Loranne

Note: 2.43/5
(2.43/5 pour 7 avis)

1968. On s'ennuie à mourir à Clover (Middle West). Loranne, 19 ans, et son frère, Dusty, 18 ans, tournent en rond en attendant la grande aventure. Loranne rencontre à la station service Keith, un voyageur, qui devient le détonateur qu'ils attendaient.


La BD au féminin Road movie

1968. On s'ennuie à mourir à Clover (Middle West). Loranne, 19 ans, et son frère, Dusty, 18 ans, tournent en rond en attendant la grande aventure. Loranne rencontre à la station service Keith, un voyageur, qui devient le détonateur qu'ils attendaient. Keith, Loranne et son frère Dusty quittent la petite ville de Clover, laissant derrière eux le cadavre de leur père. Un climat de fausse insouciance règne entre l'adulte et les 2 adolescents en cavale. Un Road-movie qui va se transformer bientôt en cauchemar pour Loranne et son frère.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 1998
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Loranne © Glénat 1998
Les notes
Note: 2.43/5
(2.43/5 pour 7 avis)
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11/05/2004 | Ro
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L'avatar du posteur Noirdésir

Mouais. Voilà une série qui ne m’a pas convaincu. Elle se laisse lire, mais jamais elle ne m’a réellement captivé. Dès le départ, on sent les clichés, sur l’Amérique profonde, mais aussi sur tous les personnages peuplant le bled d’où part l’intrigue (tout le premier tome donc : la jeune rebelle qui s’emmerde – Loranne donc – fille du magnat local, avec un sheriff obtus n’aimant pas les « étrangers », et le gars frimeur passant par-là qui va emballer Loranne). Les clichés vont rester présent par la suite, qui se transforme en road movie dans le tome suivant (Dieter case tout ce qui est possible autour des hippies, sans que cela n’ait un intérêt pour le scénario). Ce tome m’a d’ailleurs fait décrocher, tant cela se dilue, dans des longueurs – il ne se passe rien je trouve. La suite à San Francisco m’a laissé froid, la « résolution » de l’intrigue n’apportant pas vraiment les surprises qui auraient pu la faire remonter dans mon appréciation. Le dessin de Nicaise n’est pas désagréable. Mais j’ai trouvé qu’à partir du deuxième tome il devient moins précis, ou alors que la colorisation lisse davantage, j’ai alors moins aimé le rendu. Une série dispensable en tout cas.

06/02/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Ce road movie est une véritable balade dans l'Amérique nostalgique des années 68-70, avec différents types d'individus, un trip désenchanté dans les décors d'une Amérique mythique bien reconstitués grâce à un dessin clair aux jolis contours. Le tome 1 restitue la vie d'une bourgade de l'Ouest ou du Midwest avec des personnages stéréotypés de bouseux mal dégrossis archi vus , comme le sherif borné ; le temps s'y écoule lentement, on s'emmerde à Clover, c'est pourquoi Loranne se la joue rebelle, et elle lit " On the road " de Jack Kerouac, tout un symbole. Le tome 2 plonge dans une époque de peace and love, les 3 personnages principaux côtoient le monde hippie, pour finalement rejoindre Frisco dans le tome 3, au sein d'une Californie insouciante, entre l'exotisme de son Chinatown et les clins d'oeil à Easy Rider. On peut pas dire que cette aventure soit franchement jouissive, l'action est au ralenti, il ne s'y passe pas grand chose, mais elle n'est pas non plus sans charme. Agréable à lire, mais dispensable à l'achat.

24/02/2014 (modifier)
Par BDenis
Note: 1/5

(Avertissement : j'accorde toujours plus d'importance au scénario qu'au dessin). Une "road BD" (ah bon, ça n’existe pas ?) où… il ne se passe rien ! Tout au long de ces 3 tomes qui forment une histoire complète, je me suis ennuyé ferme ce qui est rare en ce qui me concerne. Autant ennuyé pendant ma lecture que l’héroïne dans sa vie de redneck, c’est vous dire ! Sur cette route circulez, il n’y a rien à voir ! Pour vous permettre d’acheter directement le 3e tome si vraiment vous êtes motivés je vais vous raconter ce qu’il se passe dans les deux premiers tomes ci-dessous, DONC NE LISEZ PAS CE QUI EST ENTRE LES CROCHETS SI VOUS NE VOULEZ PAS SAVOIR. [révélaspoil] … il ne passe strictement rien… [fin de révélaspoil] Et si vraiment vous voulez tout connaître voici le contenu du tome 3, DONC NE LISEZ PAS … [révélaspoilthereturn] … alors là par contre, il… ne se passe rien de plus, finalement. [fin de révélaspoilthereturn] Bon, plus sérieusement et par respect pour les auteurs je dirai que cette BD ne s’adresse pas à moi : l’histoire de la jeune fille, la fameuse Loranne, qui s’ennuie comme un rat mort avec son frère dans son trou-du-cul des USA et qui profite du passage opportuniste (pour les deux parties) d’un homme (un peu spécial) en voiture pour partir de ce bled me laisse de marbre. Même si ça bouge un peu plus dans le 3e tome, je me suis ennuyé. Le 1* c’est pour le dessin, qui est pas mal.

22/08/2011 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Je m'attendais au pire mais je suis plutôt agréablement surpris. C'est vrai que le scénario ne brille pas par son originalité. Il n'en demeure pas moins très efficace. Le lecteur est vite scotché à sa lecture d'autant que les scènes sont parfaitement fluides avec une trame bien amenée. Quelquefois un scénario trop original peut se perdre dans l'incrédibilité ce qui peut nuire à une série. J'aime les States et les roads-movies ; voilà que je suis bien servi ! Machination au programme dans le contexte très bien retranscrit des années 60. Au niveau du dessin, j'apprécie cette ligne claire semi-réaliste avec une colorisation qui contribue à insuffler une certaine atmosphère à ce thriller. Bref, un traitement classique qui n'en demeure pas moins réussi. On passera un bon moment de lecture, l'achat n'étant pas indispensable.

04/01/2009 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
L'avatar du posteur pol

Une histoire de road movie pas prise de tête du tout. C'est vrai qu'il y a un petit côté classique dans ces 3 tomes. Mais malgré tout le scénario est assez efficace. Un évènement déclencheur entraîne nos jeunes héros sur les routes. Ils sont entraînés dans leur fuite par le mystérieux Keith, un mec plus que louche, et on sait dès le début qu'il les entraîne dans un traquenard. Oui mais lequel ? Suffisamment prenant pour lire le triptyque d'une traite. Au final rien d'extraordinaire, mais une histoire cohérente qui permet de passer un bon moment. Le dessin est lui aussi un peu classique, mais tout à fait correct. Je n'en conseille pas l'achat car il y a des dizaines de séries que je trouverais plus plaisantes à relire, mais pour autant cette lecture n'était pas désagréable du tout.

22/12/2008 (modifier)
Par narvik
Note: 3/5

Mouais... "Loranne" n'est quand même pas une grande bd. Le scénario tient à peu près la route, même si on a toujours une impression de déjà vu. Keith... dès qu'on le voit débarquer dans le tome 1, on sait qu'il est pas clair. Et ça se confirme 15 pages plus tard ! Le père meurt, et commence la fuite sur les routes américaines parsemées de patelins inhospitaliers... Le dessin contient quelques petites imperfections, mais dans l'ensemble, c'est plutôt bon. A acheter pour ceux qui aiment les Etats-Unis...

17/03/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Tous les clichés du Road-movie américain réunis pour une histoire qui tourne au thriller et au complot dont on devine la fin dès le début. Ce scénario commence avec le coup classique de la jeune fille qui s'ennuie dans son bled paumé au fin fond des USA. Puis débarque le fringuant voyou qui va les entraîner son frère et elle dans un Road-movie avec la police aux fesses, une fuite en avant organisée, bien évidemment par le voyou qui se révèle en réalité comploter secrètement et manipuler Loranne et son frère. Et puis voilà, on traverse la Californie de 1968 avec tous ses clichés (hippies, festival façon woodstock, bikers façon Easy Riders, arrêts dans les snacks paumés au bord de la route désertique, villes puritaines qui voient d'un mauvais oeil les étrangers, etc...) jusqu'à l'arrivée à San Francisco. Et là, ben, c'est le dénouement du complot, quelque chose d'absolument inoriginal au possible. On devine en permanence ce qu'il va se passer non seulement à la page suivante, mais même jusqu'à la fin de l'album entier, voire de la série. C'est convenu, totalement convenu comme scénario. Quant au dessin, d'un premier coup d'oeil, il donne bien notamment grâce à sa colorisation et à l'épaisseur de son trait à mon avis. Mais en réalité, il est bourré de défauts et d'erreurs (Nicaise ne sait PAS dessiner des seins de femme) et on s'en lasse très vite. Bref, une série très moyenne.

11/05/2004 (modifier)