I.R.$.

Note: 2.56/5
(2.56/5 pour 45 avis)

Larry B. MAX, est membre de la division spéciale de l'I.R.S. (Internal Revenue Service, autrement dit le fisc américain). Son job consiste à enquêter sur le montant réel et la provenance des revenues de ses compatriotes...


Auteurs suisses Institut Saint-Luc, Liège Thrillers financiers Troisième Vague

Larry B. MAX est un agent spécial du fisc américain (l'I.R.S.), il habite dans une luxueuse villa proche de Los Angeles; on ne lui connaît pas de femme ni d'amis... on devine un passé douloureux, ce qui le pousse à s'investir énormément dans son travail. La seule femme que Larry "fréquente" est Gloria Paradise, mais le verbe fréquenter n'est certainement pas adéquat, puisque larry et gloria ne ce sont jamais rencontrés: Gloria Paradise n'est autre qu'une voix au bout d'un téléphone rose... Le travail de Larry ne consiste pas à traquer des fraudeurs à la petite semaine, non, lui il s'attaque à de très gros poissons... Ces enquêtes l'amène à travailler aux quatre coins du monde, et à collaborer avec différents services américain: F.B.I., C.I.A., D.E.A. Larry B. MAX, l’homme secret au méthodes musclées et expéditives, nous dévoile sa véritable personnalitée et son passé au fil des albums.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1999
Statut histoire Série en cours (les histoires sont toutes en 2 tomes) 23 tomes parus
Dernière parution : Moins de 2 ans

Couverture de la série I.R.$. © Le Lombard 1999
Les notes
Note: 2.56/5
(2.56/5 pour 45 avis)
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L'avatar du posteur Tomdelapampa

J’ai dû tenir 10 tomes avant de lâcher cette série en bibliothèque. A quelques ingrédients prêts, on a affaire à un copier/coller de Largo Winch, cependant à mon goût ça n’aura pas la même substance. Des histoires en diptyques sur un fond de thriller financier (bien lourd dans le cas présent, notre héros est agent du fisc en gros), on saupoudre d’action, on mâtine de personnages féminins physiquement bien au dessus de la moyenne, et on place au centre un héros beau gosse incorruptible et boy-scout. Desberg ne s’est pas foulé et la mayonnaise n’a pas pris sur moi. Le dessin de Vranckren ne me plaît pas non plus, ici trop froid et rigide alors que je l’avais bien apprécié sur H.ell. Bref n’en jetez plus, peu d’attirance pour ce thriller financier.

14/03/2023 (modifier)
L'avatar du posteur bamiléké

Oups, je me range parmi les allergiques des aventures de l'agent du fisc Max. Je possède les six premiers tomes, j'ai lu les quatre premiers, survolé les deux suivants et puis fini. Les dessins et couleurs sont classiques mais sans caractère pour mon goût. Ce qui me rebute le plus, est l'absence de personnalité et d'humanité dans le personnage de monsieur Max. Hyper beau gosse, hyper séducteur, hyper tireur d'élite, hyper intelligent, hyper cascadeur, hyper sûr de lui cela fait vraiment beaucoup. Un peu comme les hypermarchés autour de nos villes qui proposent tout sauf une âme. Quant aux méchants qui ont construit des empires à force de ruse, d'adresse, de flair et de férocité, ils deviennent soudainement idiots, maladroits et aveugles. De plus ils sont tellement clichés convenus, des nazis, des narcos ou des corrupteurs que s'en est ennuyeux à mourir. Je passe

01/10/2021 (modifier)
Par Yann135
Note: 4/5
L'avatar du posteur Yann135

IRS est une série de Stephan Desberg au scénario et de Bernard Vranken au dessin dans la collection troisième vague. Et je peux vous assurer que si Stephan Desberg est aux manettes, ça envoie du lourd. Vous voulez quelques références ??? Bagdad Inc, Black Op, Cassio, Empire USA, John Tifany, Miss Octobre, Le scorpion, Sherman, Sienna… Avec IRS nous plongeons dans l’univers de Larry Max un agent du fisc américain. Sa mission: découvrir les circuits d’évasion fiscale et lutter contre le blanchiment d’argent issu bien souvent du crime organisé. La série est constituée de diptyques indépendants les uns des autres, avec comme fil rouge la relation ambigüe entre Larry Lax et une opératrice de téléphone rose, Gloria. Nous en sommes déjà au cycle 10 ! Au-delà de la série en elle-même, quelques albums ont été édités en one shot sous IRS All Watcher - place aux personnages secondaires rencontrés dans la série mère - et sous IRS Team qui aborde la corruption dans le monde du football. Cette saga financière est construite sur un schéma classique. Une enquête avec des gentils et des méchants. Un agent du fisc déterminé, intrépide et beau gosse n’hésitant à « mouiller le maillot » pour punir les coupables. Même si ultra classique comme intrigue, j’apprécie ce chevalier blanc de la finance. On retrouve dans ce personnage aux yeux clairs et avec une chevelure immaculée, un peu de Bernard Prince ou de Bruno Brazil – des personnages de chez Lombard également ! Des personnages incorruptibles bien évidemment. Je suis donc plutôt emballé par cette série même si désormais elle commence à s’essouffler un peu. D’ailleurs je ne me suis pas précipité pour acheter le dernier album paru en juin dernier. Je mets donc plutôt 3,5 que 4 (4 pour les premiers albums - 3 pour les derniers albums)

02/07/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Je poste mon avis après avoir lu les deux premiers diptyques de cette série – qui ressemble pas mal (découpages des histoires par deux albums y compris !) au best-seller du genre, à savoir Largo Winch. J’ai un ressenti similaire pour les scénarios et le dessin, qui sont généralement carrés, bien fichus, mais aussi qui manquent d’originalité et de dynamisme. En effet, les histoires (enquête sur une arnaque aux biens juifs de la Seconde guerre mondiale pour le premier cycle, autour du recyclage de l’argent des cartels de la drogue pour le suivant), tout en étant bien huilées, ne dépassent pas souvent la moyenne de certaines séries ou films américains, et doivent être consommées comme eux, sans en attendre grand-chose, si ce n’est un petit moment de détente. Je reste quand même « admiratif » de la capacité du héros, Larry Max, à échapper aux balles et autres bagnoles dirigées contre lui – mais c’est un poncif du genre je pense. Et j’ai trouvé au bout d’un moment saoulant et pas forcément intéressante et/ou utile la relation téléphonique qu’il entretient avec une call-girl. Et, pour un inspecteur du fisc américain, il faut dire qu’il a des revenus et des méthodes surprenantes ! Les personnalités – que ce soient les second rôles, généralement promis au dézinguage – ou même de Larry lui-même ne sont pas non plus très développées. Le dessin de Vrancken, s’il est plutôt bon techniquement, donne un rendu assez – en tout cas trop – statique aux personnages, et la colorisation n’est pas extraordinaire (en tout cas pas mon truc), trop lisse, l’ensemble ayant du coup un aspect trop froid. Un cocktail d’aventures à consommer avec modération, lors d’un emprunt. Note réelle 2,5/5.

29/01/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

C’est la grande série de Desberg qui explore le monde fiscal et financier, dont le héros est un contrôleur des impôts américains. Le concept de ce thriller moderne est assez intéressant dans la mesure où il s'agit de lutter contre le blanchiment d'argent. Voilà un homme plutôt contemporain qui lutte contre l'argent sale ainsi que la corruption: il a déjà toute ma sympathie. Cette série a d’ailleurs connu tout de suite un grand succès commercial comme en témoignent les volumes placés sur les étagères des grandes surfaces commerciales. La série a attiré près d'un million de lecteur en France et en Belgique ce qui n'est pas rien. J'ai également apprécié le rythme de parution (un nouveau tome chaque année qui forme un diptyque). Nous découvrons un petit peu plus le passé de notre héros Larry Max au fil des tomes. Tout n’est pas dévoilé tout de suite ce qui procure un peu de suspense pour le lecteur. Le dessin peu détaillé peut paraître froid à cause des couleurs glaciales. Cependant j’adore ces traits simples et efficaces. Les thèmes explorés sont très intéressants. Le premier diptyque va parler par exemple des fonds prélevés aux Juifs pendant la seconde guerre mondiale par les Nazis dans les banques suisses. Le second s'interressera au cartel de la drogue. Le troisième traitera de la corruption. Puis, il y aura le pétrole, l'argent du Vatican, les connections d'Hollywood, les paradis fiscaux etc... Les intrigues politico-financières sont bien pensées. Il y a toujours du rythme, des rebondissements qui font qu'on ne s'ennuie pas. La relation téléphonique du héros avec une call-girl prénommée Gloria Paradise rend un côté sympathique et donne un peu de profondeur à l’ensemble tout en étant le fil conducteur de la série. C’est une bd d’action qui se lit parfois trop vite car il faut reconnaître qu’il y a peu de dialogues et certaines cases sont purement contemplatives pour nous fixer sur un cadre. J'avoue que des efforts ont été réalisés pour les derniers tomes nettement plus bavards. Cette BD souffre d’une comparaison avec Largo Winch mais je la trouve différente même s’il y a des points communs (une histoire en deux volumes, aspect commercial…). Déjà, le héros a une coupe de cheveux différente, peroxydée blanc vieillard ! Au final, nous avons un scénario bien ficelé, documenté et actuel qui procure une lecture des plus agréables. Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4/5

14/02/2007 (MAJ le 12/07/2017) (modifier)
Par samsa
Note: 2/5

Franchement, cette série commençait bien, elle surfait sur la vague Largo Winch et proposait un scénario intéressant sur la finance et le fisc américain. Et puis peu à peu l'intérêt passe des enquêtes fiscales à une relation avec une call-girl sans aucun intérêt et complètement tirée par les cheveux et peu à peu même les scénarii ne concernent plus la finance ni le fisc américain et le blond peroxydé devient une sorte de indiana jones raté......Bon je ne suis pas franchement objective mais vous l'aurez compris j'ai été déçue....

14/11/2014 (modifier)

J'ai enfin pu lire les premières aventures du héros de IR$. Une chose à laquelle je n'avais pas prêté attention c'est que le scénariste de cette série est également celui des pas très bons et peu inspirés John Tiffany et Golden Dogs et on y trouve les mêmes travers qui semblent être la marque de fabrique de l'auteur : une narration très speed mais avec des ellipses mal amenées, des scènes de sexe sans utilité pour l'histoire, des scènes d'action trop improbables pour être intéressantes, et des intrigues finalement sans grand intérêt. Je vais reprendre une analogie que j'ai déjà faite pour une autre série de Desberg : c'est du sous SAS, mélangé à du sous-Largo Winch. Et puis ce dessin qui est du sous-Vance (dessinateur de XIII)... Pffff... Une série vraiment décevante, et la dernière que je lirai de Desberg.

07/09/2014 (modifier)
Par DamBDfan
Note: 1/5
L'avatar du posteur DamBDfan

Oh punaise, que tout cela est confus, pénible et terriblement ennuyeux. C'est tout ce que j'aime pas en BD en fait. Ca part dans tous les sens, on passe d’une branche à l’autre sans liens avec un découpage très médiocre. Desberg exploite plein de pistes et s'amuse à nous perdre (c'est l'impression que j'ai) sans explications valables, simples,... Je n'ai lu que les 7 premiers tomes mais je suis resté la plupart du temps dans le flou, je m'arrêterai donc là. Il y a aussi le fait que le personnage de Larry B Max n'est pas très attachant, terriblement froid et sans expression, ce qui n’arrange pas les choses (peut-être que ça s’arrangera au fil des tomes, je ne sais pas). Sa relation avec la call-girl est sans relief, sans piment et trop superficiel à mon goût, je n’y crois pas… De plus, je trouve les dessins assez fades, sans personnalités, très approximatif au niveau proportion et des décors peu détaillés voire vides. Je passe mon tour.

09/06/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Cette série souffre d'une comparaison un peu injuste avec Largo Winch car elle a été lancée dans son sillage, mais elle est pourtant l'une des séries pionnières d'un genre devenu à la mode : le thriller financier, un filon exploité ensuite notamment par des séries comme Section financière ou Dantès. Avec ce puissant fisc américain qui dispose de moyens informatiques très pointus pour capter les circuits d'évasion de capitaux hors du pays, on plonge dans de sordides manigances impliquant blanchiment d'argent, détournements de fonds et autres comptes suspects de la part de grands groupes financiers, de multinationales tentaculaires ou de milliardaires indélicats. Cet agent de l'I.R.S., Larry B. Max est spécialisé dans cette activité et a toute liberté pour opérer. Evidemment que c'est un beau gosse aux cheveux péroxydés, à l'élégance raffinée et qui roule en belle caisse, c'est ce qu'on demande à voir ; c'est certes un gros cliché, mais je doute qu'on s'intéresse à un type avec une gueule à la Quasimodo, fringué comme un pouilleux et puant la sueur, non pas dans une Bd comme ça, parce que des mecs de la sorte, on en voit des tonnes dans les séries télé actuelles, c'est inévitable, et ça ne me dérange pas. Ce qui me gênerait plus dans cette série, c'est la complexité de certains scénarios, et la relation téléphonique avec Gloria qui n'apporte rien aux intrigues ; il vaudrait mieux que Larry se trouve une fille avec qui baiser de temps en temps, ça lui ferait du bien. Sinon, ce James Bond de la finance qui met le nez dans des secrets qui ne devraient pas être révélés, n'est pas pire que d'autres ; ses investigations aux nébuleuses origines sont périlleuses et font de lui un homme solitaire, parfois traqué par des tueurs redoutables, ça met du piment avec quelques scènes d'action dans des scénarios généralement bien ficelés par Desberg, même s'ils sont tortueux. De plus, la série qui se veut très contemporaine, joue à fond avec les nouvelles technologies dès ses débuts. Quant au dessin de Vrancken, il est efficace quoiqu'un peu figé, mais je le trouve bien adapté à ce type de série. Un bon divertissement.

10/10/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Yannou D. Yannou

A force de voir cette bd partout, je l'ai empruntée à la bibliothèque, pensant avoir dans les mains un petit block-buster sans prétention et très efficace. Je m'installe confortablement dans mon lit, bien calé avec mon chocolat. Je laisse à présent 2 lignes de vide car c'est en gros l'impression que j'ai eue pour chaque tome. 1 2 Bon... Déjà j'ai eu du mal à finir le premier tome du diptyque (en l’occurrence le tome 7 et 8 ). Ca commence mal. Voulant quand même savoir la fin de cette pseudo-intrigue compliquée je me suis attaqué à la suite (le tome 8 donc). Ha quel ennui ! J'ai lu le tome 8 en ultra diagonale tellement l'intrigue et les rebondissements sont soporifiques. Le ton un peu sérieux et le grand n'importe quoi constant rendent tout ça encore plus exaspérant. En bonus, le héros avec sa coupe de beau-gosse-winner-série-télé tout comme l'ensemble des personnages sont sans intérêt... La malhonnêteté de cette bd est de nous faire croire qu'il y a une intrigue, bon admettons, et qu'en plus cette intrigue est très complexe et subtile... heu... c'est une blague ? Abordons le dessin, qui serait sympa sans certaines cases tellement affreuses qu'on se dépêche de tourner la page pour les oublier. Un peu comme lorsqu'un acteur joue mal dans une scène nous rappelle qu'on regarde un film, certains dessins de IR$ nous rappellent qu'on lit une (mauvaise) bd. En particulier les scènes de mouvements qui sont tellement statiques qu'on a l'impression que le temps s'est arrêté. Ca nous rappellerait même le dessin de Vance (dessinateur de XIII) qui peinait à dessiner le mouvement rendant ses personnages figés. J'aime bien lire des Largo Winch, c'est efficace en bien. IR$ est passé du côté obscur depuis longtemps semble t-il.

26/03/2013 (modifier)