Il faut le courage tout de même de passer ce premier tome et demi, où, bien qu'il y ait de très bonnes choses qui émergent, la narration est plutôt confuse, et oui... là le dessin pose au départ un vrai problème. Il y a des dessins que l'on peut apprécier ou pas, selon un style, mais là, c'est une qualité même qui est à remettre en cause. Des visages magnifiques, et à côté de ça, des silhouettes, des vêtements et des décors qui font assez brouillons, imprécis. Heureusement cela se fait moindre par la suite, et finit même par s'effacer au fil de la lecture.
Un fois passé ce cap, dès le tome 3, ça devient palpitant, et nous avons un volume 5 carrément excellent qui est le premier d'une longue lignée. Mais qu' y a-t-il dans ce manga ?
Le mot qui revient dans toutes les critiques un peu construites que j'ai pu lire est "épopée". Et cela est vrai. Je ne m'exprime que sur les 8 premiers volumes, mais il y a un souffle épique qui traverse déjà tout ça avec une richesse d'une très grande densité.
Outre la dimension épique, il y a une dimension romantique qui prend une grande force par son statut. L'amour né entre les deux pires ennemis qui ignorent leur identitié respective (pas de spoil, on le sait dès le vol. 1), amène un tragique sur l'ensemble qui ne dépareille pas.
Les idées, car il y en a quelques unes qui émergent, notamment un rejet de l'héroïsme pur et dur, mieux vaut être en vie, quitte à échouer; un habile playdoyer pour la "démocratie", au sens noble du terme, l'égalité; la primauté de l'individu (opposition à l'esclavage, ou à la faiblesse dite d'un sexe); une critique de notre monde aussi, puisque l'histoire prend cadre sur une terre où notre civilisation a été ravagée; enfin... je me rends compte qu'une simple énumération est forcement incomplète et égratigne la richesse de l'ensemble. Bien que la comparaison soit mal venue, pour que vous puissiez tout de même vous représenter un peu la chose, il y a du Nausicaä dans la façon de traiter ces conflits, ces personnages, et ce qu'ils impliquent...
Une galerie de personnages très complète et sensible d'ailleurs, ce qui donne le plus ce souffle épique à la série.
Des personnages atypiques, oui, mais surtout des personnages forts, et pourtant plein de faiblesses, complexes, et ballotés au gré d'un destin qui ne les épargne guère, les faisant se croiser et se recroiser sans cesse, selon différentes circonstances.
L'ensemble est vraiment captivant et passionant, ces grands actes accomplis par des êtres si "modestes", mais unis, rêvant de justice et de liberté, sans manichéïsme, avec une pertinence et une intensité d'un très haut niveau, vraiment, je vais encore me ruiner avec ces tomes de retard...
Il y a beaucoup dans Basara, et souvent beaucoup plus qu'ailleurs. Ce serait dommage de passer à côté.
Bien que j'ai une affinité tout à fait particulière avec HxH, je ne me suis jamais senti capable d'écrire quoi que ce soit dessus. Allons-y en énumérant les principaux points :
L'intelligence dont fait preuve Togashi, la consistance de l'univers qu'il est capable de mettre en place, et l'ingéniosité qui prime au profit de la fight pure et simple, l'ensemble est vraiment très riche et je m'y retrouve totalement. Alors que certains dénoncent l'aspect indigeste de certains passages, ce que je conçois, je m'y plonge et ils me parlent beaucoup, m'insérant d'emblée dans un environnement unique et attachant.
Le dessin, oui, sans faire preuve d'aucune mauvaise foi ou quoi que ce soit, je me retrouve tout à fait dans le trait maîtrisé de l'auteur. Parfois vif, parfois détaillé à souhait, Togashi est capable de jouer dans différents registres, et cela contribue de beaucoup à la richesse de la série à mon sens. Cet aspect est tout à fait personnel, mais je me retrouve vraiment souvent bluffé par ces planches, si contreversées.
Enfin les personnages, le charisme de la majorité, leur vraisemblance, et les relations complexes qu'ils tissent entre eux, chacun allant tout de même de son propre côté, en fonction de sa propre histoire...
Hisoka me fascine vraiment, de beaucoup par les traits, autant que par les attitudes que l'auteur lui donne.
Alors, d'abord c'est très bien dessiné. Par rapport à d'autre BD, on sent que l'auteur s'est appliqué... Ensuite, les histoires ne manquent pas d'originalité et sont à mourir de rire.
Mais le plus de cette Bd c'est qu'elle est pleine d'imagination, l'auteur invente des mondes, des personnages et des monstres passionnants. Bref c'est une excellente Bd.
Pour moi, cette série est presque culte, à chaque fois que je la relis je suis mort de rire!
Les dessins sont très bien faits, ils permettent de reconnaître la parodie du premier coup d'oeil, et les cases fourmillent de détails hilarants.
Bon, il faut tout de même un minimum de culture manga pour saisir le principal de l'humour, ce qui peut en dégoûter certains.
Sinon, c'est un must.
Je ne peux que confirmer les deux avis précédents.
Le scénar est très bon, les personnages sont bien présentés et tout s'enchaîne logiquement et avec une efficacité redoutable.
Au niveau du dessin, il est assez conventionnel, mais colle bien à l'ambiance de l'album.
==> Un conseil, achetez-le...
Qu'est-ce qu'elle est bien cette petite BD !!!
Des tranches de vie toutes simples, mais racontées avec maestria... Les personnages semblent particulièrement vivants, ils ont chacun des attitudes qui "collent" à leur caractère, qui est suggéré plutôt que clairement expliqué. Le dessin est fin et élégant, certains personnages étant plus réussis que d'autres cependant (le couple du 2ème étage n'est pas toujours très réussi, notamment). Et la mise en scène est à tomber par terre.
C'est fin et subtil, drôle et touchant, et ça se lit et se relit sans impression de lassitude.
Ex-cel-lent !
Un nouvel album d'histoires courtes, humoristiques mais surtout très noires, de Foerster. D'habitude, chaque album a son lot de bonnes et de moins bonnes histoires. Eh bien là, je les ai trouvées quasiment toutes excellentes.
Elles sont non seulement très originales les unes par rapport aux autres, mais en plus elles sont vraiment marquantes par leurs idées emplies d'acidité, d'humour noir et d'horreur.
Le dessin de Foerster (typique de son style) est ici bien soigné, très lisible et ses personnages aux expressions horrifiées ou autres sont toujours excellents.
En résumé, voilà à mon avis l'un des meilleurs recueils d'histoires noires de Foerster.
Voici un album des plus intéressants. Tout d'abord parce qu'il aborde une histoire entre deux familles rivales qui, pendant la guerre, vont trouver le moyen de se détruire. Ensuite, parce qu'il aborde une tragédie humaine qui non seulement a du sens, mais qui est surtout agréablement bien illustrée.
Pour un premier album, je ne peux que le conseiller!
Ce pavé entre mes mains, je me suis dit qu'il me faudrait des mois pour en venir à bout... Et bien non, je l'ai dévoré en très peu de temps, signe ici de la qualité de cet ouvrage passionnant.
Oui passionnant, un gars qui raconte sa vie (y paraît que c'est pas une vraie autobio) d'une façon aussi touchante, j'ai adoré. Et pourtant les émois d'un ado sur fond de religion (je caricature un peu) c'est pas ma tasse de thé.
L'auteur m'a touché, sa vision des personnages est attachante et le tout est servi par un dessin qui me plaît beaucoup.
Bon, c'est gros, c'est cher et y'a pas de cul, mais c'est que du bonnheur!
C'est grâce à vous que j'ai acheté cet album et... arf ! Ca faisait longtemps que je n'avais pas secoué mon lit de rire en lisant les pages d'une BD (quoique la dernière fois, c'était avec le tome 6 de De Cape et de Crocs) !
Je ne sais pas comment désigner l'humour de Goossens : parodie ? Humour absurde ? Délire ? Humour pince-sans-rire déjanté à caractère légèrement parodique ?
Quoiqu'il en soit, je suis vraiment client et j'ai été plié de rire sur une grosse partie des gags, dialogues et détails de cette BD.
Ah ! Si seulement, il n'y avait pas eu quelques gags que je n'ai pas réussi à capter, pour lesquels j'ai vu que c'était des gags voulus mais qui ne m'ont pas fait rire (une référence qui me manquait ? Un humour que je n'ai pas compris ?), ce qui fait en sorte que finalement tout ne m'a pas fait vraiment rire dans Voyage au bout de la Lune; eh bien j'aurais pu noter cet album comme culte dès la première lecture. Mais non : j'ai vraiment eu quelques planches qui ne m'ont pas fait rire du tout, alors je ne peux pas dire que 100% de cet album est excellent.
Néanmoins, une énorme partie de Voyage au bout de la Lune fait vraiment preuve d'un humour et d'une construction excellente : j'adore !
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Basara
Il faut le courage tout de même de passer ce premier tome et demi, où, bien qu'il y ait de très bonnes choses qui émergent, la narration est plutôt confuse, et oui... là le dessin pose au départ un vrai problème. Il y a des dessins que l'on peut apprécier ou pas, selon un style, mais là, c'est une qualité même qui est à remettre en cause. Des visages magnifiques, et à côté de ça, des silhouettes, des vêtements et des décors qui font assez brouillons, imprécis. Heureusement cela se fait moindre par la suite, et finit même par s'effacer au fil de la lecture. Un fois passé ce cap, dès le tome 3, ça devient palpitant, et nous avons un volume 5 carrément excellent qui est le premier d'une longue lignée. Mais qu' y a-t-il dans ce manga ? Le mot qui revient dans toutes les critiques un peu construites que j'ai pu lire est "épopée". Et cela est vrai. Je ne m'exprime que sur les 8 premiers volumes, mais il y a un souffle épique qui traverse déjà tout ça avec une richesse d'une très grande densité. Outre la dimension épique, il y a une dimension romantique qui prend une grande force par son statut. L'amour né entre les deux pires ennemis qui ignorent leur identitié respective (pas de spoil, on le sait dès le vol. 1), amène un tragique sur l'ensemble qui ne dépareille pas. Les idées, car il y en a quelques unes qui émergent, notamment un rejet de l'héroïsme pur et dur, mieux vaut être en vie, quitte à échouer; un habile playdoyer pour la "démocratie", au sens noble du terme, l'égalité; la primauté de l'individu (opposition à l'esclavage, ou à la faiblesse dite d'un sexe); une critique de notre monde aussi, puisque l'histoire prend cadre sur une terre où notre civilisation a été ravagée; enfin... je me rends compte qu'une simple énumération est forcement incomplète et égratigne la richesse de l'ensemble. Bien que la comparaison soit mal venue, pour que vous puissiez tout de même vous représenter un peu la chose, il y a du Nausicaä dans la façon de traiter ces conflits, ces personnages, et ce qu'ils impliquent... Une galerie de personnages très complète et sensible d'ailleurs, ce qui donne le plus ce souffle épique à la série. Des personnages atypiques, oui, mais surtout des personnages forts, et pourtant plein de faiblesses, complexes, et ballotés au gré d'un destin qui ne les épargne guère, les faisant se croiser et se recroiser sans cesse, selon différentes circonstances. L'ensemble est vraiment captivant et passionant, ces grands actes accomplis par des êtres si "modestes", mais unis, rêvant de justice et de liberté, sans manichéïsme, avec une pertinence et une intensité d'un très haut niveau, vraiment, je vais encore me ruiner avec ces tomes de retard... Il y a beaucoup dans Basara, et souvent beaucoup plus qu'ailleurs. Ce serait dommage de passer à côté.
Hunter X Hunter
Bien que j'ai une affinité tout à fait particulière avec HxH, je ne me suis jamais senti capable d'écrire quoi que ce soit dessus. Allons-y en énumérant les principaux points : L'intelligence dont fait preuve Togashi, la consistance de l'univers qu'il est capable de mettre en place, et l'ingéniosité qui prime au profit de la fight pure et simple, l'ensemble est vraiment très riche et je m'y retrouve totalement. Alors que certains dénoncent l'aspect indigeste de certains passages, ce que je conçois, je m'y plonge et ils me parlent beaucoup, m'insérant d'emblée dans un environnement unique et attachant. Le dessin, oui, sans faire preuve d'aucune mauvaise foi ou quoi que ce soit, je me retrouve tout à fait dans le trait maîtrisé de l'auteur. Parfois vif, parfois détaillé à souhait, Togashi est capable de jouer dans différents registres, et cela contribue de beaucoup à la richesse de la série à mon sens. Cet aspect est tout à fait personnel, mais je me retrouve vraiment souvent bluffé par ces planches, si contreversées. Enfin les personnages, le charisme de la majorité, leur vraisemblance, et les relations complexes qu'ils tissent entre eux, chacun allant tout de même de son propre côté, en fonction de sa propre histoire... Hisoka me fascine vraiment, de beaucoup par les traits, autant que par les attitudes que l'auteur lui donne.
Womoks
Alors, d'abord c'est très bien dessiné. Par rapport à d'autre BD, on sent que l'auteur s'est appliqué... Ensuite, les histoires ne manquent pas d'originalité et sont à mourir de rire. Mais le plus de cette Bd c'est qu'elle est pleine d'imagination, l'auteur invente des mondes, des personnages et des monstres passionnants. Bref c'est une excellente Bd.
Sentaï School
Pour moi, cette série est presque culte, à chaque fois que je la relis je suis mort de rire! Les dessins sont très bien faits, ils permettent de reconnaître la parodie du premier coup d'oeil, et les cases fourmillent de détails hilarants. Bon, il faut tout de même un minimum de culture manga pour saisir le principal de l'humour, ce qui peut en dégoûter certains. Sinon, c'est un must.
Enchaînés
Je ne peux que confirmer les deux avis précédents. Le scénar est très bon, les personnages sont bien présentés et tout s'enchaîne logiquement et avec une efficacité redoutable. Au niveau du dessin, il est assez conventionnel, mais colle bien à l'ambiance de l'album. ==> Un conseil, achetez-le...
L'Immeuble d'en face
Qu'est-ce qu'elle est bien cette petite BD !!! Des tranches de vie toutes simples, mais racontées avec maestria... Les personnages semblent particulièrement vivants, ils ont chacun des attitudes qui "collent" à leur caractère, qui est suggéré plutôt que clairement expliqué. Le dessin est fin et élégant, certains personnages étant plus réussis que d'autres cependant (le couple du 2ème étage n'est pas toujours très réussi, notamment). Et la mise en scène est à tomber par terre. C'est fin et subtil, drôle et touchant, et ça se lit et se relit sans impression de lassitude. Ex-cel-lent !
Vingt mille vieux sous la Terre
Un nouvel album d'histoires courtes, humoristiques mais surtout très noires, de Foerster. D'habitude, chaque album a son lot de bonnes et de moins bonnes histoires. Eh bien là, je les ai trouvées quasiment toutes excellentes. Elles sont non seulement très originales les unes par rapport aux autres, mais en plus elles sont vraiment marquantes par leurs idées emplies d'acidité, d'humour noir et d'horreur. Le dessin de Foerster (typique de son style) est ici bien soigné, très lisible et ses personnages aux expressions horrifiées ou autres sont toujours excellents. En résumé, voilà à mon avis l'un des meilleurs recueils d'histoires noires de Foerster.
L'Ordre de Cicéron
Voici un album des plus intéressants. Tout d'abord parce qu'il aborde une histoire entre deux familles rivales qui, pendant la guerre, vont trouver le moyen de se détruire. Ensuite, parce qu'il aborde une tragédie humaine qui non seulement a du sens, mais qui est surtout agréablement bien illustrée. Pour un premier album, je ne peux que le conseiller!
Blankets - Manteau de neige
Ce pavé entre mes mains, je me suis dit qu'il me faudrait des mois pour en venir à bout... Et bien non, je l'ai dévoré en très peu de temps, signe ici de la qualité de cet ouvrage passionnant. Oui passionnant, un gars qui raconte sa vie (y paraît que c'est pas une vraie autobio) d'une façon aussi touchante, j'ai adoré. Et pourtant les émois d'un ado sur fond de religion (je caricature un peu) c'est pas ma tasse de thé. L'auteur m'a touché, sa vision des personnages est attachante et le tout est servi par un dessin qui me plaît beaucoup. Bon, c'est gros, c'est cher et y'a pas de cul, mais c'est que du bonnheur!
Voyage au bout de la Lune
C'est grâce à vous que j'ai acheté cet album et... arf ! Ca faisait longtemps que je n'avais pas secoué mon lit de rire en lisant les pages d'une BD (quoique la dernière fois, c'était avec le tome 6 de De Cape et de Crocs) ! Je ne sais pas comment désigner l'humour de Goossens : parodie ? Humour absurde ? Délire ? Humour pince-sans-rire déjanté à caractère légèrement parodique ? Quoiqu'il en soit, je suis vraiment client et j'ai été plié de rire sur une grosse partie des gags, dialogues et détails de cette BD. Ah ! Si seulement, il n'y avait pas eu quelques gags que je n'ai pas réussi à capter, pour lesquels j'ai vu que c'était des gags voulus mais qui ne m'ont pas fait rire (une référence qui me manquait ? Un humour que je n'ai pas compris ?), ce qui fait en sorte que finalement tout ne m'a pas fait vraiment rire dans Voyage au bout de la Lune; eh bien j'aurais pu noter cet album comme culte dès la première lecture. Mais non : j'ai vraiment eu quelques planches qui ne m'ont pas fait rire du tout, alors je ne peux pas dire que 100% de cet album est excellent. Néanmoins, une énorme partie de Voyage au bout de la Lune fait vraiment preuve d'un humour et d'une construction excellente : j'adore !