De toutes les séries d'andreas, "Cyrrus/Mil" est réputée comme étant la plus hermétique et la plus difficile à comprendre. Et il faut avouer qu'une lecture linéaire simple de la BD laisse sur une impression d'incompréhension totale. Mais c'est tout l'art d'Andreas de demander au lecteur de relire son oeuvre, de la fouiller, de chercher tous les détails, d'élaborer des hypothèses pour enfin comprendre tous (ou presque) les tenants et aboutissants de son scénario.
Personnellement, il me reste encore 1 ou 2 parts de mystère dans cette BD, mais comme toujours j'ai grandement apprécié de voir que tout se tient, et qu'une fois la bonne hypothèse d'explication trouvée, tous les indices donnés par Andreas concordent.
L'histoire et le dessin néanmoins m'ont moins plu que dans la série Rork par exemple, du même auteur.
Tout d'abord, le dessin N&B d'Andreas est ici totalement superbe ! Même en ignorant le scénario, cette série vaut la peine d'être achetée uniquement pour la beauté indéniable de chacune de ses planches.
Ensuite, le scénario proche de l'univers de Lovecraft est ici sympathique, quoique parfois confus. Le tome 2, en cela, explique peut-être un peu trop les mystères que laisse le premier tome.
Même si l'histoire n'est à mes yeux pas à la hauteur d'une série comme Rork, l'esthétisme de cette BD est telle que je ne peux que la conseiller.
Ay, ay Sir! Tronchet est grand. :)
Le pays voisin de Houppeland n'est pas vraiment plus agréable que ce dernier. Une brigade tue les porteurs de vêtements non assortis, la poésie se vit comme une guerre (d'accord avec Cassidy, cette histoire est grandiose), la croisière ethnique fait un tabac, le gouvernements bat des records de rapidité pour remplacer les gens que des terroristes font exploser... tout est d'une originalité incroyable, d'un cynisme à toute épreuve et d'une causticité comme seule Tronchet sait la faire. C'est vraiment drôle et vraiment intelligent. Je suis un peu moins fan du dessin que je trouve un peu sommaire et brouillon parfois, même s'il colle assez bien à ce monde de fous. Tergal, Calbuth, Houppeland, Welcome Land, Toi et moi, Les damnés de la terre, Là-bas : une pluie de 4 et de 5 pour ma part. A lire absolument.
Dans "On vit une époque formidable", Reiser s'attaque plus particulièrement à la société de consommation, aux travers du capitalisme et à tout ce qui a fait bouger les années 70 en général. Ses chroniques très acerbes s'attaquent aux années post-68 et à la déception qu'elles ont pu générer. Et assez curieusement l'ensemble n'a pas pris une ride. Du Reiser au meilleur niveau, drôle et mordant.
Je ne vais pas me lancer dans la grande critique que mériterait l'oeuvre, je suis sûr de m'y perdre. Mais je pense que je peux aisément affirmer que c'est la BD de super-héros ultime, qui devrait plaire à certains qui n'aiment pas le genre, et déplaire à certains qui en sont fans.
L'illustration fait au premier abord un peu vieux comics (ben... c'en est un en fait), surtout à cause de la colorisation, mais en avançant, on se rend compte des qualités du dessinateur, capable de mettre des choses en scène avec une suggestion toute particulière. J'ai beaucoup aimé certains plans en ombres chinoises. Il fait ce qu'il veut de ses mises en scène. On sent la maîtrise du dessinateur tout en avançant dans l'histoire.
Bon. Si je fais le bilan de ma lecture, je me dis que cela ne m'a pas transporté à des summums d'intensité émotionelle, que cela ne m'a pas touché au plus profond de ma sensibilité, mais pourtant, je la considère comme indispensable. Pourquoi ?
Parce qu'une fois qu'on est plongé dans le récit, on ne peut s'empêcher de penser : "Moore est fou. C'est un foutu génie, mais il doit être fou, pas possible autrement". Comment mener un récit de cette façon ? Comment mêler toutes ces choses avec tant de subtilité ? Mettre dans un contexte réel des éléments absurdes avec tant de force ? Je n'ai ressenti ça qu'en lisant du Dick.
Nous sommes quasiment là entre le roman et la bande dessinée, avec les "dossiers" et extraits "d'ouvrages" qui viennent clore chaque chapitre.
Faire rimer "réalisme" et "super-héros", c'est déjà un superbe tour de force. Mais ça va beaucoup plus loin, puisqu'ils sont en fait une sorte d'imagerie qui permet d'exprimer une vision sur la situation politique et sociale à l'époque. Un compte à rebours en fil rouge.
Une oeuvre très riche.
Un avis qui peut évoluer, c'est le premier tome. Un démarrage plutôt séduisant et une organisation autour de cette BD plutôt originale qui devrait permettre la sortie de 8 albums sur 3 ans.
Avant tout, ce qui m'a séduit c'est l'atmosphère de cette terre du futur. Un univers SF riche et un scénario qui promet. J'ai trouvé les dessins agréables ; par contre au niveau de la couleur je trouve qu'il pourrait y avoir des progrès.
Double baptême en ce qui me concerne avec cet album : première lecture d'un album de Seth et première lecture d'un album de la collection "Ecritures" de Casterman. Je précise ce point car sans même parler de son contenu, ces livres sont superbes, sobres et joyeux à la fois, doux et revêches en même temps, de superbes objets vraiment.
Le commis voyageur, acte I, scène I : Un vieil homme se lève et le lecteur le suit toute la journée en l'écoutant raconter des souvenirs vieux de plus de quarante ans. Au milieu de ce monologue, les commentaires sur l'art de bien vendre ne cessent de fuser. Lorsqu'une telle scène s'étend sur plus de soixante pages, il est plus que facile de tomber dans l'ennui et le désintérêt le plus total. Mais Seth parvient à éviter cet écueil de bien belle manière. En adoptant un ton intimiste mais jamais précieux, il emmène lentement le lecteur dans un état contemplatif rempli de sérénité. C'est un vieil homme qui parle, on le voit se lever, s'habiller, monter et descendre ses escaliers, manger, et même nu lorsqu'il va se laver. Jamais il n'arrête de nous parler, et on se sent de la famille, étrangement intime en fait. C'est vraiment fort comme sentiment ce que Seth parvient à faire passer sans l'air d'y toucher. Les dessins participent grandement à cet effet avec des nuances de bleu pâle toujours douces, et des touches légères de gris, de blanc et de noir. C'est fin, pas révolutionnaire mais superbement maîtrisé et surtout, ce type de trait s'adapte vraiment bien au propos de l'auteur.
Le commis voyageur, acte I, scène II : Dans la deuxième partie de ce premier tome, le lecteur fait connaissance avec Simon dont le vieil homme nous a déjà parlé dans la première scène… Simon le commis voyageur par intermittence, qui doit vendre des ventilateurs malgré ses difficultés de communication… Ce personnage est un véritable personnage de fiction, plein d'attraits et de ces petits défauts qui font la grandeur des anti-héros. En jouant avec les relations et les rencontres de Simon, Seth s'amuse à le faire dériver vers les limites de l'humanité, vers les confins obscurs de ce masque que nous portons tous jour après jour. La place de l'individu dans la société est en effet à ce prix et toujours avec ce ton mesuré mais qui fait mouche, Seth signe ici un premier tome très touchant.
Déjà fan de "l'Autre Monde", l'autre série de Rodolphe et Magnin, je me suis laissé tenter par celle-ci sans en connaître la teneur. Et voilà un choix que je ne regrette pas.
Le dessin de Florence Magnin y est toujours très agréable (à mes yeux du moins) et sa beauté convient parfaitement à l'atmosphère un tant soit peut onirique de cette histoire fouillée et bien menée. Chaque case est ouvragée comme un tableau et l'ensemble (des pirates, des auberges, des fantômes, la mer et le vent) possède un cachet formidable.
Très agréable à lire et plutôt captivant, voilà une BD que je conseillerai.
Bonne série d'aventures. Meme sans être particulièrement amateur d'aviation, j'ai apprécié les aventures aériennes de nos 2 héros. Ceux-ci ont certes évolué de l'état d'esprit "boy-scout" cher à Charlier à celui de "barbouze" (cf derniers épisodes en Afrique). Je conteste les critiques du dessin : en effet 2 grands maîtres de la BD se sont succédés au dessin (Uderzo puis Jijé). Un classique à découvrir/lire sans essayer de faire la comparaison avec les BD contemporaines.
Ben voilà, depuis ma lecture dans le Lanfeust Mag, je n'ai pas pu l'oublier.
Le dessin est sublime, j'adore ce style plutot carré, enfin ça s'explique. Les couleurs splendides, c'est fait à l'ordi mais ça ne paraît pas, c'est naturel. Quant au scénario, ben rien à redire, Jarry lance plein de pistes et plein de mystère et on n'a qu'une envie, lire la suite. Sinon j'ai vraiment aimé le combat contre la relique, ça fait très cinéma.
Bon si vous voulez en savoir plus, le site avec des images inédites : http://membres.lycos.fr/leschroniquesdemagon, avec la présence des auteurs sur le forum.
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Cyrrus / Mil
De toutes les séries d'andreas, "Cyrrus/Mil" est réputée comme étant la plus hermétique et la plus difficile à comprendre. Et il faut avouer qu'une lecture linéaire simple de la BD laisse sur une impression d'incompréhension totale. Mais c'est tout l'art d'Andreas de demander au lecteur de relire son oeuvre, de la fouiller, de chercher tous les détails, d'élaborer des hypothèses pour enfin comprendre tous (ou presque) les tenants et aboutissants de son scénario. Personnellement, il me reste encore 1 ou 2 parts de mystère dans cette BD, mais comme toujours j'ai grandement apprécié de voir que tout se tient, et qu'une fois la bonne hypothèse d'explication trouvée, tous les indices donnés par Andreas concordent. L'histoire et le dessin néanmoins m'ont moins plu que dans la série Rork par exemple, du même auteur.
Cromwell Stone
Tout d'abord, le dessin N&B d'Andreas est ici totalement superbe ! Même en ignorant le scénario, cette série vaut la peine d'être achetée uniquement pour la beauté indéniable de chacune de ses planches. Ensuite, le scénario proche de l'univers de Lovecraft est ici sympathique, quoique parfois confus. Le tome 2, en cela, explique peut-être un peu trop les mystères que laisse le premier tome. Même si l'histoire n'est à mes yeux pas à la hauteur d'une série comme Rork, l'esthétisme de cette BD est telle que je ne peux que la conseiller.
Welcome Land
Ay, ay Sir! Tronchet est grand. :) Le pays voisin de Houppeland n'est pas vraiment plus agréable que ce dernier. Une brigade tue les porteurs de vêtements non assortis, la poésie se vit comme une guerre (d'accord avec Cassidy, cette histoire est grandiose), la croisière ethnique fait un tabac, le gouvernements bat des records de rapidité pour remplacer les gens que des terroristes font exploser... tout est d'une originalité incroyable, d'un cynisme à toute épreuve et d'une causticité comme seule Tronchet sait la faire. C'est vraiment drôle et vraiment intelligent. Je suis un peu moins fan du dessin que je trouve un peu sommaire et brouillon parfois, même s'il colle assez bien à ce monde de fous. Tergal, Calbuth, Houppeland, Welcome Land, Toi et moi, Les damnés de la terre, Là-bas : une pluie de 4 et de 5 pour ma part. A lire absolument.
On vit une époque formidable
Dans "On vit une époque formidable", Reiser s'attaque plus particulièrement à la société de consommation, aux travers du capitalisme et à tout ce qui a fait bouger les années 70 en général. Ses chroniques très acerbes s'attaquent aux années post-68 et à la déception qu'elles ont pu générer. Et assez curieusement l'ensemble n'a pas pris une ride. Du Reiser au meilleur niveau, drôle et mordant.
Watchmen
Je ne vais pas me lancer dans la grande critique que mériterait l'oeuvre, je suis sûr de m'y perdre. Mais je pense que je peux aisément affirmer que c'est la BD de super-héros ultime, qui devrait plaire à certains qui n'aiment pas le genre, et déplaire à certains qui en sont fans. L'illustration fait au premier abord un peu vieux comics (ben... c'en est un en fait), surtout à cause de la colorisation, mais en avançant, on se rend compte des qualités du dessinateur, capable de mettre des choses en scène avec une suggestion toute particulière. J'ai beaucoup aimé certains plans en ombres chinoises. Il fait ce qu'il veut de ses mises en scène. On sent la maîtrise du dessinateur tout en avançant dans l'histoire. Bon. Si je fais le bilan de ma lecture, je me dis que cela ne m'a pas transporté à des summums d'intensité émotionelle, que cela ne m'a pas touché au plus profond de ma sensibilité, mais pourtant, je la considère comme indispensable. Pourquoi ? Parce qu'une fois qu'on est plongé dans le récit, on ne peut s'empêcher de penser : "Moore est fou. C'est un foutu génie, mais il doit être fou, pas possible autrement". Comment mener un récit de cette façon ? Comment mêler toutes ces choses avec tant de subtilité ? Mettre dans un contexte réel des éléments absurdes avec tant de force ? Je n'ai ressenti ça qu'en lisant du Dick. Nous sommes quasiment là entre le roman et la bande dessinée, avec les "dossiers" et extraits "d'ouvrages" qui viennent clore chaque chapitre. Faire rimer "réalisme" et "super-héros", c'est déjà un superbe tour de force. Mais ça va beaucoup plus loin, puisqu'ils sont en fait une sorte d'imagerie qui permet d'exprimer une vision sur la situation politique et sociale à l'époque. Un compte à rebours en fil rouge. Une oeuvre très riche.
La Compagnie des Glaces
Un avis qui peut évoluer, c'est le premier tome. Un démarrage plutôt séduisant et une organisation autour de cette BD plutôt originale qui devrait permettre la sortie de 8 albums sur 3 ans. Avant tout, ce qui m'a séduit c'est l'atmosphère de cette terre du futur. Un univers SF riche et un scénario qui promet. J'ai trouvé les dessins agréables ; par contre au niveau de la couleur je trouve qu'il pourrait y avoir des progrès.
Clyde Fans (Le Commis voyageur)
Double baptême en ce qui me concerne avec cet album : première lecture d'un album de Seth et première lecture d'un album de la collection "Ecritures" de Casterman. Je précise ce point car sans même parler de son contenu, ces livres sont superbes, sobres et joyeux à la fois, doux et revêches en même temps, de superbes objets vraiment. Le commis voyageur, acte I, scène I : Un vieil homme se lève et le lecteur le suit toute la journée en l'écoutant raconter des souvenirs vieux de plus de quarante ans. Au milieu de ce monologue, les commentaires sur l'art de bien vendre ne cessent de fuser. Lorsqu'une telle scène s'étend sur plus de soixante pages, il est plus que facile de tomber dans l'ennui et le désintérêt le plus total. Mais Seth parvient à éviter cet écueil de bien belle manière. En adoptant un ton intimiste mais jamais précieux, il emmène lentement le lecteur dans un état contemplatif rempli de sérénité. C'est un vieil homme qui parle, on le voit se lever, s'habiller, monter et descendre ses escaliers, manger, et même nu lorsqu'il va se laver. Jamais il n'arrête de nous parler, et on se sent de la famille, étrangement intime en fait. C'est vraiment fort comme sentiment ce que Seth parvient à faire passer sans l'air d'y toucher. Les dessins participent grandement à cet effet avec des nuances de bleu pâle toujours douces, et des touches légères de gris, de blanc et de noir. C'est fin, pas révolutionnaire mais superbement maîtrisé et surtout, ce type de trait s'adapte vraiment bien au propos de l'auteur. Le commis voyageur, acte I, scène II : Dans la deuxième partie de ce premier tome, le lecteur fait connaissance avec Simon dont le vieil homme nous a déjà parlé dans la première scène… Simon le commis voyageur par intermittence, qui doit vendre des ventilateurs malgré ses difficultés de communication… Ce personnage est un véritable personnage de fiction, plein d'attraits et de ces petits défauts qui font la grandeur des anti-héros. En jouant avec les relations et les rencontres de Simon, Seth s'amuse à le faire dériver vers les limites de l'humanité, vers les confins obscurs de ce masque que nous portons tous jour après jour. La place de l'individu dans la société est en effet à ce prix et toujours avec ce ton mesuré mais qui fait mouche, Seth signe ici un premier tome très touchant.
Mary la Noire
Déjà fan de "l'Autre Monde", l'autre série de Rodolphe et Magnin, je me suis laissé tenter par celle-ci sans en connaître la teneur. Et voilà un choix que je ne regrette pas. Le dessin de Florence Magnin y est toujours très agréable (à mes yeux du moins) et sa beauté convient parfaitement à l'atmosphère un tant soit peut onirique de cette histoire fouillée et bien menée. Chaque case est ouvragée comme un tableau et l'ensemble (des pirates, des auberges, des fantômes, la mer et le vent) possède un cachet formidable. Très agréable à lire et plutôt captivant, voilà une BD que je conseillerai.
Tanguy et Laverdure
Bonne série d'aventures. Meme sans être particulièrement amateur d'aviation, j'ai apprécié les aventures aériennes de nos 2 héros. Ceux-ci ont certes évolué de l'état d'esprit "boy-scout" cher à Charlier à celui de "barbouze" (cf derniers épisodes en Afrique). Je conteste les critiques du dessin : en effet 2 grands maîtres de la BD se sont succédés au dessin (Uderzo puis Jijé). Un classique à découvrir/lire sans essayer de faire la comparaison avec les BD contemporaines.
Les Chroniques de Magon
Ben voilà, depuis ma lecture dans le Lanfeust Mag, je n'ai pas pu l'oublier. Le dessin est sublime, j'adore ce style plutot carré, enfin ça s'explique. Les couleurs splendides, c'est fait à l'ordi mais ça ne paraît pas, c'est naturel. Quant au scénario, ben rien à redire, Jarry lance plein de pistes et plein de mystère et on n'a qu'une envie, lire la suite. Sinon j'ai vraiment aimé le combat contre la relique, ça fait très cinéma. Bon si vous voulez en savoir plus, le site avec des images inédites : http://membres.lycos.fr/leschroniquesdemagon, avec la présence des auteurs sur le forum.