Une bonne petite surprise que cet album. J'avoue que les Editions Bamboo, pour moi, n'étaient qu'un éditeur d'humour en albums pas très relevés.
Eh bien cet album, qui est le premier que je lis réellement de cet éditeur, me fait réviser mon jugement. Bon d'accord, c'est édité dans le label "Grand Angle", le département adulte de l'éditeur, j'aurais pu me douter que ce serait pas mal...
Bref, nous voilà sur les traces de Lenny Valentino, petite frappe opérant à Chicago dans les années 1928. Il n'a qu'une envie, se venger du parrain qui a fait exécuter son frère par ses hommes de main. Il a à son côté son petit frère, un vrai teigneux.
Bon, disons-le tout de suite, ce n'est pas très original comme concept. L'intérêt de l'histoire réside essentiellement dans ses personnages, tous plutôt bien campés. J'ai par exemple bien aimé la scène entre Rudy Boy et Elizabeth, mais aussi l'ellipse narrative avec Lenny et Elmer Slamp. A la fin du premier tome, on referme l'album avec l'impression d'avoir lu une bonne histoire. C'est nerveux, c'est fort, vraiment je ne regrette pas d'avoir poussé cette série en avant.
Et puis une bd où l'un des personnages s'appelle Spooky ne peut pas être mauvaise ;)
Les deux co-scénaristes ont trouvé un jeune dessinateur promis à un bel avenir. En effet Guillaume Poux, dont le style est proche de celui de Denis Falque, donc assez classique, est à suivre de près. Il est important de noter que son dessin évolue au fil de ce premier album. d'un peu hésitant, très crayonné au début, il se dirige vers une ligne plus claire, plus encrée par la suite.
Que nous réservent les cycles suivants ?
Dépression, mélancolie, angoisse profonde …
Je ne suis qu’au douzième opus, mais déjà, j’envisage les futurs symptômes de manque.
Pourtant, comme l’enfant piochant frénétiquement dans le bocal de friandises qui finit inexorablement par se vider, je dévore les strips sans pouvoir me contrôler, chaque bouchée m’entraînant un peu plus loin vers la fin inéluctable de la série.
L’accoutumance est bien là ! Les pérégrinations du diabolique gamin et de son tigre en peluche sont devenus mon paradis – pas tout à fait – artificiel, ma dose quotidienne de bonheur.
À travers l’imaginaire, les péripéties et les interrogations artisticoscientificohumanistes de l’hyperactif et génial sale gosse, Bill Watterson distribue des délices. Prenant pour prétexte une vingtaine de thèmes récurrents (l’école, la télé, les monstres, la baby-sitter, la cantine, les alter ego de Calvin, les bonhommes de neige, les vertigineuses descentes en luge, …), il aborde une multitude de sujets contemporains, en explorant et stimulant au passage, l’infinie palette de nos sentiments. Il nous invite à la réflexion, puis nous transforme, à l’envie, en spectateur attendri, amusé ou franchement rigolard à de savoureux gags purement visuels.
C’est juste, dynamique, efficace et terriblement jubilatoire !
Pour faire simple : « Calvin et Hobbes » ça fait réfléchir la tête, ça fait rigoler la bouche, ça fait battre le p’tit coeur …et tout ça, ça fait très beaucoup énormément du bien !!
« La meilleure preuve qu’il existe des formes de vie intelligente quelque part dans l’Univers, c’est qu’aucune n’a essayé de nous contacter »
Calvin
J'ai découvert cette bd il n'y a pas longtemps, quand un ami me l'a offerte.
Je connaissais de nom, mais n'en ayant jamais lu, je pensais que c'était une bd un peu vieille et ennuyeuse, mais pas du tout. J'ai été agréablement surpris.
Bons dessins, scénario excellent mais petit point faible : la longueur des textes. Comme plusieurs internautes, je trouve cela un peu décourageant ; mais une fois que l'on se plonge dans l'histoire, ça ne pose pas vraiment de problème. Je préfère ceux de Jacobs aux autres, bien qu'ils ne soient pas mauvais.
Mes préférés sont : La Marque jaune et S.O.S. Météores.
J'ai le TOME 1 et le TOME 2 et pas encore le tome 0. Ce qui est clair c'est que c'est à ne pas rater, l'humour est omniprésent et je me marre toutes les 2 pages à coup sûr. En ce qui me concerne c'est un must et quand je dois offrir une bd à quelqu'un pour un anniversaire c'est toujours de cette série.
Les albums sont des petites histoires qui tiennent généralement sur moins de 5 pages et qui sont souvent basées sur des arnaques parodiées ou autre au royaume des milles et une nuits. Chaque histoire se termine par une morale plus ou moins douteuse mais souvent très drôle.
Bon achat !
Bernard.
Je trouve justement que ce chien apporte un petit plus dans son côté débile, je suis une "aficionado" de Garfield depuis toujours mais ce chien débile a une fraîcheur séduisante.
De plus le type de coup de crayon de l'auteur ajoute à ce côté approximatif. Je n’accroche pas du tout sur le personnage de Mère l'oie mais bon je zappe et c’est bon !!!
Garfield est très propre, très souvent drôle, mais ça ne se renouvelle pas tellement, c'est dommage...
Ce brave chevalier fait son apparition dans l'hebdo "Vaillant" n° 113 du 10 Juillet 1947.
Mon dieu que c'est vieux !... Oui, mais qu'est-ce que c'est bien!
C'est en vérifiant le classement de ces périodiques "héroïques" que j'ai retrouvé Yves, pour ensuite me replonger dans ses deux albums édités.
Yves ?... Une série qui fleure bon l'imagerie d'Epinal, où les textes sont encore "en-dessous des images", imprimée sur du mauvais papier épais d'après-guerre.
De la forêt de Brocéliande aux confins du Moyen-Orient, il est vrai que la réalité historique de ce 6ème siècle est un peu malmenée. Mais qu'importe !... Je retrouve dans ces histoires le sens magique de ces grands thèmes des légendes moyenâgeuses.
Bastard y va d'un dessin précis, quand même documenté, me faisant ainsi revivre par son trait une excellente épopée chevaleresque de la BD franco-belge.
En "plongeant" dans certaines planches, nombre de ses compositions arrivent encore à marquer l'imaginaire... et ce soixante ans plus tard. C'est vous dire !...
Le scénario de Jean Olliver ?... C'est : magique, bien que -je le reconnais- cet auteur a vraisemblablement été fortement influencé par Prince Valiant de Harold Foster.
N'empêche ! J'ai relu avec un vrai plaisir cette geste en noir et blanc qui, à l'époque, n'avait qu'un seul but : divertir. Et c'est (très) réussi.
Les albums :
Le premier, broché, d'une soixantaine de pages, sera édité en 1954 par les éditions Vaillant.
Un second, cartonné, sera édité par C.N.B.D.I. en 1999.
A noter : une sorte de "best off" (pas mal réussi MAIS en couleurs -ce qui n'était pas le cas à l'origine) chez Glénat en 2004.
Les auteurs :
Au dessin : René BASTARD, dessinateur-scénariste de nationalité française, né à Nantes en 1900, décédé en 1975. Auteurs de nombreuses autres séries (bientôt sur le site), un très grand illustrateur réaliste de l'après-guerre.
Au scénario : Jean OLLIVIER, scénariste de nationalité française, né à Paimpol en 1925. Un illustre inconnu. Et pourtant : il me faudrait plus d'une longue page pour transcrire toutes les séries qu'il a créées ou auxquelles il a participé. Enorme.
Alala cette Bd c’est vraiment... vrai, je vis à paris depuis longtemps et franchement tout est vrai et bien retransmis, et surtout le métro alors là ça devient criant de vérité.
Bon sinon d’un point de vue dessin c’est pas l’Amérique mais c’est correct, mais les scénarios de chacune de ces petites histoires est vraiment bien.
A tous les Parisiens lisez le vous retrouverez vos journées, et aux autres (les provinciaux que nous haïssons et envions) vous pourrez vous dire que la vie n’est peut être pas si morne et triste à Paris.
Thyl fait son apparition dans l'hebdo Tintin n° 39, 6ème année, du 26 Septembre 1951. Il y tire sa révérence dans le n° 49, 8ème année, du 9 Décembre 1953.
L'histoire, ici scénarisée par Willy Vandersteen, est tirée du roman "La Légende et les Aventures d'Ulenspiegel et de Lamme Goedzak" de Charles de Coster, en 1867.
Je possède les deux éditions originales. C'est simplement : magnifique. Willy Vandersteen en a conçu une des plus belles versions EDITEES (François Craenhals et Dino Battaglia s'y étaient également "essayés").
Cette histoire en deux tomes m'a plongé, alors jeune adolescent, en plein dans le 16ème siècle où ce qui allait devenir -beaucoup plus tard- la Belgique faisait partie des Pays-Bas espagnols. Et ça m'a plu ; comme ça a marqué l'esprit du lectorat de l'époque. Je n'y voyais que l'histoire d'un redresseur de torts ; une sorte de "Zorro" se battant contre l'oppresseur qui avait envahi son pays. Ce n'est que quelques années plus tard que j'ai compris "l'autre sens" et du roman, et -surtout- de la BD : créée dans l'après-guerre, l'histoire de Thyl symbolisait la Belgique se dressant contre l'envahisseur allemand.
Je pense que c'est surtout pour cela qu'elle a marqué l'esprit des lecteurs du tout début des années 50, malgré qu'elle n'ait duré que le temps de deux albums.
Thyl ?.. C'est bondissant, haletant, aux rebondissements nombreux, comique aussi... et qui me fait penser aux bons vieux films de cape et d'épée de ces années-là.
Je possède toujours ces 2 éditions originales. Elles ont une place à part dans mes collections. Je les considère comme un des plus beaux exemples de la BD belge d'après-guerre. Il faut dire qu'avec des dos toilés rouge et le 4ème plat en "peau d'ours" bleu, ça vous a une de ces gueules !...
Ca fait plus de 50 ans que cette série a été éditée. Devenue très rare, elle est oubliée des jeunes générations. HEUREUSEMENT : en 1991 le même éditeur (Le Lombard) a eu l'heureuse initiative de "ressortir" les deux albums.
Thyl ?... Un vrai petit chef-d'oeuvre, signé Willy Vandersteen, et illustré en partie pour le second opus par Karel Verschuere (dessinateur de la grande série belge "Bessy").
Du très beau travail d'artistes !... des vrais !!...
Les albums sont trop courts hélas ! A peine avons-nous plongé dans cet univers mi-médiéval, mi-fantastique que l'on est déjà ressorti avec une envie de replonger dans le rêve.
Les univers sont fantastiques mais tellement proches d'une réalité. Les personnages surprenants sont attachants même lorsqu'il s'agit de personnages cruels et vaniteux comme Kriss de Valnor.
Que dire de Thorgal à qui il arrive tout les malheurs de la Terre et qui décidément ne parviendra jamais à s'installer paisiblement avec Aaricia et ses enfants ?
Un véritable conte de fée où les ogres, les hommes et les sorcières sont implacables. Le scénario est toujours palpitant...
Une série culte...
Aaaah.... ce "bon vieux" Red Ryder...
Bien avant Jerry Spring, et par la suite Blueberry, existait ce cow-boy...
"Red Ryder" : un nom qui sonne encore aux oreilles de nombreux lecteurs...
Cette série nous vient des Etats-Unis.
Imaginée et dessinée par Fred Harman, elle va paraître sous forme d'une planche dominicale, dès le 6 Novembre 1938, dans le Newspaper Enterprise Association. A partir du 27 Mars 1939, cette planche deviendra quotidienne.
Jusqu'en 1960, Harman va animer la série. Au fil du temps, il sera assisté par Jim Gary, Edmond Good, John Wade Hampton... des illustrateurs qui ne seront pas mentionnés.
Il passe alors "la main" à Bob McLeod qui continuera la saga jusqu'au 27 Décembre 1964 (dernière publication dans le King Feature Syndicate).
Et en Europe ?...
Red débarque dans l'hebdo Spirou dès 1939. Il la poursuivra jusqu'en 1952.
Pour le détail de ses autres parutions : voir "SERIES".
J'aime beaucoup. Vraiment.
J'ai découvert Red Ryder, au début des années soixante, en relisant les vieux Spirou collectionnés par mon père. Avec Red -et Petit-Castor- je m'imaginais et rêvais des grands espaces, me plaisait à jouer au cow-boy, faisais revivre des scènes de ses histoires avec mes "petits soldats" de plastique.
Bien plus tard, j'ai eu l'occasion de "tomber" sur les éditions originales brochées de chez Dupuis... de biens bons albums qui fleurent encore l'encre d'imprimerie, aux pages épaisses du mauvais papier d'après-guerre.
Il m'arrive encore d'en relire, toujours agréablement surpris par les solides scénarios de Harman ainsi que par son graphisme nerveux et hachuré.
Red Ryder ?... Une très belle série western importée "de là-bas", qui aura grandement plu à une génération de lecteurs... et qui ne demande qu'à être (re)découverte par d'autres. Encore faut-il trouver les albums, de plus en plus rares...
Un coup de coeur, un grand... comme les formats de ces opus d'époque.
Les albums :
7 albums brochés seront édités de 1948 à 1955 chez Dupuis. En 1982, Futuropolis (collection Copyright) éditera un album cartonné "à l'italienne" reprennant la période 1942-1943.
L'auteur :
Fred HARMAN, dessinateur-scénariste de nationalité américaine, né à Saint Joseph (Missouri) le 9 Février 1902 et décédé à Phoenix (Arizona) le2 Janvier 1982.
Un véritable spécialiste des scènes de western.
Harman influencera de nombreux artistes dont -dans le genre- Jijé (Jerry Spring) qui d'ailleurs réalisera plusieurs planches de "raccord" pour l'édition Spirou en 1942.
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Lenny Valentino
Une bonne petite surprise que cet album. J'avoue que les Editions Bamboo, pour moi, n'étaient qu'un éditeur d'humour en albums pas très relevés. Eh bien cet album, qui est le premier que je lis réellement de cet éditeur, me fait réviser mon jugement. Bon d'accord, c'est édité dans le label "Grand Angle", le département adulte de l'éditeur, j'aurais pu me douter que ce serait pas mal... Bref, nous voilà sur les traces de Lenny Valentino, petite frappe opérant à Chicago dans les années 1928. Il n'a qu'une envie, se venger du parrain qui a fait exécuter son frère par ses hommes de main. Il a à son côté son petit frère, un vrai teigneux. Bon, disons-le tout de suite, ce n'est pas très original comme concept. L'intérêt de l'histoire réside essentiellement dans ses personnages, tous plutôt bien campés. J'ai par exemple bien aimé la scène entre Rudy Boy et Elizabeth, mais aussi l'ellipse narrative avec Lenny et Elmer Slamp. A la fin du premier tome, on referme l'album avec l'impression d'avoir lu une bonne histoire. C'est nerveux, c'est fort, vraiment je ne regrette pas d'avoir poussé cette série en avant. Et puis une bd où l'un des personnages s'appelle Spooky ne peut pas être mauvaise ;) Les deux co-scénaristes ont trouvé un jeune dessinateur promis à un bel avenir. En effet Guillaume Poux, dont le style est proche de celui de Denis Falque, donc assez classique, est à suivre de près. Il est important de noter que son dessin évolue au fil de ce premier album. d'un peu hésitant, très crayonné au début, il se dirige vers une ligne plus claire, plus encrée par la suite. Que nous réservent les cycles suivants ?
Calvin et Hobbes
Dépression, mélancolie, angoisse profonde … Je ne suis qu’au douzième opus, mais déjà, j’envisage les futurs symptômes de manque. Pourtant, comme l’enfant piochant frénétiquement dans le bocal de friandises qui finit inexorablement par se vider, je dévore les strips sans pouvoir me contrôler, chaque bouchée m’entraînant un peu plus loin vers la fin inéluctable de la série. L’accoutumance est bien là ! Les pérégrinations du diabolique gamin et de son tigre en peluche sont devenus mon paradis – pas tout à fait – artificiel, ma dose quotidienne de bonheur. À travers l’imaginaire, les péripéties et les interrogations artisticoscientificohumanistes de l’hyperactif et génial sale gosse, Bill Watterson distribue des délices. Prenant pour prétexte une vingtaine de thèmes récurrents (l’école, la télé, les monstres, la baby-sitter, la cantine, les alter ego de Calvin, les bonhommes de neige, les vertigineuses descentes en luge, …), il aborde une multitude de sujets contemporains, en explorant et stimulant au passage, l’infinie palette de nos sentiments. Il nous invite à la réflexion, puis nous transforme, à l’envie, en spectateur attendri, amusé ou franchement rigolard à de savoureux gags purement visuels. C’est juste, dynamique, efficace et terriblement jubilatoire ! Pour faire simple : « Calvin et Hobbes » ça fait réfléchir la tête, ça fait rigoler la bouche, ça fait battre le p’tit coeur …et tout ça, ça fait très beaucoup énormément du bien !! « La meilleure preuve qu’il existe des formes de vie intelligente quelque part dans l’Univers, c’est qu’aucune n’a essayé de nous contacter » Calvin
Blake et Mortimer
J'ai découvert cette bd il n'y a pas longtemps, quand un ami me l'a offerte. Je connaissais de nom, mais n'en ayant jamais lu, je pensais que c'était une bd un peu vieille et ennuyeuse, mais pas du tout. J'ai été agréablement surpris. Bons dessins, scénario excellent mais petit point faible : la longueur des textes. Comme plusieurs internautes, je trouve cela un peu décourageant ; mais une fois que l'on se plonge dans l'histoire, ça ne pose pas vraiment de problème. Je préfère ceux de Jacobs aux autres, bien qu'ils ne soient pas mauvais. Mes préférés sont : La Marque jaune et S.O.S. Météores.
Les Contes d'un conteur
J'ai le TOME 1 et le TOME 2 et pas encore le tome 0. Ce qui est clair c'est que c'est à ne pas rater, l'humour est omniprésent et je me marre toutes les 2 pages à coup sûr. En ce qui me concerne c'est un must et quand je dois offrir une bd à quelqu'un pour un anniversaire c'est toujours de cette série. Les albums sont des petites histoires qui tiennent généralement sur moins de 5 pages et qui sont souvent basées sur des arnaques parodiées ou autre au royaume des milles et une nuits. Chaque histoire se termine par une morale plus ou moins douteuse mais souvent très drôle. Bon achat ! Bernard.
Grimmy
Je trouve justement que ce chien apporte un petit plus dans son côté débile, je suis une "aficionado" de Garfield depuis toujours mais ce chien débile a une fraîcheur séduisante. De plus le type de coup de crayon de l'auteur ajoute à ce côté approximatif. Je n’accroche pas du tout sur le personnage de Mère l'oie mais bon je zappe et c’est bon !!! Garfield est très propre, très souvent drôle, mais ça ne se renouvelle pas tellement, c'est dommage...
Yves le Loup
Ce brave chevalier fait son apparition dans l'hebdo "Vaillant" n° 113 du 10 Juillet 1947. Mon dieu que c'est vieux !... Oui, mais qu'est-ce que c'est bien! C'est en vérifiant le classement de ces périodiques "héroïques" que j'ai retrouvé Yves, pour ensuite me replonger dans ses deux albums édités. Yves ?... Une série qui fleure bon l'imagerie d'Epinal, où les textes sont encore "en-dessous des images", imprimée sur du mauvais papier épais d'après-guerre. De la forêt de Brocéliande aux confins du Moyen-Orient, il est vrai que la réalité historique de ce 6ème siècle est un peu malmenée. Mais qu'importe !... Je retrouve dans ces histoires le sens magique de ces grands thèmes des légendes moyenâgeuses. Bastard y va d'un dessin précis, quand même documenté, me faisant ainsi revivre par son trait une excellente épopée chevaleresque de la BD franco-belge. En "plongeant" dans certaines planches, nombre de ses compositions arrivent encore à marquer l'imaginaire... et ce soixante ans plus tard. C'est vous dire !... Le scénario de Jean Olliver ?... C'est : magique, bien que -je le reconnais- cet auteur a vraisemblablement été fortement influencé par Prince Valiant de Harold Foster. N'empêche ! J'ai relu avec un vrai plaisir cette geste en noir et blanc qui, à l'époque, n'avait qu'un seul but : divertir. Et c'est (très) réussi. Les albums : Le premier, broché, d'une soixantaine de pages, sera édité en 1954 par les éditions Vaillant. Un second, cartonné, sera édité par C.N.B.D.I. en 1999. A noter : une sorte de "best off" (pas mal réussi MAIS en couleurs -ce qui n'était pas le cas à l'origine) chez Glénat en 2004. Les auteurs : Au dessin : René BASTARD, dessinateur-scénariste de nationalité française, né à Nantes en 1900, décédé en 1975. Auteurs de nombreuses autres séries (bientôt sur le site), un très grand illustrateur réaliste de l'après-guerre. Au scénario : Jean OLLIVIER, scénariste de nationalité française, né à Paimpol en 1925. Un illustre inconnu. Et pourtant : il me faudrait plus d'une longue page pour transcrire toutes les séries qu'il a créées ou auxquelles il a participé. Enorme.
Les Parisiens
Alala cette Bd c’est vraiment... vrai, je vis à paris depuis longtemps et franchement tout est vrai et bien retransmis, et surtout le métro alors là ça devient criant de vérité. Bon sinon d’un point de vue dessin c’est pas l’Amérique mais c’est correct, mais les scénarios de chacune de ces petites histoires est vraiment bien. A tous les Parisiens lisez le vous retrouverez vos journées, et aux autres (les provinciaux que nous haïssons et envions) vous pourrez vous dire que la vie n’est peut être pas si morne et triste à Paris.
Thyl Ulenspiegel
Thyl fait son apparition dans l'hebdo Tintin n° 39, 6ème année, du 26 Septembre 1951. Il y tire sa révérence dans le n° 49, 8ème année, du 9 Décembre 1953. L'histoire, ici scénarisée par Willy Vandersteen, est tirée du roman "La Légende et les Aventures d'Ulenspiegel et de Lamme Goedzak" de Charles de Coster, en 1867. Je possède les deux éditions originales. C'est simplement : magnifique. Willy Vandersteen en a conçu une des plus belles versions EDITEES (François Craenhals et Dino Battaglia s'y étaient également "essayés"). Cette histoire en deux tomes m'a plongé, alors jeune adolescent, en plein dans le 16ème siècle où ce qui allait devenir -beaucoup plus tard- la Belgique faisait partie des Pays-Bas espagnols. Et ça m'a plu ; comme ça a marqué l'esprit du lectorat de l'époque. Je n'y voyais que l'histoire d'un redresseur de torts ; une sorte de "Zorro" se battant contre l'oppresseur qui avait envahi son pays. Ce n'est que quelques années plus tard que j'ai compris "l'autre sens" et du roman, et -surtout- de la BD : créée dans l'après-guerre, l'histoire de Thyl symbolisait la Belgique se dressant contre l'envahisseur allemand. Je pense que c'est surtout pour cela qu'elle a marqué l'esprit des lecteurs du tout début des années 50, malgré qu'elle n'ait duré que le temps de deux albums. Thyl ?.. C'est bondissant, haletant, aux rebondissements nombreux, comique aussi... et qui me fait penser aux bons vieux films de cape et d'épée de ces années-là. Je possède toujours ces 2 éditions originales. Elles ont une place à part dans mes collections. Je les considère comme un des plus beaux exemples de la BD belge d'après-guerre. Il faut dire qu'avec des dos toilés rouge et le 4ème plat en "peau d'ours" bleu, ça vous a une de ces gueules !... Ca fait plus de 50 ans que cette série a été éditée. Devenue très rare, elle est oubliée des jeunes générations. HEUREUSEMENT : en 1991 le même éditeur (Le Lombard) a eu l'heureuse initiative de "ressortir" les deux albums. Thyl ?... Un vrai petit chef-d'oeuvre, signé Willy Vandersteen, et illustré en partie pour le second opus par Karel Verschuere (dessinateur de la grande série belge "Bessy"). Du très beau travail d'artistes !... des vrais !!...
Thorgal
Les albums sont trop courts hélas ! A peine avons-nous plongé dans cet univers mi-médiéval, mi-fantastique que l'on est déjà ressorti avec une envie de replonger dans le rêve. Les univers sont fantastiques mais tellement proches d'une réalité. Les personnages surprenants sont attachants même lorsqu'il s'agit de personnages cruels et vaniteux comme Kriss de Valnor. Que dire de Thorgal à qui il arrive tout les malheurs de la Terre et qui décidément ne parviendra jamais à s'installer paisiblement avec Aaricia et ses enfants ? Un véritable conte de fée où les ogres, les hommes et les sorcières sont implacables. Le scénario est toujours palpitant... Une série culte...
Red Ryder
Aaaah.... ce "bon vieux" Red Ryder... Bien avant Jerry Spring, et par la suite Blueberry, existait ce cow-boy... "Red Ryder" : un nom qui sonne encore aux oreilles de nombreux lecteurs... Cette série nous vient des Etats-Unis. Imaginée et dessinée par Fred Harman, elle va paraître sous forme d'une planche dominicale, dès le 6 Novembre 1938, dans le Newspaper Enterprise Association. A partir du 27 Mars 1939, cette planche deviendra quotidienne. Jusqu'en 1960, Harman va animer la série. Au fil du temps, il sera assisté par Jim Gary, Edmond Good, John Wade Hampton... des illustrateurs qui ne seront pas mentionnés. Il passe alors "la main" à Bob McLeod qui continuera la saga jusqu'au 27 Décembre 1964 (dernière publication dans le King Feature Syndicate). Et en Europe ?... Red débarque dans l'hebdo Spirou dès 1939. Il la poursuivra jusqu'en 1952. Pour le détail de ses autres parutions : voir "SERIES". J'aime beaucoup. Vraiment. J'ai découvert Red Ryder, au début des années soixante, en relisant les vieux Spirou collectionnés par mon père. Avec Red -et Petit-Castor- je m'imaginais et rêvais des grands espaces, me plaisait à jouer au cow-boy, faisais revivre des scènes de ses histoires avec mes "petits soldats" de plastique. Bien plus tard, j'ai eu l'occasion de "tomber" sur les éditions originales brochées de chez Dupuis... de biens bons albums qui fleurent encore l'encre d'imprimerie, aux pages épaisses du mauvais papier d'après-guerre. Il m'arrive encore d'en relire, toujours agréablement surpris par les solides scénarios de Harman ainsi que par son graphisme nerveux et hachuré. Red Ryder ?... Une très belle série western importée "de là-bas", qui aura grandement plu à une génération de lecteurs... et qui ne demande qu'à être (re)découverte par d'autres. Encore faut-il trouver les albums, de plus en plus rares... Un coup de coeur, un grand... comme les formats de ces opus d'époque. Les albums : 7 albums brochés seront édités de 1948 à 1955 chez Dupuis. En 1982, Futuropolis (collection Copyright) éditera un album cartonné "à l'italienne" reprennant la période 1942-1943. L'auteur : Fred HARMAN, dessinateur-scénariste de nationalité américaine, né à Saint Joseph (Missouri) le 9 Février 1902 et décédé à Phoenix (Arizona) le2 Janvier 1982. Un véritable spécialiste des scènes de western. Harman influencera de nombreux artistes dont -dans le genre- Jijé (Jerry Spring) qui d'ailleurs réalisera plusieurs planches de "raccord" pour l'édition Spirou en 1942.