Un petit bijou d'humour !
J'ai découvert le malicieux Calvin et son féroce tigre en peluche Hobbes il y a déjà quelques années au cours d'anglais. Depuis je me régale à chaque lecture ou relecture de cette série.
Même si les gags peuvent être parfois répétitifs (déjà 24 albums, c'est un peu inévitable), je ne m'en lasse pas.
On partage la douleur des parents face aux facéties de leur gamin ("Etre parents, c'est vouloir à la fois câliner et étrangler son enfant"), l'enfer vécu par la baby-sitter et par sa voisine souffre-douleur Susie Perkins ("Les filles c'est comme les limaces. Elles doivent bien servir à quelque chose, mais à quoi ?"). Mais on s'attache également au petit Calvin, gamin de 6 ans à l'imagination débordante et à l'intelligence bien développée (ses réflexions philosophiques sont parfois dignes d'un grand penseur, du genre "L'histoire est la fiction que nous inventons pour nous persuader que les événements sont connus et que la vie a un sens."). Ainsi qu'à son tigre, son meilleur ami, fan de thon en boîte, qui prend vie dans son imagination pour l'accompagner dans tous ses jeux... et l'attaquer férocément chaque fois qu'il rentre de l'école ("On peut sortir un tigre de la jungle, mais la jungle ne quitte jamais le tigre").
Une BD truffée d'humour et intelligente dans laquelle les moments de tendresse ne sont pas absents. ("Sans petit bisou, les rêves sont flous").
Le dessin de Bill Waterson est simple et les décors quasi inexistants, mais ça permet justement de mettre l'accent sur les expressions des personnages (la bouille de Calvin devant une assiette d'épinards est tout simplement irrésistible).
Je terminerai en laissant la parole à Calvin : "L'enfance, c'est fait pour gâcher la vie des adultes".
Si vous ne connaissez pas, une série à découvrir de toute urgence !
P.S. : Toutes les citations sont tirées de différents volumes de la série.
Et si on alliait les mondes fantastiques et poétiques de Hayao Miyazaki, le maître des studios Ghibli au trait fin et reposant du dessinateur de la série culte Lou ! en saupoudrant le tout de recettes culinaires, cela vous semblerait improbable, non ?
Tel est pourtant le programme de Polpette, enfant improbable à la croisée d’auteurs à succès.
Car si l’auteur de Princesse Mononoke et du Château dans le Ciel n’a surement guère d’influence active sur cette œuvre annoncée en 3 tomes, Julien Neel en assume pleinement la paternité à quatre mains (voire six en n’oubliant pas le scénariste :) ) en insufflant le même regard enjoué et tranquille à son cuisinier que Richard, le beau-père de Lou.
C’est tout un petit théâtre de papier qui se déroule dans un cadre idyllique, le château du Coq Vert dont le propriétaire n’est autre que le comte de Scaramanga, un adulescent capricieux mais attachant.
Il y a également la jolie chauffagiste et ses furets malins, le petit Andrew, barman muet et haut comme trois pouces ainsi que le fidèle majordome du comte faisant également office de père de substitution.
Et Polpette, le héros de ce récit, s’effaçant au fur et à mesure du rôle principal devant ce petit comte ubuesque, n’en reste pas moins le chef d’orchestre… Ses succulentes recettes sont aussitôt accompagnées d’explications parsemées d’illustrations (sur le mode des pages de garde du journal intime de Lou) disséminées dans le récit. On en a les papilles en alerte, alléchés par le nom folklorique ainsi que l’origine des mets avec l’envie d’en recréer l’ambiance bucolique !
L’histoire est simple mais ne passe pas pour autant sur le second plan. Ce mélange mi-médieval mi-steampunk emporte notre adhésion générale. C’est frais, mignon et appétissant tout simplement.
Les dernières pages complètent ce délicat voyage entre les mets, la nature et la poésie ambiante. Ce bouquin est promu à un joli petit succès commercial et d’ouvrir quelques barrières aux amateurs d’épicurisme et de 9ème art.
En tous cas, c'est un cadeau idéal à offrir. ;)
Alors Miranda et Pasukare, vous êtes vivement conviées à venir gouter en ma compagnie un fabada de pérero à moins que pressées par vos devoirs de modératrices, un délicieux sandwich prego ne vous fasse de l’œil. ;)
Comme Aurelien V, c'est avec cet album que je découvre (enfin !) Toppi. Et quelle claque !
Tous les ingrédients de ce que je peux apprécier dans une production artistique sont ici réunis : le rêve quoi !
J'ai un penchant pour les récits asiatiques, et Toppi ne semble pas en reste. Mon bonheur, c'est que môôôssieur est partageur, et n'est pas avar de son talent pour nous en faire profiter ! C'est sous la forme de quatre récits indépendants qu'il nous livre sa vision d'un magnifique Japon médiéval et fantastique. Moi qui ne suis pas forcément un adepte du format "nouvelle", j'avoue être tombé sous le charme du travail de notre italien.
C'est déconcertant de beauté et de justesse dans l'agencement et la composition des pages. Son trait unique et reconnaissable entre tous, est d'une élégance et d'une créativité comme rarement on en croise dans une vie de lecture. Tout y est posé en contrastes, le noir et le blanc bien sûr, mais également dans les rapports des personnages, dans la taille de leur représentation, dans les planches mêlant savamment un trait fin et réaliste à l'abstrait rappelant par certains côtés le talent pictural d'un Klimt. Courbes et lignes se livrent un combat tortueux mais majestueux pour agencer des planches tout simplement envoutantes, le tout avec une grande fluidité... Stupéfiant !
Alors, si comme moi jusqu'à peu, Toppi n’évoquait rien ni personne en particulier c'est que vous êtes un heureux VEINARD ! Votre horizon n'est pas bouché, et cela prouve qu'il y a encore de merveilleux trésors et des perles étincelantes à aller pêcher de-ci de-là, au gré de vos lectures et des conseils que vous pourrez glaner. Car c'est grâce à BDT que j'ai découvert Toppi en survolant les forums... La curiosité ne sera pour moi jamais un vilain défaut !
Alors, encore chapeau Mr Toppi pour la qualité de votre travail, et bienvenue dans le petit panthéon de mes œuvres "cultes", par le biais de ce magnifique album qu'est "Tanka".
Cocorico !!!!
C’est rare et ce ne sont pas les exploits de nos joueurs de foot ou hommes politiques qui me font pousser ce cri héroïque mais bien l’essai réussi d’avoir créé une série de superhéros 100% de chez nous et également 100% crédible ce qui n’est pas une mince affaire.
Bien sur on ne peut oublier la récentes publication des Brigades Chimériques mais en comparaison, cette série de Dorison peut se targuer d’être aussi accessible que divertissant tout en conservant un regard très noir et cru sur les aberrations de la guerre, ici la Grande Guerre comme nos aieux appelaient la 1ère guerre mondiale mais également toute guerre en général…
Mais tout de suite un brin d’histoire. Dorison, scénariste du Troisième Testament auquel je n’ai jamais accroché mais également de Sanctuaire, toutes les deux des œuvres fort populaires, s’en va toquer chez les grosses pontes de Marvel en leur présentant un projet ambitieux mettant en scène un Iron Man rétro déambulant dans l’Europe du début de siècle. Ces messieurs ayant déjà leur Captain America en bon défenseur de l’occident n’ont pas jugé le projet assez commercial avec une guerre dont ils ne se souviennent pas et un continent qui n’aura eu d’intérêt que depuis qu’ils l’inondent de coca cola.
Retour à la case départ donc avec la même idée sous le carton : décrire un être modifié et amélioré au service d’une section spéciale, les Sentinelles en plein cœur de la Grande Guerre un peu comme Robocop au service de l’OCP agissant dans une métropole gangrénée, Detroit… :)
Et ?
Ça marche du tonnerre tout simplement parce que ce style de récit est universel et on est vite pris dans une ligne narrative aussi simple que directe. Le récit est loin d’être manichéen ou patriotique nous rappelant au passage que la guerre est sale et n’épargne personne des deux cotés. Ce Taillefer, surhomme malgré lui est peut être amputé des 4 membres mais pas du cœur. L’équipe se dote au fur et à mesure de membres aussi différents que passionnants, d’un sergent Djibouti tête brulée dopée aux amphés et le merle, aristocrate prétentieux et volant !
L’ensemble s’insère dans de véritables batailles ou gaz moutarde et références historiques sont de la partie ce qui rajoute du charme à un tableau qui n’en manque pas. Malgré un second tome un peu moins soutenu et l’insert de photos d’époque pas toujours du meilleur apport, l’histoire progresse réellement et on s’éloigne de plus en plus du mythe de Frankenstein du début pour entrer de plein pied dans un récit de superhéros avec esprit d’équipe à la X-Men et Némesis surnaturel germanique !
Sans oublier que j’ai gardé le meilleur pour la fin : le dessin a un look mi-rétro mi-réaliste qui sert beaucoup l’image. Les couleurs ajoutent également beaucoup de charme à l’ensemble. Dommage que le découpage soit parfois fantaisiste mais rien de bien méchant, tout reste compréhensible….
Aussi merci à l’équipe de Stan Lee d’être passé à coté de ce petit chef d’œuvre purement européen qui mériterait une belle adaptation cinéma en me rappelant l’originalité des Brigades du Tigre sur mon petit écran et que Dorison a également adapté pour le 9ème art tiens, tiens ! :)
Une histoire d'amour et d'amitié très forte, des personnages que l'auteur sait rendre véritablement attachants et émouvants, voilà ce qui fait que ce retour aux sources se lit d'une seule traite. Malgré la fatigue ressentie ce jour-là, je n'ai pas pu m'empêcher de lire les deux tomes d'affilée, pas question de les lâcher avant la fin !
Cosey se révèle une nouvelle fois un admirable conteur par la justesse des situations qu'il met en scène. Son dessin est vraiment très beau et les couleurs douces collent bien à l'histoire.
Une grande réussite, à lire assurément !
Alors là, attention ! C'est un petit bijou que vous tenez entre vos mains...
Tout d'abord un petit bijou graphique tant le dessin, la mise en page, et la colorisation sont soignés et savamment réfléchis. L'association du pourpre, du blanc et du noir est tout bonnement superbe. Cette BD est sans nul doute l'une des plus belles qu'il m'ait été donné de lire jusqu'à présent.
Côté scénario, même s'il est vrai que l'histoire du 1er tome est légèrement confuse de prime abord, la suite permet de faire le lien entre les différents personnages. Ainsi, l'histoire ne constitue pas la plus grande force de cette œuvre mais plutôt la poésie qui transpire à travers chaque page. En effet, l'histoire d'un héros amnésique à la recherche de son passé n'est pas des plus originales... Les aficionados de culture nippone crieront également au scandale en révélant les nombreuses imperfections dans la description de la culture des samouraïs mais pour moi l'essentiel n'est pas là.
Et quand on pense que l'ensemble est réalisé par un seul homme... Chapeau bas, monsieur Salvério Tenuta ! J'attends la suite avec impatience en espérant que cette incroyable qualité soit toujours de mise.
Après lecture Tome 3 (17/03/2010) :
Ce tome révèle beaucoup d'éléments sur le passé de Raido San. On comprend ainsi mieux le lien qui l'unit au personnage féminin Meiki. Ça saigne également beaucoup plus avec des affrontements où les têtes et les bras volent dans tous les sens et le final (dernière planche) nous promet un affrontement grandiose dans le dernier tome de cette magnifique série. Côté dessin, c'est toujours aussi beau. Un petit bémol toutefois concernant la couverture brillante qui est nettement moins belle que celle des précédents tomes où les lettres brillantes du titre ressortaient mieux sur le fond mat.
Après lecture Tome 4 (30/05/2011) :
Le quatrième et dernier tome clôt la série de belle façon même s'il est vrai que la fin reste convenue. Un peu déçu par le dernier affrontement entre Raïdo San et Nobu Fudo qui est relativement bref. L'ensemble mérite toutefois largement la note de 4/5. A noter que ce dernier tome reprend la très belle couverture des deux premiers tomes.
SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 8,5/10
GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 9/10
NOTE GLOBALE : 17,5/20
Voici un premier tome fort intéressant qui nous propose un récit qui débute en l'an 408. Les Wisigoths fuyant les Huns pactisent avec les Romains afin qu’ils leur octroient un territoire sûr où s’installer, en échange ils leur proposent une protection contre tout autre attaque de « barbare ». Dans ce contexte réaliste se positionne une histoire mélangeant les habitants de ces divers peuples, intrigues, suspense, trahison et amour sont de mise, comme dans toute bonne saga. L’Histoire et l’histoire sont très bien menées, il faut juste quelques minutes d’attention en début d’album pour bien connaître les évènements historiques, mais Hervé Pauvert nous met dans le bain intelligemment, un résumé introductif et concis nous fait rentrer dans l’époque et ses coutumes. De plus un glossaire en début et fin d’album nous présente par le menu personnages fictifs et réels. Mais tout est suffisamment clair pour éviter de les consulter en cours de lecture, c’est plutôt bienvenu en fin de lecture si l’on veut en savoir plus et mieux mémoriser ce que fut ce passé reculé.
Si le scénario est très bon, distrayant et instructif, le dessin de Cécile Chicault est à se rouler par terre de joie, sa beauté n’a d’égal que son originalité, avec un style rappelant les vieilles enluminures aux couleurs vives et magnifiques. Je n’ai eu de cesse en cours de lecture de m’écrier intérieurement : « Que c’est beau ! ». Généralement lorsque je suis sous le charme d’un visuel je décroche un peu du récit, mais ça n’a pas été le cas ici, j’ai pu suivre l’histoire tout en m’extasiant devant les planches. Quelle petite merveille !
L’attente de la suite va être cruelle !
Enorme cette série.
Mise à part la Révolution, l'Occupation est la période où l'identité française a été la plus disons... chahutée. Une époque troublée, hautement symbolique, qu'a choisi de nous faire vivre Fabien Nury, de l'intérieur.
Du point de vue de Joseph Joanovici, l'un des personnages troubles de cette époque. Né juif roumain, il arrivera en France entre les deux guerres et reprendra le bizness de ferrailleur de son oncle. Pendant l'Occupation, il s'efforcera de se construire une impunité, d'un côté comme de l'autre.
Fabien Nury aurait pu céder à la facilité, nous conter la vie héroïque et remarquable d'un résistant avéré et tirer de ses lecteurs des larmes d'émotion, des messages d'admiration, de bonne conscience et tout le tralala. Non, il nous livre le portrait contrasté d'un personnage -ayant réellement existé- ambigu, dont les motivations profondes sont obscures. Plutôt que de partir lorsque l'atmosphère vire au brun, il reste à Paris pour développer ses affaires, ayant flairé le bon filon. Mais pour réussir avec l'occupant, il doit cacher ses origines, ou plutôt sa religion, s'achetant -littéralement- un sauf-conduit sous la forme d'une carte de la Gestapo. Joseph mange à tous les râteliers, essayant de faire des affaires tout en aidant les opprimés. Mais il en oublie l'essentiel, sa famille. Et tout cela, sans savoir lire ni écrire, ce qui risque de lui jouer des tours...
C'est donc un portrait tout en nuances, mais aussi très réaliste, Joseph évoluant dans ses objectifs et ses motivations. On n'a pas l'impression que Nury juge son héros, il nous le montre tel qu'il est. Le choix de Sylvain Vallée pour illustrer cette histoire peut paraître de prime abord un peu surprenant, avec son style "presque réaliste", mais on s'y habitue très vite, car ce style est vraiment agréable, très efficace et mature. Delf complète de belle façon la partition graphique.
Au final, une série qui vaut largement le détour, avec des personnages crédibles et un dessin qui sert bien le récit.
Voici une histoire bien noire et tragique comme je les aime, agrémentée d’une petite touche attendrissante incarnée par le personnage de Cartigan, un gamin intelligent et débrouillard, et je l’aime doublement car il sauve un pauvre toutou malmené par les méchants et qui j’espère sera convié à suivre cette aventure.
L’univers animalier où les humains sont relégués aux rangs de bétail et de main d’œuvre est assez original, avec notamment comme race dominante celle des boucs, ce qui donne une dimension un poil dantesque, il ne fait pas bon se balader dans ce récit où les démons à pieds fourchus sont les maîtres. D’ailleurs l’auteur ne prend pas de gant c’est souvent dur et direct, point de jérémiade, la violence et la noirceur sont les moteurs du récit.
Tout ceci est appuyé par un dessin sublime, même si je trouve les planches marronnasses/noir/blanc un tout petit peu moins bonnes avec un visuel trop crayonné, mais je pense que c’est dû aussi au fait que c’est la partie de l’histoire qui m’a moins plu, mais dont on ne peut se passer puisqu’elle retranscrit les évènements du passé. Par contre ceux du présent, ont été un vrai régal avec une excellente intrigue et une belle part de scènes d’action. Tout est millimétré, chaque chose arrive au bon moment, le ton est juste, l’humour est présent mais discret, c’est parfait.
Pour une première B.D. c’est foutrement bien réussi, que ce soit au niveau du scénario que du dessin, encore un duo d’auteurs qui semblent avoir une longue expérience derrière eux, je ne peux que m'incliner devant un si grand talent.
Franchement, la trame est classique, je m'attendais à une déception ou à un manga aussi tôt lu aussi vite oublié et bien non !!
Etrangement, on s'attache très vite à cette déesse de l'amour... C'est même trop court je trouve :)
J'ai tout simplement adoré, et je veux une déesse comme bambina à mes côtés :)
Plus sérieusement, ce n'est pas le manga du siècle, mais c'est rafraichissant et vous ne vous ennuierez pas du tout, au contraire, vous vous surprendrez à vous attacher à bambina et la banque des "pures lovers" (lire le manga pour comprendre)...
Dommage que j'ai dévoré aussi rapidement ces trois tomes... Bambina me manque déjà sniff :)
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Calvin et Hobbes
Un petit bijou d'humour ! J'ai découvert le malicieux Calvin et son féroce tigre en peluche Hobbes il y a déjà quelques années au cours d'anglais. Depuis je me régale à chaque lecture ou relecture de cette série. Même si les gags peuvent être parfois répétitifs (déjà 24 albums, c'est un peu inévitable), je ne m'en lasse pas. On partage la douleur des parents face aux facéties de leur gamin ("Etre parents, c'est vouloir à la fois câliner et étrangler son enfant"), l'enfer vécu par la baby-sitter et par sa voisine souffre-douleur Susie Perkins ("Les filles c'est comme les limaces. Elles doivent bien servir à quelque chose, mais à quoi ?"). Mais on s'attache également au petit Calvin, gamin de 6 ans à l'imagination débordante et à l'intelligence bien développée (ses réflexions philosophiques sont parfois dignes d'un grand penseur, du genre "L'histoire est la fiction que nous inventons pour nous persuader que les événements sont connus et que la vie a un sens."). Ainsi qu'à son tigre, son meilleur ami, fan de thon en boîte, qui prend vie dans son imagination pour l'accompagner dans tous ses jeux... et l'attaquer férocément chaque fois qu'il rentre de l'école ("On peut sortir un tigre de la jungle, mais la jungle ne quitte jamais le tigre"). Une BD truffée d'humour et intelligente dans laquelle les moments de tendresse ne sont pas absents. ("Sans petit bisou, les rêves sont flous"). Le dessin de Bill Waterson est simple et les décors quasi inexistants, mais ça permet justement de mettre l'accent sur les expressions des personnages (la bouille de Calvin devant une assiette d'épinards est tout simplement irrésistible). Je terminerai en laissant la parole à Calvin : "L'enfance, c'est fait pour gâcher la vie des adultes". Si vous ne connaissez pas, une série à découvrir de toute urgence ! P.S. : Toutes les citations sont tirées de différents volumes de la série.
Le Viandier de Polpette
Et si on alliait les mondes fantastiques et poétiques de Hayao Miyazaki, le maître des studios Ghibli au trait fin et reposant du dessinateur de la série culte Lou ! en saupoudrant le tout de recettes culinaires, cela vous semblerait improbable, non ? Tel est pourtant le programme de Polpette, enfant improbable à la croisée d’auteurs à succès. Car si l’auteur de Princesse Mononoke et du Château dans le Ciel n’a surement guère d’influence active sur cette œuvre annoncée en 3 tomes, Julien Neel en assume pleinement la paternité à quatre mains (voire six en n’oubliant pas le scénariste :) ) en insufflant le même regard enjoué et tranquille à son cuisinier que Richard, le beau-père de Lou. C’est tout un petit théâtre de papier qui se déroule dans un cadre idyllique, le château du Coq Vert dont le propriétaire n’est autre que le comte de Scaramanga, un adulescent capricieux mais attachant. Il y a également la jolie chauffagiste et ses furets malins, le petit Andrew, barman muet et haut comme trois pouces ainsi que le fidèle majordome du comte faisant également office de père de substitution. Et Polpette, le héros de ce récit, s’effaçant au fur et à mesure du rôle principal devant ce petit comte ubuesque, n’en reste pas moins le chef d’orchestre… Ses succulentes recettes sont aussitôt accompagnées d’explications parsemées d’illustrations (sur le mode des pages de garde du journal intime de Lou) disséminées dans le récit. On en a les papilles en alerte, alléchés par le nom folklorique ainsi que l’origine des mets avec l’envie d’en recréer l’ambiance bucolique ! L’histoire est simple mais ne passe pas pour autant sur le second plan. Ce mélange mi-médieval mi-steampunk emporte notre adhésion générale. C’est frais, mignon et appétissant tout simplement. Les dernières pages complètent ce délicat voyage entre les mets, la nature et la poésie ambiante. Ce bouquin est promu à un joli petit succès commercial et d’ouvrir quelques barrières aux amateurs d’épicurisme et de 9ème art. En tous cas, c'est un cadeau idéal à offrir. ;) Alors Miranda et Pasukare, vous êtes vivement conviées à venir gouter en ma compagnie un fabada de pérero à moins que pressées par vos devoirs de modératrices, un délicieux sandwich prego ne vous fasse de l’œil. ;)
Tanka
Comme Aurelien V, c'est avec cet album que je découvre (enfin !) Toppi. Et quelle claque ! Tous les ingrédients de ce que je peux apprécier dans une production artistique sont ici réunis : le rêve quoi ! J'ai un penchant pour les récits asiatiques, et Toppi ne semble pas en reste. Mon bonheur, c'est que môôôssieur est partageur, et n'est pas avar de son talent pour nous en faire profiter ! C'est sous la forme de quatre récits indépendants qu'il nous livre sa vision d'un magnifique Japon médiéval et fantastique. Moi qui ne suis pas forcément un adepte du format "nouvelle", j'avoue être tombé sous le charme du travail de notre italien. C'est déconcertant de beauté et de justesse dans l'agencement et la composition des pages. Son trait unique et reconnaissable entre tous, est d'une élégance et d'une créativité comme rarement on en croise dans une vie de lecture. Tout y est posé en contrastes, le noir et le blanc bien sûr, mais également dans les rapports des personnages, dans la taille de leur représentation, dans les planches mêlant savamment un trait fin et réaliste à l'abstrait rappelant par certains côtés le talent pictural d'un Klimt. Courbes et lignes se livrent un combat tortueux mais majestueux pour agencer des planches tout simplement envoutantes, le tout avec une grande fluidité... Stupéfiant ! Alors, si comme moi jusqu'à peu, Toppi n’évoquait rien ni personne en particulier c'est que vous êtes un heureux VEINARD ! Votre horizon n'est pas bouché, et cela prouve qu'il y a encore de merveilleux trésors et des perles étincelantes à aller pêcher de-ci de-là, au gré de vos lectures et des conseils que vous pourrez glaner. Car c'est grâce à BDT que j'ai découvert Toppi en survolant les forums... La curiosité ne sera pour moi jamais un vilain défaut ! Alors, encore chapeau Mr Toppi pour la qualité de votre travail, et bienvenue dans le petit panthéon de mes œuvres "cultes", par le biais de ce magnifique album qu'est "Tanka".
Les Sentinelles
Cocorico !!!! C’est rare et ce ne sont pas les exploits de nos joueurs de foot ou hommes politiques qui me font pousser ce cri héroïque mais bien l’essai réussi d’avoir créé une série de superhéros 100% de chez nous et également 100% crédible ce qui n’est pas une mince affaire. Bien sur on ne peut oublier la récentes publication des Brigades Chimériques mais en comparaison, cette série de Dorison peut se targuer d’être aussi accessible que divertissant tout en conservant un regard très noir et cru sur les aberrations de la guerre, ici la Grande Guerre comme nos aieux appelaient la 1ère guerre mondiale mais également toute guerre en général… Mais tout de suite un brin d’histoire. Dorison, scénariste du Troisième Testament auquel je n’ai jamais accroché mais également de Sanctuaire, toutes les deux des œuvres fort populaires, s’en va toquer chez les grosses pontes de Marvel en leur présentant un projet ambitieux mettant en scène un Iron Man rétro déambulant dans l’Europe du début de siècle. Ces messieurs ayant déjà leur Captain America en bon défenseur de l’occident n’ont pas jugé le projet assez commercial avec une guerre dont ils ne se souviennent pas et un continent qui n’aura eu d’intérêt que depuis qu’ils l’inondent de coca cola. Retour à la case départ donc avec la même idée sous le carton : décrire un être modifié et amélioré au service d’une section spéciale, les Sentinelles en plein cœur de la Grande Guerre un peu comme Robocop au service de l’OCP agissant dans une métropole gangrénée, Detroit… :) Et ? Ça marche du tonnerre tout simplement parce que ce style de récit est universel et on est vite pris dans une ligne narrative aussi simple que directe. Le récit est loin d’être manichéen ou patriotique nous rappelant au passage que la guerre est sale et n’épargne personne des deux cotés. Ce Taillefer, surhomme malgré lui est peut être amputé des 4 membres mais pas du cœur. L’équipe se dote au fur et à mesure de membres aussi différents que passionnants, d’un sergent Djibouti tête brulée dopée aux amphés et le merle, aristocrate prétentieux et volant ! L’ensemble s’insère dans de véritables batailles ou gaz moutarde et références historiques sont de la partie ce qui rajoute du charme à un tableau qui n’en manque pas. Malgré un second tome un peu moins soutenu et l’insert de photos d’époque pas toujours du meilleur apport, l’histoire progresse réellement et on s’éloigne de plus en plus du mythe de Frankenstein du début pour entrer de plein pied dans un récit de superhéros avec esprit d’équipe à la X-Men et Némesis surnaturel germanique ! Sans oublier que j’ai gardé le meilleur pour la fin : le dessin a un look mi-rétro mi-réaliste qui sert beaucoup l’image. Les couleurs ajoutent également beaucoup de charme à l’ensemble. Dommage que le découpage soit parfois fantaisiste mais rien de bien méchant, tout reste compréhensible…. Aussi merci à l’équipe de Stan Lee d’être passé à coté de ce petit chef d’œuvre purement européen qui mériterait une belle adaptation cinéma en me rappelant l’originalité des Brigades du Tigre sur mon petit écran et que Dorison a également adapté pour le 9ème art tiens, tiens ! :)
Le Voyage en Italie
Une histoire d'amour et d'amitié très forte, des personnages que l'auteur sait rendre véritablement attachants et émouvants, voilà ce qui fait que ce retour aux sources se lit d'une seule traite. Malgré la fatigue ressentie ce jour-là, je n'ai pas pu m'empêcher de lire les deux tomes d'affilée, pas question de les lâcher avant la fin ! Cosey se révèle une nouvelle fois un admirable conteur par la justesse des situations qu'il met en scène. Son dessin est vraiment très beau et les couleurs douces collent bien à l'histoire. Une grande réussite, à lire assurément !
La Légende des nuées écarlates
Alors là, attention ! C'est un petit bijou que vous tenez entre vos mains... Tout d'abord un petit bijou graphique tant le dessin, la mise en page, et la colorisation sont soignés et savamment réfléchis. L'association du pourpre, du blanc et du noir est tout bonnement superbe. Cette BD est sans nul doute l'une des plus belles qu'il m'ait été donné de lire jusqu'à présent. Côté scénario, même s'il est vrai que l'histoire du 1er tome est légèrement confuse de prime abord, la suite permet de faire le lien entre les différents personnages. Ainsi, l'histoire ne constitue pas la plus grande force de cette œuvre mais plutôt la poésie qui transpire à travers chaque page. En effet, l'histoire d'un héros amnésique à la recherche de son passé n'est pas des plus originales... Les aficionados de culture nippone crieront également au scandale en révélant les nombreuses imperfections dans la description de la culture des samouraïs mais pour moi l'essentiel n'est pas là. Et quand on pense que l'ensemble est réalisé par un seul homme... Chapeau bas, monsieur Salvério Tenuta ! J'attends la suite avec impatience en espérant que cette incroyable qualité soit toujours de mise. Après lecture Tome 3 (17/03/2010) : Ce tome révèle beaucoup d'éléments sur le passé de Raido San. On comprend ainsi mieux le lien qui l'unit au personnage féminin Meiki. Ça saigne également beaucoup plus avec des affrontements où les têtes et les bras volent dans tous les sens et le final (dernière planche) nous promet un affrontement grandiose dans le dernier tome de cette magnifique série. Côté dessin, c'est toujours aussi beau. Un petit bémol toutefois concernant la couverture brillante qui est nettement moins belle que celle des précédents tomes où les lettres brillantes du titre ressortaient mieux sur le fond mat. Après lecture Tome 4 (30/05/2011) : Le quatrième et dernier tome clôt la série de belle façon même s'il est vrai que la fin reste convenue. Un peu déçu par le dernier affrontement entre Raïdo San et Nobu Fudo qui est relativement bref. L'ensemble mérite toutefois largement la note de 4/5. A noter que ce dernier tome reprend la très belle couverture des deux premiers tomes. SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 8,5/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 9/10 NOTE GLOBALE : 17,5/20
La Saga de Wotila
Voici un premier tome fort intéressant qui nous propose un récit qui débute en l'an 408. Les Wisigoths fuyant les Huns pactisent avec les Romains afin qu’ils leur octroient un territoire sûr où s’installer, en échange ils leur proposent une protection contre tout autre attaque de « barbare ». Dans ce contexte réaliste se positionne une histoire mélangeant les habitants de ces divers peuples, intrigues, suspense, trahison et amour sont de mise, comme dans toute bonne saga. L’Histoire et l’histoire sont très bien menées, il faut juste quelques minutes d’attention en début d’album pour bien connaître les évènements historiques, mais Hervé Pauvert nous met dans le bain intelligemment, un résumé introductif et concis nous fait rentrer dans l’époque et ses coutumes. De plus un glossaire en début et fin d’album nous présente par le menu personnages fictifs et réels. Mais tout est suffisamment clair pour éviter de les consulter en cours de lecture, c’est plutôt bienvenu en fin de lecture si l’on veut en savoir plus et mieux mémoriser ce que fut ce passé reculé. Si le scénario est très bon, distrayant et instructif, le dessin de Cécile Chicault est à se rouler par terre de joie, sa beauté n’a d’égal que son originalité, avec un style rappelant les vieilles enluminures aux couleurs vives et magnifiques. Je n’ai eu de cesse en cours de lecture de m’écrier intérieurement : « Que c’est beau ! ». Généralement lorsque je suis sous le charme d’un visuel je décroche un peu du récit, mais ça n’a pas été le cas ici, j’ai pu suivre l’histoire tout en m’extasiant devant les planches. Quelle petite merveille ! L’attente de la suite va être cruelle !
Il était une fois en France
Enorme cette série. Mise à part la Révolution, l'Occupation est la période où l'identité française a été la plus disons... chahutée. Une époque troublée, hautement symbolique, qu'a choisi de nous faire vivre Fabien Nury, de l'intérieur. Du point de vue de Joseph Joanovici, l'un des personnages troubles de cette époque. Né juif roumain, il arrivera en France entre les deux guerres et reprendra le bizness de ferrailleur de son oncle. Pendant l'Occupation, il s'efforcera de se construire une impunité, d'un côté comme de l'autre. Fabien Nury aurait pu céder à la facilité, nous conter la vie héroïque et remarquable d'un résistant avéré et tirer de ses lecteurs des larmes d'émotion, des messages d'admiration, de bonne conscience et tout le tralala. Non, il nous livre le portrait contrasté d'un personnage -ayant réellement existé- ambigu, dont les motivations profondes sont obscures. Plutôt que de partir lorsque l'atmosphère vire au brun, il reste à Paris pour développer ses affaires, ayant flairé le bon filon. Mais pour réussir avec l'occupant, il doit cacher ses origines, ou plutôt sa religion, s'achetant -littéralement- un sauf-conduit sous la forme d'une carte de la Gestapo. Joseph mange à tous les râteliers, essayant de faire des affaires tout en aidant les opprimés. Mais il en oublie l'essentiel, sa famille. Et tout cela, sans savoir lire ni écrire, ce qui risque de lui jouer des tours... C'est donc un portrait tout en nuances, mais aussi très réaliste, Joseph évoluant dans ses objectifs et ses motivations. On n'a pas l'impression que Nury juge son héros, il nous le montre tel qu'il est. Le choix de Sylvain Vallée pour illustrer cette histoire peut paraître de prime abord un peu surprenant, avec son style "presque réaliste", mais on s'y habitue très vite, car ce style est vraiment agréable, très efficace et mature. Delf complète de belle façon la partition graphique. Au final, une série qui vaut largement le détour, avec des personnages crédibles et un dessin qui sert bien le récit.
Cartigan
Voici une histoire bien noire et tragique comme je les aime, agrémentée d’une petite touche attendrissante incarnée par le personnage de Cartigan, un gamin intelligent et débrouillard, et je l’aime doublement car il sauve un pauvre toutou malmené par les méchants et qui j’espère sera convié à suivre cette aventure. L’univers animalier où les humains sont relégués aux rangs de bétail et de main d’œuvre est assez original, avec notamment comme race dominante celle des boucs, ce qui donne une dimension un poil dantesque, il ne fait pas bon se balader dans ce récit où les démons à pieds fourchus sont les maîtres. D’ailleurs l’auteur ne prend pas de gant c’est souvent dur et direct, point de jérémiade, la violence et la noirceur sont les moteurs du récit. Tout ceci est appuyé par un dessin sublime, même si je trouve les planches marronnasses/noir/blanc un tout petit peu moins bonnes avec un visuel trop crayonné, mais je pense que c’est dû aussi au fait que c’est la partie de l’histoire qui m’a moins plu, mais dont on ne peut se passer puisqu’elle retranscrit les évènements du passé. Par contre ceux du présent, ont été un vrai régal avec une excellente intrigue et une belle part de scènes d’action. Tout est millimétré, chaque chose arrive au bon moment, le ton est juste, l’humour est présent mais discret, c’est parfait. Pour une première B.D. c’est foutrement bien réussi, que ce soit au niveau du scénario que du dessin, encore un duo d’auteurs qui semblent avoir une longue expérience derrière eux, je ne peux que m'incliner devant un si grand talent.
Bambina - Déesse de l'amour
Franchement, la trame est classique, je m'attendais à une déception ou à un manga aussi tôt lu aussi vite oublié et bien non !! Etrangement, on s'attache très vite à cette déesse de l'amour... C'est même trop court je trouve :) J'ai tout simplement adoré, et je veux une déesse comme bambina à mes côtés :) Plus sérieusement, ce n'est pas le manga du siècle, mais c'est rafraichissant et vous ne vous ennuierez pas du tout, au contraire, vous vous surprendrez à vous attacher à bambina et la banque des "pures lovers" (lire le manga pour comprendre)... Dommage que j'ai dévoré aussi rapidement ces trois tomes... Bambina me manque déjà sniff :)