Je n'avais pas tellement accroché à Un peu de fumée bleue... mais là, c'est une toute autre histoire !
Le dessin est sensiblement identique, même si je trouve les couleurs plus travaillées, plus abouties.
C'est surtout l'histoire qui est marquante. Cette femme de Zek, de déporté, de traitre à la Patrie, est touchante grace à sa force sa sensibilité et sa volonté. En parallèle, on découvre la vie de Vitor au Goulag, sans que les auteurs ne s'attardent trop sur le travail en lui même, mais plutôt sur les "à côté" et ce fameux tour de valse et ses conséquences.
L'album commence tranquilement, presque trop, mais au fur et à mesure des pages, le tension monte doucement, pour arriver à un finish de toute beauté.
Cette poursuite après une section disparue (presque) sans laisser de traces durant la guerre d'Algérie est l'occasion de dresser un portrait sans complaisance de ses différents protagonistes. On peut à un moment avoir l'impression que les gentils sont ceux-ci et les méchants ceux-là, mais on s'aperçoit bien vite que tout est bien plus nuancé. Tellement plus nuancé en fait que c'en est brouillé, et qu'on s'aperçoit qu'il n y a ni gentils ni méchants. Rien que des victimes, d'une manière ou d'une autre, victimes d'une situation inextricable, victimes de différences que jamais ils ne surmonteront.
Alors cette poursuite a beau être un peu longuette, l'ambiance qui se dégage de cet album est très belle. Assez terrible aussi. Et on est bien content d'être dans un fauteuil à lire ce livre plutôt qu'en Algérie à cette époque.
Plutôt que de dénoncer, cet album montre. Mais difficile tout de même de ne pas prendre parti contre cette guerre.
Un bon 3 étoiles. :)
Courtney Crumrin, c’est en quatre histoires toutes les horreurs qui traînent la nuit dans votre grenier, sous votre lit, dans votre manoir tricentenaire. C’est des gobelins qui mangent des enfants, des changelings [1], une espèce de blob capable de prendre votre place… C’est aussi un ton à l’humour un peu acide, car si on sait que les choses vont bien finir pour Courtney, il n’en reste pas moins que des enfants se font effectivement manger, et que le bébé humain enlevé sera effectivement vendu aux enchères…
On remarquera un point fondamental de ce petit univers : si Courtney arrive à se débrouiller avec ces monstres (normal, son grand-père est sorcier), c’est nettement moins le cas avec ses camarades de classe (humains, eux). Ce point, traité de façon un peu cynique, donne évidemment lieu à des passages assez savoureux.
Le dessin de Ted Naifeh est particulier. Presque maladroit, dirait-on parfois (certains visages…). Mais pourtant il dégage un charme certain et participe complètement à l’ambiance. Regardez les camarades de classe de Courtney, avec leur regard vide par exemple, on comprend en un coup d’œil qu’ils ne sont que secondaires, ne font que partie du décor (on se demande même si ce ne serait pas eux les créatures imaginaires, et les monstres la réalité). Un regret par contre : au vu de la couverture, on se prend à rêver de ce qu’aurait pu être l’album en couleurs…
Bref (attention, pub), Akileos ils ne publient pas beaucoup, mais ils publient plutôt bien.
[1] un changeling est un bébé fée échangé (sans la connaissance des parents…) par les fées contre un bébé humain.
Pour moi ce manga est un chef d’œuvre, je m'explique:
Tout d'abord les couvertures et les jaquettes sont ultra magnifiques ainsi que les dessins qui sont à l'intérieur mais ce n'est pas tout, l'histoire est très sympa (sur des êtres démoniaques appelés Alichinos) et la narration me fait un peu penser à Clamp (en moins drôle quand même).
En tout cas je ne comprends pas l'avis d'Altaïr: l'histoire et la narration sont totalement compréhensibles. C'est sûrement qu'elle n'est pas habituée à lire des mangas: Les gros plans sont très classiques dans les Shojo (du coup on voit pas trop les paysages) et si les dessins de ce manga sont statiques, quel est l'adjectif pour définir ceux des BD ???!!! (Figés peut-être).
En tout cas c'est un super manga et on ne se fait sûrement pas violence en le lisant!!!!!!!!!!!
Beaucoup l'ont précisé avant moi, et c'est malheureusement une réalité. Contrairement aux américains avec la guerre du Vietnam, la France n'a jamais eu la capacité d'exorciser vraiment les démons liés à cette guerre qui n'a jamais voulu dire son nom. Aussi, il convient à chaque fois de saluer ceux qui, écrivains, cinéastes, auteurs de manière large, contribuent au devoir de mémoire. Et incontestablement, Giroud et Lax font partie de ceux là.
Leur récit est dense, aux indéniables accents humains, et authentique dans le sens, que la construction narrative évite scrupuleusement tout effet mélodramatique, toute surenchère de violence (pour étoffer la dose d'action), tout rajout inutile. Et c'est pas rien de le dire, tant le sujet était délicat. Maintenant, pour contredire l'analyse que certains faisaient ici même, je ne pense pas que les auteurs aient eu un parti pris pour l'un ou l'autre des camps. On sent bien au contraire, qu'ils ont tenté de souligner la démarche des uns et des autres dans ce qu'elle avait de singulière et d'authentique. Ainsi, les dérives de l'armée française sont-elles montrées sans fard, comme celles des maquisards du FLN d'ailleurs.
Mais ce qu'il y a de plus fort au bout du compte dans cette histoire, c'est l'aspect pathétique des destins des personnages qui la traversent. Personne ne semble épargné par le deuil, la perte des repères et par l'injustice. On est très loin d'une vision manichéenne de ce conflit dont les cicatrices, 40 ans plus tard, tardent à se faire oublier.
Quant au dessin de Lax, il est superbe. Il a su retranscrire l'âme des paysages kabyles et de ses habitants. Et pour le coup, c'est quelqu'un qui sait de quoi il parle, qui vous l'affirme.
Une très, très bonne bd en définitive.
Intéressant ce microcosme dans un train. Un roman BD post-apocalyptique tout ce qu'il y a de sérieux et bien réalisé. Pas de temps mort, une histoire très prenante... Le noir et blanc renforce l'impression assez manichéenne que l'on a à la lecture de l'histoire. Vraiment très très bon, dans la description des moeurs, et dans la réalisation.
Un classique du genre, qui m'a rappelé un peu La compagnie des glaces.
Le prix est un peu élevé vu le N&B, vu le papier et vu le format, mais bon, quelle BD sympa !
Les persos avec leurs faiblesses, leurs défauts et pour certains leurs zones d'ombres, sont bien vus et formidablement vivants. On se sent seul en refermant le bouquin ! Davodeau a le chic pour évoquer les mimiques, les expressions, certaines scènes sentent le vécu, d'autres sont hilarantes. Cette bande de potes qui s'offrent quelques jours "entre mecs" devrait particulièrement plaire au lectorat masculin néo-trentenaire ou pas loin, assez copieusement représenté sur Bdthèque (cf. forum [Bédéphiles, qui êtes-vous?], mais pas exclusivement.
Alors la, bravo ! Un one shot remarquable mené de main de maître. Une fois passée la première impression de déjà vu des 4 premières planches où l'on craint un mauvais remake de "retour vers le futur", le scenario s'emballe et s'entrecoupe de petites histoires toutes très originales.
Le dessin est classique et soigné.
A se procurer sans délai.
Je dois dire (honte à moi) que je n'ai découvert la "Joe Bar Team" que très récemment grâce à l'édition double album de France Loisirs (très économique d'ailleurs).
Et bien que n'étant pas motard, ces strips-gags m'ont bien fait marrer. Que ce soit dans le volume 1 à l'époque des seventies ou dans le 2 bien plus tard, avec la nouvelle génération d'"easy riders", les références à la mécanique ne m'ont pas semblé trop nombreuses et le côté "je me vautre dans chaque virage", "je bidouille ma bécane" et "je suis un naze de la mécanique" leur donne un caractère comique et loin du super-héros chevauchant son fidèle destrier.
J'en recommande donc l'achat (du moins pour les 2 premiers tomes).
J'hésite entre 3 et 4... Allez 4 parce que j'ai vraiment apprécié quand même.
On a là une très jolie couverture (surtout au niveau des couleurs), qui est assez représentative du contenu, à mon avis.
Les dessins sont très mignons, c'est assez agréable. Les couleurs sont pas mal, même si c'est quelquefois trop flashy, trop tape àl'oeil. Mais bon, dans l'ensemble ça reste bon.
L'histoire est assez mystérieuse, on se demande un peu où on va, où l'auteur veut en venir. Ceci dit ça se concrétisera très certainement au tome 2, je n'en doute pas. En tout cas sur la forme, c'est superbe. Les dialogues sont franchement bons, et puis l'amitié naissante assez bien retranscrite, moi ça m'a bien plu.
J'espère donc que la suite continuera dans ce sens, avec peut-être un poil plus de densité dans l'action. :)
Mais en attendant, c'est un bon premier tome, à lire ! :)
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Le Tour de Valse
Je n'avais pas tellement accroché à Un peu de fumée bleue... mais là, c'est une toute autre histoire ! Le dessin est sensiblement identique, même si je trouve les couleurs plus travaillées, plus abouties. C'est surtout l'histoire qui est marquante. Cette femme de Zek, de déporté, de traitre à la Patrie, est touchante grace à sa force sa sensibilité et sa volonté. En parallèle, on découvre la vie de Vitor au Goulag, sans que les auteurs ne s'attardent trop sur le travail en lui même, mais plutôt sur les "à côté" et ce fameux tour de valse et ses conséquences. L'album commence tranquilement, presque trop, mais au fur et à mesure des pages, le tension monte doucement, pour arriver à un finish de toute beauté.
Azrayen'
Cette poursuite après une section disparue (presque) sans laisser de traces durant la guerre d'Algérie est l'occasion de dresser un portrait sans complaisance de ses différents protagonistes. On peut à un moment avoir l'impression que les gentils sont ceux-ci et les méchants ceux-là, mais on s'aperçoit bien vite que tout est bien plus nuancé. Tellement plus nuancé en fait que c'en est brouillé, et qu'on s'aperçoit qu'il n y a ni gentils ni méchants. Rien que des victimes, d'une manière ou d'une autre, victimes d'une situation inextricable, victimes de différences que jamais ils ne surmonteront. Alors cette poursuite a beau être un peu longuette, l'ambiance qui se dégage de cet album est très belle. Assez terrible aussi. Et on est bien content d'être dans un fauteuil à lire ce livre plutôt qu'en Algérie à cette époque. Plutôt que de dénoncer, cet album montre. Mais difficile tout de même de ne pas prendre parti contre cette guerre.
Courtney Crumrin
Alichino
Pour moi ce manga est un chef d’œuvre, je m'explique: Tout d'abord les couvertures et les jaquettes sont ultra magnifiques ainsi que les dessins qui sont à l'intérieur mais ce n'est pas tout, l'histoire est très sympa (sur des êtres démoniaques appelés Alichinos) et la narration me fait un peu penser à Clamp (en moins drôle quand même). En tout cas je ne comprends pas l'avis d'Altaïr: l'histoire et la narration sont totalement compréhensibles. C'est sûrement qu'elle n'est pas habituée à lire des mangas: Les gros plans sont très classiques dans les Shojo (du coup on voit pas trop les paysages) et si les dessins de ce manga sont statiques, quel est l'adjectif pour définir ceux des BD ???!!! (Figés peut-être). En tout cas c'est un super manga et on ne se fait sûrement pas violence en le lisant!!!!!!!!!!!
Azrayen'
Beaucoup l'ont précisé avant moi, et c'est malheureusement une réalité. Contrairement aux américains avec la guerre du Vietnam, la France n'a jamais eu la capacité d'exorciser vraiment les démons liés à cette guerre qui n'a jamais voulu dire son nom. Aussi, il convient à chaque fois de saluer ceux qui, écrivains, cinéastes, auteurs de manière large, contribuent au devoir de mémoire. Et incontestablement, Giroud et Lax font partie de ceux là. Leur récit est dense, aux indéniables accents humains, et authentique dans le sens, que la construction narrative évite scrupuleusement tout effet mélodramatique, toute surenchère de violence (pour étoffer la dose d'action), tout rajout inutile. Et c'est pas rien de le dire, tant le sujet était délicat. Maintenant, pour contredire l'analyse que certains faisaient ici même, je ne pense pas que les auteurs aient eu un parti pris pour l'un ou l'autre des camps. On sent bien au contraire, qu'ils ont tenté de souligner la démarche des uns et des autres dans ce qu'elle avait de singulière et d'authentique. Ainsi, les dérives de l'armée française sont-elles montrées sans fard, comme celles des maquisards du FLN d'ailleurs. Mais ce qu'il y a de plus fort au bout du compte dans cette histoire, c'est l'aspect pathétique des destins des personnages qui la traversent. Personne ne semble épargné par le deuil, la perte des repères et par l'injustice. On est très loin d'une vision manichéenne de ce conflit dont les cicatrices, 40 ans plus tard, tardent à se faire oublier. Quant au dessin de Lax, il est superbe. Il a su retranscrire l'âme des paysages kabyles et de ses habitants. Et pour le coup, c'est quelqu'un qui sait de quoi il parle, qui vous l'affirme. Une très, très bonne bd en définitive.
Le Transperceneige
Intéressant ce microcosme dans un train. Un roman BD post-apocalyptique tout ce qu'il y a de sérieux et bien réalisé. Pas de temps mort, une histoire très prenante... Le noir et blanc renforce l'impression assez manichéenne que l'on a à la lecture de l'histoire. Vraiment très très bon, dans la description des moeurs, et dans la réalisation. Un classique du genre, qui m'a rappelé un peu La compagnie des glaces.
Quelques jours avec un menteur
Le prix est un peu élevé vu le N&B, vu le papier et vu le format, mais bon, quelle BD sympa ! Les persos avec leurs faiblesses, leurs défauts et pour certains leurs zones d'ombres, sont bien vus et formidablement vivants. On se sent seul en refermant le bouquin ! Davodeau a le chic pour évoquer les mimiques, les expressions, certaines scènes sentent le vécu, d'autres sont hilarantes. Cette bande de potes qui s'offrent quelques jours "entre mecs" devrait particulièrement plaire au lectorat masculin néo-trentenaire ou pas loin, assez copieusement représenté sur Bdthèque (cf. forum [Bédéphiles, qui êtes-vous?], mais pas exclusivement.
Des lendemains sans nuage
Alors la, bravo ! Un one shot remarquable mené de main de maître. Une fois passée la première impression de déjà vu des 4 premières planches où l'on craint un mauvais remake de "retour vers le futur", le scenario s'emballe et s'entrecoupe de petites histoires toutes très originales. Le dessin est classique et soigné. A se procurer sans délai.
Joe Bar Team
Je dois dire (honte à moi) que je n'ai découvert la "Joe Bar Team" que très récemment grâce à l'édition double album de France Loisirs (très économique d'ailleurs). Et bien que n'étant pas motard, ces strips-gags m'ont bien fait marrer. Que ce soit dans le volume 1 à l'époque des seventies ou dans le 2 bien plus tard, avec la nouvelle génération d'"easy riders", les références à la mécanique ne m'ont pas semblé trop nombreuses et le côté "je me vautre dans chaque virage", "je bidouille ma bécane" et "je suis un naze de la mécanique" leur donne un caractère comique et loin du super-héros chevauchant son fidèle destrier. J'en recommande donc l'achat (du moins pour les 2 premiers tomes).
Carême
J'hésite entre 3 et 4... Allez 4 parce que j'ai vraiment apprécié quand même. On a là une très jolie couverture (surtout au niveau des couleurs), qui est assez représentative du contenu, à mon avis. Les dessins sont très mignons, c'est assez agréable. Les couleurs sont pas mal, même si c'est quelquefois trop flashy, trop tape àl'oeil. Mais bon, dans l'ensemble ça reste bon. L'histoire est assez mystérieuse, on se demande un peu où on va, où l'auteur veut en venir. Ceci dit ça se concrétisera très certainement au tome 2, je n'en doute pas. En tout cas sur la forme, c'est superbe. Les dialogues sont franchement bons, et puis l'amitié naissante assez bien retranscrite, moi ça m'a bien plu. J'espère donc que la suite continuera dans ce sens, avec peut-être un poil plus de densité dans l'action. :) Mais en attendant, c'est un bon premier tome, à lire ! :)