Belle surprise que ce recueil de fables oniriques sur le thème de la monstruosité au sens philosophique du terme. Le tout est très homogène avec plusieurs fils conducteurs (le thème du monstre, un narrateur qui intervient parfois dans l'action..). Un peu noir par moments mais aussi avec des petites pointes d'un humour subtil. J'ai été envoûté par l'atmosphère étrange qui s'en dégage et le ton particulier des personnages. Un auteur que je ne connaissais pas, visiblement habité par un univers particulier qu'on aime ou pas. Pour ma part, un vrai coup de cœur.
Excellente lecture, même si deux passages m’ont un peu refroidie, ceux de la boucherie et du match de foot, qui se trouvent en début d’histoire, du coup j’ai eu un petit moment de scepticisme quant à la suite des aventures approximatives de cette équipée domestique. Mais je me suis vite laissée prendre à leur mission et les ai accompagnés avec joie. J’ai beaucoup aimé la fin, encore plus décalée que le reste, et pour ma part j’ai plutôt trouvé que les longueurs se situent en début de récit, en fait de longueurs je me serais juste passée des deux passages cités ci-dessus, car pour le reste tout est parfait.
Même si le ton est à l’humour, bizarrement je n’ai pas ri souvent, voire même très rarement, j’étais plutôt sous le charme général qui se dégage de l’ensemble.
Un petit mot sur le bébé tout de même, le seul personnage qui m'est devenu attachant qu'en fin de récit, presque secondaire à mes yeux même s'il est l'objet de toutes les attentions, comme un prétexte à tout ceci, c'est peut-être le cas d'ailleurs.
Le dessin colle à merveille au récit, les personnages sont expressifs, quelque traits de crayon et un petit coup de pinceau suffisent à donner vie à ses aventuriers de l’improbable.
Maintenant j’aimerais bien une suite, une autre histoire où je pourrais retrouver ces petites bêtes ultra attachantes, tiens pourquoi ne pas les revoir aux Philippines chez les tarsiers ?
Par contre, le prix... aïe...
Je suis un fan incontesté de la série Goblin's !
Alors quand les auteurs sortent une nouvelle série à l'opposé de leurs albums gag, ça m'a rendu curieux !
Et j'ai bien fait car quand les papas des Goblins décident d'ajouter une nouvelle corde à leur arc, ils ne font pas semblant !
Psykoparis est tout simplement génial, tant au niveau du scénar que du dessin (Martinage change radicalement de style et c'est un régal pour les yeux !)
Des décors parisiens réussis (si vous voulez voir ce que donne Paris sans voiture alors lisez cette BD ^^), des personnages expressifs et charismatiques, des scènes d'action spectaculaires, le tout servi par un découpage efficace !
On lit ca d'une traite jusqu'à la fin … et quelle fin !
La suite s'il vous plait, vite !
Franchement, je me suis souvent marrée et bien marrée sur les deux premiers tiers de l'aventure de nos amis livreurs de bébés.
Les dialogues sont savoureux, les "grands moments de solitude" sont excellents, le trait va à l'essentiel ce qui ne l'empêche pas de nous livrer des regards super expressifs et de parfaitement servir l'histoire. De plus, la colorisation toute douce à l'aquarelle a un charme fou, un plus à mon sens pour de la BD humoristique qui, j'ai l'impression, néglige trop souvent cet aspect visuel.
Cependant, j'avoue que j'ai trouvé le dernier tiers vraiment fastidieux et long à lire, trop de rebondissements tuent les rebondissements et il aurait peut-être fallu s'arrêter un peu plus tôt et garder les autres idées pour une autre histoire.
Un coup de coeur tout de même : pour le dessin et pour nos trois compères et la famille (nombreuse) d'oiseaux exotiques.
Ce n'était pas vraiment l'album par lequel je voulais entamer l'univers de Thierry Gloris... Pourtant, je serais passé à côté d'un petit chef-d'œuvre.
D'abord, le dessin a pas mal de charme. Frédéric Charve possède une très grande maîtrise des proportions. Par contre, il est vrai que j'aime moins (disons que je trouve encore très légèrement immature) certaines expressions de certains visages, ou quelques "insertions" des personnages dans le décors. Mais dans l'ensemble, le trait réaliste et moderne de Charve est vraiment plaisant à regarder et les couleurs de Joëlle Comtois sont elles aussi de grande qualité.
J'ai aussi vraiment adoré le scénario. Tout d'abord, je trouve les dialogues géniaux. On se délecte vraiment en les lisant ; ils sont drôles, bourrés de fraicheur, fins et rendent l'histoire prenante. C'est vraiment le gros atout de cette BD.
Sinon, j'aime beaucoup le développement de l'intrigue, le déroulement de l'album qui amène au twist final, une chute assez poignante (et la phrase finale est poignante). A savoir que l'album est intelligemment écrit car la narration est désordonnée et que l'histoire prend forme (compréhensible) vers la moitié de l'album.
Une belle découverte : un vrai coup de cœur personnel !!!
Excellent ! « Un bébé à livrer » est peut-être LA meilleure BD humoristique que j’ai lue cette année. Les aventures de nos 3 compagnons sont délirantes au possible, et l’auteur fait preuve d’une imagination débordante et arrive à constamment se renouveler et nous surprendre (ce qui n’est pas évident sur 300 pages). L’humour et les dialogues sont fins et de bon goût, et certains passages m’ont véritablement fait exploser de rire (ah, la course poursuite avec la police).
Le dessin est simple et élégant, et superbement mis en couleur avec des touches d’aquarelle du plus bel effet. Reineke fait partie de ces rares auteurs capables de représenter toutes sortes d’expressions hilarantes en 3 coups de crayon.
Un coup de cœur !
De Simon Hureau j’avais déjà beaucoup aimé L'Empire des hauts murs, que j’ai découvert récemment lors de sa réédition, mais avec « Intrus à l'Etrange » on atteint des sommets… je me suis régalé !
J’ai adoré l’histoire : cette (en)quête personnelle nous emmène dans un village intriguant au possible. L’ambiance est campagnarde, le mystère est omniprésent et s’épaissit rapidement. Je n’ai pas lâché l’album avant d’en connaître sa conclusion. La révélation finale est bien pensée, et superbement mise en image (je pense à ce long passage muet et contemplatif). Je n’en dirai pas plus pour ne pas gâcher, mais j’ai vraiment adoré la tournure que prennent les événements.
Le dessin est magnifique, et participe grandement à l’ambiance suscitée. Le style de Simon lorgne du côté de Tardi et Eisner (y a pire comme références !) tout en gardant un cachet bien à lui. Si je devais pinailler, je dirais que certains gros plans sur des éléments du décor sont un peu confus. Mais à part ça, c’est du grand art, et un vrai délice pour les yeux.
Voila, je me suis régalé à la lecture de cet album, et à part de rares passages un peu chargés en texte, c’est pour moi un sans faute. Une des toutes meilleures BD du catalogue de la Boîte à Bulles, et un coup de cœur personnel.
Cette série est franchement particulière. Pour moi, elle est culte.
Cependant elle n’est pas exempte de défaut, le principal étant de réussir à passer la lecture du premier tome, qui est avouons le assez creux en action…
C’est pourquoi je me permets ci après de détailler un peu plus les premier et deuxième tomes.
Si vous voulez un avis plus rapide, ne lisez que le passage sur le tome 7.
En découvrant le premier tome de cette BD, je dois avouer que j'avais un peu peur. Les couleurs sont sombres, l'ambiance, on ne peut pas le rater, est apocalyptique. En ouvrant la BD au hasard des pages, le premier aspect a presque été rebutant.
Mais bon, je l'avais entre les mains, je n’allais pas la jeter !
Donc, c'est parti on s'installe convenablement et on commence par la première page cette fois ci.
Trois pages pleines pages s'enchainent, présentant une tour. Intacte, frappée de plein fouet par un missile ? et s'écroulant. Mouais pas convaincu. Pourtant en se penchant un peu plus sur le travail, il est incroyable ! Le nombre de détails repris à chaque fois afin de refaire le même objet !
Les planches suivantes rivalisent toutes de beauté ! Guenet à la peinture nous livre un impressionnant art book ! Le travail est sidérant ! Heureusement que j'étais déjà assis ! je ne reviendrai pas sur le travail des dessinateurs et coloristes, Le travail reste incroyable de beauté, de précision, de détails, de mise en page de découpage….Bref, tout, absolument tout dans le dessin est EX-CEL-LENT. Même l’arrivée de l’informatique sur les derniers albums , pour moi qui suis plutôt sensible à son utilisation, ne me fait pas changer d’avis sur ce sujet. Une maitrise sidérante !
Coté scénario, ce premier tome nous présente le monde dans lequel nous allons évoluer. Notre mercenaire tueuse qui servira d'héroine nous est introduite presque banalement. complètement immergée dans cet univers qui semble prendre le dessus sur l'histoire.
Et puis finalement son contrat est propre, l'héroine sans peur et sans reproche, froide et méticuleuse dans son travail. On ne sait rien d'elle, on peut tout imaginer. Le pire, comme le pire !(oui deux fois pire). Quel atroce passé a-t-elle subi pour en arriver là ?
On referme le premier tome sans en apprendre plus mais pour ma part avec une seule envie ouvrir le deuxième volume afin d'en découvrir davantage.
Le deuxième tome pourrait être appeler le premier vrai tome de la série avec la mise en place de l'histoire. Donc, pas encore d'action fabuleuse, mais la préparation d'une lutte qui s'annonce épique avec la naissance de l'anté Christ !!! Les scénaristes n'ont ils pas vu trop gros ? Quel client pour une mercenaire tueuse !!!
Mais les premières pages nous laissent découvrir l'héroine sous sa vraie nature, celle d'une jeune fille prise entre deux feux (!!!). Dans un monde où chaque naissance est un miracle, chaque vie un véritable cadeau de Dieu, son frère est gravement malade et sous assistance respiratoire constante. Yiu ne se bat que pour pouvoir payer de nouveaux poumons à son petit frère ! Nous découvrons Yiu à des années lumières de ce que le premier tome nous laissait entrevoir. Non pas froide et sans pitié, mais humaine et sensible. Chapeau les auteurs !
En fait les auteurs nous présentent, en quelque sorte, en parallèle la naissance des deux principaux protagonistes.
Les tomes 3 et 4 sont plus basés sur l’action. Mais cette action fait justement la grande particularité de Yiu. Durant ces 2 albums, le scénario en lui-même n’avance que très peu, je l’avoue et beaucoup pourraient s’en plaindre. Pour moi, nul ennui, mais une immersion impressionnante dans cet univers qu’il faut réussir à savourer à sa juste valeur.
Quelle rage ! quelle hystérie ! Un bouillon de colère, de violence et de haine !
Après la tueuse froide et parfaite du n°1, après la fille sensible qui veut sauver son petit frère du n°2, voici Yiu en tant que fille du diable dans toute sa folie !
Elle qui ne pense qu'à fournir un corps nouveau et meilleur à son petit frère prend de bien grands risques pour sa propre santé ! Un contraste saisissant entre chaque tome où Yiu découvre chaque fois une nouvelle facette.
Le combat est épique.
La haine, la folie, la violence !
La maitrise de ces paramètres par Yiu.
L'intensité des combats et des sentiments arrive à son paroxysme !
Dans le tome 5 la trame apparaît beaucoup plus complexe que prévu et les craintes d'un scénario bâclé au profit d'une oeuvre d'art sont gommés. Une nouvelle puissance entre en jeu et son but est radicalement opposé au triumvirat, mais parfaitement logique à la lumière des croyances religieuses actuelles et futures. Yiu s’impose tant par son scénario que son dessin.
Le tome 6 est une transition qui m’a légèrement déçue en ne faisant que s’appuyer sur toutes les qualités précédentes sans réussir à augmenter son intensité. En même temps surement suis-je devenu trop exigeant en regard de la qualité des tomes passés !
Un dernier tome qui termine magistralement cette série.
Ce 7ème tome est hors norme car il clôt (enfin !?) cette série mère furieuse et enivrante. J’aimerai en dire, faire plus de lien avec le scénario libérateur de ce dernier album, mais cela tiendrait du spoiler.
Yiu est une série culte, une série hors norme par bien des aspects.
Yiu est hors norme par la difficulté que l’on peut avoir à rentrer dans cette histoire
Yiu est hors norme par le background développé, par la profondeur de l’univers et le fourmillement de détails. Bref par la qualité du ciment du scénario. On s’immerge dans cet univers qui rapidement nous submerge, nous étouffe, nous prend à la gorge, nous englouti et nous hypnotise.
Yiu est hors norme par sa qualité graphique. Chaque page, chaque image est un tableau, une fresque, une œuvre véritable qui fourmille de vie, fourmille de détails. La mise en page, le découpage, la maitrise des perspectives, l’utilisation des plongées, contre plongées, la gestion des angles de vue sont hors normes. Un dessin d’une esthétique sûre à l’image de ce dieu d’un bleu électrique qui tranche sur le tons chauds rouge-orangés de cet univers.
Yiu est hors norme par la rage, par la haine, par la violence de son univers chaotique, par son ambiance de fin du monde, par l’énergie qui se dégage de chaque page, par le souffle épique qui brule chaque seconde de ce récit.
Yiu est hors norme par son récit linéaire, par son récit qui avance lentement, montant en puissance, montant en dramaturgie progressivement.
Yiu est hors norme par son manque de rebondissement. Il faut bien l’avouer, si Yiu a un défaut c’est celui là…6 premiers albums dans lesquels seule l’énergie du récit porte à bout de bras un scénario plutôt sans grosses surprises…
Yiu est hors norme maintenant, je peux le dire par le dénouement de cette histoire. Une histoire sans concession du début à la fin. Une histoire qui se termine comme jamais je ne l’aurais imaginé. Maintenant de dire cela, c’est déjà trop en dire. En tout cas, une fin très riche en émotion, très forte, poignante. Le combat entre la bête et Yiu, le lien avec le frère prennent une dimension toute autre. Un bouquet final comme rarement j’ai pu en lire. Une série de rebondissement qui nous prend à la gorge durant toute la première moitié de l’album avant de terminer l’apocalypse et de finir l’histoire sur une note optimiste, la première de cette série, mais qui malgré tout sert le cœur à l’idée de ce que cela représenterait réellement.
A vous tous qui n’avez pas peur de vous perdre dans une série unique, sans nul pareil, sans comparaison possible et tout ce que je viens de dire.
Jetez vous passer ce premier tome d’introduction que nombreux décrivent comme trop long et vous découvrirez une série qui ne pourra pas vous laisser indifférent qui malheureusement par son identité si particulière en rebutera aussi surement plus d’un.
Yiu, je pense que l’on adore ou que l’on déteste. Mais il n’y aura pas de juste milieu.
Je ne suis pas adepte du combat, ni même des récits les mettant en exergue. Mais aiguillé par les bonnes surprises réservées parfois par Ki-oon, j'ai attaqué ce manga sans préjugé.
Et bien m'en a pris parce que très vite j'ai été pris par l'histoire. Bien sûr, on a le pitch classique du gamin qui décide d'arrêter de fuir, qui s'entraîne pour rendre au centuple ce que lui ont fait ses tortionnaires pendant des années. Mais à part ce point de départ, difficile de parler d'un manhwa de baston de base. L'apprentissage de Kei se fait en partie par l'instinct, mais aussi grâce aux conseils -surprenants mais intéressants- d'un de ses camarades et de l'infirmière du lycée. Chose curieuse, à part cette dernière, nul personnage féminin dans l'histoire (dans le tome 1 du moins), et aucun sous-entendu sexuel ou sentimental. Les auteurs ne focalisent le récit que sur la quête de Kei, pas du tout sur son histoire de lycéen, ni sur sa famille -qui d'ailleurs n'apparaît que pour lui signifier qu'elle n'en a rien à faire de lui.
Dans le deuxième tome Kei continue son apprentissage des rudiments de la boxe, et se rapproche peu à peu de Bunen, devenu en peu de temps l'unique but de son existence. Cependant ça s'agite en coulisses, et les personnages secondaires semblent recéler quelques parts d'ombre. Le troisième tome, conclusif, permettra-t-il de répondre aux nombreuses questions laissées en substance ?
Très surprenant donc, et le dessin de Jungki Park est d'une efficacité redoutable.
Jolie surprise que cette BD western qui trouve son style, tant graphiquement que par son scénar’ qui nous rappelle les bonnes heures du spaghetti « déconne ».
Les personnages sont excellents, rarement traités (mis à part le mex) et ils trouvent pourtant ici leur place naturellement. Reste à patienter pour voir si la suite vaut son pesant de pesetas.
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Les Monstres aux Pieds d'Argile
Belle surprise que ce recueil de fables oniriques sur le thème de la monstruosité au sens philosophique du terme. Le tout est très homogène avec plusieurs fils conducteurs (le thème du monstre, un narrateur qui intervient parfois dans l'action..). Un peu noir par moments mais aussi avec des petites pointes d'un humour subtil. J'ai été envoûté par l'atmosphère étrange qui s'en dégage et le ton particulier des personnages. Un auteur que je ne connaissais pas, visiblement habité par un univers particulier qu'on aime ou pas. Pour ma part, un vrai coup de cœur.
Un bébé à livrer
Excellente lecture, même si deux passages m’ont un peu refroidie, ceux de la boucherie et du match de foot, qui se trouvent en début d’histoire, du coup j’ai eu un petit moment de scepticisme quant à la suite des aventures approximatives de cette équipée domestique. Mais je me suis vite laissée prendre à leur mission et les ai accompagnés avec joie. J’ai beaucoup aimé la fin, encore plus décalée que le reste, et pour ma part j’ai plutôt trouvé que les longueurs se situent en début de récit, en fait de longueurs je me serais juste passée des deux passages cités ci-dessus, car pour le reste tout est parfait. Même si le ton est à l’humour, bizarrement je n’ai pas ri souvent, voire même très rarement, j’étais plutôt sous le charme général qui se dégage de l’ensemble. Un petit mot sur le bébé tout de même, le seul personnage qui m'est devenu attachant qu'en fin de récit, presque secondaire à mes yeux même s'il est l'objet de toutes les attentions, comme un prétexte à tout ceci, c'est peut-être le cas d'ailleurs. Le dessin colle à merveille au récit, les personnages sont expressifs, quelque traits de crayon et un petit coup de pinceau suffisent à donner vie à ses aventuriers de l’improbable. Maintenant j’aimerais bien une suite, une autre histoire où je pourrais retrouver ces petites bêtes ultra attachantes, tiens pourquoi ne pas les revoir aux Philippines chez les tarsiers ? Par contre, le prix... aïe...
Psykoparis
Je suis un fan incontesté de la série Goblin's ! Alors quand les auteurs sortent une nouvelle série à l'opposé de leurs albums gag, ça m'a rendu curieux ! Et j'ai bien fait car quand les papas des Goblins décident d'ajouter une nouvelle corde à leur arc, ils ne font pas semblant ! Psykoparis est tout simplement génial, tant au niveau du scénar que du dessin (Martinage change radicalement de style et c'est un régal pour les yeux !) Des décors parisiens réussis (si vous voulez voir ce que donne Paris sans voiture alors lisez cette BD ^^), des personnages expressifs et charismatiques, des scènes d'action spectaculaires, le tout servi par un découpage efficace ! On lit ca d'une traite jusqu'à la fin … et quelle fin ! La suite s'il vous plait, vite !
Un bébé à livrer
Franchement, je me suis souvent marrée et bien marrée sur les deux premiers tiers de l'aventure de nos amis livreurs de bébés. Les dialogues sont savoureux, les "grands moments de solitude" sont excellents, le trait va à l'essentiel ce qui ne l'empêche pas de nous livrer des regards super expressifs et de parfaitement servir l'histoire. De plus, la colorisation toute douce à l'aquarelle a un charme fou, un plus à mon sens pour de la BD humoristique qui, j'ai l'impression, néglige trop souvent cet aspect visuel. Cependant, j'avoue que j'ai trouvé le dernier tiers vraiment fastidieux et long à lire, trop de rebondissements tuent les rebondissements et il aurait peut-être fallu s'arrêter un peu plus tôt et garder les autres idées pour une autre histoire. Un coup de coeur tout de même : pour le dessin et pour nos trois compères et la famille (nombreuse) d'oiseaux exotiques.
Ainsi va la vie
Ce n'était pas vraiment l'album par lequel je voulais entamer l'univers de Thierry Gloris... Pourtant, je serais passé à côté d'un petit chef-d'œuvre. D'abord, le dessin a pas mal de charme. Frédéric Charve possède une très grande maîtrise des proportions. Par contre, il est vrai que j'aime moins (disons que je trouve encore très légèrement immature) certaines expressions de certains visages, ou quelques "insertions" des personnages dans le décors. Mais dans l'ensemble, le trait réaliste et moderne de Charve est vraiment plaisant à regarder et les couleurs de Joëlle Comtois sont elles aussi de grande qualité. J'ai aussi vraiment adoré le scénario. Tout d'abord, je trouve les dialogues géniaux. On se délecte vraiment en les lisant ; ils sont drôles, bourrés de fraicheur, fins et rendent l'histoire prenante. C'est vraiment le gros atout de cette BD. Sinon, j'aime beaucoup le développement de l'intrigue, le déroulement de l'album qui amène au twist final, une chute assez poignante (et la phrase finale est poignante). A savoir que l'album est intelligemment écrit car la narration est désordonnée et que l'histoire prend forme (compréhensible) vers la moitié de l'album. Une belle découverte : un vrai coup de cœur personnel !!!
Un bébé à livrer
Excellent ! « Un bébé à livrer » est peut-être LA meilleure BD humoristique que j’ai lue cette année. Les aventures de nos 3 compagnons sont délirantes au possible, et l’auteur fait preuve d’une imagination débordante et arrive à constamment se renouveler et nous surprendre (ce qui n’est pas évident sur 300 pages). L’humour et les dialogues sont fins et de bon goût, et certains passages m’ont véritablement fait exploser de rire (ah, la course poursuite avec la police). Le dessin est simple et élégant, et superbement mis en couleur avec des touches d’aquarelle du plus bel effet. Reineke fait partie de ces rares auteurs capables de représenter toutes sortes d’expressions hilarantes en 3 coups de crayon. Un coup de cœur !
Intrus à l'Etrange
De Simon Hureau j’avais déjà beaucoup aimé L'Empire des hauts murs, que j’ai découvert récemment lors de sa réédition, mais avec « Intrus à l'Etrange » on atteint des sommets… je me suis régalé ! J’ai adoré l’histoire : cette (en)quête personnelle nous emmène dans un village intriguant au possible. L’ambiance est campagnarde, le mystère est omniprésent et s’épaissit rapidement. Je n’ai pas lâché l’album avant d’en connaître sa conclusion. La révélation finale est bien pensée, et superbement mise en image (je pense à ce long passage muet et contemplatif). Je n’en dirai pas plus pour ne pas gâcher, mais j’ai vraiment adoré la tournure que prennent les événements. Le dessin est magnifique, et participe grandement à l’ambiance suscitée. Le style de Simon lorgne du côté de Tardi et Eisner (y a pire comme références !) tout en gardant un cachet bien à lui. Si je devais pinailler, je dirais que certains gros plans sur des éléments du décor sont un peu confus. Mais à part ça, c’est du grand art, et un vrai délice pour les yeux. Voila, je me suis régalé à la lecture de cet album, et à part de rares passages un peu chargés en texte, c’est pour moi un sans faute. Une des toutes meilleures BD du catalogue de la Boîte à Bulles, et un coup de cœur personnel.
Yiu
Cette série est franchement particulière. Pour moi, elle est culte. Cependant elle n’est pas exempte de défaut, le principal étant de réussir à passer la lecture du premier tome, qui est avouons le assez creux en action… C’est pourquoi je me permets ci après de détailler un peu plus les premier et deuxième tomes. Si vous voulez un avis plus rapide, ne lisez que le passage sur le tome 7. En découvrant le premier tome de cette BD, je dois avouer que j'avais un peu peur. Les couleurs sont sombres, l'ambiance, on ne peut pas le rater, est apocalyptique. En ouvrant la BD au hasard des pages, le premier aspect a presque été rebutant. Mais bon, je l'avais entre les mains, je n’allais pas la jeter ! Donc, c'est parti on s'installe convenablement et on commence par la première page cette fois ci. Trois pages pleines pages s'enchainent, présentant une tour. Intacte, frappée de plein fouet par un missile ? et s'écroulant. Mouais pas convaincu. Pourtant en se penchant un peu plus sur le travail, il est incroyable ! Le nombre de détails repris à chaque fois afin de refaire le même objet ! Les planches suivantes rivalisent toutes de beauté ! Guenet à la peinture nous livre un impressionnant art book ! Le travail est sidérant ! Heureusement que j'étais déjà assis ! je ne reviendrai pas sur le travail des dessinateurs et coloristes, Le travail reste incroyable de beauté, de précision, de détails, de mise en page de découpage….Bref, tout, absolument tout dans le dessin est EX-CEL-LENT. Même l’arrivée de l’informatique sur les derniers albums , pour moi qui suis plutôt sensible à son utilisation, ne me fait pas changer d’avis sur ce sujet. Une maitrise sidérante ! Coté scénario, ce premier tome nous présente le monde dans lequel nous allons évoluer. Notre mercenaire tueuse qui servira d'héroine nous est introduite presque banalement. complètement immergée dans cet univers qui semble prendre le dessus sur l'histoire. Et puis finalement son contrat est propre, l'héroine sans peur et sans reproche, froide et méticuleuse dans son travail. On ne sait rien d'elle, on peut tout imaginer. Le pire, comme le pire !(oui deux fois pire). Quel atroce passé a-t-elle subi pour en arriver là ? On referme le premier tome sans en apprendre plus mais pour ma part avec une seule envie ouvrir le deuxième volume afin d'en découvrir davantage. Le deuxième tome pourrait être appeler le premier vrai tome de la série avec la mise en place de l'histoire. Donc, pas encore d'action fabuleuse, mais la préparation d'une lutte qui s'annonce épique avec la naissance de l'anté Christ !!! Les scénaristes n'ont ils pas vu trop gros ? Quel client pour une mercenaire tueuse !!! Mais les premières pages nous laissent découvrir l'héroine sous sa vraie nature, celle d'une jeune fille prise entre deux feux (!!!). Dans un monde où chaque naissance est un miracle, chaque vie un véritable cadeau de Dieu, son frère est gravement malade et sous assistance respiratoire constante. Yiu ne se bat que pour pouvoir payer de nouveaux poumons à son petit frère ! Nous découvrons Yiu à des années lumières de ce que le premier tome nous laissait entrevoir. Non pas froide et sans pitié, mais humaine et sensible. Chapeau les auteurs ! En fait les auteurs nous présentent, en quelque sorte, en parallèle la naissance des deux principaux protagonistes. Les tomes 3 et 4 sont plus basés sur l’action. Mais cette action fait justement la grande particularité de Yiu. Durant ces 2 albums, le scénario en lui-même n’avance que très peu, je l’avoue et beaucoup pourraient s’en plaindre. Pour moi, nul ennui, mais une immersion impressionnante dans cet univers qu’il faut réussir à savourer à sa juste valeur. Quelle rage ! quelle hystérie ! Un bouillon de colère, de violence et de haine ! Après la tueuse froide et parfaite du n°1, après la fille sensible qui veut sauver son petit frère du n°2, voici Yiu en tant que fille du diable dans toute sa folie ! Elle qui ne pense qu'à fournir un corps nouveau et meilleur à son petit frère prend de bien grands risques pour sa propre santé ! Un contraste saisissant entre chaque tome où Yiu découvre chaque fois une nouvelle facette. Le combat est épique. La haine, la folie, la violence ! La maitrise de ces paramètres par Yiu. L'intensité des combats et des sentiments arrive à son paroxysme ! Dans le tome 5 la trame apparaît beaucoup plus complexe que prévu et les craintes d'un scénario bâclé au profit d'une oeuvre d'art sont gommés. Une nouvelle puissance entre en jeu et son but est radicalement opposé au triumvirat, mais parfaitement logique à la lumière des croyances religieuses actuelles et futures. Yiu s’impose tant par son scénario que son dessin. Le tome 6 est une transition qui m’a légèrement déçue en ne faisant que s’appuyer sur toutes les qualités précédentes sans réussir à augmenter son intensité. En même temps surement suis-je devenu trop exigeant en regard de la qualité des tomes passés ! Un dernier tome qui termine magistralement cette série. Ce 7ème tome est hors norme car il clôt (enfin !?) cette série mère furieuse et enivrante. J’aimerai en dire, faire plus de lien avec le scénario libérateur de ce dernier album, mais cela tiendrait du spoiler. Yiu est une série culte, une série hors norme par bien des aspects. Yiu est hors norme par la difficulté que l’on peut avoir à rentrer dans cette histoire Yiu est hors norme par le background développé, par la profondeur de l’univers et le fourmillement de détails. Bref par la qualité du ciment du scénario. On s’immerge dans cet univers qui rapidement nous submerge, nous étouffe, nous prend à la gorge, nous englouti et nous hypnotise. Yiu est hors norme par sa qualité graphique. Chaque page, chaque image est un tableau, une fresque, une œuvre véritable qui fourmille de vie, fourmille de détails. La mise en page, le découpage, la maitrise des perspectives, l’utilisation des plongées, contre plongées, la gestion des angles de vue sont hors normes. Un dessin d’une esthétique sûre à l’image de ce dieu d’un bleu électrique qui tranche sur le tons chauds rouge-orangés de cet univers. Yiu est hors norme par la rage, par la haine, par la violence de son univers chaotique, par son ambiance de fin du monde, par l’énergie qui se dégage de chaque page, par le souffle épique qui brule chaque seconde de ce récit. Yiu est hors norme par son récit linéaire, par son récit qui avance lentement, montant en puissance, montant en dramaturgie progressivement. Yiu est hors norme par son manque de rebondissement. Il faut bien l’avouer, si Yiu a un défaut c’est celui là…6 premiers albums dans lesquels seule l’énergie du récit porte à bout de bras un scénario plutôt sans grosses surprises… Yiu est hors norme maintenant, je peux le dire par le dénouement de cette histoire. Une histoire sans concession du début à la fin. Une histoire qui se termine comme jamais je ne l’aurais imaginé. Maintenant de dire cela, c’est déjà trop en dire. En tout cas, une fin très riche en émotion, très forte, poignante. Le combat entre la bête et Yiu, le lien avec le frère prennent une dimension toute autre. Un bouquet final comme rarement j’ai pu en lire. Une série de rebondissement qui nous prend à la gorge durant toute la première moitié de l’album avant de terminer l’apocalypse et de finir l’histoire sur une note optimiste, la première de cette série, mais qui malgré tout sert le cœur à l’idée de ce que cela représenterait réellement. A vous tous qui n’avez pas peur de vous perdre dans une série unique, sans nul pareil, sans comparaison possible et tout ce que je viens de dire. Jetez vous passer ce premier tome d’introduction que nombreux décrivent comme trop long et vous découvrirez une série qui ne pourra pas vous laisser indifférent qui malheureusement par son identité si particulière en rebutera aussi surement plus d’un. Yiu, je pense que l’on adore ou que l’on déteste. Mais il n’y aura pas de juste milieu.
Over Bleed
Je ne suis pas adepte du combat, ni même des récits les mettant en exergue. Mais aiguillé par les bonnes surprises réservées parfois par Ki-oon, j'ai attaqué ce manga sans préjugé. Et bien m'en a pris parce que très vite j'ai été pris par l'histoire. Bien sûr, on a le pitch classique du gamin qui décide d'arrêter de fuir, qui s'entraîne pour rendre au centuple ce que lui ont fait ses tortionnaires pendant des années. Mais à part ce point de départ, difficile de parler d'un manhwa de baston de base. L'apprentissage de Kei se fait en partie par l'instinct, mais aussi grâce aux conseils -surprenants mais intéressants- d'un de ses camarades et de l'infirmière du lycée. Chose curieuse, à part cette dernière, nul personnage féminin dans l'histoire (dans le tome 1 du moins), et aucun sous-entendu sexuel ou sentimental. Les auteurs ne focalisent le récit que sur la quête de Kei, pas du tout sur son histoire de lycéen, ni sur sa famille -qui d'ailleurs n'apparaît que pour lui signifier qu'elle n'en a rien à faire de lui. Dans le deuxième tome Kei continue son apprentissage des rudiments de la boxe, et se rapproche peu à peu de Bunen, devenu en peu de temps l'unique but de son existence. Cependant ça s'agite en coulisses, et les personnages secondaires semblent recéler quelques parts d'ombre. Le troisième tome, conclusif, permettra-t-il de répondre aux nombreuses questions laissées en substance ? Très surprenant donc, et le dessin de Jungki Park est d'une efficacité redoutable.
L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu
Jolie surprise que cette BD western qui trouve son style, tant graphiquement que par son scénar’ qui nous rappelle les bonnes heures du spaghetti « déconne ». Les personnages sont excellents, rarement traités (mis à part le mex) et ils trouvent pourtant ici leur place naturellement. Reste à patienter pour voir si la suite vaut son pesant de pesetas.