Voilà une BD qui m'aura bien fait marrer !
Avec "Imbattable", Pascal Jousselin s'amuse et le fait partager ! Son anti-héros jouant avant tout avec la forme que propose le medium BD ridiculise ses adversaires grâce à son pouvoir lui permettant de se servir ou de passer d'une case à l'autre.
C'est bien fait, souvent drôle et les personnages secondaires sont loin d'être inconsistants.
Alors oui, ce n'est pas la première fois qu'on voit ça, mais en faire le ressort d'un personnage pour nous servir un album qui tient parfaitement la route, ce n'était pas un pari gagné d'avance.
Le trait simple et expressif de Jousselin sert quant à lui parfaitement les aventures de notre débonnaire Imbattable (vrai qu'il profiterait bien tranquillement de son repas dominical chez mami...) et nous permet de passer un très agréable moment de lecture !
Reste à voir si l'aventure se poursuit si l'auteur aura autant d'imagination pour nous surprendre encore.
Cela faisait longtemps que je voulais lire cet album !
J'ai eu du plaisir à lire cet album quoiqu'un détail m'a ennuyé. Ce n'est pas indiqué si les contes ont été inventés par les auteurs ou si ils viennent d'Afrique. Et si ce sont de vrais contes adaptés par les auteurs j'aurais aimé qu'on indique le pays d'où venait ce conte. Enfin, ce n'est pas trop grave.
Les histoires sont imaginatives, prenantes et plutôt mémorables pour des histoires aussi courtes. Ce sont des histoires qui ont pour la plupart une morale et c'est conté sur un ton léger et souvent avec de l'humour. Le dessin est très bien.
Un recueil de contes qu'on peut lire même une fois rendu adulte sans aucun problème !
C'est typiquement le genre de science fiction que j'aime bien. Certes, nous avons droit à un héros bien naïf qui commence à peine à savoir parler mais il y a toute une histoire assez intéressante derrière cela. Il y a surtout les décors et les personnages qui gravitent autour. A noter un ordre de haut dignitaires un peu mystérieux et surtout une fin qui nous dévoile l'impensable alors que l'on croyait à un monde apocalyptique terrestre.
Le scénariste Rodolphe maîtrise parfaitement tous les rouages de ce récit dépaysant. Le graphisme est également fort réussi avec des décors impressionnants de réalisme. Aussi bien sur le fond que sur la forme, cette bd est une réussite. On poursuivra avec plaisir l'aventure.
(Avertissement : j'accorde toujours plus d'importance au scénario qu'au dessin)
Une très bonne trilogie se déroulant dans un petit village du sud-ouest de la France. Elle met en scène Fernand Ferrand, le vieux patriarche, ses quatre enfants, trois garçons et une fille, tous déjà d'un certain âge, la Parisienne qui débarque à la campagne avec son ado de fille pendant que son mari travaille sur une plateforme en mer, le voisin qui vient habiter la maison de sa grand-mère, et quelques autres personnages.
Et finalement il s'en passe des choses, dans ce trou perdu abhorré par Camille l'ado : des morts, d'anciens secrets qui ressurgissent, les réactions colériques du vieux Ferrand, des lettres anonymes…
Certaines choses bizarres se passent, mais chez les Ferrand elles ne doivent pas atteindre les portes de la gendarmerie, on lave son linge sale en famille.
Nous avons deux histoires parallèles qui s'imbriquent, plutôt passionnantes à suivre, nous invitant à lire entre les lignes pour bien comprendre les trames de celles-ci, ce qui se fait sans problème en ayant l'impression d'avoir une forme de connivence avec le scénariste.
Le dessin est dans la lignée des graphismes réalistes, très correctement fait.
14,5 / 20
Oui, c'est certainement une bd instructive qui aura le mérite de faire découvrir de nouvelles maladies et surtout de faire accepter la différence par les autres qui vivent dans la normalité avec ses codes et surtout ses normes.
Il est vrai que le milieu professionnel est souvent assez cruel avec ces personnes en difficultés. En l'espèce, on lui dit qu'elle est obligé de rester en open-space car cela foutrait mal un bureau individuel vis à vis de ces collègues. Et puis, qui n'a pas eu envie d'échapper à ces soirées de groupe où chacun se jauge au bon mot ou à sa faculté de s'amuser ? J'ai très vite compris l'héroïne de ce quotidien à savoir Marguerite qui découvre bien tard ce dont elle est atteinte.
C'est une bd bien construite qui peut se montrer parfois répétitive mais pour la bonne cause. J'ai découvert moi-même une nouvelle forme d'autisme sans déficience intellectuelle que j'ignorais. Le dossier consacré à cela à la fin de l'ouvrage est assez remarquable.
Au final, une œuvre assez ludique mais également porteuse d'espoir pour les personnes atteintes. Cela permet en tout cas de mieux comprendre leur réaction et leur perception des choses. Bref, rendre visible l'invisible.
J'avais adoré le premier album d'Isabel Greenberg et j'étais impatient de lire celui-ci. Après lecture, je ne suis pas du tout déçu et cela confirme mon impression qu'elle est une auteure à suivre.
On retrouve encore une fois une histoire non seulement remplie de contes, mais qui parle de la transmission de ces histoires ce qui ne peut que me plaire moi qui place la lecture comme passe-temps préféré. L'auteure fait la part belle aux femmes qui ne peuvent lire ou écrire et qui le font en secret. Je trouve tout de même facile de dire que les hommes ne sont dépeints que de manière négative car il y en a tout de même qui ont un rôle positif ou neutre quoique c'est vrai que les machos prennent une grande place.
La narration est fluide, les personnages attachants et l'histoire est bien maîtrisée. Si vous avez aimé l'autre album de cette auteure, je ne vois pas comment vous pouvez ne pas aimer celui-ci aussi !
Au retour d'un festival de BD, un dessinateur (tiens, tiens....) quelque peu éreinté, décide de ne pas rentrer chez lui immédiatement et de s'arrêter dans un hôtel trouvé au bord d'une route.
Très bien accueilli par l'hôte des lieux, une sympathique gérante, il décide d'y passer la nuit.
Au moment de s'endormir, il se laisse captiver par une estampe accrochée sur l'un des murs.
Voulant toucher celle-ci, sa main passe au travers et le voilà projeté dans le dessin. Un peu comme dans Alice au pays des merveilles, il se retrouve projeté dans un univers peuplé d'étranges personnages, au comportement souvent absurde.
Et soudain c'est le réveil de notre dessinateur dans sa chambre : a t-il rêvé ou est-il véritablement passé de l'autre coté de la barrière?
Ce dernier reviendra finalement dans cet hôtel, fasciné par ce qu'il a vécu et quelque peu déstabilisé par les sourires que lui adresse la propriétaire des lieux.
Au final on s'apercevra que l'hôtel en question est loin d'être un endroit totalement inconnu pour lui, mais n'en disons pas plus.
J'ai trouvé qu'il s'agissait au final d'une belle histoire où le réel et l'imaginaire s'entremêlent, et ou le dessin de Vink fait une nouvelle fois merveille, avec ses couleurs directes. Et ils sont peu à maîtriser cet art. Voilà un album qui semble faire le lien entre ses albums réalistes et ceux comme Le Passager qui entraînent le dessinateur dans un monde créé de toute pièces.
Une belle réussite selon moi, même si je trouve que l'histoire aurait pu être développée sur quelques pages supplémentaires.
Voici un manga qui avait démarré plutôt timidement mais qui se révèle au fil de la lecture assez intriguant. Il y a et il faut le relever une bonne analyse de chacun des personnages qui jouent un rôle déterminant au milieu de la pègre et de la police.
J’ai bien aimé le déroulement de ce récit ainsi que les personnages qui semblent avoir du charisme ou du moins une certaine consistance. Pour le reste, on voyait poindre les histoires de vampires qui n’en finissent pas de faire couler beaucoup d’encre à défaut de sang. On a l’impression d’être dans une sorte de Twilight nippon ce qui a également du charme.
A noter également des scènes très hot qui font que c’est plutôt réservé à un public adulte alors que cela pouvait surtout intéresser les ados. Mais bon, c’est plus que suggestif.
Moi, j’ai bien aimé. L'auteur Yusuke Ochiai avait réalisé la série Anguilles démoniaques. Il semble se spécialiser dans le thriller policier mais en l’occurrence, c’est teinté de fantastique. Inutile de préciser que le dessin est vraiment de qualité. Il faut dire que Komikku Editions veille véritablement à nous livrer que le meilleur.
Paradoxal de considérer une œuvre culte et de ne pas pouvoir la conseiller.
Ce manga est un bijou ! Une énorme claque lors de sa première lecture et le désir de connaître la suite à tout prix !
Ce manga relate le destin croisé de deux adolescents dans la Yougoslavie occupée par les Nazis durant la seconde guerre mondiale.
L'une est prisonnière d'un officier S.S, l'autre entre dans la résistance.
Pourquoi ne pas conseiller cette série ?
Parce que l'éditeur Vent d'ouest n'a jamais daigné publier les trois derniers tomes de la série.
Je me souviens leur avoir écrit pour leur demander de rééditer cette série (en vain).
Bref ! Une lecture poignante, et un regret en ce qui me concerne de ne jamais connaître le fin mot de cette histoire.
Cet album regroupe deux histoires fantastiques. Le principal reproche que je ferai à Andréas, c’est d’ailleurs justement de ne pas les avoir assez étoffées. C’est un peu frustrant (surtout pour la seconde, la plus courte).
Pour le reste, ces deux histoires possèdent un réel potentiel, avec un fantastique qui ne cherche pas du tout à en mettre plein la vue. Et qui ne cherche pas non plus à nous fournir des explications, que le lecteur n’aura pas – ce qui laissera vagabonder son imagination. J’aurais volontiers lu des histoires plus longues – ou d’autres sur le même registre.
Des deux, c’est la première histoire que j’ai préférée, qui a quand même pris le temps de créer un climat angoissant, par petites touches. Les deux histoires sont d’ailleurs des histoires d’ambiance – toutes deux réussies d’ailleurs.
Pour ce qui est du dessin, Berthet fait un travail honnête, classique. C’est sans doute la colorisation qui fait davantage daté.
Note réelle 3,5/5.
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Imbattable
Voilà une BD qui m'aura bien fait marrer ! Avec "Imbattable", Pascal Jousselin s'amuse et le fait partager ! Son anti-héros jouant avant tout avec la forme que propose le medium BD ridiculise ses adversaires grâce à son pouvoir lui permettant de se servir ou de passer d'une case à l'autre. C'est bien fait, souvent drôle et les personnages secondaires sont loin d'être inconsistants. Alors oui, ce n'est pas la première fois qu'on voit ça, mais en faire le ressort d'un personnage pour nous servir un album qui tient parfaitement la route, ce n'était pas un pari gagné d'avance. Le trait simple et expressif de Jousselin sert quant à lui parfaitement les aventures de notre débonnaire Imbattable (vrai qu'il profiterait bien tranquillement de son repas dominical chez mami...) et nous permet de passer un très agréable moment de lecture ! Reste à voir si l'aventure se poursuit si l'auteur aura autant d'imagination pour nous surprendre encore.
Dieu qui pue, Dieu qui pète
Cela faisait longtemps que je voulais lire cet album ! J'ai eu du plaisir à lire cet album quoiqu'un détail m'a ennuyé. Ce n'est pas indiqué si les contes ont été inventés par les auteurs ou si ils viennent d'Afrique. Et si ce sont de vrais contes adaptés par les auteurs j'aurais aimé qu'on indique le pays d'où venait ce conte. Enfin, ce n'est pas trop grave. Les histoires sont imaginatives, prenantes et plutôt mémorables pour des histoires aussi courtes. Ce sont des histoires qui ont pour la plupart une morale et c'est conté sur un ton léger et souvent avec de l'humour. Le dessin est très bien. Un recueil de contes qu'on peut lire même une fois rendu adulte sans aucun problème !
TER
C'est typiquement le genre de science fiction que j'aime bien. Certes, nous avons droit à un héros bien naïf qui commence à peine à savoir parler mais il y a toute une histoire assez intéressante derrière cela. Il y a surtout les décors et les personnages qui gravitent autour. A noter un ordre de haut dignitaires un peu mystérieux et surtout une fin qui nous dévoile l'impensable alors que l'on croyait à un monde apocalyptique terrestre. Le scénariste Rodolphe maîtrise parfaitement tous les rouages de ce récit dépaysant. Le graphisme est également fort réussi avec des décors impressionnants de réalisme. Aussi bien sur le fond que sur la forme, cette bd est une réussite. On poursuivra avec plaisir l'aventure.
Le Vieux Ferrand
(Avertissement : j'accorde toujours plus d'importance au scénario qu'au dessin) Une très bonne trilogie se déroulant dans un petit village du sud-ouest de la France. Elle met en scène Fernand Ferrand, le vieux patriarche, ses quatre enfants, trois garçons et une fille, tous déjà d'un certain âge, la Parisienne qui débarque à la campagne avec son ado de fille pendant que son mari travaille sur une plateforme en mer, le voisin qui vient habiter la maison de sa grand-mère, et quelques autres personnages. Et finalement il s'en passe des choses, dans ce trou perdu abhorré par Camille l'ado : des morts, d'anciens secrets qui ressurgissent, les réactions colériques du vieux Ferrand, des lettres anonymes… Certaines choses bizarres se passent, mais chez les Ferrand elles ne doivent pas atteindre les portes de la gendarmerie, on lave son linge sale en famille. Nous avons deux histoires parallèles qui s'imbriquent, plutôt passionnantes à suivre, nous invitant à lire entre les lignes pour bien comprendre les trames de celles-ci, ce qui se fait sans problème en ayant l'impression d'avoir une forme de connivence avec le scénariste. Le dessin est dans la lignée des graphismes réalistes, très correctement fait. 14,5 / 20
La Différence invisible
Oui, c'est certainement une bd instructive qui aura le mérite de faire découvrir de nouvelles maladies et surtout de faire accepter la différence par les autres qui vivent dans la normalité avec ses codes et surtout ses normes. Il est vrai que le milieu professionnel est souvent assez cruel avec ces personnes en difficultés. En l'espèce, on lui dit qu'elle est obligé de rester en open-space car cela foutrait mal un bureau individuel vis à vis de ces collègues. Et puis, qui n'a pas eu envie d'échapper à ces soirées de groupe où chacun se jauge au bon mot ou à sa faculté de s'amuser ? J'ai très vite compris l'héroïne de ce quotidien à savoir Marguerite qui découvre bien tard ce dont elle est atteinte. C'est une bd bien construite qui peut se montrer parfois répétitive mais pour la bonne cause. J'ai découvert moi-même une nouvelle forme d'autisme sans déficience intellectuelle que j'ignorais. Le dossier consacré à cela à la fin de l'ouvrage est assez remarquable. Au final, une œuvre assez ludique mais également porteuse d'espoir pour les personnes atteintes. Cela permet en tout cas de mieux comprendre leur réaction et leur perception des choses. Bref, rendre visible l'invisible.
Les Cent Nuits de Héro
J'avais adoré le premier album d'Isabel Greenberg et j'étais impatient de lire celui-ci. Après lecture, je ne suis pas du tout déçu et cela confirme mon impression qu'elle est une auteure à suivre. On retrouve encore une fois une histoire non seulement remplie de contes, mais qui parle de la transmission de ces histoires ce qui ne peut que me plaire moi qui place la lecture comme passe-temps préféré. L'auteure fait la part belle aux femmes qui ne peuvent lire ou écrire et qui le font en secret. Je trouve tout de même facile de dire que les hommes ne sont dépeints que de manière négative car il y en a tout de même qui ont un rôle positif ou neutre quoique c'est vrai que les machos prennent une grande place. La narration est fluide, les personnages attachants et l'histoire est bien maîtrisée. Si vous avez aimé l'autre album de cette auteure, je ne vois pas comment vous pouvez ne pas aimer celui-ci aussi !
Le Temps perdu
Au retour d'un festival de BD, un dessinateur (tiens, tiens....) quelque peu éreinté, décide de ne pas rentrer chez lui immédiatement et de s'arrêter dans un hôtel trouvé au bord d'une route. Très bien accueilli par l'hôte des lieux, une sympathique gérante, il décide d'y passer la nuit. Au moment de s'endormir, il se laisse captiver par une estampe accrochée sur l'un des murs. Voulant toucher celle-ci, sa main passe au travers et le voilà projeté dans le dessin. Un peu comme dans Alice au pays des merveilles, il se retrouve projeté dans un univers peuplé d'étranges personnages, au comportement souvent absurde. Et soudain c'est le réveil de notre dessinateur dans sa chambre : a t-il rêvé ou est-il véritablement passé de l'autre coté de la barrière? Ce dernier reviendra finalement dans cet hôtel, fasciné par ce qu'il a vécu et quelque peu déstabilisé par les sourires que lui adresse la propriétaire des lieux. Au final on s'apercevra que l'hôtel en question est loin d'être un endroit totalement inconnu pour lui, mais n'en disons pas plus. J'ai trouvé qu'il s'agissait au final d'une belle histoire où le réel et l'imaginaire s'entremêlent, et ou le dessin de Vink fait une nouvelle fois merveille, avec ses couleurs directes. Et ils sont peu à maîtriser cet art. Voilà un album qui semble faire le lien entre ses albums réalistes et ceux comme Le Passager qui entraînent le dessinateur dans un monde créé de toute pièces. Une belle réussite selon moi, même si je trouve que l'histoire aurait pu être développée sur quelques pages supplémentaires.
L'Ange de l'ombre
Voici un manga qui avait démarré plutôt timidement mais qui se révèle au fil de la lecture assez intriguant. Il y a et il faut le relever une bonne analyse de chacun des personnages qui jouent un rôle déterminant au milieu de la pègre et de la police. J’ai bien aimé le déroulement de ce récit ainsi que les personnages qui semblent avoir du charisme ou du moins une certaine consistance. Pour le reste, on voyait poindre les histoires de vampires qui n’en finissent pas de faire couler beaucoup d’encre à défaut de sang. On a l’impression d’être dans une sorte de Twilight nippon ce qui a également du charme. A noter également des scènes très hot qui font que c’est plutôt réservé à un public adulte alors que cela pouvait surtout intéresser les ados. Mais bon, c’est plus que suggestif. Moi, j’ai bien aimé. L'auteur Yusuke Ochiai avait réalisé la série Anguilles démoniaques. Il semble se spécialiser dans le thriller policier mais en l’occurrence, c’est teinté de fantastique. Inutile de préciser que le dessin est vraiment de qualité. Il faut dire que Komikku Editions veille véritablement à nous livrer que le meilleur.
Fleurs de Pierre
Paradoxal de considérer une œuvre culte et de ne pas pouvoir la conseiller. Ce manga est un bijou ! Une énorme claque lors de sa première lecture et le désir de connaître la suite à tout prix ! Ce manga relate le destin croisé de deux adolescents dans la Yougoslavie occupée par les Nazis durant la seconde guerre mondiale. L'une est prisonnière d'un officier S.S, l'autre entre dans la résistance. Pourquoi ne pas conseiller cette série ? Parce que l'éditeur Vent d'ouest n'a jamais daigné publier les trois derniers tomes de la série. Je me souviens leur avoir écrit pour leur demander de rééditer cette série (en vain). Bref ! Une lecture poignante, et un regret en ce qui me concerne de ne jamais connaître le fin mot de cette histoire.
Mortes saisons
Cet album regroupe deux histoires fantastiques. Le principal reproche que je ferai à Andréas, c’est d’ailleurs justement de ne pas les avoir assez étoffées. C’est un peu frustrant (surtout pour la seconde, la plus courte). Pour le reste, ces deux histoires possèdent un réel potentiel, avec un fantastique qui ne cherche pas du tout à en mettre plein la vue. Et qui ne cherche pas non plus à nous fournir des explications, que le lecteur n’aura pas – ce qui laissera vagabonder son imagination. J’aurais volontiers lu des histoires plus longues – ou d’autres sur le même registre. Des deux, c’est la première histoire que j’ai préférée, qui a quand même pris le temps de créer un climat angoissant, par petites touches. Les deux histoires sont d’ailleurs des histoires d’ambiance – toutes deux réussies d’ailleurs. Pour ce qui est du dessin, Berthet fait un travail honnête, classique. C’est sans doute la colorisation qui fait davantage daté. Note réelle 3,5/5.