Kris mélange le récit autobiographique, la fiction et le documentaire pour nous proposer ce superbe ouvrage "Coupures irlandaises".
En effet, on y retrouve un moment vécu comme dans Les Ensembles contraires, et un contexte historique et géographique complexe et un cahier additionnel comme dans Un homme est mort. Il a pris la liberté de romancer la fin du récit afin de le rendre plus poignant en rapport avec la situation dramatique.
La narration est excellente comme prévue.
La situation en Irlande du Nord est complexe, Kris n'a pas la prétention de l'expliquer en long et en large mais simplement de retranscrire la situation telle qu'il l'a ressentie lors de son voyage linguistique entrecoupé entre deux familles dans les camps opposés.
Le cahier documentaire final est un plus indéniable dans ce genre de BD. Il est dense et apporte le complément indispensable au contenu de ce one shot.
Le dessin m'est apparu adapté au récit avec son aspect brut. Les couleurs peuvent paraitre fades mais elles correspondent à l'ambiance.
Kris s'était promis de parler de ce conflit, il a su prendre le temps et le recul pour produire ce très beau témoignage.
La construction de cette histoire m'a beaucoup intéressé puisqu'elle traite des représentations tribales qui construit notre société en prenant le miroir de la ségrégation envers les noirs aux Etat-Unis.
Le dessin m'a beaucoup déçu. Je le trouve assez moche.
Après deux tomes je trouve que, des trois séries, celle-ci se distingue par le scénario. Il est dense et très bien articulé.
Corbeyran a une fois de plus réussi a forger une histoire pas banale avec des ressorts bien connus de la science-fiction et du roman d'aventure.
Le dessin est classique et bien exécuté. Je trouve que Chabert a particulièrement bien travaillé les ambiances ainsi que les habits.
Le véritable point fort de cette série (après deux tomes) réside dans le scénario cohérent à l'intérieur de ce monde qui raisonne avec l'histoire des deux autres séries triplées.
Avis portant uniquement sur le tome 2
Dans cette série, Jean-Luc Loyer nous raconte l'enfance (la sienne ?) d'un petit garçon très attachant. Il y a beaucoup d'émotions qui se dégagent de l'album. Particulièrement dans l'avant-dernier chapitre qui est poignant et qui m'a fait versé une petite larme. Ce que j'aime surtout c'est lorsque le petit garçon raconte comment est son entourage. Ça me fait penser au petit Nicolas que j'aime bien.
Quant au style de dessin de Jean-Luc Loyer, il est tout simplement magnifique. Le style enfantin va très bien avec ce que raconte l'auteur.
Entre roman graphique et documentaire, cette BD fiction décrit la vie sur une île Française loin de la métropole : Mayotte.
Ce pavé de plus de 400 pages se lit facilement. Par le biais de plusieurs personnages, on a une description des contextes politique, social et économique.
Le récit est sans compromis, la dernière page étant même l'apothéose de l'horreur.
L'auteur décrit les rapports qui unissent les autochtones, les métropolitains blancs et les moins enviables, les clandestins.
La liste des sujets abordés est énorme. J'ai trouvé passionnant cette richesse du scénario. Il ne tombe jamais dans la caricature bien au contraire, il reste factuel et se veut le plus réaliste possible.
Le dessin N&B m'a plu. Il m'a fait penser à celui de Frederik Peeters dans le trait.
Pour continuer la comparaison, la narration y est ici également exemplaire.
C'est simple, je n'ai pas trouvé de défaut à cette BD.
Le prix peut paraître élevé au premier abord mais en fait le rapport qualité/prix est excellent.
Je n'ai pas du tout parlé du contenu car la lecture à l'aveugle n'en sera que meilleure.
On passe par tous les sentiments au fil des pages. Ce one shot est d'une richesse rare dans le monde de la BD.
A découvrir de toute urgence.
Je suis plutôt agréablement surpris par cette production totalement décalée et forcément originale. J'aime l'Ouest américain et les histoires qui se passent au détour des portes de saloon.
Je retrouve avec plaisir un auteur dont j'avais pû percevoir un immense talent dans Le Singe et la Sirène. Il fait ici quelquechose de différent nous offrant une véritable palette de tout son travail.
Même graphiquement, c'est mieux (ah le délicieux visage de Magic Child !). Il maîtrise enfin le scénario en laissant un peu tomber l'absurde au profit d'un humour fin avec toujours cette vision d'un monde désabusé. Que de fraîcheur !
Pour une lecture pétillante sans prise de tête !
Cette série est très rafraîchissante et les personnages sont vraiment attachants même s'ils sont 'méchants' (le directeur remplaçant par exemple).
Comme d'habitude chez Adachi, le sport n'est qu'un prétexte pour montrer des situations très humaines et dans ce domaine c'est un pro. Il est aussi très drôle et certains gags m'ont bien fait rire même si ce n'est pas toujours très subtil. Il y a aussi du suspense car, contrairement à d'autres mangakas qui font des mangas sportifs, il est capable de faire perdre ses héros !
Je vais finir en m'attardant sur le tome 1. La tragédie présente à la fin du tome est vraiment bouleversante et surprenante. On s'attend vraiment à ce que l'histoire tourne autour de ça, mais s'est finalement autre chose qu'on va suivre au cours de la série. J'ai adoré ce retournement de situation que Adachi est pratiquement le seul à faire ! Ça montre encore une fois qu'il est différent de la plupart des mangakas et c'est tant mieux.
Quelle bonne idée a eu Delcourt/Akata d'éditer ces merveilleux volumes regroupant des histoires d'un des plus grands mangakas. Excepté une ou deux histoires, j'ai eu beaucoup de plaisir à lire ces récits emprunts de l'humanisme qui était si cher à Tezuka. Les personnages sont pour la plupart attachants et certains sont tellement complexes qu'on ne sait s'ils sont gentils ou méchants.
Jusqu'à présent, mon tome préféré est le premier qui regroupe des histoires se passant avant, pendant et après la deuxième guerre mondiale. Tezuka décrit très bien l'horreur de la guerre et certains éléments semblent être autobiographiques et cela rend les récits encore plus émouvants.
Il est un peu difficile pour moi de noter 'Garfield' car c'est la première bande dessinée que j'ai lue. Finalement, malgré ses défauts, je vais mettre 4 étoiles car je prends toujours beaucoup de plaisir en lisant un tome de la série.
Évidemment, c'est répétitif et on ne peut pas dire que Jim Davis fait vraiment d'effort pour améliorer ce défaut, mais le personnage principal est vraiment charismatique et attachant. Je rigole toujours lorsque je le vois à l'œuvre, notamment quand il fait preuve de cynisme envers son crétin de maitre.
Pour commencer, je dois avouer que je n'aime pas les comics actuels. Je préfère lire les vieux que je trouve plus intéressants. C'est donc avec joie que j'ai acheté les deux seules intégrales qui étaient disponibles à ma librairie habituelle.
J'aime beaucoup le dessin frais et simple sans que ça soit moche ou naïf. Les scénarios sont souvent complexes et nécessitent plus qu'une partie pour la raconter. Les expressions ont beaucoup vieilli et ça m'a bien fait marrer. Le seul point négatif est le prix. C'est cher pour un petit portefeuille.
Une intégrale que je conseille à tous les fans de l'homme araignée !
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Coupures irlandaises
Kris mélange le récit autobiographique, la fiction et le documentaire pour nous proposer ce superbe ouvrage "Coupures irlandaises". En effet, on y retrouve un moment vécu comme dans Les Ensembles contraires, et un contexte historique et géographique complexe et un cahier additionnel comme dans Un homme est mort. Il a pris la liberté de romancer la fin du récit afin de le rendre plus poignant en rapport avec la situation dramatique. La narration est excellente comme prévue. La situation en Irlande du Nord est complexe, Kris n'a pas la prétention de l'expliquer en long et en large mais simplement de retranscrire la situation telle qu'il l'a ressentie lors de son voyage linguistique entrecoupé entre deux familles dans les camps opposés. Le cahier documentaire final est un plus indéniable dans ce genre de BD. Il est dense et apporte le complément indispensable au contenu de ce one shot. Le dessin m'est apparu adapté au récit avec son aspect brut. Les couleurs peuvent paraitre fades mais elles correspondent à l'ambiance. Kris s'était promis de parler de ce conflit, il a su prendre le temps et le recul pour produire ce très beau témoignage.
Uchronie[s] - New Harlem
La construction de cette histoire m'a beaucoup intéressé puisqu'elle traite des représentations tribales qui construit notre société en prenant le miroir de la ségrégation envers les noirs aux Etat-Unis. Le dessin m'a beaucoup déçu. Je le trouve assez moche. Après deux tomes je trouve que, des trois séries, celle-ci se distingue par le scénario. Il est dense et très bien articulé.
Uchronie[s] - New Byzance
Corbeyran a une fois de plus réussi a forger une histoire pas banale avec des ressorts bien connus de la science-fiction et du roman d'aventure. Le dessin est classique et bien exécuté. Je trouve que Chabert a particulièrement bien travaillé les ambiances ainsi que les habits. Le véritable point fort de cette série (après deux tomes) réside dans le scénario cohérent à l'intérieur de ce monde qui raisonne avec l'histoire des deux autres séries triplées.
Les Mangeurs de Cailloux
Avis portant uniquement sur le tome 2 Dans cette série, Jean-Luc Loyer nous raconte l'enfance (la sienne ?) d'un petit garçon très attachant. Il y a beaucoup d'émotions qui se dégagent de l'album. Particulièrement dans l'avant-dernier chapitre qui est poignant et qui m'a fait versé une petite larme. Ce que j'aime surtout c'est lorsque le petit garçon raconte comment est son entourage. Ça me fait penser au petit Nicolas que j'aime bien. Quant au style de dessin de Jean-Luc Loyer, il est tout simplement magnifique. Le style enfantin va très bien avec ce que raconte l'auteur.
Droit du sol
Entre roman graphique et documentaire, cette BD fiction décrit la vie sur une île Française loin de la métropole : Mayotte. Ce pavé de plus de 400 pages se lit facilement. Par le biais de plusieurs personnages, on a une description des contextes politique, social et économique. Le récit est sans compromis, la dernière page étant même l'apothéose de l'horreur. L'auteur décrit les rapports qui unissent les autochtones, les métropolitains blancs et les moins enviables, les clandestins. La liste des sujets abordés est énorme. J'ai trouvé passionnant cette richesse du scénario. Il ne tombe jamais dans la caricature bien au contraire, il reste factuel et se veut le plus réaliste possible. Le dessin N&B m'a plu. Il m'a fait penser à celui de Frederik Peeters dans le trait. Pour continuer la comparaison, la narration y est ici également exemplaire. C'est simple, je n'ai pas trouvé de défaut à cette BD. Le prix peut paraître élevé au premier abord mais en fait le rapport qualité/prix est excellent. Je n'ai pas du tout parlé du contenu car la lecture à l'aveugle n'en sera que meilleure. On passe par tous les sentiments au fil des pages. Ce one shot est d'une richesse rare dans le monde de la BD. A découvrir de toute urgence.
Big Foot
Je suis plutôt agréablement surpris par cette production totalement décalée et forcément originale. J'aime l'Ouest américain et les histoires qui se passent au détour des portes de saloon. Je retrouve avec plaisir un auteur dont j'avais pû percevoir un immense talent dans Le Singe et la Sirène. Il fait ici quelquechose de différent nous offrant une véritable palette de tout son travail. Même graphiquement, c'est mieux (ah le délicieux visage de Magic Child !). Il maîtrise enfin le scénario en laissant un peu tomber l'absurde au profit d'un humour fin avec toujours cette vision d'un monde désabusé. Que de fraîcheur ! Pour une lecture pétillante sans prise de tête !
Cross Game
Cette série est très rafraîchissante et les personnages sont vraiment attachants même s'ils sont 'méchants' (le directeur remplaçant par exemple). Comme d'habitude chez Adachi, le sport n'est qu'un prétexte pour montrer des situations très humaines et dans ce domaine c'est un pro. Il est aussi très drôle et certains gags m'ont bien fait rire même si ce n'est pas toujours très subtil. Il y a aussi du suspense car, contrairement à d'autres mangakas qui font des mangas sportifs, il est capable de faire perdre ses héros ! Je vais finir en m'attardant sur le tome 1. La tragédie présente à la fin du tome est vraiment bouleversante et surprenante. On s'attend vraiment à ce que l'histoire tourne autour de ça, mais s'est finalement autre chose qu'on va suivre au cours de la série. J'ai adoré ce retournement de situation que Adachi est pratiquement le seul à faire ! Ça montre encore une fois qu'il est différent de la plupart des mangakas et c'est tant mieux.
Histoires pour tous
Quelle bonne idée a eu Delcourt/Akata d'éditer ces merveilleux volumes regroupant des histoires d'un des plus grands mangakas. Excepté une ou deux histoires, j'ai eu beaucoup de plaisir à lire ces récits emprunts de l'humanisme qui était si cher à Tezuka. Les personnages sont pour la plupart attachants et certains sont tellement complexes qu'on ne sait s'ils sont gentils ou méchants. Jusqu'à présent, mon tome préféré est le premier qui regroupe des histoires se passant avant, pendant et après la deuxième guerre mondiale. Tezuka décrit très bien l'horreur de la guerre et certains éléments semblent être autobiographiques et cela rend les récits encore plus émouvants.
Garfield
Il est un peu difficile pour moi de noter 'Garfield' car c'est la première bande dessinée que j'ai lue. Finalement, malgré ses défauts, je vais mettre 4 étoiles car je prends toujours beaucoup de plaisir en lisant un tome de la série. Évidemment, c'est répétitif et on ne peut pas dire que Jim Davis fait vraiment d'effort pour améliorer ce défaut, mais le personnage principal est vraiment charismatique et attachant. Je rigole toujours lorsque je le vois à l'œuvre, notamment quand il fait preuve de cynisme envers son crétin de maitre.
Spider-Man - L'intégrale
Pour commencer, je dois avouer que je n'aime pas les comics actuels. Je préfère lire les vieux que je trouve plus intéressants. C'est donc avec joie que j'ai acheté les deux seules intégrales qui étaient disponibles à ma librairie habituelle. J'aime beaucoup le dessin frais et simple sans que ça soit moche ou naïf. Les scénarios sont souvent complexes et nécessitent plus qu'une partie pour la raconter. Les expressions ont beaucoup vieilli et ça m'a bien fait marrer. Le seul point négatif est le prix. C'est cher pour un petit portefeuille. Une intégrale que je conseille à tous les fans de l'homme araignée !