Ratafia est en train de doucement s'imposer comme la nouvelle grande série d'humour.
Jeux de mots, comique de situation, références, second degré et personnages délirants.
Sans oublier un dessin vraiment original et des couleurs à tomber.
Vous avez deviné : j'adore !
Précipitez-vous !
Il faut avouer qu’avec l’Iliade comme base de scénario, c’est plus facile de raconter une bonne histoire. Mais il faut avouer aussi que l’auteur a réussi le mariage de l’Iliade et de l’archéologie. Il nous dépeint l’Iliade en costumes d’époque, telle qu’Homère a du l’imaginer, et bien loin du faste et du fantasme auxquels les péplums nous ont habitué ; et avec un parti pris de ne jamais représenter les nombreux dieux omniprésents (pourquoi pas, ça fonctionne bien). Je salue le travail de documentation et de compilation de Shanower. Il nous propose ici une œuvre comparable à From Hell, et parviens, tout comme Moore, à allier fiction et réalité avec bonheur. Mais quelle motivation ! Déjà 22 chapitres, et encore une quarantaine à venir ! Pourvu que ça aille au bout !
Et puis, voici une lecture vraiment prenante, j’ai enchaîné les chapitres quasiment sans m’arrêter, bien que je connaisse l’histoire depuis bien longtemps.
Je regrette toutefois l’absence des couleurs, elles auraient pu participer à mieux recréer cette civilisation ancienne. L’auteur la connaît assez me semble-t-il pour nous la représenter telle qu’elle était plutôt que de laisser la colorisation à notre imagination. Dommage qu’il n’ait pas poussé jusqu’au bout son effort de réalisme.
En conclusion, on peut encore une fois féliciter Homère et consorts pour le scénario originel, et Shanover pour sa réalisation et ses images.
Je ne qualifie pas une série en cours de culte, mais à la fin, ça fera certainement 5 étoiles.
Cette BD est for-mi-da-ble ! J’adore coyote, et cette bd ne me déçoit pas DU TOUT ! Le dessins est original (dans la "gamme de dessins" de coyote, si je puis dire), il innove dans son propre style, il élargit encore son coup de crayon, et puis, last but not least, la couleur ! Coyote nous pond là une série entièrement colorisée, ce qui, jusqu'a présent, n'avais été réalisé que très peu par Coyote. Quant au scénario, co-écrit avec nini bombardier, il est béton, vraiment bien ficelé.
Vraiment génial !
Fushigi Yugi - La Légende de Gembu est de la même trempe que tous les autres mangas de Watase, c'est-à-dire qu'on y trouve de l'action, des sentiments et une bonne dose d'humour. Comme d'habitude, Watase fournit aux personnages une psychologie assez fouillée (enfin, surtout pour Rimudo et Takiko) et accorde beaucoup d'importance à leur sentiments et évolutions. Le dessin est toujours très beau, beaucoup plus épuré que dans Fushigi Yugi - Un Jeu étrange. Nous retrouvons toujours avec plaisir les petits bla-blas de miss Watase^^, et, pour ceux qui n'arrivaient pas à supporter l'héroïne de la première histoire, Miaka, Takiko est complètement différente d'elle : elle ne mange pas à longueur de temps^^, et est plus adulte et responsable (il faut noter qu'elle est plus âgée, aussi). Bref, voilà, c'est un très bon manga, mais attention : pour ceux qui n'ont jamais lu Fushigi Yugi, ne lisez pas les deux mangas en même temps, sinon vous saurez ce que va devenir Takiko...
Complètement excellent, décidément Bouzard me surprend en bien. Autant j'ai jamais trop accroché à Larcenet, autant j'aime bien l'humour de Bouzard. J'étais vraiment pété de rire sur certains trucs comme les histoires avec son chien, "ce con d'chien".
Très bon titre pour se marrer.
Un conte des 1001 wagons ; un monde qui tourne en rond, une société auto-condamnée à l’enfermement et la promiscuité comme des jeunes dans un loft.
Le dessin est vraiment moyen moins. Surtout au premier tome.
Il ne faut pas être trop attentif aux détails pour bien croire à l’univers post-troisième guerre mondiale ici décrit (il est bien difficile d’inventer tout un monde original, d’additionner tout un tas de choses imaginaires et d’obtenir une somme très réaliste et cohérente dans ses moindres recoins).
Les détails du scénario ne sont pas non-plus irréprochables. Mais ce dernier reste dans ses grands traits très bon, excellent même, il donne une vision intelligente d’une société humaine, de l’exercice du pouvoir et des hommes.
Cependant, ne lisez surtout pas le tome 3, vous serez, à coup sûr, déçu.
Faut-il y voir une fiction, une anticipation, une caricature (au trait finalement peu forcé) de notre société ? Peut-être tout ça. Au moins une très bonne BD.
Encore une fois, je suis étonné qu'une BD de cette qualité passe presque inaperçue... Car "Ne touchez à rien" est clairement une perle, un bijour d'hmour noir et d'ambiance morbide. Une ambiance qui doit énormément au dessin torturé de Bézian, au sommet de son art dans cet album. Quant à l'histoire, difficile d'en parler sans déflorer l'intrigue, mais il faut savoir que c'est une certaine répétition plutôt maline, couplée à une histoire de fantômes un peu particulière...
A lire si vous aimez les frissons.
Oyé, oyé! Avis aux lecteurs assidus de Pennac. Son Monsieur Mallaussène vivant dans un quartier plutôt coloré m'avait vraiment ému et j'enrageais d'avoir déjà tout lu. Heureusement qu'un ami avisé m'a offert pour mon anniversaire cette bd. "Le quartier évanouï" m'a charmé. Tout doucement, Anne Sibran et Didier Tronchet ont su m'accrocher grâce à la tendresse qui se dégage de ce livre.
C'est surtout les dialogues juteux, sur lesquels j'ai dû m'attarder pour en récolter tout le suc, qui m'ont transporté. Les personnages sont assez typés mais les relations qui se tissent entre eux sont savoureuses. Je dois bien l'avouer, le dessin de Tronchet n'est pas ma tasse de thé, mais il est bougrement efficace et le découpage, l'organisation des cases et des chapitres l'est également.
Un peu communarde sur les bords vers la fin... bon, ça peut paraître un peu gnangnan, mais après tout, laissons agir la poésie.
Ca ne se lit pas, ça se dévore. En partie à cause du dessin magnifique de Guibert très fort et juste avec ses pinceaux. Et puis le scénario de Sfar, fidèle à lui-même, ne gâte rien : décalage, fantastique, humour, sensibilité.
L'alliance de ces deux auteurs nous produit ici une sorte de conte divertissant à la lecture duquel je ne peux m'empêcher de penser à Peter Pan.
Ben pour moi le tour que prend la série aux tomes 6 et 7 est mirobolifique, c'est d'la balle même.
Voyons... le dessin gagne en maturité, chaque case est un tableau, mais encore plus qu'avant quoi. Les personnages tendent à perdre leur aspect cartoonesque, qui faisait une partie du charme originel, c'est vrai. Mais ça ne s'en embellit pas moins d'autant plus (...). Ca gagne beaucoup en poésie, surtout : ces paysages lunaires... L'alunissement (NDW: alunissage ?:) ) du début du tome 6, wahou quoi ! :)
Voilà donc. Un ptit voyage épique dans une vieille Europe du XVIè siècle telle qu'on la fantasme : Europe des aventuriers, gentilshommes humanistes...
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Ratafia
Ratafia est en train de doucement s'imposer comme la nouvelle grande série d'humour. Jeux de mots, comique de situation, références, second degré et personnages délirants. Sans oublier un dessin vraiment original et des couleurs à tomber. Vous avez deviné : j'adore ! Précipitez-vous !
L'Âge de Bronze
Il faut avouer qu’avec l’Iliade comme base de scénario, c’est plus facile de raconter une bonne histoire. Mais il faut avouer aussi que l’auteur a réussi le mariage de l’Iliade et de l’archéologie. Il nous dépeint l’Iliade en costumes d’époque, telle qu’Homère a du l’imaginer, et bien loin du faste et du fantasme auxquels les péplums nous ont habitué ; et avec un parti pris de ne jamais représenter les nombreux dieux omniprésents (pourquoi pas, ça fonctionne bien). Je salue le travail de documentation et de compilation de Shanower. Il nous propose ici une œuvre comparable à From Hell, et parviens, tout comme Moore, à allier fiction et réalité avec bonheur. Mais quelle motivation ! Déjà 22 chapitres, et encore une quarantaine à venir ! Pourvu que ça aille au bout ! Et puis, voici une lecture vraiment prenante, j’ai enchaîné les chapitres quasiment sans m’arrêter, bien que je connaisse l’histoire depuis bien longtemps. Je regrette toutefois l’absence des couleurs, elles auraient pu participer à mieux recréer cette civilisation ancienne. L’auteur la connaît assez me semble-t-il pour nous la représenter telle qu’elle était plutôt que de laisser la colorisation à notre imagination. Dommage qu’il n’ait pas poussé jusqu’au bout son effort de réalisme. En conclusion, on peut encore une fois féliciter Homère et consorts pour le scénario originel, et Shanover pour sa réalisation et ses images. Je ne qualifie pas une série en cours de culte, mais à la fin, ça fera certainement 5 étoiles.
Les Voisins du 109
Cette BD est for-mi-da-ble ! J’adore coyote, et cette bd ne me déçoit pas DU TOUT ! Le dessins est original (dans la "gamme de dessins" de coyote, si je puis dire), il innove dans son propre style, il élargit encore son coup de crayon, et puis, last but not least, la couleur ! Coyote nous pond là une série entièrement colorisée, ce qui, jusqu'a présent, n'avais été réalisé que très peu par Coyote. Quant au scénario, co-écrit avec nini bombardier, il est béton, vraiment bien ficelé. Vraiment génial !
Fushigi Yugi - La légende de Gembu
Fushigi Yugi - La Légende de Gembu est de la même trempe que tous les autres mangas de Watase, c'est-à-dire qu'on y trouve de l'action, des sentiments et une bonne dose d'humour. Comme d'habitude, Watase fournit aux personnages une psychologie assez fouillée (enfin, surtout pour Rimudo et Takiko) et accorde beaucoup d'importance à leur sentiments et évolutions. Le dessin est toujours très beau, beaucoup plus épuré que dans Fushigi Yugi - Un Jeu étrange. Nous retrouvons toujours avec plaisir les petits bla-blas de miss Watase^^, et, pour ceux qui n'arrivaient pas à supporter l'héroïne de la première histoire, Miaka, Takiko est complètement différente d'elle : elle ne mange pas à longueur de temps^^, et est plus adulte et responsable (il faut noter qu'elle est plus âgée, aussi). Bref, voilà, c'est un très bon manga, mais attention : pour ceux qui n'ont jamais lu Fushigi Yugi, ne lisez pas les deux mangas en même temps, sinon vous saurez ce que va devenir Takiko...
The autobiography of me too
Complètement excellent, décidément Bouzard me surprend en bien. Autant j'ai jamais trop accroché à Larcenet, autant j'aime bien l'humour de Bouzard. J'étais vraiment pété de rire sur certains trucs comme les histoires avec son chien, "ce con d'chien". Très bon titre pour se marrer.
Le Transperceneige
Un conte des 1001 wagons ; un monde qui tourne en rond, une société auto-condamnée à l’enfermement et la promiscuité comme des jeunes dans un loft. Le dessin est vraiment moyen moins. Surtout au premier tome. Il ne faut pas être trop attentif aux détails pour bien croire à l’univers post-troisième guerre mondiale ici décrit (il est bien difficile d’inventer tout un monde original, d’additionner tout un tas de choses imaginaires et d’obtenir une somme très réaliste et cohérente dans ses moindres recoins). Les détails du scénario ne sont pas non-plus irréprochables. Mais ce dernier reste dans ses grands traits très bon, excellent même, il donne une vision intelligente d’une société humaine, de l’exercice du pouvoir et des hommes. Cependant, ne lisez surtout pas le tome 3, vous serez, à coup sûr, déçu. Faut-il y voir une fiction, une anticipation, une caricature (au trait finalement peu forcé) de notre société ? Peut-être tout ça. Au moins une très bonne BD.
Ne touchez à rien
Encore une fois, je suis étonné qu'une BD de cette qualité passe presque inaperçue... Car "Ne touchez à rien" est clairement une perle, un bijour d'hmour noir et d'ambiance morbide. Une ambiance qui doit énormément au dessin torturé de Bézian, au sommet de son art dans cet album. Quant à l'histoire, difficile d'en parler sans déflorer l'intrigue, mais il faut savoir que c'est une certaine répétition plutôt maline, couplée à une histoire de fantômes un peu particulière... A lire si vous aimez les frissons.
Le Quartier évanoui
Oyé, oyé! Avis aux lecteurs assidus de Pennac. Son Monsieur Mallaussène vivant dans un quartier plutôt coloré m'avait vraiment ému et j'enrageais d'avoir déjà tout lu. Heureusement qu'un ami avisé m'a offert pour mon anniversaire cette bd. "Le quartier évanouï" m'a charmé. Tout doucement, Anne Sibran et Didier Tronchet ont su m'accrocher grâce à la tendresse qui se dégage de ce livre. C'est surtout les dialogues juteux, sur lesquels j'ai dû m'attarder pour en récolter tout le suc, qui m'ont transporté. Les personnages sont assez typés mais les relations qui se tissent entre eux sont savoureuses. Je dois bien l'avouer, le dessin de Tronchet n'est pas ma tasse de thé, mais il est bougrement efficace et le découpage, l'organisation des cases et des chapitres l'est également. Un peu communarde sur les bords vers la fin... bon, ça peut paraître un peu gnangnan, mais après tout, laissons agir la poésie.
La fille du professeur
Ca ne se lit pas, ça se dévore. En partie à cause du dessin magnifique de Guibert très fort et juste avec ses pinceaux. Et puis le scénario de Sfar, fidèle à lui-même, ne gâte rien : décalage, fantastique, humour, sensibilité. L'alliance de ces deux auteurs nous produit ici une sorte de conte divertissant à la lecture duquel je ne peux m'empêcher de penser à Peter Pan.
De Cape et de Crocs
Ben pour moi le tour que prend la série aux tomes 6 et 7 est mirobolifique, c'est d'la balle même. Voyons... le dessin gagne en maturité, chaque case est un tableau, mais encore plus qu'avant quoi. Les personnages tendent à perdre leur aspect cartoonesque, qui faisait une partie du charme originel, c'est vrai. Mais ça ne s'en embellit pas moins d'autant plus (...). Ca gagne beaucoup en poésie, surtout : ces paysages lunaires... L'alunissement (NDW: alunissage ?:) ) du début du tome 6, wahou quoi ! :) Voilà donc. Un ptit voyage épique dans une vieille Europe du XVIè siècle telle qu'on la fantasme : Europe des aventuriers, gentilshommes humanistes...