu’on se pose des questions sur les intentions des auteurs quant à l’âge de leur personnage, qui semble ne pas subir, physiquement, les effets du temps, on se rend bien compte que la maturité de l’héroïne est un gage de son expérience. De plus, les liens entre chaque épisode sont mis en valeur par la présence de personnages importants récurrents. Ainsi, bien que les intrigues se résolvent en trois tomes, "Pin-Up" est une saga continue, une sorte de Thorgal aux USA. C’est toujours agréable d’aller à la rencontre de cette charmante héroïne, avec une préférence particulière pour les volumes 1 et 7.
Houppeland
Rholala, ma bonne dame, que voila un petit bijou d'humour glacial! Si je n'avais pas lu les avis positifs de ce site, je n'aurais peut être jamais compris la feinte de la queue du mari... Merci à toi, Roi d'Amour! Achetez le, même si vous n'êtes pas un extra-fan de Tronchet, cette intégrale est absolument incontournable pour qui sait apprécier l'humour absurde.
Pom et Teddy
Pom et Teddy pointent le bout de leur museau et nez dans l'hebdo Tintin n° 9, 8ème année, du 4 Mars 1953. "Pom et Teddy"?... Une série qui se déroule dans le monde du cirque ; un milieu peu "exploré" par les auteurs de bandes dessinées. Après les premiers épisodes, le groupe formé -où Pom (l'âne) n'aura plus qu'un rôle secondaire- va quitter les installations "du spectacle" pour parcourir et vivre des aventures de par le monde. Curieux groupe d'ailleurs que celui formé par Teddy et Maggy -deux jeunes adolescents-, Pom l'âne et Tarrass-Boulba, un géant animé d'une force tranquille. Curieux et attachant, et qui fera la joie d'une large frange du lectorat de Tintin. Et c'est vrai qu'à l'époque (voici plus de 50 ans !) ces aventures "exotiques" permettaient aux gens de rêver ; eux qui étaient en pleine après-guerre. Pom et Teddy est une série qui reflète bien l'idée d'une certaine forme de bande dessinée des années 50/60. Son succès ne se démentira jamais, sous la maîtrise scénaristique et graphique du créateur : François Craenhals. Où le bât blesse (un peu) c'est au niveau de l'édition. Si les albums 1 à 7, parus de 1956 à 1965, le sont tous chronologiquement par Le Lombard ; il faut ensuite y regarder à deux fois. Divers éditeurs (Rombaldi, Deligne, Samedi Jeunesse, Bédéscope, Rijperman et Claude Lefrancq) vont -chacun à leur façon- éditer des suites originales et/ou des rééditions. Mais nombreuses sont les rééditions dont les TITRES ORIGINAUX et les dessins de couverture sont changés. D'où confusion dans l'esprit de l'acheteur qui croit -de bonne foi- avoir fait l'acquisition d'une nouvelle aventure. J'ai effectué un "tri" dans ces diverses parutions d'albums et considère la série suivante d'éditions comme la bonne (mais cela n'engage que moi) : Albums 1 à 7. Editions du Lombard. Albums 8 ( "Les nouvelles aventures de Pom et Teddy" sous-titré "Le microfilm"), 9 ("Des copains et des hommes") et 10 (Plein feu sur Teddy). Editions Deligne (en noir et blanc). Ces trois albums, brochés, sont parus en 1977. Album 11. ("Les stats"). Un recueil de 4 histoires. Chez Bédéscope. Album broché noir et blanc. Notice info : l'éditeur Rijperman a effectué la réédition de 8 albums, de très belle présentation et sous forme cartonnée, mais dans le désordre. Pourquoi ?... En 1983 et 1984, suite à un certain regain d'intérêt suscité par cette série, Le Lombard a tenté la réédition de deux albums. Sans grand succès. "Pom et Teddy" est le reflet d'une certaine époque. Une époque révolue et à la douce nostalgie. Mais c'était drôlement bien foutu quand même !!... L'auteur : François CRAENHALS, dessinateur-scénariste de nationalité belge, est né à Ixelles le 15 Novembre 1926. Décédé le 02 Août 2004. Outre cette série, il est surtout connu pour Chevalier Ardent et -dans une moindre mesure- Les 4 as. Craenhals?... l'idée qu'on peut se faire de la bonne bande dessinée, de tradition, populaire et de qualité.
Charlie Chan
Charlie Chan ?... Une longue histoire, dont voici une partie : 1925. Imaginé par l'écrivain Earl Derr Biggers, c'est d'abord le héros d'un feuilleton écrit, diffusé -sous le titre "House without a key"- dans les pages du "Saturday Evening Post". Dès les premières publications, le succès est immédiat. 1926. Le cinéma et la télévision s'emparent du personnage. "Charlie Chan" sera interprété -successivement- par George Kuwa, Kamiyama So-jin, E.L. Park, Manuel Arbo, Warner Oland, Sidney Toler et Roland Winters. Le succès suit toujours. 1938. Les droits sont rachetés par le McNaught Syndicate. Un concours est lancé pour déterminer quel dessinateur sera le plus à même de transcrire sous forme de bande dessinée les aventures du déjà célèbre détective. Alfred Andriola est le gagnant. Il va s'inspirer du 5ème personnage de la série télévisée -Warner Oland- pour créer son héros. 30 Octobre 1938. Charlie Chan fait sa première apparition mondiale en tant que personnage de BD, et est édité en fascicules par McNaught Syndicate. Andriola va le mettre en scène jusqu'en Mai 1942. Il va également lui adjoindre un fils : Lee. Mais, rapidement, Lee va céder sa place à Kid Barrow, un sympathique aventurier qui épaulera notre détective. Au fil des opus, Andriola va créer une galerie de "têtes" que l'on retrouvera dans diverses aventures : Ludwig, l'homme aux mille visages ; Gina Lane, l'éternelle fiancée de Kid Barrow ; Berzelius Keeno, l'ennemi mortel de Charlie Chan. 1939. La France suit le mouvement. Traduites, les aventures dessinées paraissent -en noir et blanc- dans divers périodiques : "L'Aventureux", "Junior", Mon Journal" ainsi que sous forme de récits complets dans la série "Les Aventuriers d'Aujourd'hui". Aux USA, Charlie Chan continue ses parutions sous forme de fascicules reprenant des histoires complètes (dans "Features Comics" dès 1939, dans "Columbia Comics" dès 1943). Survient la seconde guerre mondiale... 1948 et 1949. 1955 et 1956. De nouvelles adaptations sont éditées sous la plume de nouveaux -et bons- dessinateurs : Joe Simon, Jack Kirby, Carmine Infantino et Charles Raab. 1958 et 1959. Nouvelle série d'aventures sous l'égide de Gil Kane et Sid Greene. Octobre 1965 à Mars 1966. Nouvelle version du détective sous la conduite de Franck Spinger (chez Dell Publishing). Et "Charlie Chan" dans tout ça ?... C'est un enquêteur d'origine chinoise comme on se plaisait à l'imaginer à l'époque : un long manteau, un chapeau mou vissé sur la tête, les yeux bridés fuyants, le visage mince, porteur d'une fine moustache tombante... une vraie tête de Mandarin remise au goût du jour (de l'époque !). Ce personnage -au départ une sorte de "Colombo"- qui utilise méthode et réflexion pour réussir ses enquêtes va "éclater" sous le graphisme d'Andriola. Ce dernier dynamise l'action, les recherches d'indices, les filatures, et décrit avec grand détail les nombreuses batailles rangées qui surviendront entre policiers et bandes de gangsters. "Charlie Chan" ?... C'est aussi un magnifique pseudo americano-chinois. C'est une série, une grande série, policière qui a enchanté toute une génération de lecteurs. Elle n'a -malheureusement- fait l'objet que d'un seul album cartonné, édité en 1980 chez Futuropolis ; une sorte de best-off qui reprend 7 histoires parues en 1938 et 1939. C'est vrai que le nom sonne bien à l'oreille. La série est -de beaucoup- oubliée. Mais chaque fois que son nom est prononcé, nombre de personnes se disent : "Mais où ai-je déjà entendu ça ?..." Les grands héros ne meurent pas dans l'esprit des gens. Et c'est tant mieux. Et les auteurs ?... De 1938 à 1942. Alfred ANDRIOLA, dessinateur-scénariste de nationalité américaine, est né à New York en 1912. Décédé le 29 Mars 1983. 1948 et 1949. Joe SIMON, dessinateur de nationalité américaine, né à New York le 11 Octobre 1915. Jack KIRBY (Jacob Kurtzberg, dit), desinateur-scénariste de nationalité américaine, né à New-York le 28 Août 1917. Décédé à Thousand Oaks (Californie) le 6 Février 1994. 1955 et 1956. Vraiment pas grand chose pour Infantino et Raab (pseudo uniquement pour ces deux années de réalisations ?...) 1958 et 1959. Gil KANE (Eli Katz, dit), dessinateur-scénariste de nationalité américaine, né à Riga (en Lettonie) le 6 Avril 1926. Un tout grand de la BD "made in USA"). 1965 et 1966. Quasi rien (sur mes fiches) à propos de Franck SPRINGER. Essaierai de compléter ultérieurement. C'est pas fini !... (pour les puristes) : En France, "Charlie Chan" est paru -sous forme de récits à suivre- dans plusieurs hebdomadaires dont : 1. "L'Aventureux". Du n° 151 de 1939 à 245 de 1941. Dessins de Andriola. 2. "L'Aventureux" édité en Zone Libre. Cinq numéros : du 25 Décembre 1940 au 23 Janvier 1941. 3. "Junior". Du n° 141 de 1939 au n° 183 de 1940. 4. "Mon Journal". Du n° 70 au n° 86 du 22 Avril 1948. Dessins de Andriola. In fine : Hors l'album édité chez Futuropolis, à signaler quand même une édition brochée parue en 1979 aux Editions Focus, et qui reprend des histoires également parues en 1939 et 1940. "Charlie Chan" ?... Hormis l'album de Futuropolis, il est devenu de plus en plus rare de trouver des récits complets (sortes d'albums très souples, agrafés, imprimés sur mauvais papier) de la série "Aventuriers d'Aujourd'hui". Les périodiques ci-dessus sont parfois trouvables -mais de plus en plus difficilement- dans des bourses d'occasions, lors de festivals BD. "Charlie Chan" est venu. Il est resté un moment avec nous. Il est reparti. Mais son nom sonne encore dans la mémoires de beaucoup de bédéphiles...