Les derniers avis (9423 avis)

Par scuineld
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Apocalypse sur Carson City
Apocalypse sur Carson City

Prenez un bon vieux film de Geoges Romero du style "Le jour des morts vivants". Mélangez avec du Tarantino à la "Pulp fiction". Saupoudrez le tout d'une déjanterie style "Bad taste" de Peter Jackson. Secouez et vous obtenez le premier épisode du film sur Carson City. Ah, oui, c'est vrai, c'est pas un film, mais une BD. Mais elle se lit comme on regarde ces films. C'est vraiment bluffant comme sensation. C'est même, je pense, la première fois que je ressens ça. Et c'est ce qui vaut le coup de coeur... Pour le reste? Ben, le scénario est un mélange de morts vivants (peu présents pour l'instant) avec une course poursuite après 3 braqueurs de banques. Très jouissif. Je n'en dit pas plus... La narration n'est pas non plus en reste : gros plans, transitions entre les scènes, tout est bien foutu. Vraiment ! Au niveau du dessin, c'est très spécial, mais très approprié. Les personnages sont disproportionnés, avec des têtes énormes. Mais passé les quelques premières planches (assez déroutantes, il faut le reconnaître), j'ai adhéré complètement... Et comme le noir et blanc est bien exploité... Tout ceci mérite donc un 4/5. Vivement le tome 2. PS: Je me demande si on s'oriente comme le film "Une nuit en enfer"? (le début est dans le style, en tout cas).

15/03/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Diables sucrés
Diables sucrés

"Diables sucrés" est un album étrange à la richesse importante. Les sujets abordés sont nombreux et teintés de fantastique, utilisant des légendes guyanaises et le folklore japonais des yokai. C'est aussi et surtout le passage à l'adolescence de jeunes garçons. Il offre des expériences drôles mais aussi horribles. Cette lecture est unique grâce aux dessins au graphisme "iconique" que les amateurs de Cris Ware ne renieront pas. Les couleurs sont chatoyantes voir flashies. Jiro utilise l'informatique tel un infographiste et intègre des planches ressemblant à des publicités. Il n'y a aucun encrage, le dessin est 100 % informatique. Il est assumé, l'expérience vaut le détour ! Il faut un laps de temps pour s'y faire mais pas la suite on se surprend à rester regarder les détails dans les cases. Pour ce superbe travail et cette originalité, j'ajoute un coup de coeur. Ce one shot ne laissera pas indifférent, il demande de l'abnégation et de l'ouverture d'esprit. La suite est une petite merveille pour ceux qui sauront ouvrir les yeux et leur coeur.

14/03/2010 (modifier)
Par bonnet
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Africa Dreams
Africa Dreams

Encore une fois les Charles nous ont fait un magnifique récit et une superbe mise en couleur avec Bihel. Que du bonheur!!! On est transporté dans l'Africa belge. On apprend aussi beaucoup sur l'étrange histoire de nos voisins belges. Les personnages sont très complets tout comme dans les autres dreams. Vraiment j'attends la suite avec impatience.

14/03/2010 (modifier)
Par Miranda
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Donjon Potron-minet
Donjon Potron-minet

Comment a-ton pu classer Donjon potron-minet dans humour de rire ? C'est nettement plus proche du drame, du cynisme et de la douleur que de la légèreté et du rire, et ceci est encore plus valable pour les "Donjons Monsters" qui s'insèrent dans cette tranche des donjons, d'ailleurs je n'arrive pas à les dissocier tant tous ces tomes s'imbriquent les uns dans les autres, tant les évènements se suivent et tant les personnages y évoluent. J'ai été souvent prise à la gorge par la cruauté et le désespoir qui imbibent ces histoires ou plutôt devrais-je dire… l'histoire… Plus précisément concernant les potron-minet, ceux-ci démarrent assez légèrement avec tout de même une petite dose de sadisme et dont le dernier tome paru jusqu'à présent Sans un bruit est vraiment poignant et cruel. Après avoir lu Donjon Zenith, nettement plus léger et humoristique on a qu'une hâte c'est de connaître les origines du donjon, le ton est tellement différent dans ces deux séries que l'on est totalement scotchés par l'imagination et le culot des auteurs qui n'ont vraiment pas froid aux yeux, et aucun tabou surtout concernant les meurtres, la vengeance et autres déficiences humaines. Graphiquement le style de Blain est parfait mais j'avoue avoir eu un petit faible pour celui de Christophe Gaultier qui est plus détaillé et plus fouillé, plus joli aussi, j'espère qu'il continuera à dessiner cette partie de la série. A lire et à relire indéfiniment ! Plus je lis de tomes de Donjon plus je suis convaincue que c'est indéniablement la série la plus marquante et la plus riche de la bande dessinée. Petit mot de fin Je passe ma note de culte à 4/5 car malgré sa grande richesse, cette série reste intrinsèquement inachevée. Par série j'entends absolument TOUS les donjons, car les différencier n'a pas de sens à mes yeux, même les Donjon monsters et ses histoires au tome par tome. Hélas c'est aussi cette partie de l'histoire qui est une des plus accrocheuse et où il y aura le plus de manque. Bref, ça laisse un goût amère qui aura du mal à passer, car la relecture sera très frustrante sachant tout que qu'on ne saura jamais.

14/03/2010 (modifier)
Par Stans
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Génie des alpages
Le Génie des alpages

Un monde hors du temps pour un humour hors du commun et délicieusement iconoclaste, rempli de références beaucoup plus complexes qu'elles en ont l'air, impliquant la relecture pour y voir la subtile allusion. Même après bien des relectures, je redécouvre chaque fois des choses nouvelles. Un style graphique qui n'est, certes pas, le point fort de la série mais qui porte tout à fait honorablement cette ambiance si particulière et si propre à une certaine époque qui laissait un peu de place à l'anti-conformisme et à l'abandon des normes. De la péniche volante au coucou hors la montagne, cette bande dessinée n'est pas à mettre entre toutes les mains, en tout pas celles des amateurs du premier degré, ils en sortiraient déçus. Pour le reste, j'encourage vivement à la découverte de tout ce petit univers fantasque.

14/03/2010 (modifier)
Par Sonkun30
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Légendes de la Garde
Légendes de la Garde

Voici un joli conte, qui plus est, bien plus sombre qu'il n'y paraît au premier abord. Le style graphique possède un côté artisanal qui me plaît énormément. Les personnages sont très classiques, mais mignons tout plein. La mise en scène est très soignée, et on sent que l'auteur aime vraiment ses souris qui doivent lutter contre les très nombreux dangers que la nature leur réserve. Car s'il s'agit d'une BD avec des personnages anthropomorphes, l'originalité tient ici du fait qu'ils demeurent à l'échelle de taille de la réalité. Mais le danger ne vient pas forcément de là où nos héros s'attendent à le voir surgir. Bref pour moi un coup de cœur essentiellement lié au graphisme que j'apprécie énormément, mais le scénario est tout à fait correct, à défaut d'être véritablement innovant! Amateurs d'High Fantasy à la recherche de fraîcheur dans cet univers, vous passerez assurément un moment agréable en compagnie de ce petit ouvrage !

13/03/2010 (modifier)
Couverture de la série The Legend of Zelda - Ocarina of time
The Legend of Zelda - Ocarina of time

Même si je ne suis pas accro aux mangas, que ce soit en BD ou Japanimation, je suis une très grande fan des Zelda, surtout sur N64. Les dessins sont très beaux, l'histoire n'est pas mal même si ça ne ressemble pas beaucoup au jeu lui-même. On y découvre aussi les sentiments du jeune Link, une princesse Zelda intelligente et décidée, et Ganondorf le méchant le plus charismatique de l'histoire. Des personnages sympathiques y sont également présents : Impa, Nabooru, Sheik, Saria ; mais d'autres me sont très antipathiques, comme Mido le chef Kokiri, le Roi d'Hyrule, alors allié à Ganondorf qui fait une brève apparition dans la BD, Ingo du ranch Lon-Lon, et Navi la fée est parfois énervante (notamment dans une histoire courte dans le Tome 2) ce qui n'est pas le cas dans le jeu vidéo. Même si la BD est sublime, je préfère de loin le jeu "Ocarina of Time".

13/03/2010 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Lulu Femme Nue
Lulu Femme Nue

Argggh !!! Comment ça, ils n'ont édité que le premier tome ! Bien sûr qu'on en redemande et qu'on veut savoir comment Lulu retrouve goût à la vie, le droit au bonheur, et ne serait-ce qu'un sourire sur son visage. Une nouvelle fois Etienne Davodeau réussit le pari de nous embarquer dans une histoire empreinte de prime abord de banalité, mais qui se teinte progressivement d'universalité. Et c'est sa force à Davodeau ! Partir de l'hyperréalisme, de notre quotidien, pour poser le doigt et un regard d'une pertinence et d'une force rare. On est heureux pour elle, on la comprend Lulu, et ce soudain bain de jouvence qui la transcende et la fulgure nous éclate au visage ! Le trait de Davodeau est toujours aussi léger et efficace, et se complète parfaitement avec sa colorisation aquarellée. Bref, tout se tient ! Reste qu'il nous faudra attendre pour connaître la suite de cette reconquête du bonheur que nous propose Davodeau ! Après lecture du second tome : [SPOILER INSIDE] Voilà : la réponse est tombée, et comme je l'avais pressenti, Lulu est bien vivante, prête à reconstruire autre chose avec les nouvelles pièces de son puzzle. Davodeau avait bien intelligemment maintenu le suspens, même si j'avais senti le vent venir. Je me suis juste planté sur le mort j'avais imaginé quelqu'un d'autre... Mais cela n'a pas d'importance. Au final Davodeau concrétise avec talent un très joli diptyque sur la nature humaine qui pourrait prendre racine dans le quotidien de tout un chacun. La richesse de son récit tient dans sa force évocatrice et l'aisance avec laquelle on s'y projette. Bravo !

02/12/2008 (MAJ le 13/03/2010) (modifier)
Couverture de la série Blast
Blast

« Blast » est un mot anglais qui pourrait se traduire par le souffle ou la déflagration d’une explosion. « Blast » est aussi la nouvelle série de Manu Larcenet parue chez Dargaud en novembre 2009. Le « Blast » est le sentiment de bien être absolu qu’a ressenti le personnage principal de la série, Polza Mancini et qui l’a décidé à quitter sa petite vie rangée pour l’aventure. Enfin, un « Blast » est ce que j’ai pris dans la figure et dans les yeux en découvrant cet album chez mon libraire. Dès que j’ai aperçu la couverture de cet album, j’ai su que j’aurai un coup de cœur. Tout y était en apparence : une couverture attirante avec des couleurs chaudes et un titre accrocheur, un héros ou anti-héros avec une vraie gueule, un format agréable à tenir en main et environ 200 pages d’un dessin qui, d’un simple coup d’œil, m’a conquis. Sur le fond, le « Blast » m’a également fauché en plein vol. Commençons donc par le dessin : En ce qui me concerne, Larcenet a, avec cet album, fixé un nouveau niveau à l’expression du regard et au noir et blanc. Je n’avais encore jamais vu un dessin mettant aussi bien en valeur le regard des personnages et les expressions qui s’en dégagent. J’en veux pour preuve les planches disponibles sur la galerie du site. Parfois dur, parfois rieur ou encore ému, le regard de Polza est sans commune mesure avec les albums que j’ai pu lire ou parcourir. La qualité graphique est également au rendez-vous de manière générale. Le trait est fin et adapté au récit. Le noir et blanc parfaitement maîtrisé pour un rendu véritablement bluffant grâce à des « coups de pinceau » qui donnent une véritable force au dessin. J’ai également apprécié la représentation du blast avec toutes ces couleurs et dessins d’enfants. Un signe peut être que notre vie d’adulte est bien terne en comparaison avec l’innocence de la jeunesse. Incontestablement l’album de Larcenet le plus abouti graphiquement, et de loin. Le récit est quand à lui profond. Pas de sujet traité à moitié. Larcenet nous plonge dans la solitude, dans l’alcoolisme, dans l’indépendance, dans la fuite de la réalité et dans la perte de l’être cher avec brio et talent. Polza Mancini est au poste de Police pour un crime dont on ignore tout, pour le moment. Interrogé par la police, il va leur expliquer son parcours et les choix qui l’ont mené là où il est aujourd’hui. Même si bien des points restent brumeux après ce premier tome, force est de constater que la qualité narrative est au rendez-vous. Je n’ai ressenti aucune longueur scénaristique, juste une soif de connaître la suite, page après page. Polza Mancini est un vrai faux héros. Un gros lard attachant et terrifiant à la fois. Sa psychologie est poussée et ses explications permettraient presque, au naïf lecteur que je suis, de le remettre en liberté. Certes, son crime m’est inconnu, mais l’honnêteté, du moins apparente, de Polza m’a séduit. Obèse, asocial, inadapté, alcoolique, solitaire, apparemment insensible aux valeurs de notre société, Polza est néanmoins rendu beau. Beau par sa vision de la vie, beau par son objectif qui semble pourtant si dérisoire et insignifiant : ressentir à nouveau le Blast, ce sentiment de parfaite harmonie et de bien être. « Blast » est la transposition parfaite dans le neuvième art de la célèbre citation qui lance le film « Las Vegas Parano » : « He who makes a beast of himself gets rid of the pain of being a man. » ; Pouvant être traduit par : « Celui qui se transforme en bête se délivre de la douleur d’être un homme. » « Blast » est pour moi l’une des œuvres majeures de 2009. Je mets un 4/5 d’attente pour l’instant. Je me jetterai littéralement sur la suite que j’espère du même acabit. Un véritable coup de cœur pour une bande dessinée pas comme les autres et qui ne laissera pas indifférent.

12/03/2010 (modifier)
Par Sonkun30
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Eye Shield 21
Eye Shield 21

Honnêtement, je ne connais pas les règles du foot US, mais comme dit la préface du vol.1, "aucune importance, Sena (le héros) ne les connait pas non plus" ! J'ai été vaincu par l'enthousiasme et l'énergie dégagés par ce manga. Aucun temps mort, et les personnages sont complètement excentriques, quand à Hiruma... je ne suis pas loin de penser qu'il s'agit du personnage de manga que je préfère depuis Vegeta. Physiquement, un grand nombre sont d'ailleurs assez proches des toons, mais le plus grand sérieux s'installe dans l'intensité des matchs et on vibre avec les joueurs. Quant au graphisme, il est d'une qualité exceptionnelle pour un shonen à parution hebdomadaire. Bien sûr, les matchs monopolisent la plupart de la narration, mais c'est logique pour un manga sportif (!) En tout cas, à chaque fois que je termine un volume, je vous garantis que j'ai passé un bon moment et que j'attends avec impatience la suite ! Eye shield 21, l'essayer, c'est l'adopter !

12/03/2010 (modifier)