J'AI ADORÉ LE TOME 1. Par contre le tome 2 m'a un peu gonflé... Je n’ai pas aimé cette histoire de vampire, pour moi un vampire c'est pas ça donc bien sûr ça pouvait pas coller ! (C’est purement partial, je fais pas l'effort de m'adapter sur ce coup !)
Les couleurs sont incroyables, c'est dingue comme les changements de ton au fil des planches rendent bien. Certaines avec une prédominance rouge, bleue ou verte. Ca m'plait !
Le dessin me plait aussi, je trouve que le trait est précis, les personnages rendent bien et il y a un "je sais pas quoi" qui fait qu'ils ont une certaine prestance.
Et l'histoire même avec ce que j'ai dit précédemment est bien, je faisais ma critique d'enfant gâté c'est tout. ^^
Je tire mon chapeau au travail de Hub pour tenir le "pinceau" dans la main droite et la "plume" dans la main gauche, c'est vraiment du bon boulot !
Alors pourquoi est ce que je mets que 3/5 ? C’est simple, j’attends la suite, si ça continue sur le même chemin, j'augmenterai ma note d'une étoile et peut-être deux qui sait. En attendant je veux pas mettre 4 étoiles et être obligé d'en retirer une, c'est pas correct je trouve.
Un seul mauvais point : les scènes d'action manquent de réalisme, c'est trop rapide à mon goût, pas assez détaillé. Mais c'est un choix, peut-être que ça changera dans les prochains tomes.
Ah, la vie de banlieue racontée par Larcenet ! Excellent ! Nic Oumouk est attachant, ses répliques sont marrantes, dans le style de l'auteur. Les "sur la tête du Coran", "Oulalaradine" et autres "culé" me font bien rire (mais enfin, j'habite dans un trou paumé, je suppose que les urbains apprécient moins).
Les personnages secondaires sont vraiment sympas : la racaille du quartier, le justicier de la langue française, le bandit recherché dans le monde entier,... Les "aventures" sont plaisantes : Nic Oumouk initié au racket, puis puni par sa mère et enfin par Edukator (le justicier nommé plus haut).
Les dessins sont très réussis : Larcenet est en forme dans cet album. Dommage ou pas, il ne dénonce pas la vie de banlieue, il se contente de déconner avec. Pour ma part, je pense que c'est un choix et que c'est très réussi.
Une phrase culte à retenir : "Comment que c'est dur, la vie de délinquant, je sais pas si je pourrai faire carrière".
Magnifique, jusque dans la qualité des pages de la BD !
C’est un réel plaisir de se plonger dans cette histoire.
Il en sort une véritable chaleur dans les pages, dans les dessins et dans l’histoire !
Bravo, et merci pour « cette petite merveille de fraîcheur ».
Je ne peux m’empêcher de voir derrière ce fabuleux conte, un style, une façon de nous raconter l’histoire propre à Alban Guillemois bien sûr (que je ne connaissais pas), mais qui me rappelle un certain Tim Burton... (Comparaison personnelle)
Quelle richesse d’imagination, de précision !!!
Un auteur qui joue avec le temps, on peut s’attendre à une œuvre fantastique ou de SF, mais là il n’en est rien. Kevin Huizenga nous propose une ballade sur les traces de Glenn qui se remémore ce qu’il a fait les années précédentes en parcourant un chemin identique dans la rue.
L’effet aurait pu vite s’essouffler mais Kevin Huizenga nous surprend avec un jeu sur le maniement des cases et sur le découpage. Il a une façon très personnelle de représenter le temps qui fait mouche. J’ai particulièrement apprécié le chapitre consacré à ces papiers jetés par un cycliste sur la chaussée et la façon dont Glenn interprète les raisons qui ont amené cette personne à agir ainsi.
L’originalité de cet album ne s’arrête pas à ces premiers chapitres, les suivants sont enchaînés avec maestria. En décomposant la vie quotidienne, les interrogations et les rêves de Glenn, Kevin Huizenga représente ce que chacun de nous a pu vivre à côté de la personne qu’il aime et le dernier chapitre où Glenn imagine ce que tous les couples peuvent penser une fois couchés est poignant.
Graphiquement, c’est une œuvre à ranger dans la catégorie ligne claire avec des couleurs en bichromie bleue. Le dessin sert parfaitement le scénario.
Une nouvelle fois Vertige Graphic tape juste dans ses choix éditoriaux !
Je vous conseille la lecture de ce très bon article sur actuabd :
http://www.actuabd.com/article.php3?id_article=3332
Petit message pour vous donner l'envie de découvrir cette série :
Avez-vous remarqué ce si gentil pasteur qui habite sur votre palier. Toujours un petit sourire lorsqu'il vous salue, sa mère si inquiète dans cette grande ville débauchée et remplie de criminels de tous acabits et ce chat qui vous méprise...
Et pourtant, être et paraître sont toujours liés et vous avez beau savoir que l'habit ne fait pas le moine, tout de même...
Cela a été un choc de découvrir votre voisin dans le journal sous le titre "Un ange trépasse". Sur le moment vous vous êtes dit c'est un sosie. En effet dans le journal on parlait d'un lieutenant de police et non d'un pasteur...
Autant écrire une lettre à Satan vous êtes-vous dit...
Et puis vous vous êtes remis à vos livres de philosophie, hé oui la vie d'étudiant est faite d'examens... Nietszche celui qui écrivit "Dieu est mort".
Ce soir pourtant la motivation n'est pas là. Allez on allume sa TV... tiens, c'est quoi ce reportage... une fusillade dans un monastère, et bien, il y a eu de la fureur chez les saints ce soir. Tiens, un des criminels qui nous fait une petite confession express devant les caméras...
Et soudain le nom... lieutenant Solomon... Solomon... mais c'est le nom de votre voisin ça...
Houlà drôle d'histoire, depuis, vous l'épiez, vous cherchez à comprendre... Tiens sa mère est cardiaque... vous comprenez lentement...
Il a de drôles de commandements ce pasteur-là... "Tu ne buteras point", "Lève-toi et meurs", "Tuez en paix". De toute façon pour la question de savoir ce qui est bien et ce qui est mal vous avez compris depuis longtemps que Dieu seul le sait.
Il vous est devenu encore plus sympathique ce voisin, non ? Votre seul crainte est qu'il confonde un peu trop, prières et balistique n'est-ce pas?
Au fait, vous saviez que votre voisin est devenu le héros d'une série de BD absolument savoureuse et ... comment ça "Délivre-nous du mal" ??????
Daniel Casanave continue dans la veine des adaptations de la littérature, après William Shakespeare (MacBeth), Guillaume Apollinaire (Les mamelles de Tirésias) et Alfred Jarry (Ubu roi) voici qu'il s'attaque à Charles-Ferdinand Ramuz.
Etant un amateur de Casanave et vaudois, je ne pouvais décemment pas passer à côté de ce livre.
Pour l'amateur de noir et blanc, le trait de Casanave est toujours autant fascinant, le dessinateur passant du trait continu à la superposition de petit trait (je ne suis pas sûr d'être clair) suivant qu'il traite les personnages ou les décors, et encore cela dépend des circonstances.
Comme il l'a fait dans ces précédentes adaptations, Casanave nous fait entrer dans l'histoire par le biais de mille et une astuces visuelles, tout en essayant de nous faire comprendre ce qu'il passe dans la tête du soldat (selon lui). C'est sans peine, qu'ainsi il nous mène dans le pays de Vaud quelque part entre Denges et Denezy ou sur les routes de son bonheur.
C'est une histoire triste, malgré tout, car s'il faut donner une morale à cette histoire c'est que "l'herbe est toujours plus verte dans le pré d'à côté".
Mais à tout bien prendre, ce qui m'intéresse le plus après voir terminé ce livre et ruminé cette histoire, c'est… à quand le prochain ?
Car sans faire de série, Casanave m'a accroché à son travail. Et c'est une sacrée performance!
En résumé, voilà un album que je vous conseille, même si, comme d'habitude, cela reste à vous de voir…
Beaucoup ayant déjà été écrit sur cette série, je ferais court, les autres avis élogieux étant assez représentatifs de ce que j'en pense.
Alors vraiment, bravo !!! Arriver à traiter d'un thème comme la mort avec autant de légèreté, d'esprit et de finesse tout en imaginant une véritable histoire digne des plus grands récits d'aventures, c'est fort !!
Le scénario peut paraître parfois assez nébuleux de prime abord mais cela permet aussi d'apprécier l'oeuvre de manière différente lors des relectures et ce n'est pas pour me déplaire. Quant au dessin, au découpage et aux couleurs (noir et blanc), c'est superbe.
Vraiment un très bon moment passé à lire ces 4 tomes.
Je suis tout à fait de l'avis des autres internautes. Cette BD est sans prétention, l'histoire est très simple, sans nymphes célestes, livres magiques et héros torturés, mais est tout de même très agréable à lire. Ici, c'est la personnalité des personnages qui est mise en avant. Comme elles sont complètement opposées, il y a de nombreuses scènes très drôles... L'humour est omniprésent, c'est une BD remplie de fraîcheur et dotée d'un graphisme très mignon, dans le plus pur style Watase, avec tout plein de chibis^^... Le seul problème est que Tonkam augmente de plus en plus ses prix: D’abord 5€, puis 5.25€, pour arriver à 5.75€, je trouve que c'est une trop grosse augmentation!! Ils ne comprendront donc jamais la souffrance des porte-monnaies^^!?!?
Je suis définitivement fan des oeuvres de Yuu Watase... Ayashi ne Ceres n'échappe pas à la règle!! Les graphismes sont toujours très beaux, et ici, c'est la galerie des personnages entourant les deux héros (Aya et Toya) qui est la plus intéressante!! Je suis fan de madame Kyou et de sa conduite en voiture^^, ainsi que de Chidori, très drôle, et Shuro, personnage à la psychologie assez torturée...
Voilà, voilà, j'en ai assez dit. Ah si:attention, l'ambiance est tout de même TRES TRES glauque, il faut pas trop être sensible (enfin, je crois...)
Voilà ce que j'appelle une excellente surprise ! Et pour un premier essai dans l'univers impitoyable de la bande dessinée, Reutimann et Gabus ont réussi ma foi un fort bel essai (dans le sens rugbystique du terme) qu'il va leur falloir transformer dans le prochain album, mais je suis confiant ! Pourquoi ?
Reprenons depuis le début : Valbert et ses amis sont de joyeux libertaires libertins et anarchistes dans une dictature imaginaire. Les villes de ce royaume se trouvent toutes sur des promontoires rocheux, reliés par des ponts au reste du royaume. Valbert, lui, vit dans une ancienne carrière qu'il a aménagée pour ses besoins courants.
Au début de cette histoire, Valbert et ses amis ne sont guère plus que des anarchistes de tavernes. Autrement dit, ils restent inoffensifs, ils sont le poil à gratter des gouvernants, mais cela ne va pas plus loin. Pourtant les choses s'emballeront suite à la rencontre... mouvementée... que Valbert fera avec un jeune orphelin. A partir de là, tout s'accélérera.
Tout l'intérêt de cette histoire est là, dans la transformation d'un anarchiste bon vivant en révolutionnaire. Car c'est bien vers une révolution que nous dirigent les auteurs, avec un certain talent.
Je n'ai aucune certitude mais vu l'ambiance générale, les paysages, cette histoire pourrait tout à fait se situer dans l'arrière-pays niçois. Et cela m'amène à faire un parallèle avec une autre oeuvre que j'aime beaucoup qui est le Lalin de Baudoin. Ce côté de générosité un peu folle, ce sens de l'honneur si particulier de Valbert me font tendre vers cette autre histoire de révolution, réelle celle-là.
D'ailleurs, le dessin de Reutimann me semble être l'enfant illégitime qu'aurait pu avoir... Baudoin avec... les images d'Epinal ! Je sais, la comparaison est osée et j'ai un peu tendance à m'emballer, mais lorsque l'on aime, on perd vite le sens de la mesure. Et j'aime vraiment beaucoup ce que j'ai découvert là !
Si ces quelques lignes ne vous convainquent pas, je vous encourage à lire le 4ème de couverture. Vous y trouverez un texte de présentation de l'album prévu initialement en préface et signé Jean-Luc Bideau. Peut-être connaissez-vous ce comédien truculent ? Alors si vous ne suivez pas mes mots, suivez les siens ! Mais de toute façon, cela reste à vous de voir.
Mais entre nous, si vous passez à côté de cet album... vous le regretterez !
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Okko
J'AI ADORÉ LE TOME 1. Par contre le tome 2 m'a un peu gonflé... Je n’ai pas aimé cette histoire de vampire, pour moi un vampire c'est pas ça donc bien sûr ça pouvait pas coller ! (C’est purement partial, je fais pas l'effort de m'adapter sur ce coup !) Les couleurs sont incroyables, c'est dingue comme les changements de ton au fil des planches rendent bien. Certaines avec une prédominance rouge, bleue ou verte. Ca m'plait ! Le dessin me plait aussi, je trouve que le trait est précis, les personnages rendent bien et il y a un "je sais pas quoi" qui fait qu'ils ont une certaine prestance. Et l'histoire même avec ce que j'ai dit précédemment est bien, je faisais ma critique d'enfant gâté c'est tout. ^^ Je tire mon chapeau au travail de Hub pour tenir le "pinceau" dans la main droite et la "plume" dans la main gauche, c'est vraiment du bon boulot ! Alors pourquoi est ce que je mets que 3/5 ? C’est simple, j’attends la suite, si ça continue sur le même chemin, j'augmenterai ma note d'une étoile et peut-être deux qui sait. En attendant je veux pas mettre 4 étoiles et être obligé d'en retirer une, c'est pas correct je trouve. Un seul mauvais point : les scènes d'action manquent de réalisme, c'est trop rapide à mon goût, pas assez détaillé. Mais c'est un choix, peut-être que ça changera dans les prochains tomes.
Nic Oumouk
Ah, la vie de banlieue racontée par Larcenet ! Excellent ! Nic Oumouk est attachant, ses répliques sont marrantes, dans le style de l'auteur. Les "sur la tête du Coran", "Oulalaradine" et autres "culé" me font bien rire (mais enfin, j'habite dans un trou paumé, je suppose que les urbains apprécient moins). Les personnages secondaires sont vraiment sympas : la racaille du quartier, le justicier de la langue française, le bandit recherché dans le monde entier,... Les "aventures" sont plaisantes : Nic Oumouk initié au racket, puis puni par sa mère et enfin par Edukator (le justicier nommé plus haut). Les dessins sont très réussis : Larcenet est en forme dans cet album. Dommage ou pas, il ne dénonce pas la vie de banlieue, il se contente de déconner avec. Pour ma part, je pense que c'est un choix et que c'est très réussi. Une phrase culte à retenir : "Comment que c'est dur, la vie de délinquant, je sais pas si je pourrai faire carrière".
Louis la Lune
Magnifique, jusque dans la qualité des pages de la BD ! C’est un réel plaisir de se plonger dans cette histoire. Il en sort une véritable chaleur dans les pages, dans les dessins et dans l’histoire ! Bravo, et merci pour « cette petite merveille de fraîcheur ». Je ne peux m’empêcher de voir derrière ce fabuleux conte, un style, une façon de nous raconter l’histoire propre à Alban Guillemois bien sûr (que je ne connaissais pas), mais qui me rappelle un certain Tim Burton... (Comparaison personnelle) Quelle richesse d’imagination, de précision !!!
Ganges
Un auteur qui joue avec le temps, on peut s’attendre à une œuvre fantastique ou de SF, mais là il n’en est rien. Kevin Huizenga nous propose une ballade sur les traces de Glenn qui se remémore ce qu’il a fait les années précédentes en parcourant un chemin identique dans la rue. L’effet aurait pu vite s’essouffler mais Kevin Huizenga nous surprend avec un jeu sur le maniement des cases et sur le découpage. Il a une façon très personnelle de représenter le temps qui fait mouche. J’ai particulièrement apprécié le chapitre consacré à ces papiers jetés par un cycliste sur la chaussée et la façon dont Glenn interprète les raisons qui ont amené cette personne à agir ainsi. L’originalité de cet album ne s’arrête pas à ces premiers chapitres, les suivants sont enchaînés avec maestria. En décomposant la vie quotidienne, les interrogations et les rêves de Glenn, Kevin Huizenga représente ce que chacun de nous a pu vivre à côté de la personne qu’il aime et le dernier chapitre où Glenn imagine ce que tous les couples peuvent penser une fois couchés est poignant. Graphiquement, c’est une œuvre à ranger dans la catégorie ligne claire avec des couleurs en bichromie bleue. Le dessin sert parfaitement le scénario. Une nouvelle fois Vertige Graphic tape juste dans ses choix éditoriaux ! Je vous conseille la lecture de ce très bon article sur actuabd : http://www.actuabd.com/article.php3?id_article=3332
Soda
Petit message pour vous donner l'envie de découvrir cette série : Avez-vous remarqué ce si gentil pasteur qui habite sur votre palier. Toujours un petit sourire lorsqu'il vous salue, sa mère si inquiète dans cette grande ville débauchée et remplie de criminels de tous acabits et ce chat qui vous méprise... Et pourtant, être et paraître sont toujours liés et vous avez beau savoir que l'habit ne fait pas le moine, tout de même... Cela a été un choc de découvrir votre voisin dans le journal sous le titre "Un ange trépasse". Sur le moment vous vous êtes dit c'est un sosie. En effet dans le journal on parlait d'un lieutenant de police et non d'un pasteur... Autant écrire une lettre à Satan vous êtes-vous dit... Et puis vous vous êtes remis à vos livres de philosophie, hé oui la vie d'étudiant est faite d'examens... Nietszche celui qui écrivit "Dieu est mort". Ce soir pourtant la motivation n'est pas là. Allez on allume sa TV... tiens, c'est quoi ce reportage... une fusillade dans un monastère, et bien, il y a eu de la fureur chez les saints ce soir. Tiens, un des criminels qui nous fait une petite confession express devant les caméras... Et soudain le nom... lieutenant Solomon... Solomon... mais c'est le nom de votre voisin ça... Houlà drôle d'histoire, depuis, vous l'épiez, vous cherchez à comprendre... Tiens sa mère est cardiaque... vous comprenez lentement... Il a de drôles de commandements ce pasteur-là... "Tu ne buteras point", "Lève-toi et meurs", "Tuez en paix". De toute façon pour la question de savoir ce qui est bien et ce qui est mal vous avez compris depuis longtemps que Dieu seul le sait. Il vous est devenu encore plus sympathique ce voisin, non ? Votre seul crainte est qu'il confonde un peu trop, prières et balistique n'est-ce pas? Au fait, vous saviez que votre voisin est devenu le héros d'une série de BD absolument savoureuse et ... comment ça "Délivre-nous du mal" ??????
L'Histoire du Soldat
Daniel Casanave continue dans la veine des adaptations de la littérature, après William Shakespeare (MacBeth), Guillaume Apollinaire (Les mamelles de Tirésias) et Alfred Jarry (Ubu roi) voici qu'il s'attaque à Charles-Ferdinand Ramuz. Etant un amateur de Casanave et vaudois, je ne pouvais décemment pas passer à côté de ce livre. Pour l'amateur de noir et blanc, le trait de Casanave est toujours autant fascinant, le dessinateur passant du trait continu à la superposition de petit trait (je ne suis pas sûr d'être clair) suivant qu'il traite les personnages ou les décors, et encore cela dépend des circonstances. Comme il l'a fait dans ces précédentes adaptations, Casanave nous fait entrer dans l'histoire par le biais de mille et une astuces visuelles, tout en essayant de nous faire comprendre ce qu'il passe dans la tête du soldat (selon lui). C'est sans peine, qu'ainsi il nous mène dans le pays de Vaud quelque part entre Denges et Denezy ou sur les routes de son bonheur. C'est une histoire triste, malgré tout, car s'il faut donner une morale à cette histoire c'est que "l'herbe est toujours plus verte dans le pré d'à côté". Mais à tout bien prendre, ce qui m'intéresse le plus après voir terminé ce livre et ruminé cette histoire, c'est… à quand le prochain ? Car sans faire de série, Casanave m'a accroché à son travail. Et c'est une sacrée performance! En résumé, voilà un album que je vous conseille, même si, comme d'habitude, cela reste à vous de voir…
Monsieur Mardi-Gras Descendres
Beaucoup ayant déjà été écrit sur cette série, je ferais court, les autres avis élogieux étant assez représentatifs de ce que j'en pense. Alors vraiment, bravo !!! Arriver à traiter d'un thème comme la mort avec autant de légèreté, d'esprit et de finesse tout en imaginant une véritable histoire digne des plus grands récits d'aventures, c'est fort !! Le scénario peut paraître parfois assez nébuleux de prime abord mais cela permet aussi d'apprécier l'oeuvre de manière différente lors des relectures et ce n'est pas pour me déplaire. Quant au dessin, au découpage et aux couleurs (noir et blanc), c'est superbe. Vraiment un très bon moment passé à lire ces 4 tomes.
Imadoki
Je suis tout à fait de l'avis des autres internautes. Cette BD est sans prétention, l'histoire est très simple, sans nymphes célestes, livres magiques et héros torturés, mais est tout de même très agréable à lire. Ici, c'est la personnalité des personnages qui est mise en avant. Comme elles sont complètement opposées, il y a de nombreuses scènes très drôles... L'humour est omniprésent, c'est une BD remplie de fraîcheur et dotée d'un graphisme très mignon, dans le plus pur style Watase, avec tout plein de chibis^^... Le seul problème est que Tonkam augmente de plus en plus ses prix: D’abord 5€, puis 5.25€, pour arriver à 5.75€, je trouve que c'est une trop grosse augmentation!! Ils ne comprendront donc jamais la souffrance des porte-monnaies^^!?!?
Ayashi No Ceres
Je suis définitivement fan des oeuvres de Yuu Watase... Ayashi ne Ceres n'échappe pas à la règle!! Les graphismes sont toujours très beaux, et ici, c'est la galerie des personnages entourant les deux héros (Aya et Toya) qui est la plus intéressante!! Je suis fan de madame Kyou et de sa conduite en voiture^^, ainsi que de Chidori, très drôle, et Shuro, personnage à la psychologie assez torturée... Voilà, voilà, j'en ai assez dit. Ah si:attention, l'ambiance est tout de même TRES TRES glauque, il faut pas trop être sensible (enfin, je crois...)
Valbert
Voilà ce que j'appelle une excellente surprise ! Et pour un premier essai dans l'univers impitoyable de la bande dessinée, Reutimann et Gabus ont réussi ma foi un fort bel essai (dans le sens rugbystique du terme) qu'il va leur falloir transformer dans le prochain album, mais je suis confiant ! Pourquoi ? Reprenons depuis le début : Valbert et ses amis sont de joyeux libertaires libertins et anarchistes dans une dictature imaginaire. Les villes de ce royaume se trouvent toutes sur des promontoires rocheux, reliés par des ponts au reste du royaume. Valbert, lui, vit dans une ancienne carrière qu'il a aménagée pour ses besoins courants. Au début de cette histoire, Valbert et ses amis ne sont guère plus que des anarchistes de tavernes. Autrement dit, ils restent inoffensifs, ils sont le poil à gratter des gouvernants, mais cela ne va pas plus loin. Pourtant les choses s'emballeront suite à la rencontre... mouvementée... que Valbert fera avec un jeune orphelin. A partir de là, tout s'accélérera. Tout l'intérêt de cette histoire est là, dans la transformation d'un anarchiste bon vivant en révolutionnaire. Car c'est bien vers une révolution que nous dirigent les auteurs, avec un certain talent. Je n'ai aucune certitude mais vu l'ambiance générale, les paysages, cette histoire pourrait tout à fait se situer dans l'arrière-pays niçois. Et cela m'amène à faire un parallèle avec une autre oeuvre que j'aime beaucoup qui est le Lalin de Baudoin. Ce côté de générosité un peu folle, ce sens de l'honneur si particulier de Valbert me font tendre vers cette autre histoire de révolution, réelle celle-là. D'ailleurs, le dessin de Reutimann me semble être l'enfant illégitime qu'aurait pu avoir... Baudoin avec... les images d'Epinal ! Je sais, la comparaison est osée et j'ai un peu tendance à m'emballer, mais lorsque l'on aime, on perd vite le sens de la mesure. Et j'aime vraiment beaucoup ce que j'ai découvert là ! Si ces quelques lignes ne vous convainquent pas, je vous encourage à lire le 4ème de couverture. Vous y trouverez un texte de présentation de l'album prévu initialement en préface et signé Jean-Luc Bideau. Peut-être connaissez-vous ce comédien truculent ? Alors si vous ne suivez pas mes mots, suivez les siens ! Mais de toute façon, cela reste à vous de voir. Mais entre nous, si vous passez à côté de cet album... vous le regretterez !