Je sors de cette lecture. L'histoire m'a bien accrochée pour que j'en tourne les pages avidement jusqu'à son dénouement.
Déjà la couverture attire vraiment l'oeil, très réussie avec cette vue plongeante et ces jolis fumerolles violets. Mais l'intérieur est aussi très bon, de grands espaces, quelques bestioles extraterrestres et les couleurs de bon goût.
On comprend dès le départ qu'on est sur une planète qui n'est pas la Terre même si elle y ressemble beaucoup. En effet ici il y a deux lunes dont une a récemment disparue, et après cela la mer s'est retirée très loin comme une marée géante, mais tout à fait anormale. Le manque d'eau met en péril la population qui s'apparente à celle d'un village moyenâgeux.
On découvre les deux personnages principaux, qui sont frères. On a la bonne idée de leur donner des couleurs de cheveux distinctes pour bien les reconnaitre. Qui dit mystère, dit aventure pour tenter de le résoudre. J'aurai pensé qu'une des jolies filles du village allait en faire partie mais non. Les frères partent en catimini avec un capitaine de bateau aveugle affublé d'une sorte de perroquet qui sait lire.
Ce qui est pratique est que leurs bateaux ont des roues et peuvent s'avancer sur le sable vers le large pour voir s'ils trouvent où est passée l'eau. Ou alors c'est depuis que la mer n'est plus là qu'ils ont eu l'idée de poser des roues aux bateaux, ce n'est pas si clair. Je ne suis pas certain que la force du vent soit suffisante pour faire rouler un tel attelage mais bref. Durant l'aventure ils découvrent des choses étonnantes, vestiges d'une ancienne civilisation. Sans trop en dévoiler je peux dire qu'ils finissent par tomber sur un sosie de Sean Connery dans Zardoz...
Toujours est-il que tous les éléments s'assemblent trop impeccablement pour les deux frérots, jusqu'à un dénouement qui n'explique pas grand chose du pourquoi la mer était partie et une fin dont mêmes les héros sont déçus... Ce frère qui préfère le virtuel au réel...
Serait-ce le livre de trop ?
On peut se poser la question après la lecture de ce Brit Book consacré à la culture populaire britannique, nouveau condensé de savoir signé par l'ami Hervé Bourhis qui ne m'a pourtant pas déplu.
La déclaration d'intention est sympa ; "J'ai vécu le Brexit comme une tragédie. Shakespearienne, of course. Nos cousins les plus bizarres / agaçants / incompréhensibles (et fiers de l'être) reprenaient leur liberté. Nous rejetaient, en somme", écrit-il en préface. On aurait pu ajouter "exotiques", mais belle déclaration d'amour, n'est-il pas ? Dans ce Brit Book, on retrouve ces petites infos par touches impressionnistes apportant un éclairage neuf sur certains faits (mais appelant toujours des recherches plus approfondies car c'est le principe même de ses bouquins). A la manière de ce bon vieux Dr. Schott, Bourhis distille ses miscellanées avec cet humour finaud dont je suis friand, et un chouette dessin, aux couleurs bien choisies. Un petit exemple ? Allez ! Savoir que 10cc est la dose moyenne de sperme émise lors d'une éjaculation permet d'écouter tout autrement leur indépassable et langoureux slow I'm Not In Love.
Plait-il ?
Et puis ça donne envie de réécouter des chansons ou de redécouvrir des artistes qu'on connaissait mal ou peu.
Et puis, c'est très personnel, mais Hervé et moi partageons énormément de marottes, et à ce titre, je suis fort aise de trouver une pleine page rendant un hommage appuyé à cet album incroyable qu'est Rings Around The World de Super Furry Animals, un groupe à nul autre pareil. Bourhis, c'est mon pote.
Bref ! Tout cela se lit avec appétence, là n'est pas la question.
Ma suspicion, plus que ma déception, provient du fait que je m'attendais à trouver d'avantage d'anecdotes concernant la littérature ou le cinéma, par exemple. Or la majeure partie du propos concerne la musique qui se taille ici la part du lion. D'où certaines redites par rapport au Petit livre rock notamment. Après, j'entends bien : le rock est une composante essentielle de la Brit culture, et pour qui ne connaîtrait pas ses précédents livres, on n'y trouverait rien à redire de ce point de vue. Mais sur ce coup là, pour le mélomane, cette impression de tourner un peu en rond se fait tout de même un peu sentir.
Et puis pourquoi commencer l'affaire en 1962 ? Bourhis essaie bien de l'expliquer dans la préface. En gros, c'est à cette date que la perfide Albion aurait pris « un virage résolument moderne grâce à un agent secret sexy, un groupe de Liverpool et une mini, jupe et voiture ». Mouais ! Mettons ! Mais à ce compte-là, il aurait été plus juste d'appeler le bouquin quelque chose comme Le Brit Pop Book... En cela, la couverture est, du coup, très bonne. Mais comme pour le Petit livre de l'écologie, on aurait aisément pu commencer l'histoire à l'antiquité, ce qui aurait certes eu pour effet d'ajouter une bonne dizaine de pages à l'ouvrage, si ce n'est plus. Mais était-ce réellement un problème ? Au contraire, il me semble que cela aurait donné une toute autre perspective à l'affaire en ancrant tout cela dans l'histoire si particulière de cette île.
J'ai pris du plaisir à lire ce Brit Book et ne voudrais surtout pas donner l'impression de le bouder. L'essentiel y est rassemblé. Mais à mon sens, il faudrait voir s'il n'y a pas une petite mécanique un peu facile en train de s'installer. D'autant plus que les sujets dignes d'intérêts sont encore très nombreux. Et bien entendu, je serai toujours près à tenter une nouvelle fois l'expérience si d'aventure elle venait à se renouveler. Cependant, dans ce nouvel opus, notre homme peut donner parfois l'impression d'attirer le chaland à la manière d'un marchand de poissons alors qu'une partie de sa marchandise sort du congélo. Attention Hervé ! Quand on tire trop dessus, la peau de mérou pète ! Raaaa ! P'têt qu'après tout, je fais un peu la fine gueule ? Allez ! un bon 3/5 !
Deuxième fois que je lis du Alex Alice et deuxième fois que j'ai un peu l'impression de passer à côté.
Comme avec Le Château des étoiles, je reconnais à "Siegfried" une foule de qualités : un univers assez riche et fourni, de l'aventure, de la poésie et, surtout, un superbe dessin. Il y a vraiment des planches très très belles, et l'univers nordique, tout de neige, se prête bien a des planches magistrales. Les personnages sont très beaux, d'une beauté mystique et à couper le souffle, au premier plan Siegfried, mais également la Walkyrie et Odin. Alex Alice n'oublie pas d'affubler son héros d'un acolyte à visée humoristique et d'ajouter d'autres personnages mystiques autour. Bref, galerie de personnages importante, épopée d'aventure teintée de mythologie nordique et dessins magnifiques, on comprend le pourquoi du comment du succès de cette bd.
Et pourtant... Comme je l'ai dit en intro, je n'ai pas été happé par la bd. Je l'ai lu sans déplaisir et en lui reconnaissant ses qualités, mais sans passion non plus. Je n'ai pas lu la série d'un trait, pas suffisamment passionné et pénétré par l'univers. Si j'aime bien la Fantasy, je crois que je ne suis pas fan de la Fantasy "mythologique", ou en tout cas qui s'appuie sur une mythologie. Le coup de Dieu, de la création de la terre, etc, ça m'ennuie un peu et du coup les enjeux qu'il y a derrière m'intéressent peu. Je n'ai pas trop été touché par la quête de Siegfried et je n'ai pas bien compris pourquoi il fallait absolument qu'il batte le dragon pour éviter la fin du monde.
Bref, j'étais assez détaché du scénario, et même le coup de la Walkyrie qui voit l'avenir, c'est sympa mais au final je trouve que ça n'apporte pas grand chose au récit, ce ressort scénaristique qui consiste en voir l'avenir, je ne suis pas hyper fan. Outre cela, je ne me suis pas énormément attaché aux personnages, Siegfried est assez plat, Mime, qui l'accompagne assez caricatural, et Odin assez insupportable et buté.
Du coup, pas emporté par l'histoire, pas subjugué par les personnages, je me suis laissé porter par le récit jusqu'à la fin, car ça se lit quand même bien (et c'est très beau), mais sans cette étincelle en plus. Je ne regrette pas l'achat, mais pas sûr que je me remette à du Alex Alice tout de suite.
Avant d’entamer ma lecture, je dois avouer que George Best était quasi un inconnu pour moi.
Cet album a le mérite de me faire découvrir ce sportif haut en couleur. Il marquera son époque, de part son talent avec le ballon rond mais aussi avec ses frasques en dehors du terrain (alcool, nombreuses conquêtes …). A l’instar des Beatles, il deviendra une véritable rock star aux yeux du monde, une analogie que l’on retrouve dans le titre.
Un homme avec ses faiblesses qui cramera la vie par les 2 bouts mais qui finalement ne m’est pas franchement apparu sympathique. A mes yeux il apparaît comme le 1er et l’ancêtre de nos stars actuelles ou passées hyper médiatisés auxquelles j’attache bien peu d’importance en dehors du terrain (Neymar ou dernièrement le gardien de but de l’Argentine).
Donc voilà pas mécontent d’en connaître plus sur ce personnage, sa genèse, son style de jeu, l’empreinte qu’il a eu sur Manchester U., mais ces écarts m’ont semblé cousu de fil blanc. On peut résumer à trop jeune et trop vite mis dans la lumière surtout à une époque où peu de médium d’information existait, il est vite devenu incontournable créant une Bestmania, pas facile de garder la tête sur les épaules …
Niveau adaptation les 2 auteurs livrent du bon boulot. On retrouve l’amour de Kris pour ces îles britanniques en mettant à l’honneur un de leur héros, je déplore juste que le médium bd soit si limité pour démontrer le génie apparent de cet attaquant : vitesse, passement de jambes et quelques buts … ça fait un peu figé et on ne s’en rend pas bien compte. J’ai apprécié que l’auteur reste impartial sur « la chute » du personnage, à tel point qu’il en devient une caricature.
Le dessin et couleur de Florent Calvez m’ont bien plu, enfin bien plus que dans d’autres de ces œuvres lus, ici un rendu moins glacial, son style retranscrit bien ces années là, je lui trouve un petit côté chaleureux et gentiment old school.
J’ai lu cet album plusieurs années après Tokyo est mon jardin, ce qui est sans doute une erreur (mais à l’époque je ne connaissais pas l’existence de ces deux albums et les liens qui pouvaient les unir. Je n’avais pas non plus lu les avis de Mac, qui enjoignait les éventuels lecteurs de ne les lire qu’ensemble !).
Toujours est-il que je n’ai été que moyennement convaincu par cette lecture, que j’ai trouvée parfois ennuyeuse. Nous suivons David, un Français qui, sur un coup de tête (au moins autant, si ce n’est plus qu’un coup de foudre) part pour le Japon rejoindre une très jeune japonaise de 17 ans, Junko, dont il est amoureux. Son séjour ne se passe pas comme il l’espérait, entre désillusions concernant les attentes différentes de David et Junko, rencontre d’un Français beauf et lourdingue, et situation précaire de David au Japon.
Il y a bien quelques moments qui permettent à l’histoire de sortir d’un rythme lent (par exemple ceux où David tente de justifier auprès de son employeur français ce voyage au Japon), mais globalement je n’ai pas trop accroché (et j’ai trouvé la chute, par laquelle David trouve enfin l’amour auprès d’une Japonaise, un peu trop facile).
Reste que l’on sent bien que les auteurs (Boilet en tête si j'en crois sa bibliographie) sont à la fois connaisseurs et amoureux de la société japonaise – une culture qui ne m’attire pas plus que ça, mais c’est un autre sujet.
A noter que la couverture de l’édition originale parue chez Casterman (collection A Suivre) correspond davantage au contenu, que celle de la réédition chez Ego comme X moins (je la trouve moche en plus).
Note réelle 2,5/5.
Clairement pour amateur de roman graphique fleurant bon une certaine nostalgie ! Mais, dans le genre, c’est vraiment bien fait, équilibré, ne jouant pas trop sur la fibre émotionnelle.
La mort du grand-père est l’occasion pour la fratrie de se retrouver, dans la maison qu’il habitait avant de mourir, et dans laquelle ils ont tous plein de souvenirs.
Les uns après les autres, ils vont se remémorer ces bons moments, construisant un puzzle qui livre l’histoire familiale (pas exempte de rancœurs et non-dits), ces petits moments partagés qui sont du bonheur, même si ce n’est que bien plus tard qu’on en prend conscience.
La narration est fluide, le dessin agréable, Paco Roca réussit là un bel album. Une lecture sympathique et recommandable.
On est ici entre certains albums de Baru (tout ce qui concerne l’immigration italienne dans les bassins houillers) et d’autres de Loyer (qui a publié plusieurs séries comme Les Mangeurs de Cailloux ou sur un sujet encore plus proche car lié à une catastrophe Sang noir - La catastrophe de Courrières). Comme pour les œuvres citées, on sent bien que Sergio Salma – même s’il a romancé une partie de cette histoire – vit les choses de l’intérieur, qu’il connait un sujet parce qu’il en a été témoin et au moins en partie acteur (en tout cas pour le côté immigration italienne en Belgique).
La lecture de cet album n’est pas désagréable, et Salma en fait un hommage aux 260 mineurs tués dans cet accident. Même s’il affirme dans le dossier final (très bien fichu pour comprendre le contexte) que cet accident n’est que le décor de son histoire inventée.
Or, celle-ci souffre de quelques longueurs, et la vie de ce mineur italien qui, suite à quelques circonstances, va rencontrer une femme belge le faisant sortir de son train train familial, n’est pas très palpitante.
Au final, c’est une lecture sympathique, mais l’histoire aurait sans doute gagné à être quelque peu élagué et dynamisée.
Un parcours de vie qui se recompose au gré des souvenirs, voilà ce que nous propose cet album. J’avais envie de le lire depuis longtemps et je le cherchais régulièrement chez mon libraire d’occasion. Mais finalement, l’album ne m’a pas plu. Pourtant, il a une belle dimension humaine et un dessin de qualité jouant habilement sur le noir et blanc, et la couleur. Mais c’est trop décousu et je n’ai pas accroché. Je vais donc arrêter ma lecture au tome 1.
Je me suis souvent demandé quelle était l'utilité de ce spin of, la série principale I.R.$. ayant rapidement séduit les amateurs de thrillers financiers, on peut même dire que c'est elle qui a contribué à lancer ce genre hybride de polar, et quand on voit l'escalade des albums, c'est sans appel.
Je pense avoir trouvé la réponse à mon interrogation : dans cette série dérivée, Larry le héros toujours aussi beau gosse, est moins sec et moins lisse, le gars se laisse aller à des coucheries, le ton est plus détendu et plus libre, même si ça fonctionne avec des codes identiques. Mais surtout, il ne s'agit plus de diptyques, bel et bien d'une enquête qui forme un cycle complet en plusieurs tomes.
Le scénario m'a quand même semblé banal, déja vu, en n'innovant en rien, ça s'inspire de plusieurs films américains modernes sur les magouilles financières et maffieuses, Desberg est toujours dans son trip de géopolitique moderne, il recycle à gogo ce qu'il a déja servi dans ses autres bandes comme Black Op, Empire USA ou Sienna, en complexifiant toujours plus ses intrigues et en livrant des psychologies de personnages évasives et peu creusées, de sorte que ce que je croyais être un polar de détente à lire entre 2 martini dry sur mon balcon avachi dans ma chaise-longue, se révèle finalement quelque chose d'un peu ennuyeux car trop sérieux. L'enquête traîne un peu trop, j'ai arrêté au tome 4 car on n'a pas plus avancé depuis le début... je ne sais pas si je reprendrai la lecture de la suite plus tard, on verra. Au final, je n'y ai rien décelé de vraiment original qui différerait de la série mère, donc cette bande est-elle bien utile en fin de compte ? voila la question.
L'univers graphique m'a un peu aidé à tenir, il respecte le dessin de Vrancken sur la série mère, mais je l'ai trouvé plus souple, beaucoup moins raide, avec de beaux visages féminins en gros plan. Pour l'instant, je n'ai vu que les styles de Queirex et Koller, je n'ai pas encore vu ce que fait Bourgne sur la série, alors que j'aime bien son style graphique.
Note un peu en attente de relecture : 2,5/5
Je vois que cette Bd se ramasse encore des notes déplorables, il faut donc rétablir le courant.
Alors Ok, c'est sans doute pas l'un des titres les plus costauds dans les polars de la collection Bulle Noire, mais ça se laisse lire ; je vois dans un avis précédent qu'il faut être très naïf pour apprécier cette bande, c'est sans doute mon cas je sais pas, mais moi je trouve que c'est pas si mal. C'est un polar avec un petit élément fantastique certes qui ne sert à pas grand chose, mais l'intrigue est assez prenante et livre assez de mystère pour donner envie de lire la suite, ça rappelle quelques films anglais de la période années 40, et plus particulièrement Soupçons d'Hitchcock dont je gage que le scénariste a dû repiquer quelques éléments.
Le suspense n'est peut-être pas assez travaillé et entretenu, et en fait, c'est le tome 2 qui décrébilise un peu ce qui a été mis en place, ce qui fait que l'ensemble est ficelé de façon banale et sans trop d'originalité. Là-dessus, le dessin me plait, je ne vois pas ce qu'on lui reproche, Viviane Nicaise adopte un trait lisse et classique, dans la lignée de Loranne, sa bande précédente, j'aime ce style graphique, ses décors sont certainement plus soignés que ses personnages dont les traits sont quelconques.
Voila donc un petit polar qui sans atteindre des sommets, reste agréable à lire, mais pour moi, c'est loin d'être une merde, c'est sans doute que je dois être trop naïf...
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Sprague
Je sors de cette lecture. L'histoire m'a bien accrochée pour que j'en tourne les pages avidement jusqu'à son dénouement. Déjà la couverture attire vraiment l'oeil, très réussie avec cette vue plongeante et ces jolis fumerolles violets. Mais l'intérieur est aussi très bon, de grands espaces, quelques bestioles extraterrestres et les couleurs de bon goût. On comprend dès le départ qu'on est sur une planète qui n'est pas la Terre même si elle y ressemble beaucoup. En effet ici il y a deux lunes dont une a récemment disparue, et après cela la mer s'est retirée très loin comme une marée géante, mais tout à fait anormale. Le manque d'eau met en péril la population qui s'apparente à celle d'un village moyenâgeux. On découvre les deux personnages principaux, qui sont frères. On a la bonne idée de leur donner des couleurs de cheveux distinctes pour bien les reconnaitre. Qui dit mystère, dit aventure pour tenter de le résoudre. J'aurai pensé qu'une des jolies filles du village allait en faire partie mais non. Les frères partent en catimini avec un capitaine de bateau aveugle affublé d'une sorte de perroquet qui sait lire. Ce qui est pratique est que leurs bateaux ont des roues et peuvent s'avancer sur le sable vers le large pour voir s'ils trouvent où est passée l'eau. Ou alors c'est depuis que la mer n'est plus là qu'ils ont eu l'idée de poser des roues aux bateaux, ce n'est pas si clair. Je ne suis pas certain que la force du vent soit suffisante pour faire rouler un tel attelage mais bref. Durant l'aventure ils découvrent des choses étonnantes, vestiges d'une ancienne civilisation. Sans trop en dévoiler je peux dire qu'ils finissent par tomber sur un sosie de Sean Connery dans Zardoz... Toujours est-il que tous les éléments s'assemblent trop impeccablement pour les deux frérots, jusqu'à un dénouement qui n'explique pas grand chose du pourquoi la mer était partie et une fin dont mêmes les héros sont déçus... Ce frère qui préfère le virtuel au réel...
Le Brit Book
Serait-ce le livre de trop ? On peut se poser la question après la lecture de ce Brit Book consacré à la culture populaire britannique, nouveau condensé de savoir signé par l'ami Hervé Bourhis qui ne m'a pourtant pas déplu. La déclaration d'intention est sympa ; "J'ai vécu le Brexit comme une tragédie. Shakespearienne, of course. Nos cousins les plus bizarres / agaçants / incompréhensibles (et fiers de l'être) reprenaient leur liberté. Nous rejetaient, en somme", écrit-il en préface. On aurait pu ajouter "exotiques", mais belle déclaration d'amour, n'est-il pas ? Dans ce Brit Book, on retrouve ces petites infos par touches impressionnistes apportant un éclairage neuf sur certains faits (mais appelant toujours des recherches plus approfondies car c'est le principe même de ses bouquins). A la manière de ce bon vieux Dr. Schott, Bourhis distille ses miscellanées avec cet humour finaud dont je suis friand, et un chouette dessin, aux couleurs bien choisies. Un petit exemple ? Allez ! Savoir que 10cc est la dose moyenne de sperme émise lors d'une éjaculation permet d'écouter tout autrement leur indépassable et langoureux slow I'm Not In Love. Plait-il ? Et puis ça donne envie de réécouter des chansons ou de redécouvrir des artistes qu'on connaissait mal ou peu. Et puis, c'est très personnel, mais Hervé et moi partageons énormément de marottes, et à ce titre, je suis fort aise de trouver une pleine page rendant un hommage appuyé à cet album incroyable qu'est Rings Around The World de Super Furry Animals, un groupe à nul autre pareil. Bourhis, c'est mon pote. Bref ! Tout cela se lit avec appétence, là n'est pas la question. Ma suspicion, plus que ma déception, provient du fait que je m'attendais à trouver d'avantage d'anecdotes concernant la littérature ou le cinéma, par exemple. Or la majeure partie du propos concerne la musique qui se taille ici la part du lion. D'où certaines redites par rapport au Petit livre rock notamment. Après, j'entends bien : le rock est une composante essentielle de la Brit culture, et pour qui ne connaîtrait pas ses précédents livres, on n'y trouverait rien à redire de ce point de vue. Mais sur ce coup là, pour le mélomane, cette impression de tourner un peu en rond se fait tout de même un peu sentir. Et puis pourquoi commencer l'affaire en 1962 ? Bourhis essaie bien de l'expliquer dans la préface. En gros, c'est à cette date que la perfide Albion aurait pris « un virage résolument moderne grâce à un agent secret sexy, un groupe de Liverpool et une mini, jupe et voiture ». Mouais ! Mettons ! Mais à ce compte-là, il aurait été plus juste d'appeler le bouquin quelque chose comme Le Brit Pop Book... En cela, la couverture est, du coup, très bonne. Mais comme pour le Petit livre de l'écologie, on aurait aisément pu commencer l'histoire à l'antiquité, ce qui aurait certes eu pour effet d'ajouter une bonne dizaine de pages à l'ouvrage, si ce n'est plus. Mais était-ce réellement un problème ? Au contraire, il me semble que cela aurait donné une toute autre perspective à l'affaire en ancrant tout cela dans l'histoire si particulière de cette île. J'ai pris du plaisir à lire ce Brit Book et ne voudrais surtout pas donner l'impression de le bouder. L'essentiel y est rassemblé. Mais à mon sens, il faudrait voir s'il n'y a pas une petite mécanique un peu facile en train de s'installer. D'autant plus que les sujets dignes d'intérêts sont encore très nombreux. Et bien entendu, je serai toujours près à tenter une nouvelle fois l'expérience si d'aventure elle venait à se renouveler. Cependant, dans ce nouvel opus, notre homme peut donner parfois l'impression d'attirer le chaland à la manière d'un marchand de poissons alors qu'une partie de sa marchandise sort du congélo. Attention Hervé ! Quand on tire trop dessus, la peau de mérou pète ! Raaaa ! P'têt qu'après tout, je fais un peu la fine gueule ? Allez ! un bon 3/5 !
Siegfried
Deuxième fois que je lis du Alex Alice et deuxième fois que j'ai un peu l'impression de passer à côté. Comme avec Le Château des étoiles, je reconnais à "Siegfried" une foule de qualités : un univers assez riche et fourni, de l'aventure, de la poésie et, surtout, un superbe dessin. Il y a vraiment des planches très très belles, et l'univers nordique, tout de neige, se prête bien a des planches magistrales. Les personnages sont très beaux, d'une beauté mystique et à couper le souffle, au premier plan Siegfried, mais également la Walkyrie et Odin. Alex Alice n'oublie pas d'affubler son héros d'un acolyte à visée humoristique et d'ajouter d'autres personnages mystiques autour. Bref, galerie de personnages importante, épopée d'aventure teintée de mythologie nordique et dessins magnifiques, on comprend le pourquoi du comment du succès de cette bd. Et pourtant... Comme je l'ai dit en intro, je n'ai pas été happé par la bd. Je l'ai lu sans déplaisir et en lui reconnaissant ses qualités, mais sans passion non plus. Je n'ai pas lu la série d'un trait, pas suffisamment passionné et pénétré par l'univers. Si j'aime bien la Fantasy, je crois que je ne suis pas fan de la Fantasy "mythologique", ou en tout cas qui s'appuie sur une mythologie. Le coup de Dieu, de la création de la terre, etc, ça m'ennuie un peu et du coup les enjeux qu'il y a derrière m'intéressent peu. Je n'ai pas trop été touché par la quête de Siegfried et je n'ai pas bien compris pourquoi il fallait absolument qu'il batte le dragon pour éviter la fin du monde. Bref, j'étais assez détaché du scénario, et même le coup de la Walkyrie qui voit l'avenir, c'est sympa mais au final je trouve que ça n'apporte pas grand chose au récit, ce ressort scénaristique qui consiste en voir l'avenir, je ne suis pas hyper fan. Outre cela, je ne me suis pas énormément attaché aux personnages, Siegfried est assez plat, Mime, qui l'accompagne assez caricatural, et Odin assez insupportable et buté. Du coup, pas emporté par l'histoire, pas subjugué par les personnages, je me suis laissé porter par le récit jusqu'à la fin, car ça se lit quand même bien (et c'est très beau), mais sans cette étincelle en plus. Je ne regrette pas l'achat, mais pas sûr que je me remette à du Alex Alice tout de suite.
George Best - Twist and Shoot
Avant d’entamer ma lecture, je dois avouer que George Best était quasi un inconnu pour moi. Cet album a le mérite de me faire découvrir ce sportif haut en couleur. Il marquera son époque, de part son talent avec le ballon rond mais aussi avec ses frasques en dehors du terrain (alcool, nombreuses conquêtes …). A l’instar des Beatles, il deviendra une véritable rock star aux yeux du monde, une analogie que l’on retrouve dans le titre. Un homme avec ses faiblesses qui cramera la vie par les 2 bouts mais qui finalement ne m’est pas franchement apparu sympathique. A mes yeux il apparaît comme le 1er et l’ancêtre de nos stars actuelles ou passées hyper médiatisés auxquelles j’attache bien peu d’importance en dehors du terrain (Neymar ou dernièrement le gardien de but de l’Argentine). Donc voilà pas mécontent d’en connaître plus sur ce personnage, sa genèse, son style de jeu, l’empreinte qu’il a eu sur Manchester U., mais ces écarts m’ont semblé cousu de fil blanc. On peut résumer à trop jeune et trop vite mis dans la lumière surtout à une époque où peu de médium d’information existait, il est vite devenu incontournable créant une Bestmania, pas facile de garder la tête sur les épaules … Niveau adaptation les 2 auteurs livrent du bon boulot. On retrouve l’amour de Kris pour ces îles britanniques en mettant à l’honneur un de leur héros, je déplore juste que le médium bd soit si limité pour démontrer le génie apparent de cet attaquant : vitesse, passement de jambes et quelques buts … ça fait un peu figé et on ne s’en rend pas bien compte. J’ai apprécié que l’auteur reste impartial sur « la chute » du personnage, à tel point qu’il en devient une caricature. Le dessin et couleur de Florent Calvez m’ont bien plu, enfin bien plus que dans d’autres de ces œuvres lus, ici un rendu moins glacial, son style retranscrit bien ces années là, je lui trouve un petit côté chaleureux et gentiment old school.
Love hotel
J’ai lu cet album plusieurs années après Tokyo est mon jardin, ce qui est sans doute une erreur (mais à l’époque je ne connaissais pas l’existence de ces deux albums et les liens qui pouvaient les unir. Je n’avais pas non plus lu les avis de Mac, qui enjoignait les éventuels lecteurs de ne les lire qu’ensemble !). Toujours est-il que je n’ai été que moyennement convaincu par cette lecture, que j’ai trouvée parfois ennuyeuse. Nous suivons David, un Français qui, sur un coup de tête (au moins autant, si ce n’est plus qu’un coup de foudre) part pour le Japon rejoindre une très jeune japonaise de 17 ans, Junko, dont il est amoureux. Son séjour ne se passe pas comme il l’espérait, entre désillusions concernant les attentes différentes de David et Junko, rencontre d’un Français beauf et lourdingue, et situation précaire de David au Japon. Il y a bien quelques moments qui permettent à l’histoire de sortir d’un rythme lent (par exemple ceux où David tente de justifier auprès de son employeur français ce voyage au Japon), mais globalement je n’ai pas trop accroché (et j’ai trouvé la chute, par laquelle David trouve enfin l’amour auprès d’une Japonaise, un peu trop facile). Reste que l’on sent bien que les auteurs (Boilet en tête si j'en crois sa bibliographie) sont à la fois connaisseurs et amoureux de la société japonaise – une culture qui ne m’attire pas plus que ça, mais c’est un autre sujet. A noter que la couverture de l’édition originale parue chez Casterman (collection A Suivre) correspond davantage au contenu, que celle de la réédition chez Ego comme X moins (je la trouve moche en plus). Note réelle 2,5/5.
La Maison
Clairement pour amateur de roman graphique fleurant bon une certaine nostalgie ! Mais, dans le genre, c’est vraiment bien fait, équilibré, ne jouant pas trop sur la fibre émotionnelle. La mort du grand-père est l’occasion pour la fratrie de se retrouver, dans la maison qu’il habitait avant de mourir, et dans laquelle ils ont tous plein de souvenirs. Les uns après les autres, ils vont se remémorer ces bons moments, construisant un puzzle qui livre l’histoire familiale (pas exempte de rancœurs et non-dits), ces petits moments partagés qui sont du bonheur, même si ce n’est que bien plus tard qu’on en prend conscience. La narration est fluide, le dessin agréable, Paco Roca réussit là un bel album. Une lecture sympathique et recommandable.
Marcinelle 1956
On est ici entre certains albums de Baru (tout ce qui concerne l’immigration italienne dans les bassins houillers) et d’autres de Loyer (qui a publié plusieurs séries comme Les Mangeurs de Cailloux ou sur un sujet encore plus proche car lié à une catastrophe Sang noir - La catastrophe de Courrières). Comme pour les œuvres citées, on sent bien que Sergio Salma – même s’il a romancé une partie de cette histoire – vit les choses de l’intérieur, qu’il connait un sujet parce qu’il en a été témoin et au moins en partie acteur (en tout cas pour le côté immigration italienne en Belgique). La lecture de cet album n’est pas désagréable, et Salma en fait un hommage aux 260 mineurs tués dans cet accident. Même s’il affirme dans le dossier final (très bien fichu pour comprendre le contexte) que cet accident n’est que le décor de son histoire inventée. Or, celle-ci souffre de quelques longueurs, et la vie de ce mineur italien qui, suite à quelques circonstances, va rencontrer une femme belge le faisant sortir de son train train familial, n’est pas très palpitante. Au final, c’est une lecture sympathique, mais l’histoire aurait sans doute gagné à être quelque peu élagué et dynamisée.
Bella ciao
Un parcours de vie qui se recompose au gré des souvenirs, voilà ce que nous propose cet album. J’avais envie de le lire depuis longtemps et je le cherchais régulièrement chez mon libraire d’occasion. Mais finalement, l’album ne m’a pas plu. Pourtant, il a une belle dimension humaine et un dessin de qualité jouant habilement sur le noir et blanc, et la couleur. Mais c’est trop décousu et je n’ai pas accroché. Je vais donc arrêter ma lecture au tome 1.
I.R.$. - All Watcher
Je me suis souvent demandé quelle était l'utilité de ce spin of, la série principale I.R.$. ayant rapidement séduit les amateurs de thrillers financiers, on peut même dire que c'est elle qui a contribué à lancer ce genre hybride de polar, et quand on voit l'escalade des albums, c'est sans appel. Je pense avoir trouvé la réponse à mon interrogation : dans cette série dérivée, Larry le héros toujours aussi beau gosse, est moins sec et moins lisse, le gars se laisse aller à des coucheries, le ton est plus détendu et plus libre, même si ça fonctionne avec des codes identiques. Mais surtout, il ne s'agit plus de diptyques, bel et bien d'une enquête qui forme un cycle complet en plusieurs tomes. Le scénario m'a quand même semblé banal, déja vu, en n'innovant en rien, ça s'inspire de plusieurs films américains modernes sur les magouilles financières et maffieuses, Desberg est toujours dans son trip de géopolitique moderne, il recycle à gogo ce qu'il a déja servi dans ses autres bandes comme Black Op, Empire USA ou Sienna, en complexifiant toujours plus ses intrigues et en livrant des psychologies de personnages évasives et peu creusées, de sorte que ce que je croyais être un polar de détente à lire entre 2 martini dry sur mon balcon avachi dans ma chaise-longue, se révèle finalement quelque chose d'un peu ennuyeux car trop sérieux. L'enquête traîne un peu trop, j'ai arrêté au tome 4 car on n'a pas plus avancé depuis le début... je ne sais pas si je reprendrai la lecture de la suite plus tard, on verra. Au final, je n'y ai rien décelé de vraiment original qui différerait de la série mère, donc cette bande est-elle bien utile en fin de compte ? voila la question. L'univers graphique m'a un peu aidé à tenir, il respecte le dessin de Vrancken sur la série mère, mais je l'ai trouvé plus souple, beaucoup moins raide, avec de beaux visages féminins en gros plan. Pour l'instant, je n'ai vu que les styles de Queirex et Koller, je n'ai pas encore vu ce que fait Bourgne sur la série, alors que j'aime bien son style graphique. Note un peu en attente de relecture : 2,5/5
6 Jours et Mourir
Je vois que cette Bd se ramasse encore des notes déplorables, il faut donc rétablir le courant. Alors Ok, c'est sans doute pas l'un des titres les plus costauds dans les polars de la collection Bulle Noire, mais ça se laisse lire ; je vois dans un avis précédent qu'il faut être très naïf pour apprécier cette bande, c'est sans doute mon cas je sais pas, mais moi je trouve que c'est pas si mal. C'est un polar avec un petit élément fantastique certes qui ne sert à pas grand chose, mais l'intrigue est assez prenante et livre assez de mystère pour donner envie de lire la suite, ça rappelle quelques films anglais de la période années 40, et plus particulièrement Soupçons d'Hitchcock dont je gage que le scénariste a dû repiquer quelques éléments. Le suspense n'est peut-être pas assez travaillé et entretenu, et en fait, c'est le tome 2 qui décrébilise un peu ce qui a été mis en place, ce qui fait que l'ensemble est ficelé de façon banale et sans trop d'originalité. Là-dessus, le dessin me plait, je ne vois pas ce qu'on lui reproche, Viviane Nicaise adopte un trait lisse et classique, dans la lignée de Loranne, sa bande précédente, j'aime ce style graphique, ses décors sont certainement plus soignés que ses personnages dont les traits sont quelconques. Voila donc un petit polar qui sans atteindre des sommets, reste agréable à lire, mais pour moi, c'est loin d'être une merde, c'est sans doute que je dois être trop naïf...