La base de départ : Un homme et une femme en vacances qui parlent du tout et rien.
Ces BD faite de strips basés sur de joutes verbales concernant des sujets très divers mais toujours traités avec une certaines psychologie ou une ironie sarcastique.
Les sujets sont parfois anecdotiques voir superficiels mais Trondheim arrive à en sortir des logiques étonnantes. Avec 2 personnages pensant différemment et ayant des priorités parfois opposées, on arrive à des situations cocasses bien retranscrites dans ce récit.
J'ai aimé cette BD relativement intelligente avec son agréable petit dessin.
J'ai acheté cette série juste parce que c'est du Pontarolo et que son style graphique me plaît au-delà du raisonnable. Les pages dégagent de la chaleur, les couleurs brûlantes semblent être sorties tout droit d'un brasier. Les traits particuliers des personnages et des perspectives un peu arrondies, comme vues au travers d'un prisme, donnent une originalité unique aux dessins de cet auteur.
Le scénario est quant à lui magistral, on peut s'attendre à une histoire donnant juste dans l'absurde : dieu, sous l'apparence d'Elvis et vivant dans une cannette de coca ! La première chose qui nous vient à l'esprit est de penser que c'est un grand n'importe quoi, mais le coup est porté et la curiosité prend le dessus, où veut donc en venir l'auteur ? L'histoire met quelques planches à se mettre en place et jusque-là rien d'extraordinaire…, mais par la suite la surprise est totale.
L'auteur nous offre une critique caustique et parfois acerbe de la société américaine - et de la société en général, - ainsi que de celle de dieu (sans majuscule, pourquoi en aurait-il une ?) dans son meilleur rôle, celui d'ivrogne égoïste qui ne s'intéresse qu'à son verre de whisky et aux femmes bien charpentées. Tout une myriade de personnages plus improbables les uns que les autres vont se retrouver autour de James et embarqués dans des aventures rocambolesques empreintes de tragédie, d'humour, de tristesse, de mort et de miracles douteux. Je ne sais pas si je survivrai à l'attente de la suite.
Star Wars est l'une des sagas cinématographiques parmi mes préférés. C'est donc avec bonheur que je me suis plongé pour la première fois dans une série Bd traitant de l'univers inspiré par Georges Lucas. Cela perpétue un peu mon plaisir de fan.
J'ai bien apprécié le fait qu'au-delà de toutes ces batailles intergalactiques dans différents mondes, on s'intéresse également au côté humain des divers protagonistes. Vont 'ils basculer ou pas dans le côté obscur de la Force? Terrible dilemme pour certains d'entre eux tant la République est bien corrompue.
On retrouve les personnages principaux de la seconde trilogie mais on découvre également de nouveaux personnages au demeurant fort intéressant comme Quinlan Vos.
A partir du tome 5, j'ai senti que l'histoire devenait de plus en plus intéressante avec un dessin de qualité et des couleurs magnifiques. Le rendu est tout à fait impeccable et nous plonge dans cet univers galactique.
Je n'ai pas tellement apprécié le fait qu'il n'y ait pas un ordre chronologique plus précis entre les différents tomes. Ainsi, le tome 3 relate d'évènements se situant après le tome 4 qui opère un retour en arrière. Trop de découpage, série également trop longue. Il faut s'accrocher. Des noms à rallonge, un scénario confus par moment.
Au final, j'ai le sentiment qu'il n'y a pas de grandes révélations de ce que nous savons déjà. Bien sûr, il faut bien connaître l'univers Star Wars pour apprécier. Cependant dans l'ensemble, cette série est plutôt bien réussie.
Je ne me souviens pas de ma vie avant les premiers films Star Wars, épisodes 4 à 6. C’est dire si j’étais jeune lors de leur découverte sur de bonnes vieilles casettes vidéo « enregistrées » comme on en faisait avant les DVD.
Star Wars a bercé mon enfance. Star Wars m’a fait rêver et pour être honnête, jamais de la science-fiction ne m’a autant marqué. Star Trek... non ! 2001 L’Odyssée de l’espace ? Non plus... Avec Star Wars, George Lucas a créé un univers aux possibilités infinies !
L’an 2000 est arrivé et avec lui les trois nouveaux épisodes complétant la fameuse saga. Mais cette fois-ci beaucoup de détracteurs ont levé la voix déclarant cette trilogie des épisodes 1 à 3 sans intérêt. Pour moi, il n’en est rien ! Comme durant mon enfance, Star Wars a continué à me faire rêver.
En tant que grand fan des Jedi, je voulais en savoir plus. Quid des autres Jedi dont on ne parle pas dans les films ? Quid de la fameuse Guerre des Clones se déroulant entre les épisodes 2 et 3 ? Autant le dire tout de suite, je ne pouvais pas laisser passer cette série et ce d’autant plus que les avis du site sont plus que positifs.
Résultat des courses, j’ai eu un plaisir fou à la lecture ! Selon moi, cette série emboîte magnifiquement le pas des deux trilogies. Les histoires courtes donnent du rythme et les albums défilent à toute vitesse.
Côté graphisme, comme dans toute œuvre collective, ce n’est pas toujours constant. On passe des magnifiques planches aux couleurs chatoyantes de Jan Duursema à des dessins moins maîtrisés colorisés grossièrement à l’ordinateur... Dommage mais heureusement, la majorité des histoires sont illustrées par Duursema !
Côté scénario, comme expliqué précédemment, les auteurs ont choisi des histoires courtes. Ce format, selon moi, s’adapte parfaitement lorsque l’on raconte une guerre aux multiples batailles. Les personnages sont nombreux et je me suis délecté en découvrant tous les Jedi entraperçus ou non dans les films : Maître Koon, Tholme, Kit Fisto, Mace Windu, Aayla Secura ou encore l’emblématique Quinlan Vos !
Il faut admettre que toutes les histoires n’ont pas la même qualité ni le même intérêt. Toutefois, les histoires-clés, ont toutes un excellent niveau avec des retournements de situation et du rythme.
Ce qui me plaît tout particulièrement dans cette série est le mélange du bien et du mal. Malgré des apparences manichéennes dues à la force et au côté obscure, j’ai rarement vu une confusion du bien et du mal aussi bien orchestrée. Qui de la République Galactique ou des Forces Séparatistes a raison ? La République n’est-elle pas en proie à la corruption ? Les Séparatistes ne sont-ils pas dirigés par des Sith ?
Cela va de soi, je recommande l’achat de cette série qui complète à merveille les deux trilogies cinématographiques. Cependant, je ne recommande l’achat qu’aux fans de la série ou simplement à ceux qui ont vu et apprécié les films. Les autres auront de la peine à s’y retrouver et ce d'autant plus que les histoires ne sont pas racontées dans l'ordre chronologique... c'est d'ailleurs le point noir de Star Wars - Clone Wars.
Une note de 4 étoiles amplement méritée.
Aussi bon que Imbroglio.
Trondheim nous offre à nouveau un bon patte de mouche.
Le Gall au dessin apporte un plus non négligeable avec ses dessins bien faits et collants à merveille à l'histoire.
C'est farfelu mais excellent.
Le petit format de cette collection permet ce type de performance et évite que la farce ne tourne au vinaigre par exagération. En ce qui me concerne j'ai vraiment apprécié.
Les auteurs ont pris des risques mais n'ont pas franchi la limite.
Cette histoire est presque un court de philosophie sur la mort et la vie.
C'est extrêmement bien écrit et cohérent.
Le dessin passe vraiment en second plan, la démonstration capte l'attention du lecteur et le laisse avec ses incertitudes seulement la dernière page lue.
Je n'avais jamais lu quelque chose de ce style. Ce petit one shot mérite une lecture.
A découvrir.
Excellent concentré de scénario sur 24 pages petit format.
Les 3 protagonistes se rendent coups sur coups dans leur perfidie.
Ça va à 100 à l'heure. Le scénario prend à contre courant le lecteur à chaque page.
C'est ingénieux, maîtrisé et franchement plaisant à lire.
A ce jour, c'est la meilleure BD de cette collection "patte de mouche" que j'ai lue.
Je recommande vivement.
Le pari de faire tenir une vraie histoire en si peu de place est plus que tenu.
J'avais vu la présentation de cette BD dans la catégorie "Primé au festival d'Angoulême" et je me suis donc laissé aller à lire cet ouvrage malgré la thématique "Société" que je n'affectionne pas particulièrement.
Bien m'en a pris car j'ai beaucoup apprécié la lecture de cet ouvrage qui traite avec beaucoup de maitrise le sujet sensible de l'ennui et de l'enfermement de beaucoup de personne dans un quotidien si triste. Cette envie de tout quitter et de sortir de ce carcan sociétal que Lulu connait, qui ne l'a pas un jour ressenti ou envisagé ?
L'ensemble est habilement narré sous forme de flash-backs raconté par les différents protagonistes en diffusant juste ce qu'il faut d'allusions nous amenant à nous poser beaucoup de questions à la fin du 1er tome de ce diptyque. Cette Lulu est si attachante que l'on se prend même à espérer qu'il ne lui est rien arrivé...
Contrairement à certains avis, même si certains personnages sont très caricaturaux (mais j'en connais dans la vraie vie qui le sont), je trouve que Davodeau a su éviter avec habileté le piège du cliché.
Concernant le dessin, il colle parfaitement avec l'histoire donc même si je ne suis pas particulièrement fan, je ne ferai pas de critique à son sujet.
Un ouvrage à lire.
Originalité : 4/5
Histoire : 4/5
Dessin : 3/5
Mise en couleur : 4/5
NOTE GLOBALE : 15/20
Merveilleux conte enfantin sur la "bravitude" dans le Japon de l'ère médiévale. Le dessin aux couleurs pastel m'a fait penser à des tableaux de Monet tant c'est magnifique !
Et là, je n'ai pas à me plaindre sur la parfaite lisibilité du message quelque peu moralisateur de l'auteur Nathalie Baudin venue du monde de l'illustration pour petits. J'applaudis à deux mains son excellent travail graphique ainsi que pour la simplicité de l'histoire, loin d'être naïve.
L'idée sous-entendue peut également nous concerner nous les adultes dans la vie de tous les jours sur par exemple les véritables amis, le fait de dire "non", les drogues, le fait d'affronter ses peurs etc...
J'ai littéralement adoré cette réplique de ce jeune garçon Ourachima qui rêve de devenir samouraï mais qui refuse de braver tous les dangers pour s'intégrer dans une bande : « Des amis qui te demandent de risquer ta vie ne sont pas de vrais amis ! ». Placée dans son contexte, cette réplique qui vous paraît anodine prend tout son éclat mais je ne souhaite pas ici tout dévoiler.
A vous de découvrir ce conte et de le partager avec vos enfants !
Pilules bleues est un one shot en ‘noir et blanc’ relatant l’histoire d’un homme simple intégrant une famille composée d’une mère et de son jeune garçon tous deux séropositifs.
Nous avons là un véritable roman autobiographique d’une rare sensibilité sans tomber dans la mièvrerie et l’excès. Personnellement, outre le sujet traité réellement bien maîtrisé, je n’ai pas accrocher au premier abord sur le genre de cette BD. C'est peut-être lié au dessin qui est très éloigné des cases couleurs que j’affectionne. Je ne trouve pas également que ce format de poche qui fait un peu «manga» soit très approprié. Par ailleurs, je dois également dire que la dernière partie de ce récit notamment l’apparition du rhinocéros m’a paru totalement incongrue.
Cependant, au final, ce récit est bouleversant par sa justesse et la pudeur dans son appréhension de la maladie. Je trouve qu'il faut encourager les auteurs qui traitent dans la bd de sujet aussi délicat.
Note Dessin : 3.25/5 – Note Scénario : 4.25/5 – Note Globale : 3.75/5
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Farniente
La base de départ : Un homme et une femme en vacances qui parlent du tout et rien. Ces BD faite de strips basés sur de joutes verbales concernant des sujets très divers mais toujours traités avec une certaines psychologie ou une ironie sarcastique. Les sujets sont parfois anecdotiques voir superficiels mais Trondheim arrive à en sortir des logiques étonnantes. Avec 2 personnages pensant différemment et ayant des priorités parfois opposées, on arrive à des situations cocasses bien retranscrites dans ce récit. J'ai aimé cette BD relativement intelligente avec son agréable petit dessin.
James Dieu
J'ai acheté cette série juste parce que c'est du Pontarolo et que son style graphique me plaît au-delà du raisonnable. Les pages dégagent de la chaleur, les couleurs brûlantes semblent être sorties tout droit d'un brasier. Les traits particuliers des personnages et des perspectives un peu arrondies, comme vues au travers d'un prisme, donnent une originalité unique aux dessins de cet auteur. Le scénario est quant à lui magistral, on peut s'attendre à une histoire donnant juste dans l'absurde : dieu, sous l'apparence d'Elvis et vivant dans une cannette de coca ! La première chose qui nous vient à l'esprit est de penser que c'est un grand n'importe quoi, mais le coup est porté et la curiosité prend le dessus, où veut donc en venir l'auteur ? L'histoire met quelques planches à se mettre en place et jusque-là rien d'extraordinaire…, mais par la suite la surprise est totale. L'auteur nous offre une critique caustique et parfois acerbe de la société américaine - et de la société en général, - ainsi que de celle de dieu (sans majuscule, pourquoi en aurait-il une ?) dans son meilleur rôle, celui d'ivrogne égoïste qui ne s'intéresse qu'à son verre de whisky et aux femmes bien charpentées. Tout une myriade de personnages plus improbables les uns que les autres vont se retrouver autour de James et embarqués dans des aventures rocambolesques empreintes de tragédie, d'humour, de tristesse, de mort et de miracles douteux. Je ne sais pas si je survivrai à l'attente de la suite.
Star Wars - La Guerre des Clones (Clone Wars)
Star Wars est l'une des sagas cinématographiques parmi mes préférés. C'est donc avec bonheur que je me suis plongé pour la première fois dans une série Bd traitant de l'univers inspiré par Georges Lucas. Cela perpétue un peu mon plaisir de fan. J'ai bien apprécié le fait qu'au-delà de toutes ces batailles intergalactiques dans différents mondes, on s'intéresse également au côté humain des divers protagonistes. Vont 'ils basculer ou pas dans le côté obscur de la Force? Terrible dilemme pour certains d'entre eux tant la République est bien corrompue. On retrouve les personnages principaux de la seconde trilogie mais on découvre également de nouveaux personnages au demeurant fort intéressant comme Quinlan Vos. A partir du tome 5, j'ai senti que l'histoire devenait de plus en plus intéressante avec un dessin de qualité et des couleurs magnifiques. Le rendu est tout à fait impeccable et nous plonge dans cet univers galactique. Je n'ai pas tellement apprécié le fait qu'il n'y ait pas un ordre chronologique plus précis entre les différents tomes. Ainsi, le tome 3 relate d'évènements se situant après le tome 4 qui opère un retour en arrière. Trop de découpage, série également trop longue. Il faut s'accrocher. Des noms à rallonge, un scénario confus par moment. Au final, j'ai le sentiment qu'il n'y a pas de grandes révélations de ce que nous savons déjà. Bien sûr, il faut bien connaître l'univers Star Wars pour apprécier. Cependant dans l'ensemble, cette série est plutôt bien réussie.
Star Wars - La Guerre des Clones (Clone Wars)
Je ne me souviens pas de ma vie avant les premiers films Star Wars, épisodes 4 à 6. C’est dire si j’étais jeune lors de leur découverte sur de bonnes vieilles casettes vidéo « enregistrées » comme on en faisait avant les DVD. Star Wars a bercé mon enfance. Star Wars m’a fait rêver et pour être honnête, jamais de la science-fiction ne m’a autant marqué. Star Trek... non ! 2001 L’Odyssée de l’espace ? Non plus... Avec Star Wars, George Lucas a créé un univers aux possibilités infinies ! L’an 2000 est arrivé et avec lui les trois nouveaux épisodes complétant la fameuse saga. Mais cette fois-ci beaucoup de détracteurs ont levé la voix déclarant cette trilogie des épisodes 1 à 3 sans intérêt. Pour moi, il n’en est rien ! Comme durant mon enfance, Star Wars a continué à me faire rêver. En tant que grand fan des Jedi, je voulais en savoir plus. Quid des autres Jedi dont on ne parle pas dans les films ? Quid de la fameuse Guerre des Clones se déroulant entre les épisodes 2 et 3 ? Autant le dire tout de suite, je ne pouvais pas laisser passer cette série et ce d’autant plus que les avis du site sont plus que positifs. Résultat des courses, j’ai eu un plaisir fou à la lecture ! Selon moi, cette série emboîte magnifiquement le pas des deux trilogies. Les histoires courtes donnent du rythme et les albums défilent à toute vitesse. Côté graphisme, comme dans toute œuvre collective, ce n’est pas toujours constant. On passe des magnifiques planches aux couleurs chatoyantes de Jan Duursema à des dessins moins maîtrisés colorisés grossièrement à l’ordinateur... Dommage mais heureusement, la majorité des histoires sont illustrées par Duursema ! Côté scénario, comme expliqué précédemment, les auteurs ont choisi des histoires courtes. Ce format, selon moi, s’adapte parfaitement lorsque l’on raconte une guerre aux multiples batailles. Les personnages sont nombreux et je me suis délecté en découvrant tous les Jedi entraperçus ou non dans les films : Maître Koon, Tholme, Kit Fisto, Mace Windu, Aayla Secura ou encore l’emblématique Quinlan Vos ! Il faut admettre que toutes les histoires n’ont pas la même qualité ni le même intérêt. Toutefois, les histoires-clés, ont toutes un excellent niveau avec des retournements de situation et du rythme. Ce qui me plaît tout particulièrement dans cette série est le mélange du bien et du mal. Malgré des apparences manichéennes dues à la force et au côté obscure, j’ai rarement vu une confusion du bien et du mal aussi bien orchestrée. Qui de la République Galactique ou des Forces Séparatistes a raison ? La République n’est-elle pas en proie à la corruption ? Les Séparatistes ne sont-ils pas dirigés par des Sith ? Cela va de soi, je recommande l’achat de cette série qui complète à merveille les deux trilogies cinématographiques. Cependant, je ne recommande l’achat qu’aux fans de la série ou simplement à ceux qui ont vu et apprécié les films. Les autres auront de la peine à s’y retrouver et ce d'autant plus que les histoires ne sont pas racontées dans l'ordre chronologique... c'est d'ailleurs le point noir de Star Wars - Clone Wars. Une note de 4 étoiles amplement méritée.
Les Aventures de la Fin de l'épisode
Aussi bon que Imbroglio. Trondheim nous offre à nouveau un bon patte de mouche. Le Gall au dessin apporte un plus non négligeable avec ses dessins bien faits et collants à merveille à l'histoire. C'est farfelu mais excellent. Le petit format de cette collection permet ce type de performance et évite que la farce ne tourne au vinaigre par exagération. En ce qui me concerne j'ai vraiment apprécié. Les auteurs ont pris des risques mais n'ont pas franchi la limite.
Nous sommes tous morts
Cette histoire est presque un court de philosophie sur la mort et la vie. C'est extrêmement bien écrit et cohérent. Le dessin passe vraiment en second plan, la démonstration capte l'attention du lecteur et le laisse avec ses incertitudes seulement la dernière page lue. Je n'avais jamais lu quelque chose de ce style. Ce petit one shot mérite une lecture. A découvrir.
Imbroglio
Excellent concentré de scénario sur 24 pages petit format. Les 3 protagonistes se rendent coups sur coups dans leur perfidie. Ça va à 100 à l'heure. Le scénario prend à contre courant le lecteur à chaque page. C'est ingénieux, maîtrisé et franchement plaisant à lire. A ce jour, c'est la meilleure BD de cette collection "patte de mouche" que j'ai lue. Je recommande vivement. Le pari de faire tenir une vraie histoire en si peu de place est plus que tenu.
Lulu Femme Nue
J'avais vu la présentation de cette BD dans la catégorie "Primé au festival d'Angoulême" et je me suis donc laissé aller à lire cet ouvrage malgré la thématique "Société" que je n'affectionne pas particulièrement. Bien m'en a pris car j'ai beaucoup apprécié la lecture de cet ouvrage qui traite avec beaucoup de maitrise le sujet sensible de l'ennui et de l'enfermement de beaucoup de personne dans un quotidien si triste. Cette envie de tout quitter et de sortir de ce carcan sociétal que Lulu connait, qui ne l'a pas un jour ressenti ou envisagé ? L'ensemble est habilement narré sous forme de flash-backs raconté par les différents protagonistes en diffusant juste ce qu'il faut d'allusions nous amenant à nous poser beaucoup de questions à la fin du 1er tome de ce diptyque. Cette Lulu est si attachante que l'on se prend même à espérer qu'il ne lui est rien arrivé... Contrairement à certains avis, même si certains personnages sont très caricaturaux (mais j'en connais dans la vraie vie qui le sont), je trouve que Davodeau a su éviter avec habileté le piège du cliché. Concernant le dessin, il colle parfaitement avec l'histoire donc même si je ne suis pas particulièrement fan, je ne ferai pas de critique à son sujet. Un ouvrage à lire. Originalité : 4/5 Histoire : 4/5 Dessin : 3/5 Mise en couleur : 4/5 NOTE GLOBALE : 15/20
Ourachima le Brave
Merveilleux conte enfantin sur la "bravitude" dans le Japon de l'ère médiévale. Le dessin aux couleurs pastel m'a fait penser à des tableaux de Monet tant c'est magnifique ! Et là, je n'ai pas à me plaindre sur la parfaite lisibilité du message quelque peu moralisateur de l'auteur Nathalie Baudin venue du monde de l'illustration pour petits. J'applaudis à deux mains son excellent travail graphique ainsi que pour la simplicité de l'histoire, loin d'être naïve. L'idée sous-entendue peut également nous concerner nous les adultes dans la vie de tous les jours sur par exemple les véritables amis, le fait de dire "non", les drogues, le fait d'affronter ses peurs etc... J'ai littéralement adoré cette réplique de ce jeune garçon Ourachima qui rêve de devenir samouraï mais qui refuse de braver tous les dangers pour s'intégrer dans une bande : « Des amis qui te demandent de risquer ta vie ne sont pas de vrais amis ! ». Placée dans son contexte, cette réplique qui vous paraît anodine prend tout son éclat mais je ne souhaite pas ici tout dévoiler. A vous de découvrir ce conte et de le partager avec vos enfants !
Pilules bleues
Pilules bleues est un one shot en ‘noir et blanc’ relatant l’histoire d’un homme simple intégrant une famille composée d’une mère et de son jeune garçon tous deux séropositifs. Nous avons là un véritable roman autobiographique d’une rare sensibilité sans tomber dans la mièvrerie et l’excès. Personnellement, outre le sujet traité réellement bien maîtrisé, je n’ai pas accrocher au premier abord sur le genre de cette BD. C'est peut-être lié au dessin qui est très éloigné des cases couleurs que j’affectionne. Je ne trouve pas également que ce format de poche qui fait un peu «manga» soit très approprié. Par ailleurs, je dois également dire que la dernière partie de ce récit notamment l’apparition du rhinocéros m’a paru totalement incongrue. Cependant, au final, ce récit est bouleversant par sa justesse et la pudeur dans son appréhension de la maladie. Je trouve qu'il faut encourager les auteurs qui traitent dans la bd de sujet aussi délicat. Note Dessin : 3.25/5 – Note Scénario : 4.25/5 – Note Globale : 3.75/5