Les derniers avis (9423 avis)

Couverture de la série Goddess
Goddess

OMG ! Comme elle envoie cette BD ! Ca n'a sans doute pas la profondeur d'un Transmetropolitan, c'est en tout cas moins "sociologique", moins "politique" ... Mais ça envoie tout aussi fort ! Et ca fait preuve de beaucoup plus de mauvais goût. Tous ces gros c** défèquent littéralement leurs dialogues en permanence, et mettent en pratique leurs menaces dans la foulée. Ce qui est jouissif c'est bien ce passage à l'acte systématique. Ici pas d'insulte gratuite, pas de menace en l'air. Non, les pensées sont invraisemblables et sont toujours des promesses scrupuleusement respectées. C'est très extrême, mais jamais dégueu car toujours fun. Ca fait en fait un bien fou de voir un scénario jusqu'au-boutiste honoré par une si belle maîtrise du récit et des dialogues toujours cinglants. L'action permanente est servie par un dessin virtuose de bout en bout. Globalement, il y a une profusion, une absence de limite qui fait qu'on en sort vraiment repu. Je n'ose pas dire "culte" car il manque sans doute à cette BD une reconnaissance "universelle" mais pour moi c'est un vrai coup de coeur. Sincèrement.

19/03/2010 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Blanche (Delcourt)
Blanche (Delcourt)

J'ai été assez touché par cet album. Nous sommes au XIXème siècle. L'histoire est celle d'une jeune fille sortie du couvent, mariée de force à un riche aristocrate qui préfère courir la gueuse au loin qu'être présent chez lui. Blanche ressent une énorme solitude, que seul semble comprendre Toumaï, un esclave venu des Antilles. Peu à peu ils vont se rapprocher... Bien sûr, l'histoire est basique, et n'offre pas vraiment de surprise. En revanche l'auteur réussit à le conter de belle manière, avec des récitatifs de Blanche bien tournés. Du coup, et même si par moment cela fait un peu gnangnan, j'ai eu du plaisir à suivre cette histoire à portée universelle. Thierry Chavant a fait des progrès graphiques notables depuis Méliane/Mélanie, mais ce n'est pas encore le niveau de dessin qu'on pourrait attendre d'une telle série. Dommage, car elle mériterait plus de maturité.

19/03/2010 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Fleur
Fleur

Mon avis est assez partagé sur cette série. En fait, après la lecture du premier tome, je me suis demandé si cela valait le coup de la poursuivre. Parce qu’après 400 pages de cases muettes, de situations oscillant entre enfants déboussolés et contemplations inadéquates en temps de guerre, je n’arrivais pas à trouver un point d’ancrage, un intérêt quelconque à cette lecture. De plus, le dessin très « brut », presque enfantin, qui dans certains cas peut paraître adapté à un récit au ton dur, me semblait singulièrement inadapté. Puis j’ai persévéré, et le tome 2 –qui dépasse quand même les 300 pages- m’a emporté. Avec l’arrivée de la parole, d’un subtil changement graphique ainsi que dans les couleurs, il y a eu un déclic. Bien sûr, des éléments me posaient encore problème, comme cet adolescent morveux qui débarque et se révèle vite horripilant, ou cet officier roux ( !) au regard désespérément vide et fixe. D’accord, c’est la guerre, mais un peu plus d’effort sur ce point n’eût point été un luxe. Le tome 3 continue sur la lancée du deuxième, nous sommes au cœur de cette unité de combat communiste qui se retrouve aux prises avec des partisans du nord, dans des escarmouches mettant parfois aux prises des membres de la même famille. Terrible situation, qu’ont connue de nombreux peuples à travers le monde, et pas seulement à l’ère moderne… Graphiquement la différence est notable, et je citerai par exemple cette superbe scène où Daeng-Tcho retrouve son amour d’enfance, à l’occasion du regroupement temporaire de deux unités de partisans. A ce titre il faut remarquer que l’éditeur Casterman « ment » sur le contenu du tome 1, puisque cette scène est reproduite sur sa couverture et qu’elle se trouve dans le 3… L’auteur ne charge aucune des deux factions, obligées pour de sombres histoires politiques, de s’affronter de manière absurde. Il est à noter, comme c’est souvent le cas, que les combattants n’éprouvent pas de haine pour ceux d’en face, et que parfois ils font connaissance, et plus si affinités… [SPOILER] L’histoire dans sa globalité est dure, très dure, car le dernier tome est un véritable bain de sang. Malgré le dessin semi-réaliste, ce n’est vraiment pas agréable de voir partir ces personnages, que l’on avait appris à apprécier au fil des quelques 1 100 pages du récit. [/SPOILER] Mais c’est la guerre, et la guerre n’a aucune pitié… Au fil de ma lecture, j’ai pas mal pensé à Massacre au pont de No Gun Ri , autre épisode sanglant et dramatique de l’histoire de la Corée. Ce n’est qu’après coup que j’ai appris que Park Kun-Woong avait dessiné cet album… A noter que les trois parties sont sortie simultanément, et trouvables également en coffret. Seul hic, le prix de l'ensemble, qui avoisine les 65 euros...

19/03/2010 (modifier)
Par Pasukare
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Braquages et Bras Cassés
Braquages et Bras Cassés

Excellent !!! Je n'avais pas lu le résumé avant d'attaquer la lecture de ce gros pavé et je suis allée de bonnes surprises en bonnes surprises tout au long de ma lecture. Et pourtant, au bout d'une trentaine de pages, j'ai failli arrêter, pensant être en train de lire un recueil d'histoires courtes aux chutes foireuses et précipitées. Et puis d'un seul coup, au troisième chapitre, commence à se dessiner quelque chose de vraiment épatant ! On part avec une pelote de laine complètement déroulée et en vrac et au fil des pages tout se raccorde parfaitement et minutieusement, c'est vraiment le pied ! Tout, jusqu'à la conclusion finale, est millimétré et véritablement jouissif ! J'ai vraiment été prise au dépourvu par cette lecture, une très bonne surprise. Pour ne rien gâcher, le dessin est une vraie réussite, tant au niveau du trait que de la "couleur". Il faut lire ça, absolument !! Je n'ai strictement rien à redire, à part que le format est franchement trop petit pour un dessin de cette qualité ! Mais 5/5 quand même, sans hésiter.

24/01/2010 (MAJ le 18/03/2010) (modifier)
Couverture de la série Les Petits Ruisseaux
Les Petits Ruisseaux

Un très bon récit, vivant, drôle, touchant sur un sujet délicat, voilà ce qu’est, à mes yeux cet album de Rabaté. Le dessin de l’artiste m’est apparu clair, expressif et immédiat. Ce n’est pas pour ce trait que j’ai lu (dévoré, devrais-je dire) l’album, mais il sert bien le propos. De plus, la mise en page et le découpage sont de petites merveilles. J’adore, entre autres, ce petit passage qui voit les pêcheurs incliner leurs cannes de concert en une étonnante chorégraphie. Le sujet, comme je l’ai dit, est délicat, mais Rabaté en traite avec beaucoup d’humour et sans jamais faire montre de racolage. J’ai même trouvé ce récit pudique même si certains passages sont on ne peut plus explicites. Vraiment un bon album, qui donne envie de saisir sa canne à pêche, histoire d’attraper une carpe, mais une … carpe diem.

18/03/2010 (modifier)
Par zbah
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série 20th Century Boys
20th Century Boys

Qu'il va être difficile de donner un avis sur cette série, tant, au sortir du 22ème et dernier tome, on se voit décontenancé par ce long roman fleuve, tortueux, jouissif, et frustrant. C’est bien simple, le premier tome entre les main, un souvenir d’enfance s’étale devant nous, un groupe d’amis, un été, une base secrète, on plonge en apnée dans un « stand by me » version Tokyo. L’amitié, les liens de l’enfance et leur conséquences, morales, d’envies, de passion seront le sujet central de l’histoire, ça va vite dès le début, on est piégé tout de suite, des intrigues s’entremêlent, des mystères apparaissent, et on tombe sous le charme immédiat de cette petite bande : Kenji, Otcho, Croa Croa… L’enfance, ses rêves, son imagination, son univers, sa perception du monde, tout ce petit monde là nourrit toute votre vie, on l’oublie souvent devenu adulte, Urasawa, non. L’enfance est ici le moteur de tout, l’origine de tout, jusqu'à l’extrême. Ce sont ces liens, qui vont se tisser tout le long des 22 tomes, avec énormément de réussite au début, et beaucoup moins à la fin. XXth Century Boys est aussi plus que ça, il porte évidement bien son nom, tant cette série est une ode au XXème siècle. On sent bien chez l’auteur l’importance du passage, émotif, qu’a pu lui procurer le passage à l’an 2000. Cette date sera sacrée, ce sera un tournant, la fin des utopies ? La fin d’un siècle de créativité, d’insouciance ? Les personnages de XXth Century Boys restent dans le passé, enfants du XXème siècle, ils ne veulent pas être adultes du XXIème. Tout le sujet est là, la peur de l’avenir, les rêves de l’enfance, les rêve d’une époque symbolisée par une exposition universelle dans les années 70, confrontée à la réalité d’un futur, désormais le présent plus terre à terre. Il y aura une différence flagrante entre la dureté de l’enfance de Kanna, fille du XXIème siècle, bien que son âme soit dans le siècle précédent, et l’enfance de la bande à Kenji. La dureté, le pragmatisme, le combat, la séparation contre l’insouciance, le jeu. « Tonton Kenji » sera porté en idole, par pour n’importe quelle raison, parce qu’il symbolise, lui, tout ce que le XXIème n’aura pas, ou plus. De grands thèmes donc, traités de façon plutôt magistrale dans la première partie de la série, l’ascension de la « secte », les origines de celle-ci, l’ énigme quant à l’identité de son gourou, le grand bain de sang, et des airs de musiques, le tout forme un univers fabuleux, entre nostalgie et futur, on s’y perd un peu, mais c’est toujours avec plaisir. Le dessin est splendide, dynamique, les personnages sont expressifs, sans trop d’exagération non plus, le style narratif est prenant, haché, palpitant, et les rebondissements fréquents, bien amenés, surprenants. Toutes ces qualités vont devenir, paradoxalement des défauts sur la longueur. Passé le 13ème tome, il se passe quelque chose dans XXth century boys, qui est surprenant à plus d’un titre. Lassitude ? Systématisme ? Monotonie ? En fait il y a comme une impression, en milieu de série, de tout recommencer, même thèmes, mêmes énigmes, mêmes procédés. L’auteur s’empêtre, allonge la sauce, et la narration que nous avions trouvée si excellente au début, devient pénible. Pourtant c’est la même chose, le même talent. L’ouvrage est trop long, ou pas assez, on ne sait pas. Le charme opère moins, le retour de certains « héros » n’émeut pas. A l’image du petit mot d’introduction présentant chaque tome, ça se répète et ça patine, on ne sait plus quoi en dire. J’ai rarement lu série si frustrante que celle-ci, si décevante en fait. Elle est tellement magnifique sur sa première moitié, que s’en est rageant. J’en conseille la lecture à tout le monde, c’est je pense un indispensable, et la lecture des 13 premiers tomes, est marquante à plus d’un titre. Le reste passionnera sûrement moins, mais paradoxalement, à la clôture du 22ème tome, un pincement nostalgique de la lecture des premiers opus et des émotions qui l'accompagnait, vous titillera sûrement. Comme quoi, Urasawa a peut être réussi son pari, finalement.

18/03/2010 (modifier)
Par PAco
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Alim le tanneur
Alim le tanneur

Whaaaaaaaaaaaan quel pied ! Merci à Wilfrid Lupano et à Virginie Augustin pour ce merveilleux voyage ! "Alim le Tanneur" c'est le ticket gagnant assuré pour un voyage en tapis volant... Trois tomes sur quatre annoncés de parus, et pourtant, sauf crash calamiteux du fameux tapis dans le dernier tome, cette série flirte déjà avec le culte. Ça tombe bien, c'est le thème central de cette BD ! Alors chers amis croyons, croyons en la réussite de ce 4ème tome, et que cette série mérite dignement sa place sur les hauteurs du panthéon des Immanquables Fantasy de BDthèque ! Car, Mmmm quels parfums dans cette BD ! Et si on en prend plein les yeux, nos narines font aussi le plein de senteurs, en passant du plus doux au plus âcre des relents ! Un parfum d'aventure bien sûr, mais c'est l'ensemble qui m'a conquis ! La trame religieuse omniprésente et omnipotente dans cette société organisée en castes, qui elle sent le souffre. Les personnages : de la pétulante Bul aux délicieuses senteurs de cinnamone, au funeste Torq Djihid et son exhalaison mélangeant sueur et sang, le pire et le meilleur se côtoyant pour nous présenter un large éventail de la nature humaine et de ses bassesses. Enfin l'univers lui même, d'où émane de prime abord ce vent frais et léger de l'innocence qui se charge petit à petit, pour finir en ouragan et emporter le destin de chacun aux confins de l'empire de Jesameth... Un monde univers comme ils se font rare en BD, et qui m'a rappelé par moments ma jubilation à la lecture de La Quête de l'Oiseau du Temps (même si la comparaison est audacieuse...). Wilfrid Lupano se révèle donc jusqu'ici un tisseur hors pair, espérons qu'il saura conclure son aventure de façon toute aussi magistrale. Côté graphisme, là aussi c'est du tout bon ! C'est thé glacé et loukoum à volonté. Franchement, la colorisation m'a époustouflé ! On perçoit tellement la chaleur de la capitale Brahmalem, la rudesse des pays du nord ou encore l'horreur face aux atrocités commises au nom d'un culte... Le duo Virginie Augustin/Geneviève Penloup fonctionne à merveille. Un dessin fin et fouillé, des couleurs somptueuses qui posent les ambiances, et un découpage intelligent qui servent parfaitement le récit : clap clap clap !!! Que du bonheur ! Alors, en attendant un quatrième tome qui saura (je n'en doute pas) clore en beauté ce petit bijou de la l'inégale collection "Terres de Légendes", je vous conseille plus que vivement la lecture de cette excellente série ! *********lecture du tome 4************* Ouf ! L'honneur est sauf, pas de sacrifice inopiné en perspective ! Le 4e tome tant attendu de ce cycle clos de façon plus que convenable cette magnifique aventure. "Convenable", oui, car si le scénario reste à la hauteur du début de cette série, graphiquement, on sent quand même un bon coup de mou et quelques imprécisions décevantes, tant la qualité des tomes précédents est impressionnante. Pressée d'en finir Virginie Augustin ? C'est un peu l'impression que ça donne... Dommage. Mais dans son ensemble, pas d'hésitation à avoir, "Alim le tanneur" est incontournable et mérite largement son classement parmi les meilleures ! Les réponses tombent, toujours comme des couperets et le ton reste toujours aussi cynique. Bravo et merci pour ces aventures !

08/04/2009 (MAJ le 17/03/2010) (modifier)
Couverture de la série Trois éclats blancs
Trois éclats blancs

Celui-là, je l’ai repéré grâce à bdthèque, et son résumé ne pouvait que m’attirer. C’est donc sans hésitation que j’ai acquis l’objet. Et je ne le regrette pas ! Débarrassons-nous du seul point négatif qui me vient à l’esprit : certains visages ne sont pas détaillés, et cela a le don de m’énerver. Il n’y avait vraiment pas moyen de faire deux yeux, un nez, une bouche à ces personnages ? Pour le reste, j’ai bien apprécié le trait de l’artiste. Son style est expressif, son trait dépouillé n’est pas sans me rappeler celui de Moynot sur « Le Temps des Bombes », sa colorisation est lumineuse ou plus austère en fonction des circonstances mais toujours en concordance avec le récit. L’ensemble, sans relever de la virtuosité picturale, m’est apparu plaisant à l’œil, agréablement lisible, dynamique et expressif lorsque le scénario l’exigeait. Le thème est très original. Les phares ont de tous temps eu le don de me fasciner, et suivre la construction de l’un d’entre eux à l’aube de la première guerre mondiale avait de quoi me réjouir. Mais au-delà de ce phare, c’est le portrait d’un homme et la rencontre entre celui-ci, parisien, et un peuple, breton, qui constitue toute la moelle du récit. J’ai aimé ce lent « apprivoisement » qui se développe dans les deux sens, chacun apprenant de l’autre. Au final, j’ai dévoré ce livre, encouragé en cela par une narration fluide et une belle écriture. Vraiment bien ! Des comme ça, j’en redemande !

17/03/2010 (modifier)
Couverture de la série Dieter Lumpen
Dieter Lumpen

Voici un de mes personnages préférés et une de mes séries fétiches. Dieter Lumpen, glandeur à l’élégance désabusée, embarqué à son corps défendant dans les aventures les plus variées, et s’en sortant rarement avec tous les honneurs, est un parfait antihéros de série d’aventures. Et si sa morale est parfois discutable, le personnage est doté d’un grand cœur et d’une belle humanité. De plus, les aventures en question sont on ne peut plus variées. Souvent exotiques, courtes la plupart du temps (les deux premiers tomes sont des recueils de nouvelles, le troisième propose, lui, une histoire complète mais pas vraiment linéaire), parfois policières, parfois plus proches du drame intime, souvent prétexte à une critique sur la colonisation et, plus particulièrement, sur le regard supérieur posé par les européens sur les autres peuples de la terre, parfois teintées (et même plus) de fantastiques, elles garantissent un plaisir de lecture toujours renouvelé. Côté dessin, Pellejero fait montre d’une belle dextérité. Son encrage est plus fin que sur ses œuvres plus récentes. L’ensemble peut donc sembler moins personnel mais j’aime ce style réaliste soigné, dynamique et expressif. Seule la colorisation m’est apparue, au début, quelque peu étrange. Je m’y suis cependant vite fait, et cette colorisation fait finalement partie de ces petites étrangetés qui confèrent à la série son style unique. La narration est l’incontestable point fort de la série, qui recèle de quelques répliques de haut vol. Je tiens donc à souligner la qualité du travail des différents traducteurs qui se sont penché sur la série. Bravo à eux (et à elles). Et puis, il y a ce troisième tome, au merveilleux délire logique, où toute la personnalité du dandy peut s’exprimer en toutes libertés. Là, j’ai été embarqué dans un bazar, mes amis, un bazar étrange, déroutant, mais que j’ai adoré tant j’aime être surpris par un scénario inventif fait avec un grand sérieux mais qui ne se prend pas au sérieux. Déjà, les deux premiers tomes étaient franchement bien, mais ce troisième, c’est du grand art ! S’il n’y avait eu que lui, j’aurais attribué « culte » à la série mais le « franchement bien » me parait plus justifié pour l’ensemble. Attention, si vous désirez acquérir la série, il semblerait que le tome édité chez Magic Strip ne reprend qu’une nouvelle (en noir et blanc) déjà présente sur le deuxième tome édité chez Casterman. Il serait donc sans doute judicieux d’en oublier l’achat. Remerciez Miranda pour le tuyau. Pour le reste, n’hésitez pas !

16/03/2010 (modifier)
Par maelle
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Funérailles de Luce
Les Funérailles de Luce

J'ai eu un coup de coeur pour cette BD toute simple. L'histoire de cette petite fille et de son grand père est très attachante, comme le sont les différents personnages. Le dessin en noir et blanc est agréable, sans fioriture, et la "représentation" de la mort bien trouvée. Le ton de l'histoire est juste, on est triste sans tomber dans le mélodrame. Un BD très sympa, à lire au coin du feu avec une tasse de thé !

15/03/2010 (modifier)