Les derniers avis (31296 avis)

Par AqME
Note: 4/5
Couverture de la série Polly et les Pirates
Polly et les Pirates

Polly et les pirates, un titre pas très attirant, à part pour les petits. Hésitant, c'est ma douce qui a été attirée par les dessins de Ted Naifeh. C'est alors que j'ouvre le livre et vois les dessins tous mignons, avec différentes teintes de gris et la petite Polly, toute attachante avec ses grands yeux et sa belle chevelure blonde. Autant le dire tout de suite, Polly et les pirates a un 4/5 car son prix est vraiment attractif (15 euros l'intégrale dans un format souple!). Le scénario reste conventionnel, une petite fille qui ne connait pas sa mère se retrouve embarquée par des pirates pour retrouver un trésor, car leur capitaine était le mère de la petite. Cela reste sympathique, mais je ne m'attendais pas du tout à une confrontation entre pirates juste pour récupérer une carte. Je m'attendais à un voyage extraordinaire avec de l'exotisme et de drôles de créatures, mais non. Pour les dessins, cela reste très inégal. On peut voir de magnifiques dessins entre les chapitres ou sur des pages entières. Mais lors de petites vignettes, les dessins se font plus simples, voir grossiers. Ainsi, Polly n'a pas de pieds, la plupart des personnages n'ont pas de doigts mais des griffes.. Bref, comme je le disais, inégal... En bref, de par son graphisme malgré tout attachant et surtout son prix, cela reste un bon investissement sans prise de tête et où l'on passe un bon moment.

29/04/2009 (modifier)
Couverture de la série Broussaille
Broussaille

Cette série eut été culte si elle s’était arrêtée à la fin de ce merveilleux troisième tome. Les trois premiers tomes sont en effet excellents. Les deux premiers offrent un dessin franco-belge très doux, assez rond et aux couleurs pastel. Même les maladresses du premier (comme ces poissons pas toujours bien dessinés) me charment. Le troisième (comme les suivants) se modernise, gagne en dynamisme mais devient également plus anguleux. Il est certes plus actuel, mais pas plus charmant pour la cause. Le héros principal, Broussaille, est très attachant. Poète, rêveur, distrait et disponible (il a toujours une minute à consacrer aux autres), il incarne l’adolescent idéal de bien des mamans. Son évolution au travers des trois premiers tomes est cependant intéressante. Jeune ado peu mature au début, il apprendra à affronter les réalités de la vie au fil des albums pour s’assumer totalement à la fin du triptyque, sans jamais perdre ce regard amusé qui fait tout son charme. Les histoires offrent souvent un lien avec la nature (la baleine dans le premier, la préservation de la nature dans le deuxième, les chats du troisième), habitude qui perdurera au-delà de ces trois premiers albums. Elles distillent également une poésie étrange teintée de mystère (mysticisme ?), et pourtant accessible à tous, et plus particulièrement aux jeunes ados. Je trouve que les trois premiers tomes doivent être lus dans l’ordre afin de bien suivre la progression du personnage. Les tomes suivants se composent d’histoires plus courtes et bien moins intéressantes. Elles retiennent surtout l’attention du lecteur grâce au souvenir des précédents épisodes, mais cette brume charmeuse a tendance à rapidement s’évaporer pour ne laisser que de brèves histoires anodines. Culte, pour les trois premiers, et (objectivement) bof pour les suivants … Paradoxe : je râlais que la série semblait avoir pris fin au terme du troisième tome, je râle maintenant qu’elle ait continué. Suis-je un éternel insatisfait ?

29/04/2009 (modifier)
Couverture de la série Chute de Vélo
Chute de Vélo

Avec « Chute de Vélo », j’avais eu l’impression que, pour la première fois, Etienne Davodeau s’était réellement appliqué à rendre son dessin plus présent. Dans ses œuvres antérieures, en effet, ce dessin sert bien plus de support à l’histoire que de séduction graphique. Le style reste identique mais l’effort est à souligner : « Chute de Vélo » n’est pas seulement agréable à lire, il est également agréable à regarder. Ceci dit, la force de cet auteur demeure dans son art de l’anecdote. Etienne Davodeau a ce don particulier d’aller chercher ce petit quelque chose qui rend ses personnages si humains. Par moment amusante (le récit de l’accident d’un des frères pas ses propres soins), grave (la révélation tout en pudeur du maçon), ou émouvante, la narration est le point fort de cet artiste. L’histoire souffre bien de deux ou trois faiblesses et d’un patos parfois excessif (les révélations de l’ami de la famille par exemple), mais ces personnages sont si attachants qu’on pardonne facilement à Etienne Davodeau ces petites facilités scénaristiques. Cet album se révèle être un très agréable moment de lecture dès l’instant où l’on ne recherche pas la petite bête. Vraiment bien.

29/04/2009 (modifier)
Par haumaire
Note: 4/5
Couverture de la série Jazon
Jazon

J'ai découvert Jazon dans un magasin, c'est une belle bédé ! Le dialogue est complet et pas du tout répétitif ; Xav à fait un très bon texte ! (d'ailleurs vous connaissez cet auteur ?). Donc en conclusion les textes sont cools ! Le dessin quant à lui est beau, il faut avouer que Xav à un très joli coup de crayon ! Et les couleurs sont très belles, surtout que pratiquement à chaque case les fonds changent de couleur ! Ca c'est super ! Les gags me font beaucoup rire. Jazon quant à lui, ce que j'aime ce sont les gens qui l'entourent (genre : son père hypertendu, son oncle dépressif, sa copine en manque de garçon... il fallait les trouver ceux-là !). C'est donc une super bédé !

29/04/2009 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
Couverture de la série La Communauté
La Communauté

Après une lecture de L'An 01, je tombe sur cette BD de Tanquerelle. Voilà qui tombait à pic pour faire le point sur cette période et ses idées 40 ans après. Et ce premier tome, qui retranscrit graphiquement les entretiens de Hervé Tanquerelle et de son beau-père sur cette période particulière de la société française, est plutôt une réussite. Après un début un peu laborieux, avec lequel j'ai eu un peu de mal, l'histoire s'installe tranquillement autour des souvenirs de la création de cette communauté un peu particulière. Car loin des clichés qui collent toujours à cette période, on nous présente ici une véritable réflexion sur un mode de vie alternatif qui a vu le jour, avec ses difficultés et ses bonheurs. Tanquerelle nous propose un dessin simple mais diversifié pour illustrer ces entretiens. Le temps de s'y habituer, et on se laisse allègrement porter par son trait et ses lavis au fil de ces bavardages, autour d'un verre... Simple, efficace, parfois drôle dans les illustrations : on attend le second tome pour confirmer la très bonne impression de ce premier opus sur un thème pourtant lourdement traité avec l'anniversaire de mai 68.

29/04/2009 (modifier)
Par Liloo
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Clandestine
Clandestine

Cette BD est un ovni. A la fois roman, poésie et BD classique, elle joue sur tous ces tableaux à la fois avec beaucoup de talent. On peut être dérouté par la voix off, très présente, très littéraire, qui contredit le ton plus dynamique et rigolo des dialogues. Mais je me suis progressivement laissé prendre aux charmes de cet album. D'abord parce que l'histoire est belle et profonde et qu'on peut tous se reconnaître dans les peurs de cette gamine et ensuite parce que l'auteur ne verse jamais dans le mélo bien que l'histoire, très sombre, qu'elle a apparemment vécue, pourrait l'y conduire. Et puis, j'ai beaucoup aimé le dessin très sobre et élégant de Marc-Rénier qui fait exister cette petite fille avec beaucoup de tendresse. J'avoue que j'ai versé ma larme à plus d'un moment ce qui est rare avec moi pour une BD. Au point que j'ai continué à penser à cette lecture encore quelques jours après l'avoir terminée.

28/04/2009 (modifier)
Par tolllo
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Celadon run
Celadon run

J’ai été véritablement surpris, agréablement d'ailleurs, par cette petite série qui ne paye pas de mine mais qui finalement, s’avère très bien pensée. Le fait que je m’attende à rien de spécial me rend peut être plus indulgent, mais je suis quand même assez étonné par la bonne qualité de l’ensemble de cette série. Topo de départ simpliste mais efficace : Une jeune femme a usurpé l’identité d’une fille, pour échapper vraisemblablement à son passé. Oui mais... que se passe t’il quand l’avenir de la fille dont elle a pris l’identité est promise à connaître les lumières des projecteurs ? Pour elle qui souhait rester discrète, c’est râpé. Bien sur cela aurait pu s’arrêter à la bonne idée de départ, mais non l’histoire se complique de bonne manière: le gros complot côtoie grosse magouille financière. Le deuxième tome apporte assez de révélation pour satisfaire un lecteur exigeant. Bien que certaines situations paraissent assez énormes, elles sont expliquées dans le troisième tome. Je n’en demandais pas tant ! Et pourtant les petits détails dérangeants ont un semblant d’explication ! De plus ce troisième tome apporte encore son lot de révélations, et change radicalement de décor. Le quatrième tome sait surprendre lui aussi, bien qu’un cran en dessous il clôt de très bonne maniéré cette série riche en rebondissements ou chaque tome a son importance. Du suspens et de bonnes explications dans chaque tome. On peut difficilement demander mieux ! Je croyais que le « mystère » qui plane dans le premier tome n’allait être révélé qu’a la toute fin et que les tomes intermédiaires ne seraient que du remplissage. Belle erreur. Ils ne sont pas justes là à attendre le mot « fin ». Des dessins vraiment bons à partir du tome trois, très réalistes, les deux premiers restent bons, mais comparé au suivant il n’y a pas photo. J’ai particulièrement aimé les couvertures où pour chaque tome nous pouvons voir notre héroïne de dos, fuyant son passé. Son passé étant représenté par des photos d’elle discrètement disséminées et déchiqueté sur le sol. Le plus gonflé étant que le personnage a la même position dans ses trois premiers tomes ! Dans quatrième tome, elle nous fait face, comme pour faire face et affronter son destin, s’est suffisamment discret pour être intéressant. Une bonne réflexion sur ses couvertures qui pourraient paraître banale. Un scénario bien construit bien réfléchi, et très riche. Vraiment distrayant pour ceux qui aiment : usurpation d’identité, complot bien fichu, et mademoiselle débrouillarde. Il y a là, s’est vrai un peut de XIII, saupoudré d’un peut de « 24 Heure chrono ». Des dessins inégaux au vu des 3 dessinateurs qui se relaient sur 4 tomes sans que cela soit gênant. Une bonne atmosphère relativement crédible le cadre de cette histoire est bien fait. Des personnages relativement corrects, quoi que un peut trop énigmatiques. (15/20)

28/04/2009 (modifier)
Par Jetjet
Note: 4/5
Couverture de la série Billy Wild
Billy Wild

Récit fantastique ayant pour cadre le western défini par Sergio Leone, cette œuvre de Griffon a les qualités et les défauts d’une première tentative sincère et réussie ! Mélanger les genres en utilisant comme toile de fond le western n’est pas si original que cela dans la bd et pourtant Griffon s’en sort plutôt bien grâce à son empreinte et identité graphique si uniques ! On peut saluer le format de l’album plutôt idéal et se prêtant parfaitement aux esquisses noir et blanc de l’aventure. On a pu lire ici et là que l’œuvre s’apparente à un Sin City du Western mais ce n’est pas tout à fait exact, les styles utilisant étant fort différents. Les personnages que rencontrent Billy Wild sont difformes, filigranes, allongés ou rondouillards mais surtout originaux dans leur traitement ce qui n’empêche pas un découpage de toute beauté ainsi que des décors plutôt réussis. Après avoir parlé du dessinateur, rendons sa part du gâteau également à Céka le scénariste qui a su construire une œuvre en deux tomes équilibrés et pas si décousus que cela. D’ailleurs à bien y réfléchir, la structure me rapproche fortement des deux parties du film « Kill Bill » de Tarantino (tiens tiens, en plus Bill est le prénom commun), souvenez vous : la 1ère partie envoyait l’héroïne découdre du méchant avec beaucoup de zones d’ombre dans des scènes d’une jouissance salvatrice alors que la seconde bien plus calme posait les bases de la vengeance et les compléments de l’histoire… Et bien Billy Wild c’est tout à fait le contraire : le 1er tome repose sur l’origine du personnage et le motif de sa vengeance alors que le second se passe presque de scénario (mais c’est en fait bien plus subtil) pour nous délivrer des scènes d’action d’anthologie de Billy Wild face à 12 mercenaires venus lui faire la peau… Car Billy Wild c’est une sombre histoire de vengeance d’un gamin devenu invulnérable suite à un pacte passé avec un mystérieux personnage… Le seul souci c’est que ces belles pages sont magnifiques à regarder et à détailler mais qu’en contre partie la lecture complète se fait bien trop rapidement… Il n’empêche que l’on tient un dessinateur talentueux en la présence du jeune Griffon et que ses prochaines œuvres seront à lire sans retenue sans parler de la progression qu’il ne manquera pas de faire mais si vous souhaitez une œuvre divertissante au montage à couper le souffle alors jetez vous déjà sur Billy Wild dont l’édition en deux tomes ou en intégrale tient toutes ses promesses.

28/04/2009 (modifier)
Couverture de la série Solo (Sternis)
Solo (Sternis)

Alors, là je râle … J’avais grandement apprécié ce premier tome d’une série prometteuse. C’était il y a … 15 ans. Depuis, la série a été abandonné, un sentiment d’abandon que je partage (Ouiiiinnn !!!) Solo, c’est l’histoire d’un français moyen qui, suite à une rencontre, décide de tout lâcher pour partir en pèlerinage. Vers où ? Pour quelle raison ? Dans quel but ? Quelles nouvelles rencontres fera-t’il ? Quel(s) secret(s) cache-t’il ? Qui est-il réellement ? Je ne le saurai sans doute jamais, et je le regrette. Car ce premier tome était prometteur. Aux commandes : - un scénariste de talent, qui parvenait ici à créer une histoire originale peuplée de personnages attachants qui, bien souvent, cachaient sous des traits fort simples des caractères plutôt complexes. Ce Solo était une très belle introduction à une aventure du quotidien. En cela, je le rapprocherais d’un Lulu Femme Nue. Les dialogues et réflexions sonnaient souvent justes et rendaient cette série très humaine. - un dessinateur de talent, qui illustrait d’une manière simple et dépouillée cette histoire de rencontre. Sternis a un style frais et lumineux qui dotait cette série d’un charme réel. Pas de grande démonstration mais une ligne soignée et lisible. Les deux nous offraient alors une introduction prometteuse à une série originale. Et puis, plus rien … Rien de rien … Sniff, ...

28/04/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5
Couverture de la série Mémoires de Viet kieu (Quitter Saïgon)
Mémoires de Viet kieu (Quitter Saïgon)

J'ai trouvé "Quitter Saïgon" bien plus consistent que Un Automne à Hànôi. Les 3 récits sont poignants mais non larmoyants. On y ressent une certaine résignation malgré le déracinement. Le Vietnam a connu un XXeme siècle difficile. Ses habitants n'auront pas été épargnés. Les témoins de ces périodes troubles sont ici des "Viet Kieus", la diaspora vietnamienne ayant quitté sa terre natale pour la France. Cette BD se lit relativement vite. Elle est bien narrée et intéressante. Le dessin est agréable avec beaucoup de couleurs chaudes et parfois des pages N&B avec des nuances de gris et éventuellement une couleur pour relater les périodes passées. Je conseille vivement cette BD au contenu mi historique mi documentaire. Sans rentrer dans les détails géo politiques trop poussés, on apprend pas mal de choses.

28/04/2009 (modifier)