Les derniers avis (39045 avis)

Par 6lu6fer6
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Berserk
Berserk

Triste de voir des personnes critiquer une telle oeuvre après avoir lu le tome 1 ou 2 (on en est au 31)... Le scénar est magnifique et commence bien entendu après quelques tomes, à savoir le 3 qui nous plonge dans le passé du héros... Bon c'est une référence, ce n'est pas pour rien, je ne vais pas spoiler ce manga... Mais il est culte dans l'univers seinen heroic fantasy, ambiance sombre, héros "anti-héros", violent, scénario impeccablement bien ficelé, style graphique magnifique... Evidemment les premiers sont sortis en 1989. Dès le 3eme tome, on voit les traits très prononcés de l'auteur, avec des pics de perfection dans les tomes suivants... Bref, à posséder, à lire et à relire.

29/11/2006 (modifier)
Par klechko
Note: 4/5
Couverture de la série Murena
Murena

Après lecture des 5 premiers tomes: Une superbe saga sur la Rome antique de Néron très bien documentée et mis en image. Les dessins sont superbes et le scénario n'est pas en reste non plus avec beaucoup d'intrigues. La série se lit sans aucune sensation de longueur ou d'ennui et la sortie d'un nouveau tome est toujours pour moi très attendue. Même si la série n'est pas terminée, Murena est déjà une valeur sure.

29/11/2006 (modifier)
Par PatrikGC
Note: 4/5
Couverture de la série Ai suru hito
Ai suru hito

J'ai d'abord découvert cette série sur Internet sur un site anglais de scantrad (traduction de manga). J'avais aimé mais je n'avais pas pu lire la fin. J'ai acheté tous les volumes d'un coup quand j'ai découvert que cette série était parue dans notre belle langue. Il est vrai que ce n'est pas franchement intellectuel mais dans la catégorie "pétage de plomb", ce n'est pas mal du tout. Ce manga n'est pas politiquement correct, les idées qu'il professe sont assez tordues mais tout est à prendre à la rigolade et passe fort bien. Certaines situations sont dantesques, je me demande où la mangaka va chercher tout ça ! Les personnages ne sont pas très crédibles mais fonctionnent bien. Finalement, le plus sympa (et on a presque de la peine pour lui) reste le petit frère. Les dessins ne sont pas mal du tout, un peu trop de SD (super-déformé) parfois à mon goût, un peu comme dans les séries tv et les rires en arrière plan. C'est gentiment érotique, je ne dis pas qu'il faut laisser traîner ça sur la table du salon, mais c'est presque tout public grand ado et adulte. Bref, moi, j'aime bien et j'assume ! Pour ceux qui aiment se lâcher un peu, sans tomber dans les bas-fonds.

29/11/2006 (modifier)
Par JJJ
Note: 5/5
Couverture de la série Preacher
Preacher

Preacher... Une de mes BD de chevets, de celles que je lis et relis inlassablement avec un plaisir intact à chaque fois. Preacher brasse les genres avec une aisance stupéfiante, explore les thèmes chers à l'homme avec tant de maîtrise que cela force le respect. Preacher est un oeuvre apocalyptique, un western qui visite la guerre, l'histoire, la religion et donne une réflexion très intelligente sur ses thèmes. Le propos est réfléchi, les dialogues fins, la mise en scène est extraordinaire. Garth Ennis est capable de passer d'une scène exagérément violente à une séquence belle et contemplative en un clin d'oeil. Il est capable d'enchaîner sans problème une scène de tendresse et d'amour avec une orgie des plus barbares... Le tout sans jamais repousser le lecteur, sans tomber dans la facilité bête et gratuite. Les personnages que l'on suit dans cette série sont stupéfiants, à commencer par Jesse, un jeune révérant texan à la foi sérieusement ébranlée, ayant fusionné avec l'entité Génésis. Jesse décide de poursuivre Dieu, le plus grand criminel de l'histoire de l'humanité, afin de le faire expier pour ses crimes. Voilà pour l'histoire. Jesse est un héros expressif mais s'exprimant peu, un personnage fascinant ayant un lien, que l'on peut qualifier de particulier, avec John Wayne. Jesse ressemble à Robert Mitchum, un personnage taciturne et fascinant, une force tranquille que rien ne semble pouvoir arrêter. Pour l'aider dans sa quête, Jesse est accompagné de Tulip et Cassidy. Tulip est sa petite amie, un personnage qui ne manque jamais de ressource et n'est jamais à court d'idée pour aider Jesse. Tulip n'est pas qu'une simple accompagnatrice, c'est un personnage fort qui ne manque jamais une occasion de faire sentir sa présence. Cassidy est un personnage très atypique, un personnage aux pouvoirs particuliers. Cassidy est aussi irlandais, porté sur la bouteille et bagarreur. Cassidy est un être ambigu, sa nature particulière et son caractère imprévisible le rendent aussi dangereux pour ses amis que ses ennemis... Mais Cassidy est un homme d'honneur, si il le fallait, il suivrait Jesse jusqu'en enfer sans hésiter. Cassidy est immédiatement attachant, une des pointures de l'aventure. Et il y a tous les autres... Starr, le Saint des tueurs, Tronchdecul... Toute une galerie de personnages improbables mais pourtant plus vrais que nature, c'est aussi une des qualités de Garth Ennis, offrir de l'incroyable tout en évitant de sombrer dans le paradoxal. C'est Steve Dillon qui se charge de mettre en images cette histoire, le résultat est plaisant, sans être des chefs-d'oeuvres les dessins de Dillon sont agréables à l'oeil et ont de la personnalité, comme cela a déjà été écrit plus bas, Dillon sait parfaitement illustrer l'expression des sentiments. Preacher est une BD culte, sans conteste un des meilleurs titres du catalogue Vertigo. Garth Ennis n'avait pas trente ans lorsqu'il a écrit cette série, à ce jour c'est, et de très très loin, sa meilleure réalisation. J'en conseille fortement la lecture, même si l'éditeur a fermé ses portes avant de livrer l'intégralité de la série, tentez de la dénicher en VO. Et qui sait? Au vu de la notoriété de Garth Ennis et plus particulièrement de Preacher, on peut supposer que la publication complète soit enfin envisagée un de ces jours chez nous... JJJ

29/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5
Couverture de la série Les Années Spoutnik
Les Années Spoutnik

Les années 50... une bande de gamins de quartier. Mêmes rivalités enfantines sur fond d'esprit de clocher ; même initiation au monde des comportements adultes. Univers imaginé par l'auteur ?... BEN NON !... c'était tout moi, ça... J'habitais une petite commune et faisais partie d'une bande de gamins de quartier. De l'autre côté d'un terril : l'autre commune, avec aussi sa petite bande de quartier. Souvent -quand il faisait bon- chaque groupe grimpait sur "son" terril et, face à face (mais pas de trop près !) on se canardait de mottes de terre et de cailloux. La raison ?... Personne n'en savait rien. C'était comme ça !... Que de souvenirs dans cette série ; mes 8-10 ans qui me reviennent d'un coup. Mais par-delà le sympathique dessin rondouillard de Baru, c'est aussi une description de la face grise des années 50 qui pointe ici (en France) : la guerre d'Algérie, les grèves annonciatrices du Nord de la France. J'aime vraiment bien ces chroniques, une tendre et habile mixeuse de sentiments. Mes 8-10 ans... une sorte de paradis perdu de rêves trop vite abandonnés ?... Je constate et m'interroge...

29/11/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Une enfance éternelle
Une enfance éternelle

Je suis tombé par hasard sur ce préquel de la série Le Vagabond des Limbes, spin-off dont j’ignorais totalement l’existence (et totalement méconnu). Cet album est centré sur la jeunesse Musky, le compagnon androgyne d’Axle. Déjà au départ, dans la série originelle, ce personnage avait quelque chose de génial… Mais ici, la thématique de l’être qui refuse de grandir, du temps qui passe et du passage à l’âge adulte est traitée avec beaucoup de doigté… et quand, dans la deuxième partie de l’album, la petite Murky rencontre ces indigènes qui vivent avec un enfant dans le ventre (celui qu’ils ont été), on approche de la métaphore géniale. C’est un début de série parallèle qui atteint le même niveau que les meilleurs tomes de la série originelle, avec ceci un plus que le dessin de Gimenez est magnifique et qu’on peut même le trouver plus réussi que celui de Ribera. A la fin de ce premier tome, qui est une histoire complète, un deuxième était annoncé, qui n’a jamais vu le jour, les éditions Vaisseau d’argent ayant fermés leurs portes. Pour rappel, cette petite maison d’édition créée en 1988 par Ribera et Godard s’est plantée en 1991… Dargaud a repris la série du Vagabond des limbes mais pas cet album, pourtant magnifique. Si vous le trouvez, sautez dessus, il est parfaitement recommandable même si vous ne connaissez pas Le vagabond des limbes (hautement recommandable également, et lui, toujours disponible). Il est à souhaiter que cet album fasse au jour partie de l'intégrale du Vagabond des limbes toujours en cours de parution chez Dargaud. Ce serait vraiment chouette et cela permettrait à beaucoup de pouvoir lire ce petit bijou quasi introuvable.

29/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Terry et les pirates
Terry et les pirates

Terry ?... Une solide et grande série. Une vraie !... Sa "vie" débute sous la forme de strips quotidiens, dans le Chicago Tribune et le New-York News Syndicate du 22 Octobre 1934. Il y termine sa carrière le 25 Février 1973. Quasi 40 ans au service d'un patriotisme "grand comme ça" ; un peu exacerbant -parfois- pour le lecteur européen dont je suis. N'empêche ! J'ai vraiment apprécié -au travers de mes collections d'hebdos d'avant-guerre- cette véritable fresque qui rend hommage à l'héroïsme, l'esprit d'aventure, le courage et la sagacité de cet "enfant de l'oncle Sam". Les scénarios ?... Riches en rebondissement, aux intrigues solides, mais qui mettent également l'accent sur la psychologie des personnages (hé oui, ces "guerriers" se posent aussi des questions existentielles !). Le graphisme ?... Rhââââ... lovely !... Un excellent mélange d'aplats en noir et blanc que Caniff fait "jouer" dans des mises en pages éclatantes, spectaculaires souvent. Chaque planche pourrait faire partie d'un story-board de film, avec ses cadrages, ses "éclairages", son style de découpage... En France ?... La série va paraître dans divers hebdos dont "L'As", "L'Aventureux", "Donald", etc... Les albums ?... Curieusement, ils seront édités fort tardivement en langue française. 12 au total : Chez Slatkine : 4 cartonnés, de 1980 à 1982, relatifs aux années 1934 à 1937 ; mais dans le désordre (!). Chez Futuropolis (Copyright) : 6 cartonnés, de 1985 à 1989, pour des histoires parues entre 1936 et 1938 (numérotés 1 à 6). Chez Zenda : 2 volumes qui forment une sorte d'intégrale des années 1934 à 1936. In fine : Terry et les pirates ?... Une très bonne série, menée tambour battant par un tout grand auteur américain ; lequel, d'ailleurs, inspirera directement Hugo Pratt et Victor Hubinon (Buck Danny). Un vrai coup de coeur (et je n'en mets pas beaucoup). A (re)découvrir. Vite !...

29/11/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Zoé
Zoé

Comme beaucoup avant moi, la première moitié de cet album m'a grandement rappelé les albums Silence et La Belette de Comès. Ambiance de village avec un suspicion de fantastique, gentil simple d'esprit, vieille folle un peu sorcière, joli dessin noir et blanc, et silhouettes de corbeaux de mauvaise augure... Et comme si Chabouté avait su faire ressortir le meilleur de Comès, j'ai véritablement été happé par le récit de Zoé, intrigué par les mystères, un peu effrayé par les mystères et l'ambiance pesante et trouble qui règne autour de l'héroïne. La conclusion du récit nous ramène vers une fin plus terre-à-terre et assez sordide mais bien construite et réaliste. Dommage qu'elle ait un peu brisé l'ambiance magique que je ressentais jusqu'alors, mais il n'en reste pas moins que cette BD est très bonne à mes yeux.

28/11/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Chaque chose
Chaque chose

Certains, comme moi, ont peut-être déjà lu le court récit de Julien Neel en 4 pages paru dans le journal L'Express en Août 2004 et racontant les vacances d'un petit garçon avec son père divorcé et petit prestidigitateur de province. L'album Chaque chose reprend la trame et les éléments de ce récit et les allonge dans une longue histoire complète mêlant souvenirs de jeunesse et moments présents, quand le narrateur, Julien Neel lui-même, est devenu adulte et où son père est à l'hôpital, proche de la mort. Un tel pitch donne l'impression de devoir être un mélange de tristesse et de nostalgie, un récit sombre qui ne plairait pas à tout le monde. Mais il n'en est - presque - rien ! Cette BD est un étonnant cocktail de nostalgie et d'émotions oui, mais aussi de beaucoup d'humour et même d'un peu de dérision. On reconnaît dans le dessin le trait de Julien Neel, celui de sa série Lou !. Mais le traitement, l'encrage, les hachures et les couleurs n'ont rien à voir, donnant un aspect plus réaliste, parfois plus sombre aussi, tout en gardant la légèreté qui définit le style de Neel. Le résultat me plait moins dans la forme brute que celui des planches de Lou !, mais il colle très bien au récit. La narration joue de très belle manière entre temps présent et passé à l'aide de transitions très travaillées à chaque saut temporel, efficaces et parfois assez amusantes. La période du passé raconte une histoire très similaire à celle du court récit de L'Express, avec des personnages en plus et une burlesque campagne publicitaire Butagaz comme base de l'intrigue. Nostalgie, anecdotes et humour parsèment ces planches. La période présente nous ramène dans une ambiance plus sombre où le père de Julien Neel est à l'hôpital et où ses proches, les mêmes que durant l'enfance de Julien, s'inquiètent pour lui. Emotions également mais malgré tout beaucoup d'humour empêchant le récit de sombrer dans la moindre tristesse. Je ne sais où se situe la fiction et dans quelle mesure cette histoire est autobiographique mais elle nous en apprend un peu plus sur l'auteur, sur sa famille mais aussi de manière directe sur la façon dont cette BD que nous lisons a vu le jour. Une BD originale et belle, pleine d'émotions mais gardant toujours une vraie légèreté et un vrai sens de la fantaisie, un bel antidote à la mélancolie même dans des circonstances graves.

28/11/2006 (modifier)
Par Coyote
Note: 4/5
Couverture de la série Les Aventures de Lovely Goretta
Les Aventures de Lovely Goretta

Je suis les aventures de Lovely Goretta depuis un an sur son blog, et la BD a le bon goût d'être différente de ce qui est déjà publié sur le blog. L'histoire est un peu décousue, mais c'est dans la lignée de ce que fait Cecily. J'aime bien sa patte, ses persos sans nez…

28/11/2006 (modifier)