Les derniers avis (48342 avis)

Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série Johnny Biceps
Johnny Biceps

Dans la famille des super héros rigolos tels que Captain Biceps ou Supermurgeman, je voudrais le cousin Johnny Biceps. Accompagné de son fidèle assistant Skip et quelques autres personnages haut en couleurs, ils parcourent la galaxie en quête d'aventures et de dangers. Leur passion ? Combattre des vilains, tout particulièrement le méchant Astar, leur ennemi juré. Cette soif d'aventures est évidemment le prétexte à mettre en images des strips à l'humour très léger, comme on s'en doute dès la couverture. L'ensemble forme une histoire complète à raison d'un à plusieurs gags par page. Parfois décalé et grotesque, parfois un peu trash on voit très vite quel est le terrain de jeu de Johnny et à quel type d'humour on va avoir à faire tout au long de l'album. Dans ce style c'est pas mal, même si peut être un peu prévisible quand même. Pas de quoi rire aux éclats mais quelques gags sympas et variés qui donnent le sourire. Il faut bien sur lire tout ça avec beaucoup de second degré. Le dessin est simple et la palette de couleurs un peu rudimentaire, ça fonctionne et renforce l'effet parodique. Au final, un album qui se lit vite et qui, sans être exceptionnel, remplit honorablement le cahier des charges.

08/03/2023 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série À la recherche de l'Homme Sauvage
À la recherche de l'Homme Sauvage

Ce one one shot raconte l'histoire d'Augustin, un passionné d'archéologie, de paléontologie, de vieux fossiles depuis son enfance. C'est également à cette époque qu'il commence à faire très régulièrement des cauchemars où une créature sauvage, sorte d'homme singe, vient hanter ses nuits. Ces images le quittent difficilement et rythment encore sa vie d'adulte. Lorsque l'opportunité se présentera, il n'hésitera pas à tout plaquer pour partir sur les traces de cette créature dans les montagnes d'Asie centrale. On le suit dans son voyage, dans sa quête de compréhension. Il sent que cette créature existe, il sent qu'il est sur sa trace. Le chemin à parcourir pour la retrouver ne sera pas de tout repos. Cette histoire se situe quelques part entre un récit d'aventures et une quête initiatique pour remonter à l'origine des cauchemars de notre héros. Par moment cet album à des allures de carnet de voyages avec une écriture manuscrite et des planches contenant des lettres, des cartes, ou des croquis. Le style graphique contribue également bien à cette impression. Une fois qu'on mélange tout ça on obtient une histoire dépaysante et pas désagréable à lire. Par contre le thème n'est pas forcément novateur, et hormis quelques idées sympas, on à l'impression de lire une histoire classique de recherche de Yéti. Pas mal mais pas mémorable.

08/03/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Rebuild the world
Rebuild the world

L'histoire se déroule un univers post-apocalyptique rappelant celui de Gunnm par son organisation concentrique fondée autour d'une cité inaccessible et réservée à l'élite, entourée de bidonvilles où survivent les moins chanceux dont le héros, eux-mêmes entourés de vastes étendues désertiques et dangereuses. Dans cet univers, les Chasseurs gagnent leur vie en fouillant les ruines du monde à la recherche de reliques du passé qu'ils revendent à des marchands à la solde de l'élite. Akira, jeune habitant du taudis, décide de devenir un chasseur pour se sortir de la misère. Mais c'est un métier bien trop dangereux pour un démuni comme lui et il aurait été tué dès sa première sortie s'il n'avait pas été choisi par une étrange Intelligence Artificielle féminine qui va faire un marché avec lui : elle va le former à devenir un excellent chasseur et en échange, une fois prêt, il ira fouiller pour elle des ruines très dangereuses. L'intrigue est basée sur le suivi de la progression de ce jeune héros qui va gravir très vite les échelons du monde des Chasseurs, se créant une réputation en même temps qu'il se trouve des alliés. Le tout grâce à l'entraînement strict et ultra efficace de cette Intelligence Artificielle qui semble tout maîtriser et cacher probablement bien des choses sur ses réelles motivations. Hormis la relation très séductrice et semi-amusée de l'I.A. avec son poulain, le récit est sérieux. Akira est en effet un garçon taciturne et très concentré sur sa tâche, ne se laissant notamment jamais distraire par les formes rebondies et souvent nues de la représentation virtuelle de son ange gardien. Il y a très peu d'humour mais le récit n'est pas foncièrement noir pour autant, malgré un grand nombre de morts violentes. C'est de l'aventure action SF relativement réaliste si ce n'était la facilité avec laquelle l'I.A. permet au héros de réussir tout ce qu'il entreprend. Mais c'est justement le cœur de l'intrigue, ainsi que d'essayer de comprendre ce qu'elle veut vraiment et jusqu'où pourra évoluer Akira. Le tout est mis en scène avec un grand professionnalisme et un dessin maîtrisé quoique très policé. C'est donc un manga de qualité pour amateur d'action, de SF et de progression du héros.

08/03/2023 (modifier)
Couverture de la série Tirésias
Tirésias

J'ai bien apprécié cette série sans toutefois avoir le coup de foudre (de Zeus). Le Tendre emprunte à différents écrits du mythe de la cécité de Tirésias pour construire un scénario moderne et bien ficelé. Le récit est alerte sans longueur et se lit très facilement. Malgré tout, j'ai trouvé le personnage de Tirésias assez vain et peu empathique dans son rôle d'obsédé homme ou femme. Le dénouement est bien exploité qui mène au sage Tiresias des tragédies qui entourent Thèbes. Le dessin de Rossi est très vivant dans cette Thèbes grouillante d'une foule qui se prépare à la guerre. L'ambiance est chaude grâce à une mise en couleur lumineuse qui convient bien aux paysages méditerranéens. C'est une lecture agréable mais je trouve que le personnage de Tirésias n'a pas la grandeur d'une Antigone ou d'une Médée d'où mon moindre intérêt.

08/03/2023 (modifier)
Couverture de la série Blood of the virgin
Blood of the virgin

Avis très mitigé pour cet album qui recèle d’indéniables qualités mais aussi de défauts. Blood of the virgin est une brique que son auteur a mis dix ans à réaliser. Dans ce récit, il raconte l’histoire de Seymour, looser pathétique qui va avoir l’opportunité de réaliser son premier film. Nous pénétrons ainsi dans l’univers du cinéma hollywoodien de série Z durant les années ’70. Moyens limités, débrouille, acteurs capricieux, soirées alcoolisées,… et une vie de famille qu’il faut continuer à gérer. Car Seymour est marié et son épouse, Ida, si elle le soutient, commence tout doucement à en avoir marre de cette vie et des obsessions de son mari. Le ton est celui des comédies dramatiques bavardes. Sammy Harkham insiste sur l’absurdité des situations, donnant à la réalisation de ce film des airs de Ed Wood, mais se concentre sur les tourments de ses personnages. Il n’hésite pas à s’écarter du fil de son intrigue pour ici raconter l’histoire d’un jeune cow-boy devenu réalisateur à force de labeur et d’opiniâtreté, et là raconter l’histoire de la belle-mère de Seymour qui a connu l’horreur des camps de concentration durant la seconde guerre mondiale. Tout l’aspect « cinéma » m’a bien plu, avec les galères rencontrées et les motivations des différents acteurs. Par contre la vie privée de Seymour et les déboires avec son épouse m’ont laissé de marbre. Trop bavard avec parfois trop de personnages (au point que je ne savais plus de qui on parlait) et surtout sans intérêt notoire à mes yeux, ces nombreux passages ont trop souvent à mon goût été lu sans que je ne ressente la moindre émotion (sinon l’ennui, voire l’irritation quand je me demandais de qui on causait). Si la maîtrise technique est manifeste, consacrer une demi-page à la description de la réalisation d’un repas, consacrer un chapitre entier à un personnage très secondaire (la mère d’Ida) ou à un autre qui n’a pas vraiment de rapport avec le reste de l’histoire, ça fait remplissage, ça distrait mais ça ne sert pas à grand chose. Autre sujet de fâcherie, la version française, avec des mots doublés, des fautes d’orthographe, des traductions qui paraissent étranges sans savoir s’il s’agit d’une erreur du traducteur ou d’un effet de style de l’auteur originel, la version française donc laisse parfois à désirer. Elle n’est en tous les cas pas à un niveau qui justifierait le coût élevé de l’objet (désolé mais quand je claque 35,50 € dans l’achat d’une bd, je suis en droit d’attendre que quelqu’un l’aura relue avec attention avant d’en autoriser la publication). Donc voilà, à mes yeux, il y a du très bon, du très moyen, du sans grand intérêt et du franchement médiocre. Du coup, il m’est difficile de trancher. Pour le boulot, la thématique « cinéma de série Z des années ‘70 », la maîtrise technique affichée (même quand ce qui m’était raconté m’indifférait un tant soit peu), descendre en dessous de 3/5 me paraîtrait trop sévère… mais il y a trop de moments creux pour que je sois vraiment enthousiaste.

08/03/2023 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Frankenstein (Hernandez)
Frankenstein (Hernandez)

Une nouvelle adaptation du classique de Mary Shelley. Cette fois-ci c'est une autrice espagnole, Sandra Hernandez, qui en livre sa version, en faisant du Pr Frankenstein une femme. Et pourquoi pas ? En effet, en inversant les sexes, cela n'enlève rien à la puissance de l'histoire écrite il y a deux cents ans par l'apprentie écrivaine britannique. J'ai une tendresse particulière pour cette histoire, et je suis toujours attentif quand je vois passer une adaptation. Je ne suis pas fan du trait de Sandra Hernandez. j'ai un peu l'impression, en le voyant, de voir des éléments graphiques épars copiés sans grand discernement. Je ne trouve pas qu'il y ait d'harmonie visuelle ; par contre ce côté "chaotique", "brut", respecte le caractère clinique, "sec" de l'histoire du/de la Pr Frankenstein. Cette adaptation respecte aussi une autre caractéristique, à savoir les récitatifs, qui mettent le lecteur dans l'esprit du savant lors de ses études, sa création, son rejet, puis la chasse. Cette chasse désespérée, échevelée, à travers une partie de l'Europe, vouée à l'échec.. Malgré le souci du graphisme, je n'ai pas pu lâcher ma lecture jusqu'à la fin. C'est donc une itération intéressante de ce classique de la littérature fantastique.

07/03/2023 (modifier)
Par olma
Note: 3/5
Couverture de la série Les Pizzlys
Les Pizzlys

Cette BD raconte le récit d’un départ qui est à la fois un retour et une fuite, que ce soit pour Annie, originaire de l’Alaska qui a vécu pendant 40 ans avec un homme qu’elle a suivi à Paris, ou pour Nathan, chauffeur Uber au bord de la rupture, emmenant avec lui ses cadets Zoë et Etienne dont il a récupéré la -trop- lourde responsabilité suite au décès de leur mère. Cela commence presque comme un fantasme que certainement, rares sont ceux qui ne l’ont pas éprouvé un jour dans leur vie : larguer les amarres, partir au loin... L’histoire aborde plusieurs sujets contemporains et graves, sur notre destinée commune d’êtres humains, et sur le lourd passif de la société technologique occidentale vis-à-vis des peuples premiers. Le scénario les traite avec à la fois beaucoup de richesse dans la peinture de la vie dans le Grand Nord et dans l’évocation des mythes amérindiens, une intense lucidité qui évite que le récit ne vire à une sorte de « La petite maison en Alaska » comme on pourrait le craindre a priori, mais aussi et heureusement une humanité et une générosité qui viennent en contrepoint d’un récit qui serait sinon terriblement noir et amer. Une qualité à mes yeux (qui pourra être un défaut pour d’autres) est que lorsque l’on referme le livre, on constate que l’auteur nous laisse sans réponse face à de nombreuses questions que l’on se pose tout au fil du récit, et qu’il ne prétend pas apporter une réponse ou une recette : la nature a été irrémédiablement transformée, et il est clair qu’il n’y aura pas de miracle ni de retour en arrière. Mais il reste encore des raisons d’espérer même si elles sont bien fragiles, telle est un peu la leçon qui se dessine au fil du voyage. Le choix des dessins (très épurés et stylisés, mais harmonieux et précis), et des couleurs (parfois étonnement « flashy », mais qui sont toujours bien adaptées au contexte urbain, onirique, nordique...) peuvent être plus ou moins appréciés selon les goûts de chacun. Là encore, c’est une perception assez personnelle, j’ai été moins sensible à ce style qu’à celui d’autres auteurs même si je dois reconnaître que j’ai trouvé plusieurs pages très fortes (celles notamment où Nathan « flotte », comme perdu, et celles qui entremêlent avec des couleurs vives les motifs d’inspiration amérindienne et les personnages). C’est principalement pour cela que je ne donne pas une note plus élevée à cette BD qui est le fruit d’un incontestable talent de création.

07/03/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série La Chambre des officiers
La Chambre des officiers

Bien que je connaisse La Chambre des officiers de nom, je n'ai ni lu le roman ni vu son adaptation en film. C'est avec un œil neuf que j'ai découvert cette adaptation en BD de l'histoire réaliste d'une poignée de patients d'un hôpital pour gueules cassées de la première guerre mondiale. Le héros, beau jeune lieutenant, a le milieu du visage arraché dès le premier jour de la guerre. Heureusement ou pas, il a survécu et se retrouve dans cet hôpital où il passera les années suivantes, y rencontrant d'autres mutilés avec qui il liera une vraie amitié. Ensemble, ils se soutiendront pour garder le goût de vivre malgré les regrets de tout ce qu'ils ont perdu à travers ces terribles blessures. Leur histoire est simple et terrible à la fois. Combat médical et contre la tentation du suicide au départ, leur aventure intérieure va ensuite devenir un long chemin vers le retour à une tentative de vie normale ou à la vie tout simplement. Heureusement ils peuvent compter les uns sur les autres. Le dessin est réaliste et élégant. Le ton du récit est sobre et juste, comme le témoignage d'une histoire vraie. Avec cette lecture, on découvre la réalité de la convalescence des gueules cassées suffisamment chanceuses pour être choyées comme des officiers et pour trouver la force de retrouver le goût de vivre. Je m'attendais toutefois à davantage d'intrigue, à ce qu'il se mette en place une histoire émotionnellement plus forte et plus prenante. J'y ai trouvé un réalisme historique tout en sobriété, instructif et bien raconté, mais une histoire moins marquante que je l'imaginais.

07/03/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Isekai Anime Studio
Isekai Anime Studio

Ce manga part sur une idée amusante. Il fonctionne à l'inverse d'un Isekai classique dans le sens où l'héroïne n'est pas transportée ici dans un monde parallèle mais ce sont au contraire les créatures d'un monde de fantasy qui sont invoquées l'une après l'autre dans son monde en remplacement des membres de son studio d'animation envoyés de l'autre côté. Et ils vont tous ensemble se mettre au travail pour honorer les contrats du studio en utilisant parfois leurs pouvoirs bien particuliers pour faciliter les choses. L'isekai se révèle ici un outil pour faire découvrir le monde professionnel de l'animation et de ses studios. Le concept est donc amusant à la base et il est soutenu par un dessin de bonne qualité et une narration plutôt claire. Toutefois, il faut admettre que l'inspiration vient assez vite à manquer, ce qui explique peut-être pourquoi la série se termine en 3 tomes seulement. En effet, autant la part d'isekai et de fantasy est relativement présente dans le premier tome, autant elle disparait presque ou en tout cas devient dispensable dès le second tome. Et très vite, on ne va s'intéresser qu'à la pure description des métiers de l'animation, les créatures de fantasy n'offrant que l'œil neuf de spectateurs qui découvrent plus ou moins la chose. Cette partie là pourrait être relativement intéressante mais elle se révèle peu passionnante et également assez peu didactique. Elle semble en effet s'adresser régulièrement à des lecteurs déjà bien au fait du sujet, capables par exemple de discerner la différence entre un lead animator et un directeur d'animation. Ces choses là, on les comprend plus ou moins à la lecture du manga mais pour un pur néophyte, ça ne doit pas être évident. On notera ceci dit quelques partis-pris intéressants tels que des références à peine déguisées à de grandes œuvres de l'animation telles que Laputa le château dans le ciel ou Your Name, mais aussi carrément l'implication d'un alter-ego de Miyazaki en tant que réel protagoniste de l'histoire. Ces références là m'ont d'ailleurs fortement donné envie de revoir ces grands classiques de l'animation japonaise.

07/03/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Trésor (Dupuis)
Trésor (Dupuis)

Drôle de série d'aventure jeunesse dont le ton délirant pourra surprendre et charmer le lecteur. Les héros sont une bande de gamins qui veulent sauver le vieux navire hérité de la mère de l'un d'entre eux. Pour ce faire, ce dernier leur fait croire à la découverte d'une carte de pirate et ils s'embarquent sur l'océan au grand dam du père qui part à leur poursuite suivi de deux sinistres personnages et d'une mystérieuse chasseuse de trésor. Le graphisme est plus ou moins d'influence manga et animation. Si le trait de ses personnages est dynamique et expressif, les décors sont moins enthousiasmants et la notion d'échelle y est très... libre dirons-nous. Par exemple, selon la case, la taille du bateau évolue entre celle d'un jouet et celle d'un vrai galion. Cette même liberté, on la retrouve dans le ton du récit. Cela commence comme une histoire de gamins assez classique, des jeunes qui rêvent d'aventure et sont confrontés à la morne réalité de leur vie de famille. Mais quand l'intrigue rentre pour de bon en action, l'histoire prend un cours nettement plus délirant, avec un mélange d'humour, d'aventure mouvementée et de péripéties presque cartoonesques, à la limite de l'onirique tant certains rebondissements peuvent paraitre surprenants. La mise en scène s'adapte à ce ton déjanté, avec parfois des gags qui marchent moyennement et d'autres fois qui sont vraiment drôles même pour un lecteur adulte. D'ailleurs, je classe la série en tant que jeunesse, plutôt adaptée aux moins de 11 ans au vu de l'âge et préoccupations des héros, mais ce ton décalé pourra satisfaire un public plus âgé. Après un léger temps d'adaptation, on finit par très bien accrocher à cette histoire pleine d'humour, de folie et d'amour de l'aventure. Je suis curieux de lire la suite et voir où les auteurs vont nous emmener et s'ils continueront sur le même ton délirant jusqu'au bout.

07/03/2023 (modifier)