Les derniers avis (9367 avis)

Par nico
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Tatanka
Tatanka

(après lecture des 3 tomes sur 5). Après un tome 1 classique mais très agréable à lire, les tomes 2 et 3 offrent une belle montée en puissance ! Les personnages sont attachants et prennent de l'épaisseur, le scénario se tient tout en restant imprévisible sur la fin de cet aventure et le dessin fait preuve quant à lui d'une maturité certaine (chapeau bas pour les regards expressifs, la fluidité dans le découpage et la colorisation). Mais où donc les tomes 4 et 5 vont-ils nous mener ?

20/11/2007 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Sir Arthur Benton
Sir Arthur Benton

Superbe compromis scénario/graphisme pour un résultat exemplaire. J'ai emprunté cette série, et je vais certainement acheter l'intégrale cette semaine. Le scénario est relativement complexe et pourtant très clair. Les personnages sont tous plus intéressants les uns que les autres. Cette histoire d'agents secrets se cale proprement dans des faits historiques réels. C'est vraiment bluffant. Le dessin n'est pas en reste, il faut quand même un temps d'adaptation car il est original surtout pour les visages des personnages, sans traits mais tout en nuances de pastels, à la manière d'aquarelles. Le rendu mérite vraiment le détour. Il est inutile d'en parler plus, mais tout simplement d'inciter à lire ce triptyque de très haut niveau, et pourquoi pas profiter de la sortie de l'intégrale.

20/11/2007 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Un Air de paradis
Un Air de paradis

Un très beau petit album. Arnaud Quéré y raconte son enfance dorée dans la campagne lyonnaise, au fil de la Saône, rivière si charmante. Ce qui fait véritablement le sel de cet album, c'est le souci d'authenticité dont a fait preuve l'auteur. Arnaud Quéré y a mis tout ce qu'il avait dans le cœur, tous ses souvenirs, ses impressions, sa famille aussi. Les portraits de ses proches sont à la fois drôles et émouvants, sans toutefois verser dans la mélancolie. Il nous livre une série d'instantanés de son enfance, en commençant par l'environnement géographique de cette vieille maison chez ses grands-parents, puis les anecdotes avec ses frères, les voisins, les clients du bar-restaurant tenu par ses grands-parents. C'était le bon temps, qui réveillera sans doute des échos chez certains d'entre nous... Personnellement, j'ai passé pas mal de week-end dans les dépendances d'un château, où un terrible chien-loup s'appelait Gaston et nous terrorisait, ma sœur et moi. Comme dans "Un Air de paradis". Arnaud Quéré s'est beaucoup investi dans les paysages, les architectures des vieilles maisons (d'après souvenirs seulement ?), et tout ça respire le vrai. Un seul petit bémol, l'organisation des différentes anecdotes. J'aurais disposé tout cela différemment, de façon un peu plus logique. Mais il est évident que lorsque les sentiments, le cœur parlent, la raison perd ses droits. Et le cœur d'Arnaud Quéré est ici couplé au coup de cœur de son éditrice, qui nous offre ici un bel objet, à la maquette superbe. Sentez-vous ce parfum d'authenticité ?

20/11/2007 (modifier)
Par Alix
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Batman - Année 100
Batman - Année 100

Quelle scène d’introduction ! Enorme ! Paul Pope m’avait déjà convaincu de son talent après seulement quelques pages, et une première scène d’action époustouflante. Que les choses soient claires : « année 100 » est avant tout une BD portée sur l’action et l’atmosphère oppressante ; l’intrigue passe au second plan, et est finalement assez basique. Le background développé est très riche, et devrait ravir les amateurs de dystopies (mondes imaginaires anti-utopiques). Alors attention, cette richesse n’atteint pas les sommets d’œuvres telles que 1984, ce background sert uniquement à créer une ambiance sombre et oppressante, et surtout à donner à Batman un « super vilain » à sa mesure : un régime totalitaire, rien que ça ! Mais finalement, qui se cache derrière le masque de Batman ? Bruce Wayne ? Un fantôme ? Un adorateur qui a pris la relève ? Et surtout a-t-il une chance de réussir contre ce qui ressemble de plus en plus à une conspiration de niveau nationale ? Que de questions auxquelles je me garderai bien de répondre, bande de curieux ! Un mot sur le dessin : il ne fera sans doute pas l’unanimité, mais je le trouve rempli de qualités. Il est très dynamique, très moderne, et retranscrit parfaitement les scènes d’actions et les ruelles sales de Gotham City. Reste que la tête déformée de Batman m’a un peu dérangé sur certaines cases. Un excellent Batman, qui tranche avec des œuvres plus classiques telles que Batman - Année 1 ou Batman - Un long Halloween. Un coup de cœur !

19/11/2007 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Sens de la Vis
Le Sens de la Vis

Il parait que « le sens de la vis » est une autobiographie de Manu Larcenet… c’est mon libraire qui m’a dit ça en me conseillant fortement cet ouvrage. Après lecture, je reste assez sceptique sur la déclaration de mon libraire car si Manu (par l'intermédiaire de Ferri, le scénariste) raconte réellement une partie de sa vie, il le fait d’une manière trop humoristique et décalée pour qu’on y croit ! N’empêche, qu’est ce que j’ai vachement apprécié comme bd ! « Le sens de la vis » se présente comme un petit pavé sans mise en couleurs et coûte tout de même 15 euros. Le lecteur est invité à suivre les commentaires entre Manu Larcenet et son « maître » représenté sous les traits d’un moine japonais sur les illustrations de l’auteur. J’ai adoré le ton ironique de cette bd et la façon dont le moine semble complètement hors du sujet dans certaines séquences. La lecture, à mon avis, est très agréable et la narration est très accrocheuse ! En tout cas, il m’a été impossible de me détacher du livre avant de savoir le dénouement ! Les illustrations de Manu Larcenet ressemblent beaucoup à celles qu’on peut apercevoir sur son blog, d’ailleurs, je ne serais pas étonné d’apprendre que certaines d’entre elles viennent de son site. Elles semblent constituées de gribouillis, elles représentent dans l’ensemble des personnages et des animaux dans des postures assez bizarres (Sur ce dernier point, j’ai souvent eu l’impression que certains commentaires du moine sur les dessins sortaient de moi !). Les séquences hors illustrations sont traitées comme une vraie bd où le lecteur pourra découvrir un trait simple et vivant comme il a l’habitude de contempler dans les autres séries à gros succès de Manu Larcenet. En conclusion, j’ai a-do-ré « le sens de la vis ». Peu importe si c’est une autobiographie ou non de Manu Larcenet, moi, j’ai énormément apprécié l’humour de cette bd et ses passages loufoques (notamment les réactions du moine). Cet album semble n’être que le premier d’une série dont j’attends impatiemment la suite !

17/11/2007 (MAJ le 18/11/2007) (modifier)
Par RoninBox
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Love Hina
Love Hina

Salut à tous, Voici un manga shonen très très sympa, léger, très léger mais il permet de passer une demi heure de lecture récréative pour chaque tome. Bon 14 c'est un peu beaucoup, selon moi 9 ou 10 auraient largement suffit. Un genre de "Juliette je t'aime" version plus chaud et plus humoristique. L'histoire est simple, un étudiant crétin en échec scolaire se retrouve à la tête d'une pension de jeune fille très sexy que sa grand-mère lui a léguée....... je vous laisse imaginer la suite, plein de quiproquos et de gags à la japonaise, mais un excellent happy-end. Bref, je le conseille à ceux qui veulent s'aérer l'esprit, très bien à lire dans le bus ou le métro.

17/11/2007 (MAJ le 18/11/2007) (modifier)
Par Maxime
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Hand7
Hand7

Personnellement je pratique le handball depuis 11 ans et voilà que l'on s’intéresse enfin à ce beau sport. Les mangas ont fait pratiquement tout les sports : foot, baseball, basket, tennis... Mais il manquait une pièce à l'édifice : le handball. Merci aux auteurs pour avoir pensé à nous, fans de hand et de mangas. De plus l'histoire est originale et marquée par de l'humour. On accroche vite à l'histoire.

17/11/2007 (modifier)
Par Naru
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Host Club - Le lycée de la séduction
Host Club - Le lycée de la séduction

Host Club ou comment passer des heures à se tordre de rire et à réveiller vos voisins... Un manga qui réunit tous les stéréotypes du shojo, les exagérant jusqu'à l'outrance. Tous les personnages typiques des comédies romantiques y sont représentés, du beau gosse riche à millions qui fait tomber toutes les filles au bisho kawaii fan de lapins et de biscuits, en passant par l'otaku de service, imaginant des vies cachées et souffrances intérieures aux héros. Sauf que... Sauf que tout ça, c'est une pure parodie complètement assumée par l'auteur qui les met en scène. Pour preuve, son héroïne est totalement en décalage avec ce petit monde déjanté, elle observe, blasée, leurs réactions devant "le monde des prolétaires". Intéressés par toutes les actions des pauvres, de ce qu'ils mangent à leurs manières de vivre, les héros restent fascinés par le café instantané, ne conçoivent même pas l'existence d'une piscine gonflable, (lorsqu'on la leur décrit, ils pensent à un canot) puisqu'ils peuvent prendre un jet privé et rejoindre leur plage privée. Leur petit monde de richesses et d'exagération se heurte à celui de l'héroïne, qu'ils se mettent en tête de protéger et de faire profiter de leur monde. Fantasmant complètement le sien, "vive la pauvreté!", les héros évoluent tour et à tour et ont droit chacun à leur quart d'heure de gloire. Après avoir lu des titres comme Hana Yori Dango, où le même genre de monde est mis en scène (confrontation entre les héros riches et l'héroïne pauvre) c'est une véritable bouffée de fraîcheur qu'on aspire à pleins poumons. S'écartant de l'habituelle figure de l'héroïne naïve voire bébête, Haruhi, loin d'être fascinée par cet environnement, se retrouve un peu obligée de les guider dans les supermarchés ou autres marchés du peuple. Les dix premiers tomes exploitent complètement ce fil humoristique, approfondissant les personnages, ne les reléguant pas seulement à leur statut de stéréotypes stéréotypés au maximum. Une légère trame romantique vient d'apparaître, mais plus moteur d'autres scènes comiques que de guimauve puisque le héros concerné ne se rend même pas compte qu'il est attiré par Haruhi et se prend pour son père. Un manga à lire et à relire pour découvrir des répliques plus tordantes les unes que les autres, voir le héros (pas si héros que ça) bouder dans son coin quand l'héroïne le remet en place sans le faire exprès (son innocence la poussant parfois à être blessante...) et aimer tous ces personnages (qu'on déteste habituellement tellement ils sont plats), qui reprennent de la profondeur (ou de la stupidité aberrante) pour notre plus grand plaisir.

16/11/2007 (modifier)
Couverture de la série Nana
Nana

J'adooooore "Nana" !!!!!! C'est vraiment trop bien !! Félicitations à l'auteur ... Je vous le conseille !!! L'histoire est trop trop bien, et puis la qualité des images et des dessins est vraiment super !!!! Bravo Ai Yazawa !!!

15/11/2007 (modifier)
Couverture de la série Pietrolino
Pietrolino

Pietrolino et son ami Simio, tels Don Quichotte et Sancho Panza, se mettent en marche malgré eux contre le destin. Pietrolino aux mains magiques perd leur usage mais, grâce à son ami, arrive à rebondir et trouver une nouvelle voie pour faire ce qui lui plaît le plus au monde : faire rire, sourire, s'évader et procurer du bonheur à ceux qui le regardent. Deux choses sont importantes dans sa vie : l'amour et ses mains. La perte de son amour est à la source même de la perte de ses mains, n'est-ce pas son amie qui l'a abandonné aux nazis ? Mais cet amour est aussi à l'origine de sa renaissance. En effet, c'est en découvrant la jeune fille qu'il renaît à la vie. Mime à la tragique destinée, Pietrolino est un conteur, un fabricant de rêves dont la poésie est à l'image du dessin de Boiscommun. Les couleurs et la rondeur du dessin nous transportent dés la couverture dans un univers poétique et violent. Poétique de par l'atmosphère qui se dégage des planches et la personnalité de Pietrolino ; et violent de par le contexte historique, la destinée de Pietrolino et certains de ses mimes (il raconte la victoire des Français sur les nazis avec seulement ses mains, lui-même étant caché derrière un rideau rouge). Jodorowsky signe là une histoire qui ne vous laissera pas insensible, peut-être est-ce dû à l'imaginaire et la poésie de celui qui l'a inspiré : le mime Marceau. INTERVIEWS des auteurs publiés par les Humanoïdes Associés " J’ai écrit ce texte pour le mime Marceau, il y a longtemps. Il était déjà âgé. Il était venu me voir chez moi. Je me souviens qu’il avait monté les quatre étages à pied. Quand je lui ai ouvert la porte, il a soulevé sa chemise, m’a montré sa musculature impeccable et m’a dit : « On va les enterrer tous ! ». C’était du pur Marceau… [...] Je lui ai écrit l’'histoire de l'’amour d'un vieil homme pour une jeune fille..." Alejandro Jodorowsky "[...] je me suis senti intimement lié au destin insolite des personnages dès la première lecture de ce texte. Ces quelques pages réunissaient tellement d´éléments qui sont les raisons mêmes qui me poussent à écrire ou dessiner des histoires [...] la passion, de l´Art ou d´une femme, violente et destructrice [...] l´amour, profond, altruiste et inconditionnel [...] l´amitié fidèle entre deux hommes [...] la poésie et le romantisme dans un contexte dur et sombre. J´ai lu ces quelques pages et j´ai été bouleversé." Olivier G. Boiscommun

15/11/2007 (modifier)