Pas évident de présenter ce comics, c'est un objet assez étrange, je vais essayer de le replacer dans son contexte. Le monde du comics et la bd de super héros en particulier a connu un bouleversement assez important dans les années 80. Le genre, depuis le Viet-nam, ne vendait plus trop, les jeunes américains s'étaient lassés de ces répétitives aventures moralisatrices. C'est alors que sont arrivés des oeuvres qui revisitaient le genre d'une autre manière : Watchmen, de Moore et Gibbons, Dark Knights de Frank Miller. Ces deux séries d'un nouveau genre abordaient le personnage du super-héros d'une nouvelle manière, en mettant en avant le doute moral et même l'inquiétude métaphysique... Sans conteste, un pavé venait d’être jeté dans la mare. Une nouvelle voie était ouverte pour le genre.
Marvels s'inscrit dans cette lignée. Les jeunes Busiek et Ross, encore peu connu, décidèrent de ne pas traiter le déclin (comme le faisait Watchmen et Dark Knight) mais de décrire l'âge d'or du genre, et de Marvel en particulier, mais d'une autre manière. Non plus en prenant comme personnage principal le super-héros lui-même mais un être humain, mortel et sans aucun super pouvoir, un photographe.
Les deux auteurs se sont alors concentrés sur les 10 premières années des personnages Marvels, retrouvant les débuts de chacun des personnages (les 4 fantastiques, Spider-Man, Les x-men, Capitaine America, le surfer d'argent...). Mais tout est raconté d'un point de vue humain, un être humain qui se pose des questions morales et éthiques. Alex Ross s'amuse même à retravailler, faire des remakes, d'anciennes images ou couvertures devenues depuis images d'épinal.
En chemin les auteurs, comme dans Watchmen, en profitent pour revisiter l'histoire américaine de l'époque et bien souvent les super héros deviennent les allégories de certains événements...
Le fan du genre se régalera, il recoupera, interprétera chaque détail et chaque clin d'oeil... mais cela risque fort bien de passer littéralement au-dessus de la tête de celui qui connaît mal l'univers Marvel.
Un album assez étonnant.
Tout d'abord, parce que Mars-Aix fait curieusement penser à Massilia de HK (même scénariste). Ensuite, parce que le héros est étonnement discret. Il n'apparaît que très peu lors de ce 1er album. On ne le voit vraiment qu'à la toute dernière page.
Ceci dit, cet album est bourré de bonnes idées. Le contenu de LA mallette est tout simplement une invention géniale, et laisse augurer une suite très intéressante.
Bref, comme souvent, Morvan pose les bases de son histoire dans ce 1er tome, et se libérera dès le T2.
A noter que le dessin est vraiment intéressant. Il manque parfois de maturité (et encore, rarement) et même si le style n'est pas révolutionnaire, il est déjà très personnel. C'est vraiment impressionnant quand on connaît l'age du dessineux. D'ailleurs, il est vraiment déconcertant de facilité, lorsqu'on le voit en dédicace.
Petite remarque : le slogan des capotes "même pas né, même pas mort" (ou un truc du genre) m'a fait beaucoup rire.
Une série à suivre avec attention !
Cette série qui a été phagocytée par les aventures de tintin a terriblement souffert de la comparaison à son illustre modèle. En effet malgré les efforts d'hergé pour créer un nouvel univers, la force de celui de tintin était un obstacle insurmontable.
Ceci dit, cette série ne manque de qualité. Destinée à un jeune public elle a bénéficié du grand sérieux d'hergé, au niveau du dessin, et du scénar (même si ces derniers ne sont en rien comparable avec les monuments que constituent justement celles de tintin).
A découvrir... ça en vaut vraiment la peine.
Aie, je vais faire baisser la cote de la série. Cela fait longtemps que je la connais, depuis mon adolescence, j'ai du la lire un certain nombre de fois, je la relis maintenant et suis loin de la trouver parfaite. Le dessin de Loisel est très bon, a part à certains endroits, il fait preuve d'une incroyable maîtrise. C'est le scénario de le Tendre qui ne m'emballe pas autant que d'autres. Pourtant c'est très agrable à lire, on s'attache aux personnages (snif! Pélisse, snif!) et l'ambiance générale est vraiment bonne mais c'est la nature un peu creuse et manichéenne de la quête qui ne m'enthousiasme pas. C'est assez cliché de ce côté. Je dois avouer que je n'aime pas trop l'héroïc Fantasy, surtout losrqu'elle utilise des mécaniques de récit aussi primaire que la quête. Pourquoi? parce que cela me semble une forme scénaristique toute faite, qu'il n'y a plus qu'à remplir. Beaucoup de scénaristes du genre tombent dans la facilité. Et j'ai parfois l'impression que les 9/10 de ces séries nous racontent la même histoire.
Celle-ci sort du lot, je vous l'accorde, elle a même donné le ton (puisque depuis on se coltine des clones et des clones de cette séries, tous aussi peu inspirés les uns que les autres), mais je ne vois pas pour autant le "chef d'oeuvre", c'est juste une bonne bd, sans plus...
F'murr fait preuve d'un humour tout à fait particulier, assez rare. Et face à ce type de gags, certains crient au génie, d'autres avouent ne pas comprendre (ou ne pas vouloir). Moi j'aime assez, mais à petite dose, je ne saurais pas lire deux albums d'affilée. Il faut essayer cet humour absurde ! Au moins une fois dans sa vie de lecteur de bd!
les gouts et les couleurs...ca ne se discute pas, quoique que pour cet album,j'ai craqué pour les couleurs.
Le scenario accroche moins mais on se laisse emporter dans cet univers tourbillonant ou on se noie (à lire dans les 2 sens)
Dur dur de mettre un commentaire sur cette BD. Je pense que l'on va défrayer la chronique dans les plus et les moins : Soit on rentre dedans et on aime, soit on déteste... De mon coté, j'ai eu beaucoup de difficulté à la lire c'est très long...
Le scénario de JB : (il avait du fumer avant de l'écrire ;o) comme le fait un des deux interviewers en page 20). Pourtant l'idée est bonne idée (une cité virtuelle on peut en faire ce que l'on veut) avec les bons (les informaticiens qui sont là pour la sécurité) et les méchants sérieusement bons (qui sont là pour faire sauter les sécurités et parvenir à prendre le contrôle de la cité). Mais c'est un peu brouillon et on a du mal à suivre le fil conducteur.
Les dialogues : difficilement compréhensibles parfois et très condensé. Il y a beaucoup à lire (c'est presque du Blake)
Les dessins de Steph avec l'aide de Gess : très bons, moi j'aime bien mais c'est surtout la mise en page qui à elle seule regroupe un peu tous les styles du genre : des petits dessins en incrustation, sur fond blanc, sur fond sombre, en quadrillage, succession de miniatures, ...
Les couleurs de Pich : très vive et un peu psychédélique parfois (quand le joint passe :o)
Alors pourquoi cette sensation de pas terrible alors que tous les éléments pris séparément sont de bonnes factures ? C'est justement le lien entre tout cela qui ne se fait pas. C'est très dur de suivre le fil de l'histoire, de comprendre qui sont les bons et les méchants au fils des pages, des dessins, des cadres. Ou se passe l'histoire, qui intervient et pourquoi (comme par exemple le noir en page 46 qui lors d'un shoot rencontre dieu qui descend de sa croix ???)
Alors il faut revenir en arrière ou refaire la lecture ou bien fumer ;o)
La fin est à l'image de la BD mais surtout la suite (s'il y en a une ?) se nommerait KOWLOON CHAOS-BOYS ou la tarte tatin de tante Hortense ;o)
Je conseil quand même l'achat car dans son genre elle est unique !!
J'ai bien aimé le T1 qui présentait l'intrigue, les personnages et l'environnement (Ex URSS qui n'est pas loin de ce qui se passe actuellement). Les dessins sont très beaux avec de belles couleurs. Le T2 fait un peu avancer l'intrigue mais le T3 et 4 aura du être réunis en un seul, ou peut être même, ne pas exister car ils ne révèlent rien de plus. On entre dans la zone rouge au début du T3 et on en sort à la fin du T4... Mais attendons car peut être Swolfs nous prévoit des rebondissements pour la suite, mais alors qu'il se dépèche...
Si le dessin de cet album est vraiment très beau (crayonnés, formes rondes, enfantines), si son sujet est intéressant (critiquer l'attitude européenne face à ses voisins et au monde), en revanche il se lit très vite, et étant ce qu'il est -- une satire -- vaut ce qu'il vaut; personnellement, les satires, j'aime assez modérément.
L'histoire donne l'impression d'être découpée en petites saynètes, ce qui accroît encore l'impression de brièveté (Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire... Oh ! Dieu !... bien des choses en somme... Bon, bon, j'arrête).
Je reste donc assez mitigé quant à ce livre : beau, sujet sérieux sous couvert enfantin, court et rapide...
On l'attendait comme le thriller de la rentrée... Eh bien, c'est une demi-réussite...
Le scénario est bien ficelé, assez simpliste avec des dialogues assez limités... C'est peut-être une volonté des auteurs de garder le suspens... Le côté fantastique et l'intrigue tiennent la route mais ce n'est pas extraordinaire, on est bien loin d'un "Chant des stryges".
Il y a une sensation de déjà vu sans grande nouveauté et les personnages ne semblent pas toujours attachants...
Sinon, l'action est bien présente avec des vampires aux pouvoirs étonnants qui rythment bien le récit. De même, le dessin et les couleurs sont très valables pour ce genre d'histoire. De plus, les 72 pages de l'album et la répartition de l'aventure sur deux tomes est une bonne initiative...On attend la suite, donc...Mais sans grande impatience...
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Marvels
Pas évident de présenter ce comics, c'est un objet assez étrange, je vais essayer de le replacer dans son contexte. Le monde du comics et la bd de super héros en particulier a connu un bouleversement assez important dans les années 80. Le genre, depuis le Viet-nam, ne vendait plus trop, les jeunes américains s'étaient lassés de ces répétitives aventures moralisatrices. C'est alors que sont arrivés des oeuvres qui revisitaient le genre d'une autre manière : Watchmen, de Moore et Gibbons, Dark Knights de Frank Miller. Ces deux séries d'un nouveau genre abordaient le personnage du super-héros d'une nouvelle manière, en mettant en avant le doute moral et même l'inquiétude métaphysique... Sans conteste, un pavé venait d’être jeté dans la mare. Une nouvelle voie était ouverte pour le genre. Marvels s'inscrit dans cette lignée. Les jeunes Busiek et Ross, encore peu connu, décidèrent de ne pas traiter le déclin (comme le faisait Watchmen et Dark Knight) mais de décrire l'âge d'or du genre, et de Marvel en particulier, mais d'une autre manière. Non plus en prenant comme personnage principal le super-héros lui-même mais un être humain, mortel et sans aucun super pouvoir, un photographe. Les deux auteurs se sont alors concentrés sur les 10 premières années des personnages Marvels, retrouvant les débuts de chacun des personnages (les 4 fantastiques, Spider-Man, Les x-men, Capitaine America, le surfer d'argent...). Mais tout est raconté d'un point de vue humain, un être humain qui se pose des questions morales et éthiques. Alex Ross s'amuse même à retravailler, faire des remakes, d'anciennes images ou couvertures devenues depuis images d'épinal. En chemin les auteurs, comme dans Watchmen, en profitent pour revisiter l'histoire américaine de l'époque et bien souvent les super héros deviennent les allégories de certains événements... Le fan du genre se régalera, il recoupera, interprétera chaque détail et chaque clin d'oeil... mais cela risque fort bien de passer littéralement au-dessus de la tête de celui qui connaît mal l'univers Marvel.
TDB (Trop de Bonheur)
Un album assez étonnant. Tout d'abord, parce que Mars-Aix fait curieusement penser à Massilia de HK (même scénariste). Ensuite, parce que le héros est étonnement discret. Il n'apparaît que très peu lors de ce 1er album. On ne le voit vraiment qu'à la toute dernière page. Ceci dit, cet album est bourré de bonnes idées. Le contenu de LA mallette est tout simplement une invention géniale, et laisse augurer une suite très intéressante. Bref, comme souvent, Morvan pose les bases de son histoire dans ce 1er tome, et se libérera dès le T2. A noter que le dessin est vraiment intéressant. Il manque parfois de maturité (et encore, rarement) et même si le style n'est pas révolutionnaire, il est déjà très personnel. C'est vraiment impressionnant quand on connaît l'age du dessineux. D'ailleurs, il est vraiment déconcertant de facilité, lorsqu'on le voit en dédicace. Petite remarque : le slogan des capotes "même pas né, même pas mort" (ou un truc du genre) m'a fait beaucoup rire. Une série à suivre avec attention !
Jo, Zette et Jocko
Cette série qui a été phagocytée par les aventures de tintin a terriblement souffert de la comparaison à son illustre modèle. En effet malgré les efforts d'hergé pour créer un nouvel univers, la force de celui de tintin était un obstacle insurmontable. Ceci dit, cette série ne manque de qualité. Destinée à un jeune public elle a bénéficié du grand sérieux d'hergé, au niveau du dessin, et du scénar (même si ces derniers ne sont en rien comparable avec les monuments que constituent justement celles de tintin). A découvrir... ça en vaut vraiment la peine.
La Quête de l'Oiseau du Temps
Aie, je vais faire baisser la cote de la série. Cela fait longtemps que je la connais, depuis mon adolescence, j'ai du la lire un certain nombre de fois, je la relis maintenant et suis loin de la trouver parfaite. Le dessin de Loisel est très bon, a part à certains endroits, il fait preuve d'une incroyable maîtrise. C'est le scénario de le Tendre qui ne m'emballe pas autant que d'autres. Pourtant c'est très agrable à lire, on s'attache aux personnages (snif! Pélisse, snif!) et l'ambiance générale est vraiment bonne mais c'est la nature un peu creuse et manichéenne de la quête qui ne m'enthousiasme pas. C'est assez cliché de ce côté. Je dois avouer que je n'aime pas trop l'héroïc Fantasy, surtout losrqu'elle utilise des mécaniques de récit aussi primaire que la quête. Pourquoi? parce que cela me semble une forme scénaristique toute faite, qu'il n'y a plus qu'à remplir. Beaucoup de scénaristes du genre tombent dans la facilité. Et j'ai parfois l'impression que les 9/10 de ces séries nous racontent la même histoire. Celle-ci sort du lot, je vous l'accorde, elle a même donné le ton (puisque depuis on se coltine des clones et des clones de cette séries, tous aussi peu inspirés les uns que les autres), mais je ne vois pas pour autant le "chef d'oeuvre", c'est juste une bonne bd, sans plus...
Le Génie des alpages
F'murr fait preuve d'un humour tout à fait particulier, assez rare. Et face à ce type de gags, certains crient au génie, d'autres avouent ne pas comprendre (ou ne pas vouloir). Moi j'aime assez, mais à petite dose, je ne saurais pas lire deux albums d'affilée. Il faut essayer cet humour absurde ! Au moins une fois dans sa vie de lecteur de bd!
Rogon le leu
les gouts et les couleurs...ca ne se discute pas, quoique que pour cet album,j'ai craqué pour les couleurs. Le scenario accroche moins mais on se laisse emporter dans cet univers tourbillonant ou on se noie (à lire dans les 2 sens)
Ultima Parano
Dur dur de mettre un commentaire sur cette BD. Je pense que l'on va défrayer la chronique dans les plus et les moins : Soit on rentre dedans et on aime, soit on déteste... De mon coté, j'ai eu beaucoup de difficulté à la lire c'est très long... Le scénario de JB : (il avait du fumer avant de l'écrire ;o) comme le fait un des deux interviewers en page 20). Pourtant l'idée est bonne idée (une cité virtuelle on peut en faire ce que l'on veut) avec les bons (les informaticiens qui sont là pour la sécurité) et les méchants sérieusement bons (qui sont là pour faire sauter les sécurités et parvenir à prendre le contrôle de la cité). Mais c'est un peu brouillon et on a du mal à suivre le fil conducteur. Les dialogues : difficilement compréhensibles parfois et très condensé. Il y a beaucoup à lire (c'est presque du Blake) Les dessins de Steph avec l'aide de Gess : très bons, moi j'aime bien mais c'est surtout la mise en page qui à elle seule regroupe un peu tous les styles du genre : des petits dessins en incrustation, sur fond blanc, sur fond sombre, en quadrillage, succession de miniatures, ... Les couleurs de Pich : très vive et un peu psychédélique parfois (quand le joint passe :o) Alors pourquoi cette sensation de pas terrible alors que tous les éléments pris séparément sont de bonnes factures ? C'est justement le lien entre tout cela qui ne se fait pas. C'est très dur de suivre le fil de l'histoire, de comprendre qui sont les bons et les méchants au fils des pages, des dessins, des cadres. Ou se passe l'histoire, qui intervient et pourquoi (comme par exemple le noir en page 46 qui lors d'un shoot rencontre dieu qui descend de sa croix ???) Alors il faut revenir en arrière ou refaire la lecture ou bien fumer ;o) La fin est à l'image de la BD mais surtout la suite (s'il y en a une ?) se nommerait KOWLOON CHAOS-BOYS ou la tarte tatin de tante Hortense ;o) Je conseil quand même l'achat car dans son genre elle est unique !!
Vlad
J'ai bien aimé le T1 qui présentait l'intrigue, les personnages et l'environnement (Ex URSS qui n'est pas loin de ce qui se passe actuellement). Les dessins sont très beaux avec de belles couleurs. Le T2 fait un peu avancer l'intrigue mais le T3 et 4 aura du être réunis en un seul, ou peut être même, ne pas exister car ils ne révèlent rien de plus. On entre dans la zone rouge au début du T3 et on en sort à la fin du T4... Mais attendons car peut être Swolfs nous prévoit des rebondissements pour la suite, mais alors qu'il se dépèche...
Oh merde, les lapins !
Si le dessin de cet album est vraiment très beau (crayonnés, formes rondes, enfantines), si son sujet est intéressant (critiquer l'attitude européenne face à ses voisins et au monde), en revanche il se lit très vite, et étant ce qu'il est -- une satire -- vaut ce qu'il vaut; personnellement, les satires, j'aime assez modérément. L'histoire donne l'impression d'être découpée en petites saynètes, ce qui accroît encore l'impression de brièveté (Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire... Oh ! Dieu !... bien des choses en somme... Bon, bon, j'arrête). Je reste donc assez mitigé quant à ce livre : beau, sujet sérieux sous couvert enfantin, court et rapide...
Volunteer
On l'attendait comme le thriller de la rentrée... Eh bien, c'est une demi-réussite... Le scénario est bien ficelé, assez simpliste avec des dialogues assez limités... C'est peut-être une volonté des auteurs de garder le suspens... Le côté fantastique et l'intrigue tiennent la route mais ce n'est pas extraordinaire, on est bien loin d'un "Chant des stryges". Il y a une sensation de déjà vu sans grande nouveauté et les personnages ne semblent pas toujours attachants... Sinon, l'action est bien présente avec des vampires aux pouvoirs étonnants qui rythment bien le récit. De même, le dessin et les couleurs sont très valables pour ce genre d'histoire. De plus, les 72 pages de l'album et la répartition de l'aventure sur deux tomes est une bonne initiative...On attend la suite, donc...Mais sans grande impatience...