Pour ma part, j'ai adoré !
Les dessins ont plein de relief, les personnages sont atypiques et pour certain(e)s très généreuses (dans tous les sens du terme).
En ce qui concerne l'histoire, ceux qui ont lu le Da Vinci Code et qui ont aimé vont adorer; est-ce que la chrétienté est bien celle que l'on pense ?
"Okko", le rônin sans maître …
Hub scénarise, dessine et colorise (aidé de Pelayo pour cette dernière étape). Et c’est franchement une réussite à chaque niveau.
La trame peut se résumer à une quête (chasse) du genre heroic fantasy. Jusque là, rien d’innovant, me direz vous ; mais l’originalité, vient pour moi, du fait que l’aventure se déroule dans un japon médiéval, ce qui met en scène des paysages, des gueules, des costumes, des objets, des coutumes,… encore inédits dans MA bdthèque et laisse donc entrevoir pas mal de singularités et de possibilités. Le petit groupe de chasseurs de démons est composé de Okko, le rônin (samouraï sans maître), de Noburo, le grand guerrier masqué, de Noshin, le moine alcoolique et de Tikku, le petit pêcheur. Le premier cycle (Cycle de l’eau) en deux tomes forme une histoire bien rythmée et très accrocheuse. La série est donc brillamment lancée et j’attends le second cycle (Cycle de la terre) avec impatience.
Les planches sont de vraies petites merveilles pour les yeux et les personnages sont formidablement biens maîtrisés. Les couleurs (informatiques) se marient parfaitement aux dessins, j’aime beaucoup les tons utilisés qui reflètent convenablement l’ambiance en toute simplicité sans non plus tomber dans le côté vulgaire aplat.
Okko est une excellente série qui n’est pas loin de mériter ces 5 étoiles, affaire à suivre…
Alors autant j'ai mis 5 étoiles à Cercle vicieux et Le Cycle du même auteur, autant ici je mets bah... 5 aussi.
Du pur génie, Etienne Lécroart s'interroge sur le support même de la bd, sa narration et son interprétation, les raisons du succès. Qu'est ce qui peut attirer le lecteur ? Des bonnes têtes, du sexe, du manga avec des personnages aux grands yeux... L'album renferme une foule de contraintes oubapiennes : palindrome, itération iconique etc.
Je mets 5/5 par l'intérêt bdéesque que ça peut avoir plus que pour l'histoire et je concède que ce n'est pas un album qu'on va relire très souvent (en même temps j'ai du relire qu'une poignée d'albums sur ces 4 dernières années).
J'adore ce genre d'albums qui exploite à fond le support bande dessinée et se pose des questions. A 10 000 lieues d'une lecture pour adolescents aux couleurs photoshop et clichés éculés (je ne citerai pas de nom, on en connait tous)
J'ai abordé la lecture de l'Age de Bronze avec respect. Respect par rapport à l'envergure de l’œuvre proposée (7 gros pavés de prévus), respect eu égard au colossal travail de recherche que Shanower a du effectuer. "La guerre de Troie" n'est pas une mince affaire. Il existe une multitude de versions autres que "L'Illiade" et "L'Odyssée" d'Homère. Shanower est parvenu à dégager sa propre version tout en échappant aux pièges chronologiques. De plus, il a pris parti de ne pas faire apparaître de façon tangible les Dieux grecs, ce qui peut paraître déroutant quand on a lu l’œuvre d'Homère mais ce qui rend aussi l'histoire beaucoup plus crédible et beaucoup plus proche de nous.
Alors, bien sur, on pourra reprocher à l'auteur son style de dessin en noir et blanc un peu trop académique, les fortes ressemblances entre les personnages (et notamment entre les fils de Priam), ce qui peut rendre la lecture et la compréhension quelques fois difficiles.
Néanmoins, j'ai quand même eu l'impression de me trouver devant une oeuvre magistrale et qui fera forcément référence dans l'histoire de la guerre de Troie.
D'après tous les avis que je viens de lire, cette série est très controversée et personne (à mon grand regret) ne la conseille pour un achat. Il est vrai que cette série parait repoussante au premier abord, notamment les couleurs (je préférais le noir et blanc) et les dialogues à rallonge.
Mais ce qui m'a fasciné c'est l'imagination débordante de l'auteur (pour moi il doit avoir un grain) tant au niveau des personnages qu'au niveau de l'histoire. Rien que pour ça, cette série vaut le coup !!
Je ne pourrais que plagier les commentaires admiratifs faits sur cette formidable BD aux personnages (surtout féminins) complexes et attachants et j'attends la suite avec frénésie: au tome 2, Cyann cède la place à Nacara pour un destin peut-être plus "cosmique" par l'intermédiaire des Vê qui lui donnent tout pouvoir sur les "portes". Aura-t-on un Cycle de Nacara? Comment son destin et celui de Cyann se mêleront-ils à nouveau? Sans oublier Aîeîa d'Aldaal qui reviendra sans doute à la surface depuis son monde hors du temps. Bourgeon et Lacroix ont mis en place les bases d'une suite qui pourrait bien être encore plus époustouflante.
Les zombies qui ont mangé le monde est LA bande dessinée des fans de "films de zombies". Cette bande dessinée est effet bourré de références aux films des maîtres du genre tel que le cultissime "la nuit des morts vivants". Mais attention, la présence des zombies dans la bande dessinée ne fait pas d'elle une série réservée exclusivement aux fans, la qualité du scénario est en effet indéniable.
Guy Davis, le scénariste fait en effet preuve de beaucoup d'inhumanité envers les humains qui se voient obligés de cohabiter avec les zombies. On retrouve alors les thèmes du racisme, la discrimination, l'esclavage, la religion... et j'en passe.
L'histoire est aussi entretenue par un dessin de qualité qui arrive à choquer, amuser et distraire sans problème.
C'est simple, quand on a aimé on en redemande, merci de m'avoir lu.
Fils d’un colonel de l’armée de l’air, Romain Hugault a été fasciné par l’aviation dès son plus jeune âge. Cette proximité envers ces machines donnera l’envie à cet auteur de les dessiner. Après des années à bosser comme illustrateur, Romain a réalisé sa première BD « le dernier envol » en septembre 2005. A la fin de cette année, l’album est à sa 3ème édition et figure d’ores et déjà parmi un des plus gros succès des éditions Paquet.
« Le dernier envol » nous conte 4 histoires courtes de pilotes pendant la seconde guerre mondiale. Ces récits peuvent se lire indépendamment. Cependant, une lecture complète de l’album révélera un scénario basé sur des chassés croisés entre ces pilotes. Le premier récit est inspiré d'une lettre d’un kamikaze à son père avant de partir au combat, c’est mon récit préféré par sa qualité des scènes d’action et sa capacité à nous transmettre énormément d'émotions. Cette séquence me rappelle fortement « Kamikazes » de Dimitri. Les autres histoires se révéleront également très prenantes grâce à la diversité des situations et des pilotes de nationalité différente. Chaque héros, à travers leurs réflexions sur la vie et cette guerre, font preuve paradoxalement d’une profonde humanité malgré le sort funeste qu’ils réservent à leurs adversaires. Chaque personnage semble être résigné face à cette guerre qui n’en finit pas.
Le dessin réaliste de Romain Hugault est sublimé par la mise en couleurs d’une incroyable beauté. Il est fort possible que cette mise en couleurs ait contribuée à l’engouement du public pour cet album. Les scènes de combat aérien sont formidables de réalisme. Les avions semblent jaillir des cases. L’excellente représentation de tir de mitraillettes ou de mortiers suffisent largement pour qu’on devine leurs bruits ! (cf. la dernière case de la page 12). Le découpage et la mise en page ne souffrent d’aucune critique.
Je considère « Le dernier envol » comme l'un de mes albums préférés de l’année 2005 et comme l'une des meilleurs BD ayant pour cadre l’aviation. Les fans d’aviation y trouveront largement leur compte grâce au réalisme de scènes de combats. Les autres lecteurs pourront également y trouver leur bonheur grâce à ces scénarii chargés d’émotions. Le prochain album de Romain Hugault continuera à mettre en scène des avions mais dans une époque différente à celle de la seconde guerre mondiale. Wait and see !
Une belle petite découverte que cet album. Ahn Do-Hyun nous montre, au travers de quelques portraits rapidement brossés, en à-côtés de sa propre vie, une partie de la société coréenne d'il y a une dizaine d'années. Ferveur autour de la future Coupe du Monde, crise économique... Mais le jeune homme en devenir n'en a cure. Lui, ce qu'il veut, c'est s'amuser, aimer, aller vite, rencontrer des gens. Son boulot de livreur le permet assez facilement, même s'il regrette la superficialité de la plupart de ses rapports. On découvre aussi que les hommes adultes, en particulier son père et son employeur, ne sont pas forcément tendres avec leur entourage.
De petits drames en regards échangés, de situations provoquées en ivresses diverses, c'est toute l'essence du roman graphique asiatique qui s'offre à nous.
Alors pourquoi, si j'ai aimé cet album, ne pas mettre une meilleure note ? Parce que, même si le dessin est vraiment pas mal à l'usage, il est un peu gâché par des couleurs étranges, un mélange de pastels marrons et bleus, qui donne au final une couleur vomi. Ceci dit, ces mauvais choix ne concernent que 20% de l'album, le reste étant visuellement assez plaisant.
Que dire sinon que je conseille à tout le monde de se plonger dans cette série!! Je suis fan depuis le début et j' attends impatiemment la suite des aventures de nos héros!! Et ceci est valable également pour les séries parallèlles que sont Le Maître de Jeu et Le Clan des chimères...
Petite anectode: J' ai passé Noel à Paris et j' ai fait une folie dont je revais depuis longtemps; je me suis acheté une planche originale du chant des stryges!!( tome 3 planche 32)... Et que dire... SUPERBE!!!!
Merci aux auteurs de nous permettre de nous évader de cette réalité qui est parfois si cruelle..
Vivement les suites!!!
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Cross Fire
Pour ma part, j'ai adoré ! Les dessins ont plein de relief, les personnages sont atypiques et pour certain(e)s très généreuses (dans tous les sens du terme). En ce qui concerne l'histoire, ceux qui ont lu le Da Vinci Code et qui ont aimé vont adorer; est-ce que la chrétienté est bien celle que l'on pense ?
Okko
"Okko", le rônin sans maître … Hub scénarise, dessine et colorise (aidé de Pelayo pour cette dernière étape). Et c’est franchement une réussite à chaque niveau. La trame peut se résumer à une quête (chasse) du genre heroic fantasy. Jusque là, rien d’innovant, me direz vous ; mais l’originalité, vient pour moi, du fait que l’aventure se déroule dans un japon médiéval, ce qui met en scène des paysages, des gueules, des costumes, des objets, des coutumes,… encore inédits dans MA bdthèque et laisse donc entrevoir pas mal de singularités et de possibilités. Le petit groupe de chasseurs de démons est composé de Okko, le rônin (samouraï sans maître), de Noburo, le grand guerrier masqué, de Noshin, le moine alcoolique et de Tikku, le petit pêcheur. Le premier cycle (Cycle de l’eau) en deux tomes forme une histoire bien rythmée et très accrocheuse. La série est donc brillamment lancée et j’attends le second cycle (Cycle de la terre) avec impatience. Les planches sont de vraies petites merveilles pour les yeux et les personnages sont formidablement biens maîtrisés. Les couleurs (informatiques) se marient parfaitement aux dessins, j’aime beaucoup les tons utilisés qui reflètent convenablement l’ambiance en toute simplicité sans non plus tomber dans le côté vulgaire aplat. Okko est une excellente série qui n’est pas loin de mériter ces 5 étoiles, affaire à suivre…
L'Elite à la portée de tous
Alors autant j'ai mis 5 étoiles à Cercle vicieux et Le Cycle du même auteur, autant ici je mets bah... 5 aussi. Du pur génie, Etienne Lécroart s'interroge sur le support même de la bd, sa narration et son interprétation, les raisons du succès. Qu'est ce qui peut attirer le lecteur ? Des bonnes têtes, du sexe, du manga avec des personnages aux grands yeux... L'album renferme une foule de contraintes oubapiennes : palindrome, itération iconique etc. Je mets 5/5 par l'intérêt bdéesque que ça peut avoir plus que pour l'histoire et je concède que ce n'est pas un album qu'on va relire très souvent (en même temps j'ai du relire qu'une poignée d'albums sur ces 4 dernières années). J'adore ce genre d'albums qui exploite à fond le support bande dessinée et se pose des questions. A 10 000 lieues d'une lecture pour adolescents aux couleurs photoshop et clichés éculés (je ne citerai pas de nom, on en connait tous)
L'Âge de Bronze
J'ai abordé la lecture de l'Age de Bronze avec respect. Respect par rapport à l'envergure de l’œuvre proposée (7 gros pavés de prévus), respect eu égard au colossal travail de recherche que Shanower a du effectuer. "La guerre de Troie" n'est pas une mince affaire. Il existe une multitude de versions autres que "L'Illiade" et "L'Odyssée" d'Homère. Shanower est parvenu à dégager sa propre version tout en échappant aux pièges chronologiques. De plus, il a pris parti de ne pas faire apparaître de façon tangible les Dieux grecs, ce qui peut paraître déroutant quand on a lu l’œuvre d'Homère mais ce qui rend aussi l'histoire beaucoup plus crédible et beaucoup plus proche de nous. Alors, bien sur, on pourra reprocher à l'auteur son style de dessin en noir et blanc un peu trop académique, les fortes ressemblances entre les personnages (et notamment entre les fils de Priam), ce qui peut rendre la lecture et la compréhension quelques fois difficiles. Néanmoins, j'ai quand même eu l'impression de me trouver devant une oeuvre magistrale et qui fera forcément référence dans l'histoire de la guerre de Troie.
Les Naufragés du temps
D'après tous les avis que je viens de lire, cette série est très controversée et personne (à mon grand regret) ne la conseille pour un achat. Il est vrai que cette série parait repoussante au premier abord, notamment les couleurs (je préférais le noir et blanc) et les dialogues à rallonge. Mais ce qui m'a fasciné c'est l'imagination débordante de l'auteur (pour moi il doit avoir un grain) tant au niveau des personnages qu'au niveau de l'histoire. Rien que pour ça, cette série vaut le coup !!
Le Cycle de Cyann
Je ne pourrais que plagier les commentaires admiratifs faits sur cette formidable BD aux personnages (surtout féminins) complexes et attachants et j'attends la suite avec frénésie: au tome 2, Cyann cède la place à Nacara pour un destin peut-être plus "cosmique" par l'intermédiaire des Vê qui lui donnent tout pouvoir sur les "portes". Aura-t-on un Cycle de Nacara? Comment son destin et celui de Cyann se mêleront-ils à nouveau? Sans oublier Aîeîa d'Aldaal qui reviendra sans doute à la surface depuis son monde hors du temps. Bourgeon et Lacroix ont mis en place les bases d'une suite qui pourrait bien être encore plus époustouflante.
Les zombies qui ont mangé le monde
Les zombies qui ont mangé le monde est LA bande dessinée des fans de "films de zombies". Cette bande dessinée est effet bourré de références aux films des maîtres du genre tel que le cultissime "la nuit des morts vivants". Mais attention, la présence des zombies dans la bande dessinée ne fait pas d'elle une série réservée exclusivement aux fans, la qualité du scénario est en effet indéniable. Guy Davis, le scénariste fait en effet preuve de beaucoup d'inhumanité envers les humains qui se voient obligés de cohabiter avec les zombies. On retrouve alors les thèmes du racisme, la discrimination, l'esclavage, la religion... et j'en passe. L'histoire est aussi entretenue par un dessin de qualité qui arrive à choquer, amuser et distraire sans problème. C'est simple, quand on a aimé on en redemande, merci de m'avoir lu.
Le Dernier Envol
Fils d’un colonel de l’armée de l’air, Romain Hugault a été fasciné par l’aviation dès son plus jeune âge. Cette proximité envers ces machines donnera l’envie à cet auteur de les dessiner. Après des années à bosser comme illustrateur, Romain a réalisé sa première BD « le dernier envol » en septembre 2005. A la fin de cette année, l’album est à sa 3ème édition et figure d’ores et déjà parmi un des plus gros succès des éditions Paquet. « Le dernier envol » nous conte 4 histoires courtes de pilotes pendant la seconde guerre mondiale. Ces récits peuvent se lire indépendamment. Cependant, une lecture complète de l’album révélera un scénario basé sur des chassés croisés entre ces pilotes. Le premier récit est inspiré d'une lettre d’un kamikaze à son père avant de partir au combat, c’est mon récit préféré par sa qualité des scènes d’action et sa capacité à nous transmettre énormément d'émotions. Cette séquence me rappelle fortement « Kamikazes » de Dimitri. Les autres histoires se révéleront également très prenantes grâce à la diversité des situations et des pilotes de nationalité différente. Chaque héros, à travers leurs réflexions sur la vie et cette guerre, font preuve paradoxalement d’une profonde humanité malgré le sort funeste qu’ils réservent à leurs adversaires. Chaque personnage semble être résigné face à cette guerre qui n’en finit pas. Le dessin réaliste de Romain Hugault est sublimé par la mise en couleurs d’une incroyable beauté. Il est fort possible que cette mise en couleurs ait contribuée à l’engouement du public pour cet album. Les scènes de combat aérien sont formidables de réalisme. Les avions semblent jaillir des cases. L’excellente représentation de tir de mitraillettes ou de mortiers suffisent largement pour qu’on devine leurs bruits ! (cf. la dernière case de la page 12). Le découpage et la mise en page ne souffrent d’aucune critique. Je considère « Le dernier envol » comme l'un de mes albums préférés de l’année 2005 et comme l'une des meilleurs BD ayant pour cadre l’aviation. Les fans d’aviation y trouveront largement leur compte grâce au réalisme de scènes de combats. Les autres lecteurs pourront également y trouver leur bonheur grâce à ces scénarii chargés d’émotions. Le prochain album de Romain Hugault continuera à mettre en scène des avions mais dans une époque différente à celle de la seconde guerre mondiale. Wait and see !
Nouilles Tchajang
Une belle petite découverte que cet album. Ahn Do-Hyun nous montre, au travers de quelques portraits rapidement brossés, en à-côtés de sa propre vie, une partie de la société coréenne d'il y a une dizaine d'années. Ferveur autour de la future Coupe du Monde, crise économique... Mais le jeune homme en devenir n'en a cure. Lui, ce qu'il veut, c'est s'amuser, aimer, aller vite, rencontrer des gens. Son boulot de livreur le permet assez facilement, même s'il regrette la superficialité de la plupart de ses rapports. On découvre aussi que les hommes adultes, en particulier son père et son employeur, ne sont pas forcément tendres avec leur entourage. De petits drames en regards échangés, de situations provoquées en ivresses diverses, c'est toute l'essence du roman graphique asiatique qui s'offre à nous. Alors pourquoi, si j'ai aimé cet album, ne pas mettre une meilleure note ? Parce que, même si le dessin est vraiment pas mal à l'usage, il est un peu gâché par des couleurs étranges, un mélange de pastels marrons et bleus, qui donne au final une couleur vomi. Ceci dit, ces mauvais choix ne concernent que 20% de l'album, le reste étant visuellement assez plaisant.
Le Chant des Stryges
Que dire sinon que je conseille à tout le monde de se plonger dans cette série!! Je suis fan depuis le début et j' attends impatiemment la suite des aventures de nos héros!! Et ceci est valable également pour les séries parallèlles que sont Le Maître de Jeu et Le Clan des chimères... Petite anectode: J' ai passé Noel à Paris et j' ai fait une folie dont je revais depuis longtemps; je me suis acheté une planche originale du chant des stryges!!( tome 3 planche 32)... Et que dire... SUPERBE!!!! Merci aux auteurs de nous permettre de nous évader de cette réalité qui est parfois si cruelle.. Vivement les suites!!!