Les derniers avis (31866 avis)

Par Ems
Note: 4/5
Couverture de la série Travail rapide & soigné
Travail rapide & soigné

Pour remettre les choses en place, il vaut mieux resituer le contexte : ces histoires sont parues ente 1996 et 2006 dans Lapin, PLG, Black, Spoutnik, Groin, Numéro Spécial et Comix 2000. Certaines ont été remaniées pour la présente édition. J'aime cette démarché qui consiste à faire des recueils des courts récits anciens des auteurs de l'association. On découvre des facettes multiples et même des dessins évoluant comme dans ce one shot. J'aime Ayroles pour son audace, son intelligence et sa pertinence sur les sujets qu'il aborde. Cette BD ne fait que confirmer tout l'admiration que j'ai pour son travail. Le dessin est changeant allant du N&B gras au N&B ultra fin en passant par un graphisme en bichromie. Les sujets abordés sont très variés. On côtoie l'absurde et la provocation. L'humour est omniprésent mais en retrait. Heureusement qu'il y a ce genre d'ouvrage pour mieux connaitre les auteurs et leur parcours. Je suis demandeur surtout quand ils sont talentueux comme Ayroles.

28/07/2009 (modifier)
Par AqME
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série D
D

Quel plaisir de retrouver Ayroles ; le scénariste génial de De Cape et de Crocs! Pour en plus une BD plutôt sombre sur des vampires! Alors là, je m'attends à tout et pas à n'importe quoi! Le scénario est classique, une banale chasse aux vampires mais avec pour une fois un vampire moche et détestable et un chasseur des plus charismatique! Ce premier tome reste assez riche et les backgrounds des deux personnages principaux semblent travaillés avec intelligence et profondeur. L'atmosphère de Londres au XIXème siècle est très bien rendue (quoique qu'un peu trop colorée, j'ai préféré le Londres de From Hell par exemple) et le graphisme est de toute beauté. Les dessins sont très réussis, on s'attache vraiment aux personnages et surtout à Drake qui malgré sa rudesse, reste un personnage amoureux qui écrit des poèmes. Quant au vampire, il reste énigmatique mais relativement pénible et on a vraiment envie de le voir mourir. Bref, pari réussi de ce côté-là ! N'étant que le premier tome de cette nouvelle série et connaissant le boulot des deux compères, on peut s'attendre à de grandes choses par la suite ! Je conseille pour les amateurs de vampires comme pour les néophytes !

28/07/2009 (modifier)
Couverture de la série L'Etrange Affaire des corps sans vie
L'Etrange Affaire des corps sans vie

Mais, mais, mais, mais, mais … mais c’est franchement bien ce petit bouquin ! Surprenant, inventif, amusant, intelligent … oui, oui, oui, je confirme : c’est franchement bien. Déjà, le titre intrigue tout en nous assurant une œuvre dont les auteurs ne se prennent pas trop au sérieux. Ensuite, le graphisme surprend. Ce trait haché, parfois mal fini mais capable d’envoûtantes fulgurances fantasmagoriques m’a finalement vraiment bien plu, alors que ce n’est pas un style que j’affectionne d’habitude. La colorisation est également plutôt bien réussie alors que bien des passages se déroulent dans des lieux (et des atmosphères) très sombres. Si je devais le définir, je parlerais de baroque de cirque (mais je crains de ne pas être compris de grand monde). En tous les cas, il est tout à fait dans le ton de cette histoire, et sert parfaitement les propos de son scénariste. Et à ce sujet, le scénario est bien plus surprenant que son introduction pouvait le laisser supposer. Certes, nous sommes face à une série de crimes sordides perpétrés à la fin du XIXème, mais cet album ne se résume pas à une simple enquête. Il explore des pistes étonnantes, joue aux « experts » (d’époque, via cet élève en médecine légale), n’hésite pas à lancer de fausses pistes, profite de l’opposition entre deux personnages pour encore complexifier l’intrigue, et se clôt d’une manière aussi logique que surprenante. Ajoutez à cela un humour omniprésent mais pas envahissant (il ne s’agit pas d’une farce, mais bien d’un récit policier), et vous comprendrez sans doute pourquoi je suis tombé sous son charme. (Seul bémol : le lettrage, pas toujours très lisible) N'empêche. Vivement recommandé

28/07/2009 (modifier)
Couverture de la série Les Ailes de Plomb
Les Ailes de Plomb

Bienvenue aux nostalgiques des années ’50. Mais les autres peuvent continuer à lire, car ceci pourrait bien leur plaire. Gibelin, un auteur que je trouve très inégal, a réussi à me séduire avec ce récit d’espionnage, ce polar noir, cette histoire policière légèrement humoristique, enfin ! avec ce drôle de brol que sont « les Ailes de Plomb ». J’ai trouvé l’histoire très plaisante à lire, les rebondissements sont nombreux et la personnalité du héros apporte cette dimension humoristique qui dédramatise le propos (mais certains seconds rôles contribuent également grandement à cette dédramatisation). Le premier cycle, composé des 3 premiers tomes, est très réussi, et j’en recommanderais l’achat sans hésitations. Le quatrième tome est un tome de transition. Il ferme certaines portes laissées entrouvertes à la fin du premier cycle, et permet à Patrick Plomb (le héros de la série) d’entamer une nouvelle carrière dans le journalisme et l’aviation (alors qu’à la base, nous avions à faire avec un fils à maman gérant un hôtel des Pyrénées avec une grande parcimonie de ses effort, hormis dans sa quête d’amour (menée tambour battant auprès de toute personne de sexe opposé et de plastique appétissante)). Un album de transition est rarement une réussite, et la règle se confirme une fois de plus dans le cas présent. Le cinquième tome débute un nouveau cycle très prometteur, même si Patrick Plomb a perdu une bonne part de son charme en même temps que sa candeur, si séduisante durant le premier cycle. Le scénario est cependant suffisamment tordu, dense et riche, et les rebondissements sont suffisamment nombreux et bien amenés pour maintenir mon attention. A noter également que depuis le quatrième tome, Gibelin assume tout seul. Personnellement, même si lui et Barral n’ont pas des techniques identiques, je n’ai pas remarqué de baisse de niveau. Cela reste du travail soigné, mais le graphisme n’est pas à mes yeux la qualité principale de cette série. Un lecteur ne la choisira sans doute pas pour son trait, mais ne la rejettera sans pas non plus à cause de celui-ci. Entre franchement bien (les tomes 1, 2, 3 et 5) et bof (le tome 4), la moyenne est à la satisfaction du lecteur que je suis. Oublions ce tome 4 (pourtant nécessaire à la transition) et espérons que cette série ne prenne plus du plomb dans l’aile à l’avenir (rien n’est acquis, monsieur Gibelin ! Ne tombez pas dans la facilité et restez vigilants afin de conserver ce très haut niveau de finition qui m’incite à coter votre série d’un « franchement bien » méritoire).

28/07/2009 (modifier)
Couverture de la série Exauce-nous
Exauce-nous

Première chose que je tiens à souligner : le superbe travail effectué par Frédéric Bihel au niveau des regards. Ce n’est certes pas très réalistes (autant de paires d’yeux aux couleurs aussi ensorcelantes au mètre carré, c’est pas possible !) mais c’est diantrement séduisant. La première qualité de ce récit se trouve d’ailleurs selon moi au niveau de son graphisme. Le trait de Bihel est élégant, précis, très lisible et sa colorisation est vraiment très (mais alors là, vraiment très) réussie. De plus, malgré la morphologie fort proche de deux personnages, la précision dont fait preuve l’artiste est telle qu’une confusion est peu probable (en tous les cas, ce ne fut jamais mon cas). Le scénario est de Makyo, et cela se ressent. Enfance malheureuse, secret de famille, héros hors de la normalité, dimension fantastique teintée de spiritualité : que des thèmes déjà explorés par le prolifique auteur (« Grimion gant de cuir », « Le Coeur en Islande », « Le Jeu de Pourpre » en sont d’autres exemples). J’ai trouvé l’intrigue développée ici assez convenue, mais elle est bien menée et donc plaisante à suivre. Je regrette juste la grande importance donnée à certains événements annexes (les ennuis du marchand de cailloux, pour être précis). Ces développements ralentissent bien plus le cours du récit qu’ils ne lui profitent. Mais, bon ! Il s’agit plus d’une légère gêne qu’autre chose et mon appréciation d’ensemble n’en est pas trop affectée. Au final : voici une œuvre touchante bien dans la lignée du scénariste mise en valeur par le formidable graphisme de son dessinateur. A découvrir, sans nul doute !

28/07/2009 (modifier)
Par Miranda
Note: 4/5
Couverture de la série Gilles Hamesh
Gilles Hamesh

85 planches en totalité, desquelles je dois en retirer 20 (pages 50 à 70), il en reste donc 65 ce qui est plus qu'honnête pour une bd. Il est vrai que je me serais bien passée de celles-ci ; elles forment l'avant-dernière histoire, totalement scato et franchement crade, je les ai lues avec un profond dégoût et à la relecture je les sauterai, c'est évident. D'autant plus que c'est aussi la seule histoire qui comporte une grosse incohérence. Ma note portera donc sur les 65 autres planches qui elles, sont excellentes. Toutes les dépravations humaines y passent, un peu comme dans Durandur, mais en plus intéressant, puisqu'il s'agit ici de mini enquêtes menées par un détective on ne peut plus dépravé. Tout y passe, cannibalisme, homophobie, racisme, torture, etc. C'est toujours cru, parfois un peu imagé, parfois un peu fantastique, mais toujours traité avec humour et acidité, et surtout ce qui est le plus important, très réel. Tous ces cas réunis ici pourraient sembler exagérés, mais ils ont tous eu lieu dans la réalité, et bien plus souvent qu'on ne le pense. J'ajoute un coup de cœur pour la dernière histoire. Je n'ai pas eu l'impression de lire du Jodorowsky, mais du pur Durandur, qui encore une fois nous démontre ici que l'on vie dans une société d'enculeurs de mouches. En disant cela j'ai une petite pensée pour la pauvre Trini… paix à son âme, du peuple des muscomorphes. Rebaptisée Polar Extrême cette bd porte bien son nom, surfant avec les limites de la tolérance et les dépassant souvent, mais toujours juste. Oups, j'ai failli oublier un mot sur le dessin : fabuleux !

28/07/2009 (modifier)
Par matt
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Canoë Bay
Canoë Bay

Cette bande dessinée est pour moi une grande réussite de ces dernières années. Je ne suis pourtant pas fan de récit de pirates mais le dessin de Prugne m'a séduit au premier coup d'oeil. Il m'a plongé intégralement dans l'histoire du petit Jack... et m'a donné envie de lire les autres bandes dessinées des deux auteurs. A lire, à relire.

28/07/2009 (modifier)
Par yOyO
Note: 4/5
Couverture de la série Sylvain et Sylvette
Sylvain et Sylvette

Une de mes premières lectures après Tintin, Astérix, Lucky Luke et autres classiques... Tout d'abord je trouve le graphisme simple mais efficace et bien travaillé sur l'ensemble de la série. C'est très régulier et on ne tombe pas dans le style BD-supermarché. Les dialogues sont très gentillets, simples, pédagogiques. Les opinions de l'auteur sont amenés relativement finement dans l'ensemble, et un peu de morale ne fait pas de mal entre deux BD plus adultes. Ensuite les gags sont drôles, à 22 ans je rigole toujours autant des déboires du renard et de ses compères. Les histoires sont simples mais bien racontées : une bonne mise en scène sur la série. Je préfère conseiller l'achat de cette série que d'autres séries pour enfants aux textes injurieux.

27/07/2009 (modifier)
Couverture de la série Le Fer et le Feu
Le Fer et le Feu

La grande force de ce récit réside dans son aspect romanesque. Et le trait des frères Stalner y est pour beaucoup. En effet, l’intrigue est extrêmement classique et ne surprendra pas beaucoup de lecteurs. Elle est cependant bien menée et cette « course à la valise » (en l’occurrence, un coffre qui passe de mains en mains sans jamais parvenir dans les bonnes) est, ma fois, bien plaisante à suivre. Les personnages sont attachants et … romanesques (on n’en sort pas). Mais ce qui m’a plu par-dessus tout, ce sont les décors. Il se dégage de ces bâtiments de pierre un charme puissant et … romanesque (bon ! La prochaine fois, je vous laisse compléter les pointillés tout seuls !) De plus, les deux frères excellent dans les personnages féminins, qu’ils parviennent à varier morphologiquement sans pour autant qu’elles perdent en pouvoir de séduction. Et, comble du comble, j’ai même droit à une rousse aux yeux verts (c’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup !) Au final, et malgré le caractère très prévisible de cette … (je vous avais prévenus) aventure, j’ai passé un agréable moment de lecture (un bon 3/5 ou un petit 4/5, en fonction de mon humeur). A découvrir par les amateurs de bande dessinée d’aventure classique.

27/07/2009 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Katharine Cornwell
Katharine Cornwell

Un très bon one-shot ! Dans L'Autre Laideur l'Autre Folie, j'avais trouvé les personnages un peu vides et ici c'est le contraire ! Leur psychologie est étudiée avec soin. Surtout Katharine qui a une personnalité très complexe. L'histoire est dense et très longue. Peut-être même un peu trop longue car il y a certains passages qui ne m'ont pas trop passionné. Heureusement, l'auteur parvenait toujours à rallumer mon attention pour son histoire. Il y a aussi la fin que je n'ai pas trop aimée car je ne l'ai pas très bien comprise, mais ce n'est pas grave car l'histoire possède des passages géniaux qu'il faut absolument lire au moins une fois dans sa vie de bédéphile.

27/07/2009 (modifier)