Les derniers avis (9312 avis)

Par Alix
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Asterios Polyp
Asterios Polyp

Et ben, le moins qu’on puisse dire, c’est que les avis sont partagés ! Personnellement je me retrouve beaucoup dans l’avis de Ro. J’ai moi aussi apprécié l’aspect visuel de cet album. Je trouve les expérimentations graphiques intéressantes et judicieuses, et surtout je trouve l’ensemble vraiment esthétique (dans un style me rappelant un peu Jimmy Corrigan). J’ai aussi beaucoup aimé l’histoire, et en particulier son personnage central, Asterios Polyp. J’aime son cynisme et son coté suffisant, et ses élucubrations philosophiques m’ont intéressé, voire parfois fasciné. J’ai trouvé l’ensemble prenant et surtout très digeste (contrairement à Jimmy Corrigan, justement !), et plusieurs semaines après ma lecture je me remémore encore de nombreux passages amusants ou intrigants. Voila, je comprends tout à fait qu’on puisse n’y voir qu’un énième « roman graphique » un peu pompeux avec un habillage un peu prétentieux. Mais moi, je place « Asterios Polyp » dans mon top 10 du genre, et vous recommande chaudement de découvrir cet OVNI pour vous faire un avis.

08/01/2011 (modifier)
Par Kanoun
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Couscous aux lardons
Couscous aux lardons

Cela faisait un bon bout de temps que je n'ai pas rigolé de si bon coeur. Sans vouloir plonger dans certains détails techniques, je dirais tout simplement que les couples mixtes (ceux qui s'aiment et vivent depuis des années, dans le bien et dans le mal, le bonheur le plus complet) et les amis des couples mixtes, vont forcement retrouver dans ces pages, des situations caricaturées, certes, mais réelles ! Si vous arrivez à lire entre les lignes, à en extraire le jus, vous en aurez les larmes aux yeux !

08/01/2011 (MAJ le 08/01/2011) (modifier)
Par Martino
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Ghostface
Ghostface

De magnifiques dessins comme je n'en ai rarement vu. Une histoire bien ficelée qui promet dans les tomes à venir. Des personnages charismatiques et de très belles scènes de combats. Il est très agréable de voir des antagonistes aussi bien développés. Je ne connaissais pas ce dessinateur/scénariste avant GhostFace mais je suis fan. Il arrive à nous transporter dans un monde totalement nouveau, une île isolé du monde ou règne un chaos organisé par des factions et des gangs rivaux. Au fur et à mesure des pages et des bulles on découvre de nouvelles faction toutes plus originales (au niveau dessin, caractère, spécialités, ...) les unes que les autres. Dans ces deux premiers tomes, il est difficile de comprendre où se situe la frontière entre le bien et le mal, les "méchants" et "gentils" mais quoi qu'il en soit on reste transporté par l'histoire et l'intrigue qui se passe sur Shodo. Ce n'est pas une réelle destination de vacances si vous voyez se que je veux dire mais je suis impatient d'y retourner dans le ROUND 3 qui doit paraitre courant janvier 2011. Une série à ne pas manquer sous aucun prétexte !! Un pure moment de bonheur que je n'ai pas ressenti depuis longtemps.

06/01/2011 (MAJ le 07/01/2011) (modifier)
Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série L'Homme bonsaï
L'Homme bonsaï

Excellent conte !!! Il y a des BD qui ne paient pas de mine et qui récompensent les courageux, "L'Homme bonsaï" en fait partie. L'histoire est étonnante, fraiche, simple et bien narrée. Les pages sont aérées et fluides et la mise en couleur est très belle. Le scénario est un petit régal, ce conte nous mène par le bout du nez jusqu'au final à l'humour bien senti. Le postulat de l'histoire est énorme mais on passe outre tant les pages sont chargées de plaisir et de beauté. Fred Bernard mélange avec réussite l'aventure, l'exotisme et l'onirisme. Son conte est un modèle du genre, à la personnalité équilibrée. C'est difficile d'en parler car il faut absolument le lire pour en saisir les qualités. Peu de gens semblent avoir tenté l'expérience, beaucoup passent du coup à côté d'une petite merveille. Il n'est pas trop tard pour corriger le tir.

06/01/2011 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Chien dans la Vallée de Chambara
Le Chien dans la Vallée de Chambara

Un « Hugues Micol », c’est toujours un ravissement pour les yeux, si on aime son style particulier évidemment. Le grand format qui a 2 cm de plus en hauteur que la normale le met parfaitement en valeur, de plus il y a pas mal de planches à bord perdus, Micol a profité de chaque recoin du papier pour SE faire plaisir et NOUS faire plaisir, avec pas moins de 62 planches ! Les couleurs sont vives, pétantes, joyeuses et chaudes, ce n’est pas un visuel qui détend mais qui met du baume au cœur. Le récit n’est pas des plus transcendant en soit, si ce n’est la manière dont raconte Micol, dans un style très moderne d’ailleurs dans ce conte d’une autre époque, mais bizarrement ça ne choque pas même si ça peut surprendre un tantinet. Donc, même si ce récit n’a rien de vraiment innovant, la chute par contre surprend ou tout au moins apporte une belle originalité et on ne peut que se dire : « bien vu ! ». C’est typiquement le genre de contes que l’on aime lire et relire, même si on le connait déjà, d’autant qu’il est magnifiquement mis en image par le talentueux Micol. PS : J'ai coupé volontairement le résumé de Futuropolis qui raconte l'histoire presque dans son entier ! C'est aberrant !

06/01/2011 (modifier)
Couverture de la série Saint Seiya - The lost canvas
Saint Seiya - The lost canvas

Vraiment excellent. Pour moi cette série corrige les défaut de la série originale : ici il n'y a plus de combat étape par étape (exemple : traverser les douzes maisons, détruire les 7 piliers, ...), les combats suivent un vrai scénario avec de vrais rebondissements ; les chevaliers d'or sont enfin sur le devant de la scène, c'est eux l'élite des chevaliers et ça se voit ; Sacha n'est plus la princesse à sauver systématiquement (Saori était une "boulet" monumentale), c'est enfin une princesse qui inspire ses troupes ; enfin une femme chez les héros en la personne de Yuzuriha, elles ne sont plus les personnages secondaires inutiles typique des années 80-90, même si malheureusement sa présence reste anecdotique ; les personnages meurent enfin, dans la série originale j'en avait marre de voir les chevaliers de bronze se relever après avoir reçu des coups soi disant mortel, les dialogues se limitant a des "Quoi?!" " Impossible!!!". Bref, j'adore cette série, les combats sont épiques (les combats d'Albafica et de Manigoldo en tête), les personnages sont charismatiques, au point où on en vient à regretter la mort de certains tellement ils auraient mérité d'être plus présents. Les nouveaux personnages sont très réussis (les dieux mineurs, les nouveaux spectres comme Kagaho). Les dessins sont splendides, certains d'entre eux sont justes exceptionnels. Je recommande fortement cette série. Je mets seulement 4 étoiles, mais on est pas loin du culte.

05/01/2011 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série O'Malley
O'Malley

Bien que cette série soit abandonnée (certaines mauvaises langues diront que c’est normal vu l’éditeur), j’y ai un attachement particulier – principalement en raison de la qualité des planches et de l’époque dans laquelle s’ancre ce récit. De prime abord, il ne semble pas aisé de s’immerger dans l’histoire. Et c’est un fait. Il faut digérer quelques pages pour comprendre qui est qui, qui fait quoi, qui couche avec qui et qui n’a rien à faire dans le récit (si ce n’est comme clin d’œil). Ce côté hermétique et nébuleux du début est sans doute une maladresse des auteurs qui a eu raison de la série au bout de deux petits tomes. Car cela s’éclaircit par la suite en proposant un récit riche où l’on suit les tribulations bien sympathiques (pour le lecteur, moins pour lui) de notre petit détective privé O’Malley. C’est surtout l’ambiance enquête policière – fantastique (car y a du garou dedans) qui emporte mon adhésion. Enfin, le dessin caricatural et assez fabuleux de Kalonji a fini de me convaincre. A noter la présence de nombreuses références diverses et variées (à la littérature, à la bd, au cinéma). Un petit coup de cœur donc mais un achat pas forcément justifié car la série est, à regret, abandonnée.

05/01/2011 (modifier)
Par Blue Boy
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Pinocchio (Winshluss)
Pinocchio (Winshluss)

Un prix du meilleur album du Festival d'Angoulême largement mérité pour cette reprise très librement inspirée et surtout complètement déjantée du « Pinocchio » de Carlo Collodi. Ici, Pinocchio est un petit robot quasiment indestructible, le seul à ne pas mentir au milieu de personnages tout aussi abjects et méprisables les uns que les autres, y compris Geppetto son créateur, qui cherchera à vendre « son invention » aux militaires. Ces derniers finiront par le considérer comme dangereux alors que c’est davantage leur propre stupidité qui constitue la menace numéro un… Voilà en tous cas un album ô combien rafraîchissant et complètement hors normes, on en reste littéralement sur le cul ! L’auteur, issu de la BD indépendante tendance destroy, a pris quasiment toutes les libertés graphiques et scénaristiques, les seules limites étant celles imposées par les dimensions de la page… N’hésitant pas à alterner un trait sale à la Vuillemin avec des illustrations superbes, délicates et poétiques, en passant par un fusain délibérément désuet ou encore des crobards minimalistes proches de l’amateurisme, esprit punk oblige, l’auteur nous scotche littéralement tout au long de ce pavé de près de 200 pages. Ce mélange des genres ne choque même pas, tant la fascination pour cette histoire (quasiment) sans paroles joue à plein. Il s’agit bien là d’un parti pris car sous ses faux airs de bazar graphique, l’auteur sait exactement où il veut nous emmener et suit son fil rouge sans dévier d’un pouce. Quant au scénario, il est à l’image du graphisme, complètement azimuté : Blanche-Neige y fait même une apparition au milieu de sept nains maniaques sexuels, c’est dire… L’histoire avance à un rythme d’enfer, sans temps mort, un peu comme le robot incontrôlable qu’est ce « punkocchio ». Ce récit picaresque fait d’ailleurs beaucoup penser au Candide de Voltaire, avec un héros qui se finit toujours par se sortir des situations les plus périlleuses. Question textes, seuls les « intermèdes » avec Jiminy Cafard en comportent, et c’est toujours très décalé… Ce dernier, qui se contente de squatter le crâne de Pinocchio au lieu de lui faire la morale comme son double « Cricket » dans la version de Disney, débite des vérités pas toujours bonnes à dire, telle cette sentence prononcée à l’adresse de son pote lors d’une soirée alcoolisée : « Le grand projet, c’est de nous rendre débile pour mieux nous enfiler, mec ! ». Parole d’alcoolo certes mais pas moins lucide pour autant… C’est donc à la fois créatif, foisonnant, trash, drôle, poétique, et surtout sans compromission pour les âmes sensibles ou inhibées, mais cet OVNI a été conçu un peu comme un cocktail explosif jeté à la gueule du monde, en situation pré apocalyptique du fait de la bêtise, de l’égoïsme et de la rapacité de l’espèce dominante : la nôtre. C’est aussi un joli conte pour enfants qui ne veulent pas s’en laisser conter, ou pour adultes qui ont su garder leur âme d’enfant… Et comme en guise de pied de nez, l’ouvrage est présenté dans un format luxueux, ce qui en fait un objet magnifique qu’on a peur d’abîmer… Pas très punk, j’en conviens, mais si ça peut servir la cause, après tout… Comment ça, j’ai pas parlé de chef d’œuvre ? Fuck, who cares anyway ?…

05/01/2011 (modifier)
Par Lowhic
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Mutafukaz
Mutafukaz

Si c'était possible, je lui aurais enlevé un demi point pour sa fin en queue de poisson assez décevante. Hormis cette déception, je ne vois pas quoi reprocher à Run ; en effet, sa création est magistrale. Le premier album est juste envoûtant : des dessins avec un style excellent, des pages de papiers différents, en couleurs, en noir et blanc, et des bonus vraiment superbes ; des photos, des dessins et j'en passe.. Bref, graphiquement, le titre est à mes yeux le plus beau et le plus fun que j'ai pu lire. Niveau personnage, la BD n'est pas en reste : Vinz et Angelino sont des charismatiques, et leurs ennemis sont aussi mystérieux que rancuniers. Le scénario vous chope dès les premières pages et ne vous lâche plus, tant la BD se laisse lire et relire indéfiniment. Il faut dire que le fun et l'humour de ce comics n'y sont pas étrangers. Sous une toile d'un scénario du style des Visiteurs, les péripéties et révélations qui nous sont contées nous mettent l'eau à la bouche de page en page, bien que l'on soit déçu d'une fin si... Hum, pour éviter de spoiler, je dirais qu'on ne se rend pas vraiment compte que c'est une fin, et qu'on reste un moment à se dire à quel point il aurait été ... Oulah, mais c'est que je commence à m'emballer moi, je vous garde la surprise ! Bref, pour conclure, on peut dire que Mutafukaz est une bd tout simplement indispensable, tant parce que son style déjanté en séduira plus d'un, que parce qu'elle représente une oeuvre d'art à elle-même.

03/01/2011 (modifier)
Par Gregory
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Yaxin
Yaxin

Je n'avais jamais entendu parler de cette BD et c'est un ami qui me l'a offerte. Eh bien, je suis totalement tombé sous le charme. Du dessin d'abord qui m'a transporté dans cette île aux contours incertains dont parle le livre, peuplée de fées et de faunes, et surtout du petit Gabriel et de Merlin dont les discussions parfois à la limite de l'ésotérique m'ont fait rire et réfléchir à la fois. Et puis ensuite c'est le texte qui m'a fait voyager, comme un chant magique qui reste encore longtemps en tête après avoir fermé le livre. Moi qui ne suis pas un grand fan de poésie, j'ai trouvé celle-ci complètement assumée et tout-à-fait accessible, beaucoup plus proche d'une chanson ou de la voix du narrateur d'un conte que d'un poème classique. J'ai lu des commentaires disant qu'il n'y a pas d'histoire et ça me surprend. Pour moi, l'histoire découpée en petits chapitres, comme autant de petites nouvelles de quelques pages, fourmille d'anecdotes et de détails sur ce monde fantastique qui rappelle un peu Tolkien mais sur un ton très différent. J'adore. Un total petit bonheur !

03/01/2011 (modifier)