100 bullets

Note: 3.62/5
(3.62/5 pour 21 avis)

Will Eisner Award 2001 : Best Serialized Story Will Eisner Award 2002 : Best Continuing Series Will Eisner Award 2004 : Best Continuing Series Si on vous donne le choix entre vengeance impunie ou pardon, vous choisissez quoi ?


Auteurs argentins DC Comics Vertigo Will Eisner Awards

Résolument destiné à un public averti, le postulat de départ peut sembler simple: un homme en costume sombre du nom de Graves distribue des armes sans numéro de séries à différents protagonistes pour qu'ils se vengent de leurs ennemis. Il leur fournit également la liste des véritables coupables mais garantit surtout l'immunité absolue. Reste aux "élus" à choisir la voie de la vengeance ou de la rédemption, sans pour autant connaître les motivations du bien mystérieux Graves.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Février 2001
Statut histoire Série terminée (18 tomes en édition souple) 15 tomes parus

Couverture de la série 100 bullets © Urban Comics 2001
Les notes
Note: 3.62/5
(3.62/5 pour 21 avis)
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13/10/2003 | JBT900
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Par Antoine
Note: 5/5
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Comment ne pas hisser cette série fleuve de Brian Azzarello & Eduardo Risso au rang de culte ? J'entends les différentes réserves émises ici et là sur les défauts de la série mais la toile tissée par Azzarello sur ce format long est tout simplement impressionnante. Partant d'un point de départ qui ne peut qu'attirer l'attention (un flingue, 100 balles non traçables, preuves irréfutables du tort que l'on vous a fait, impunité totale), les auteurs nous baladent pendant 100 épisodes. Parce que oui, si ce synopsis de départ est bien le fil rouge de leur œuvre, 100 bullets parle de bien d'autres choses. Le comics nous raconte la vengeance certes mais nous dépeint surtout une société américaine (mais pas que) ultra violente, ultra individualiste, ultra inégale, sans foi ni loi. C'est un western que l'on a entre les mains, en fait. Je salue le travail de fourmi de Brian Azzarello qui avance pas à pas. Il prend son temps pour nous dépeindre le contexte, les personnages (et il y en a beaucoup !). Il n'hésite pas, au moment d'un climax à nous couper l'herbe sous le pied et à nous balancer des épisodes de transition, permettant d'anticiper de futurs évènements. Et là où c'est fort, c'est que ces épisodes de transition deviennent eux-mêmes climax. Et rebelote. Brillant ! On ne sait plus où donner de la tête, tellement on veut en savoir plus. Et donc on lit, on lit, sans s'arrêter. Enfin, presque. Parce que oui, l'univers est vaste, il y a beaucoup de personnages, je l'ai déjà mentionné, il y a beaucoup de liens entre eux, parfois ambigus, parfois difficilement compréhensibles, au moins de prime abord. Des pauses sont donc nécessaires. Et c'est là où l'édition Urban en 15 tomes que je possède (je ne sais pas pour les autres ?) est bien foutue. A chaque début de tome, l'éditeur (les auteurs ?) nous fait un récap' des relations et des personnages. J'avoue avoir bloqué un long moment sur ce schéma afin de mieux comprendre ce que j'avais lu dans le tome précédent. Et boum, je me faisais avoir. Alors que j'avais prévu de dormir ou de vaquer à d'autres occupations, je me remettais à lire ce nouveau tome. Quoi chérie ? Il est 4h du mat' et je bosse demain ? Oui, les enfants, je prépare le repas, attendez 5 minutes... La série est terriblement addictive, on déteste les uns, on est à fond avec les autres. Puis cela s'inverse. Et se ré-inverse à nouveau. Brian Azzarello est un enfoiré de manipulateur. Et j'adore ça. Le scénario comporte malgré tout des défauts. La fin est un peu décevante, l'apothéose que j'attendais n'est pas arrivée, je me suis encore fait avoir par le scénariste. Bien joué ! Parce qu'avec du recul, cette fin est peut-être la seule qui soit satisfaisante, en fin de compte. De même, certaines psychologies de personnage sont un peu manichéennes et auraient mérité plus de profondeurs. Et encore… Azzarello ne nous dépeint pas des personnes en réalité, il nous dépeint des personnages qui ont un rôle à jouer dans la fresque, il sont donc jusqu'au-boutistes. D'autre part, certains autres personnages ont un rôle très limité malgré une introduction conséquente, il faut sans doute que je relise l'intégralité une deuxième fois pour me concentrer sur certains détails qui m'ont sûrement échappés, tant ma lecture me happait sur la trame principale. Je le referai je pense. Mais pas tout de suite, je souhaite garder ce doux goût dans ma bouche, celui d'avoir lu quelque chose de rare, d'incroyable, de monumental. Le dessin de Risso est nerveux à souhait, le découpage est splendide. Les visages sont à l'image de ce que je disais tout à l'heure sur le supposé manque de profondeur psychologique des personnages. Ils ont un rôle à jouer. Ces sourires effrayants, pervers, s'ils sont peut-être utilisés un peu trop souvent, nous rappellent que nous sommes dans une histoire de manipulation, si jamais il nous arrive de l'oublier. J'ai lu des critiques sur la mise en couleurs, j'avoue ne pas avoir fait attention à son harmonie. Des défauts dans le dessin, oui, il y en a sans doute. Mais des défauts attachants somme toute. C'est la patte de Risso, et comme avec nos proches, ce sont ces petits défauts qui rendent son travail graphique si particulier et si rassurant. Sauf un. Qui m'a un peu énervé à la longue. Les strings (jamais, j'aurai cru écrire une critique sur les strings un jour ;)). Il y en a trop. Ok, les femmes sont hypersexualisées, ça peut être discutable mais elles s’insèrent parfaitement dans la fresque. Et puis, elles sont libres, fortes, donc pas de soucis, ce ne sont pas des faire-valoir. Mais punaise, pourquoi toujours (souvent) les dessiner avec cette ficelle qui dépasse de leur pantalon ? C'est hyper sexy au début (Megan et Dizzy sont magnifiques) mais franchement, j'en avais assez dans les derniers tomes. Ce n'est qu'un détail, une facilité, mais qui aurait pu être limité. Tout comme ces trop nombreuses scènes dans les bars à strip. C'est bon, on a compris que nos personnages sont plus à l'aise dans la nuit et qu'ils opèrent en dessous des radars, mais c'est comme pour les strings, il y avait sans doute d'autres lieux à explorer. Ces petites réserves, qui participent du charme de la série, n'enlève rien de la qualité incroyable de cette œuvre qui me restera longtemps dans la tête, qui me torturera longtemps et que je relirai, à coup sûr, un jour. Quand mes enfants ne seront plus à la maison à me demander à manger !

13/02/2023 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
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Je viens de terminer le tome 15, j'ai étalé ma lecture sur un peu plus d'un mois, ce qui, je pense, m'a évité une overdose. L'idée de départ est pour le moins accrocheuse, avoir le choix entre le pardon ou la vengeance tout en étant assuré de l'immunité. L'agent Graves transmet un attaché-case contenant une arme banalisée, cent (bullets) totalement intraçables, ainsi que des preuves indéniables du mal qui leur a été fait et de l'identité du ou des responsables. Des albums qui contiennent une ou plusieurs histoires avec toujours ce principe de base, même si le postulat de départ pourra à de très rares occasions évoluer. Des histoires bien construites autour de ce mystérieux Graves dont on en apprendra plus au fil des albums, ainsi que sa lutte contre une organisation mafieuse : le Trust. Il essayera aussi de réactiver les Minutemen, l'ancien bras armée du Trust, pour l'aider à lutter contre cette organisation secrète. Un sacré imbroglio. Des histoires bien construites, elles sont cependant redondantes et le suivi de cette guerre secrète n'est pas évidente à suivre. Ça reste toutefois très agréable à lire grâce à sa narration nerveuse, mais à petites doses. Le dessin de Risso, que j'avais déjà beaucoup apprécié dans Torpedo 1972, est percutant, dynamique et efficace, il apporte cette touche "obscure" aux récits. Très agréable à regarder. Une lecture recommandable pour les amateurs de thriller. Note réelle : 3,5.

03/12/2022 (modifier)
Par Jérem
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Après la lecture des 18 tomes de la série. Autant le dire tout de suite, 100 Bullets est une grande réussite. J’ai rarement vu un scénario de polar aussi ambitieux et bien construit. Risso prend son temps pour amener ses nombreux personnages (très réussis pour la plupart) et surtout développer très, très progressivement une intrigue extrêmement dense et complexe, qui pourtant accroche le lecteur dès les premières pages pour ne plus le lâcher. Suspense, révélations, rebondissements, tout est habilement dosé et l’on avale avec délectation tous les volumes jusqu’au feu d’artifice final. Graphiquement, pas grand-chose à redire : c’est parfaitement illustré. L’ambiance sombre et paranoïaque est très justement rendue par un trait percutant et dynamique. Série culte alors ? Malgré la grande qualité de la saga, certains défauts ont quand même sensiblement atténués mon plaisir. En vrac : la redondance de certaines situations, un manque d’explications sur certaines intrigues secondaires, une colorisation un peu criarde et surtout le côté quasiment invincible, pour ne pas dire surnaturel, des Minutemen. 100 Bullets est une série brillante. A découvrir absolument !

09/02/2018 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
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Mais que oui, double oui, franc et massif. Je ne reviendrai pas sur le pitch de départ mais j'avais un peu peur en le lisant que les auteurs n'arrivent pas à tenir la distance. Mais, au fur et à mesure des épisodes, on finit par en apprendre plus sur le mystérieux GraveS et l'agent Shelter. Petit à petit, des connexions se mettent en place avec des éléments passés et c'est un vrai plaisir d'assister à cette construction scénaristique que je trouve personnellement plus qu'efficace. En ce qui concerne le dessin je ne peux qu'en dire du bien, il est lisible, très élégant avec des cadrages innovants. Quant à la colorisation, elle est très bonne. Une série maline que je conseille à tous les amateurs de polars bien fichus, je dirais même intelligents.

02/08/2015 (modifier)

Le même plaisir que la vision d'une grande série télé (Breaking Bad, Justified ou autre Sopranos), début facile, on pourrait croire que chaque volume est une histoire complète (one shot), et puis non, plus on avance dans les tomes, plus une vision d'ensemble s'ajuste. Les personnages de tomes différents se rencontrent, le scénario se construit petit à petit, et là il devient difficile de lâcher la lecture. Et ça continue comme ça avec l'intrigue qui se complique à souhait, jusqu'au 100ème épisode qui clôt la série en apothéose. Vraiment une série addictive comme une drogue dure, au début on peut penser qu'on s'arrêtera quand on voudra, et ce n'est surtout pas la cas, on essaie, mais le manque est là et il faut replonger. Si vous ne voulez pas être malade SURTOUT NE COMMENCEZ PAS, ensuite il sera trop tard...

18/03/2013 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
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J'ai lu les quatre premiers tomes parus chez Urban Comics et je ne compte pas lire la suite. J'aime bien le personnage de Graves et les scènes avec lui sont excellentes (d'ailleurs, la seule histoire que j'ai aimée est celle du numéro 11 où il passe les trois-quarts du récit à parler avec une femme), mais les autres personnages m'ennuient. Il y a quelques bonnes scènes, mais ses histoires de vengeance ne m'ont pas du tout intéressé. Bon, il y a tout de même le mystère entourant Graves et la mystérieuse organisation à laquelle il appartient qui est un peu intéressant, mais il y a tellement de tomes que j'ai l'impression que je ne vais pas savoir les réponses aux questions que je me pose avant plusieurs tomes et je préfère abandonner ma lecture tout de suite. Quant au dessin, j'aime bien Risso lorsque son dessin est en noir et blanc et ajouter de la couleur est une mauvaise idée. Cela rend le dessin moche alors qu'habituellement j'aime bien le dessin de Risso.

16/02/2013 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
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J'aime les bds résolument adultes et qui ne font pas dans la naïveté. J'ai besoin parfois de cela non pas que le monde soit déjà bien triste. Il est ici question des pires raclures qui peuvent alimenter les réseaux mafieux de tout genre. Il y a un rythme qui fait très Miami Vice. C'est également une série qu'il faut lire dans son ensemble pour apprécier car il s'agit d'un puzzle à reconstituer petit à petit. Il est juste dommage que cela soit encore une de ces séries qui ne se terminent jamais. Trop long et trop violent en ce qui me concerne...

24/07/2011 (modifier)

La note maximale ! Sans la moindre hésitation !!! ‘100 bullets’ est la série qui m’a convaincu que les comics ne se limitent pas à de la bande dessinée de qualité inférieure. Caïds, flics, joueurs et bookmakers, voleurs, tueurs psychopathes et assassins, junkies, barmen et strip-teaseuses, détective privé, taulards… C’est finalement toute la faune des bas fonds urbains que les auteurs ont décidé de mettre en scène. Le concept de base de ‘100 bullets’ est bien connu : le mystérieux agent Graves révèle à une personne l’identité d’un tiers qui lui a causé du tort et lui offre la possibilité d’une vengeance impunie, en lui fournissant une arme de poing et une centaine de cartouches non identifiables. Ainsi, dans différents récits, indépendants en apparence, le petit jeu de Graves permet d’exposer des losers en tout genre à un choix des plus cornéliens. Il importe toutefois de ne pas s’y méprendre : l’agent Graves et sa fameuse mallette ne sont que le point de départ. Toutes ces histoires sont imbriquées et interconnectées. La compréhension de la série réclame d’ailleurs un véritable investissement de la part du lecteur. Personnellement, je dois avouer que, sans une relecture attentive et diverses clés de lecture glanées auprès d’autres lecteurs, je serais sans doute passé à côté de différents éléments de l’intrigue. ‘100 bullets’, ce n’est pas du tout le genre de bouquin dont on se dit, après l’avoir lu, que jamais plus on ne l’ouvrira, puisqu’on en connaît à présent la chute. Pas du tout ! Même après une dizaine de lectures de ce comic book, on est susceptible de tomber sur un détail, un raccord qui ne saute pas aux yeux de prime abord, une information d’apparence anodine mais qui prend tout son sens avec une vue d’ensemble. N’ayons pas peur des mots : Brian Azzarello est un génie ! Au fur et à mesure des épisodes, il tisse soigneusement une toile immense, par le biais d’indices soigneusement parsemés, d’intrigues enchevêtrées et de scènes simultanées. La trame de fond se développe au fil des épisodes et amène progressivement réponse aux questions, que tant les protagonistes que le lecteur se posent : qui est l’agent Graves ? Pourquoi s’intéresse-t-il à tous ces laissés pour compte ? Comment peut-il être à ce point au-dessus des lois ? Qui sont les minutemen ? Qu’est-ce qui a foiré à Atlantic City ? Concernant Risso, j’ai toujours trouvé son dessin incroyablement classe et élégant. Son graphisme est à la fois épuré et expressif. Ses cadrages sont souvent originaux. Ainsi, il propose, par exemple, au lecteur le point de vue d’un crâne qui rencontre une balle, d’un tableau sur lequel on peint, d’une bouche sur le point d’engouffrer un hotdog, du fond d’une mallette qu’on ouvre, etc. Le dessin de Risso est relativement sombre, ce qui contraste intelligemment avec les couleurs dynamiques qui le rehaussent. Azzarello et Risso forment un binôme exemplaire. Ces deux-là sont plus que complémentaires : on dirait franchement qu’ils ne font qu’un ! En conclusion, ‘100 bullets’, « c’est de l’art, sous sa forme la plus vitale, la plus vibrante… une forme qui défie toute définition. C’est indescriptible. C’est bruyant, sanglant, extrême et ça repousse les limites fixées par le genre. C’est à la fois un terreau de théorie du complot, une odyssée mafieuse, une saga de justice urbaine ».(*) Pour ce qui me concerne, ‘100 bullets’ est tout simplement la meilleure série de comics et le meilleur polar qui soient ! A découvrir de toute urgence, si ce n’est déjà fait !!! (*) : Rob Elder, introduction du tome 7. ------------- M.A.J. 11.XI.2010 – après lecture des tomes 9 et 10 On m’a offert il y a quelques semaines les deux derniers tomes de ‘100 bullets’. J’ai résisté à l’envie de les dévorer sur le champ, en me disant que j’en profiterais encore davantage si je relisais les premiers tomes de la série avant de les attaquer. Ce qui m’a donc permis de redécouvrir tous les personnages et de me rappeler comment chacun d’eux est relié aux autres. [SPOILER] Le tome 9 se déroule en prison où on retrouve Loop (qu’on avait abandonné à la fin du tome 4) qui, malgré sa réputation de taulard réglo, a réussi à se mettre à dos un des caïds locaux. Les relations de Loop avec le gardien en chef ne sont par ailleurs pas des plus cordiales. Il ne manquait donc plus que l’arrivée d’une vieille connaissance pour achever de noircir le tableau. Le tome 10, quant à lui, se concentre, au départ, sur Jack (qu’on avait quitté dans le tome 5). Ce dernier se rend à Atlantic City avec son pote Mike. Les deux junkies vont toutefois faire une halte chez Garv’, le cousin de Mike, qui gagne sa vie grâce à un zoo peu commun. Le quatrième chapitre du tome 10, enfin, met en scène de nouveaux personnages, à savoir une bande de braqueurs, et offre de nombreuses réponses quant aux origines du Trust et des Minutemen. [/SPOILER] Je persiste et signe : ‘100 bullets’ est le meilleur comic book qui soit ! À la fois rythmé et intelligent, il s’agit incontestablement du polar le plus efficace que j’aie jamais lu !!! ::

13/04/2010 (MAJ le 11/11/2010) (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
L'avatar du posteur Miranda

Je suis entièrement d'accord avec Don Lope sur le scénario, une bonne idée moyennement exploitée et surtout qui tire en longueur. Saturée, j'ai laissé tomber au tome 4. Toutes les histoires se ressemblent et les personnages sont pratiquement tous sortis du même milieu social et sont très stéréotypés, ce qui fini par ajouter à la monotonie scénaristique. Le tome 3 se passe à Paris ce qui apporte un peu de nouveauté et l'histoire avance aussi un peu plus laissant entrevoir quelques secrets concernant l'organisation secrète, mais le tome 4 retombe dans son train-train habituel infiniment pénible. Une série à rallonge qui perd tout son intérêt au fil des tomes. Pour ce qui est du dessin c'est du Risso classique que j'aime bien, en dehors du fait que la colorisation change au tome 3 et c'est assez perturbant, puisque au tome 4 elle reprend son style premier. Les deux me plaisent mais je préfère lorsqu'un graphisme garde un style unique tout au long du récit, et ne pas avoir cette désagréable sensation que les auteurs ne savent pas ce qu'ils veulent.

01/11/2009 (modifier)
Par AqME
Note: 4/5

Voici un flingue avec 100 balles non identifiables ; vous êtes au dessus des lois. Le tuerez-vous ou est-ce que vous lui pardonnerez ? Voila en gros la phrase culte de cette série qui accumule bien trop souvent les phases relativement excellentes. Le dessin est accrocheur, tout en rondeur, avec des donzelles relativement bien foutues mais sans tomber dans le cliché "manga" (gros seins et petit cul pour parler crument), mais aussi avec une mise en couleur particulièrement bien rendue. En effet, les couleurs orangées nous font ressentir cet aspect chaud, moite et tendu du milieu des gangs et des quartiers chauds américains. On ressent aussi toute la violence latente entre les flics et les voyous ainsi que les ripoux qui sont monnaie courante dans ces milieux. Le scénario est assez bien tourné, on ressent un gros travail axé sur le passé des protagonistes, et tome après tome on désire en savoir encore plus. Ce qui est génial, c'est que l'auteur fait du nouveau avec un milieu acculé et perclus de clichés, et donc, on ressort agréablement surpris de cette lecture. Une bien bonne surprise que ce "100 bullets" qui par bien des aspects fait penser au jeu vidéo GTA mais qui reste novateur et passionnant, donc je conseille fortement!

28/08/2009 (modifier)