Je ne connaissais franchement pas Dumontheuil, et vu que j'aime bien découvrir des nouveaux auteurs et des nouvelles BD (surtout en one shot), je me suis laisser tenter.
Je suis d'abord tombé sous le charme des dessins. C'est drôle, c'est nouveau, c'est beau. Donc, rien à redire de ce côté là.
Ensuite, si les dialogues ainsi que l'univers burlesque(tout comme les personnages) sont tout bonnement divins, le scénario à proprement parler n'est vraiment pas terrible.
Un étranger vient dans un village de tarés, et apprend qu'il y a eu tout un tas de meurtres durant ces derniers mois. Il décide de mener sa petite enquête.
Vu comme ça, ça paraît assez banal, mais tout les éléments s'y mettent afin de rendre cette BD la moins banale possible.
Et c'est vrai que moi qui aime bien ces récits décalés, un peu glauques et complétement déjantés, a priori, j'ai pas à me plaindre mais ça finit par être long et la fin manque franchement de piquant.
Mais à moins de vraiment chercher vraiment la petite bête, on ne peut que tomber sous le charme de cet univers farfelu et délirant.
De l'humour noir comme on l'aime. Bravo!
Ce récit de P'tiluc est peu connu du grand public . . . il a pourtant eu un succès considérable mais très localisé : en région montoise (botte du Hainaut, Belgique). Pour mieux comprendre le sens de cette bd et toute sa symbolique, il est peut être utile d'ouvrir une parenthèse : P'tiluc, montois pure souche, retrace ici une légende vieille de 8 siècles selon laquelle Saint Georges terrassa un Dragon. Depuis le 16e siècle, une procession se déroule chaque année à Mons s'inspirant des mystères médiévaux qui avaient pour fonction de représenter la vie et les actions d'un saint. En 1723, un changement s'opère dans le jeu processionnel. En effet, ce n'est plus saint Georges qui combat le dragon mais bien le chevalier Gilles de Chin. D'après la légende, ce chevalier aurait terrassé un dragon qui avait son repaire dans les marais de Wasmes, non loin de Mons. Cette procession est connue sous "La Ducasse de Mons" et se déroule fin avril, le dimanche de la Trinité . . . (fin de l'aparté). ;)
Comme on peut le voir, P'tiluc a voulu mettre en images une légende de "son pays" qu'il a librement adaptée. Bon nombre de détails ne tiennent donc pas du hasard et font référence à la Ducasse. Ceci-dit, La Geste de Gilles de Chin et du dragon de Mons ne m'a pas complètement séduit, loin de là d'ailleurs. Cette bd raconte le retour au pays d'un croisé en plein désarroi qui se rend compte que ses certitudes et sa bonne foi ne sont plus aussi inébranlables. P'tiluc, comme à son habitude, nous dépeint des personnages à la psychologie complexe et exacerbée. Mais c'est à peu près tout, malheureusement. De plus, certaines réflexions, du style "ouah, l'aut éh ! j'vois pu rien", dénaturent le récit qui se veut pourtant moyenâgeux. Quant au dessin, c'est certes du 100% P'tiluc mais il me déçoit assez. Par contre, même si les décors ne foisonnent pas de détails, le choix des couleurs donne au récit une ambiance particulière, lourde, pouilleuse, bref : du moyen-âge !
Vous trouverez, sur ce site, plus d'informations sur la légende et la Ducasse de Mons.
Le travail graphique de Wendling est très riche et abouti. D'une beauté incontestable, il illustre mieux que bien une histoire d'hf somme toute banale. Vous l'aurez compris, si j'adhère complètement au travail de Claire Wendling, j'ai eu un peu de mal à entrer dans le monde de Gibelin. Sans doute parce que les relents d'"Une histoire sans fin", mis en image au cinoche par W. Petersen (je crois), étaient trop forts pour que je sois réellement surpris. Ceci dit, je dois quand même préciser que la manière dont Gibelin a pratiqué est loin d'être médiocre. Il s'en est pas mal tiré même. Je déplore juste un truc, j'ai eu parfois du mal à cerner les motivations de certains des furets.... trop dense l'histoire sur ce plan là...
Quoi qu'il en soit, cette série vaut le détour, meme si pour moi, elle manque d'un je ne sais quoi qui l'aurait rendue vraiment inoubliable.
Pas mal du tout, ce bon vieux Polar qu'est "Slender Fungus". Rien de vraiment original, par contre, c'est sûrement le principal reproche que je ferais à cette série (du moins, pour le moment ! un seul album sorti au moment où j'écris ces lignes).
C'est très actif, très musclé, et la narration est assez bien posée. Le storyboard est à mon sens assez bien foutu, même si la structure de déroulement du temps (l'album qui commence par la fin, pour une meilleure mise en abyme du récit) est vue et revue.
Les personnages sont tous très typés, à la limite du caricatural parfois. Ca donne du punch au récit, mais ce n'est peut etre pas le style le plus adapté à la BD ?
Le trait quant à lui est (trop ?) fin, et permet de détailler l'ensemble. Les décors sont très sympas, les lieux bien décrits... c'est tout de même vraiment appréciable !
La couleur est... spéciale, on va dire. Mais je suis tellement difficile sur ce point... la mise en couleur à l'ordi qui me satisfera pleinement n'est hélas pas encore d'actualité, j'en ai bien peur !
Allez, un premier album sympa, qui espérons-le percera dans l'originalité lors des tomes suivants. :)
L'histoire de Saya est en fait racontée à travers 4 médias, à savoir le film d'animation, le manga dont on parle ici, un roman et des jeux vidéos (sortis uniquement au Japon). Ce manga n'est donc pas une adaptation mais bien la continuité de la saga.
Pour ce qui est du scénario, c'est classique mais très bon. La narration parfaite, à la japonaise. Et ceux qui sont familiers du film ou des autres médias, auront la satisfaction d'en apprendre pas mal sur Saya, ce qui n'était pas du tout le cas du film, qui était en fait une simple introduction.
Par contre, contrairement au posteur, je trouve le dessin très moyen.
1) Il souffre de la comparaison avec le chara-design de Terada (le film) qui est tout simplement fabuleux. Ici Saya a une tête de défoncée et les scènes d'actions manquent vraiment de punch.
2) Les décors sont pour le moins minimalistes, il y a même des planches entières où les personnages sont dessinés sur un fond blanc. C'est quand même limite.
Enfin voilà, à posséder pour ceux qui suivent de près ou loin la saga, même s'ils n'ont vu que le film. Je doute que ça intéresse ceux qui ne connaissent pas du tout le personnage.
Voilà une série qui mérite vraiment la note de 3/5. C'est drôle, bien dessiné (j'adore Bercovici), sympa,... J'aime bien. Sans grande surprise. Bien sûr, ça ne vaut pas un bon Cauvin, mais je prends toujours un grand plaisir à lire quelques pages de "Cactus Club", que ce soit dans Spirou ou même en album complet.
Donc, je le conseille, même si il n'atteint pas le niveau d'un incontournable comme d'autres l'ont atteint dans le même journal.
J'ai acheté le premier tome simplement parce qu'il me restait un peu d'argent lors d'un festival de BD et que Zerriouh était en train de dédicacer la série. Je trouvais le dessin pas mal, une espèce de manga en couleur, et quelles couleurs!!!
Je l'achète donc et je le lis dans le train durant le voyage du retour.
L'histoire de base n'est pas mal, bien que l'on ne sache pas grand chose des Eloïms après la lecture du premier tome (même en l'ayant lu 2 fois). Et le dessin est très agréable, dégagé, grand, coloré,... excellent!
Le scénario, lui, n'est pas extraordinaire, mais je ne vais pas trop m'avancer car il faut sûrement lire la suite afin de se faire une vraie idée. Le tome 2 peut faire de cette BD une très grande série à lire d'urgence ou alors, au contraire, en faire, une bête histoire de combat entre le bien et le mal, sur le respect de la différence, sur la jalousie,...
Donc, le premier tome n'apporte pas grand chose si on ne possède pas la suite de l'histoire.
J'ai découvert cette BD, comme beaucoup, je pense, en la feuilletant dans une bibliothèque. Etant fan de Garfield, je ne peux que me pousser à les comparer. Et du coup, je considère Calvin et Hobbes comme une débilité pas drôle, sans chute, à oublier illico.
Mais quelques mois plus tard, je me retrouve dans une autre bibliothèque et ayant une dizaine de minutes devant moi, je m'installe avec un Calvin et Hobbes, bourré, je l'avoue, d'a priori négatifs. Mais une fois dedans (c'est à dire pour moi après une bonne quinzaines d'histoires), je me dis que, si ce n'est pas, à mon goût, un chef d'oeuvre d'humour, c'est quand même pas mal et c'est l'une de ces séries qui passe vraiment bien dans une bibliothèque.
Donc, excellent, mais je n'irais pas jusqu'à demander l'intégrale de la série pour mon anniversaire.
Voilà ce que j'appelle de la bonne BD d'humour à l'américaine.
Dessin à la Calvin et Hobbes et gags tout bonnement géniaux.
C'est drôle, c'est nous, c'est vous, c'est monsieur tout le monde quelque part avec 2 enfants en bas âge à charge.
Peu de séries me font autant rire.
Un régal!!!
Malgré tout, ça ne vaut tout de même pas ni un Garfield, ni un Mafalda. Tout ceci reste assez enfantin et donc, certains gags ne sont vraiment pas extraordinaires.
Mais je ne peux que les recommander. Ne serait-ce que pour les gags avec les deux belles-mères.
Je suis sûr que cet album ne va pas plaire a tout le monde car il est assez difficile à lire, il y a beaucoup de métaphores dans les phrases (on se croirai à la préhistoire), donc il faut lire cet album en étant en bonne forme. Personnellement ça ne m’a pas trop dérangé sauf au début où j’ai eu assez de mal.
Tout d’abord parlons du dessin qui est exceptionnel !!! Il y a beaucoup de détails à chaque case, c’est trop beau, de plus les couleurs (qui n’ont rien à envier au dessin) sont très belles et sont en osmose avec ce dernier, il n’y a rien à dire les couleurs sont faites pour le dessin.
Et enfin parlons du scénario qui est assez moyen mais qui est accrocheur sauf un peu au début où comme je l’ai dis plus haut est difficile à comprendre, c'est lui qui fait baisser la note.
De toute façon si vous ne connaissiez pas Hausman auparavant, vous en deviendrez vite fan comme moi de son magnifique coup de crayon.
:) :)
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Qui a tué l'idiot ?
Je ne connaissais franchement pas Dumontheuil, et vu que j'aime bien découvrir des nouveaux auteurs et des nouvelles BD (surtout en one shot), je me suis laisser tenter. Je suis d'abord tombé sous le charme des dessins. C'est drôle, c'est nouveau, c'est beau. Donc, rien à redire de ce côté là. Ensuite, si les dialogues ainsi que l'univers burlesque(tout comme les personnages) sont tout bonnement divins, le scénario à proprement parler n'est vraiment pas terrible. Un étranger vient dans un village de tarés, et apprend qu'il y a eu tout un tas de meurtres durant ces derniers mois. Il décide de mener sa petite enquête. Vu comme ça, ça paraît assez banal, mais tout les éléments s'y mettent afin de rendre cette BD la moins banale possible. Et c'est vrai que moi qui aime bien ces récits décalés, un peu glauques et complétement déjantés, a priori, j'ai pas à me plaindre mais ça finit par être long et la fin manque franchement de piquant. Mais à moins de vraiment chercher vraiment la petite bête, on ne peut que tomber sous le charme de cet univers farfelu et délirant. De l'humour noir comme on l'aime. Bravo!
La Geste de Gilles de Chin et du dragon de Mons
Ce récit de P'tiluc est peu connu du grand public . . . il a pourtant eu un succès considérable mais très localisé : en région montoise (botte du Hainaut, Belgique). Pour mieux comprendre le sens de cette bd et toute sa symbolique, il est peut être utile d'ouvrir une parenthèse : P'tiluc, montois pure souche, retrace ici une légende vieille de 8 siècles selon laquelle Saint Georges terrassa un Dragon. Depuis le 16e siècle, une procession se déroule chaque année à Mons s'inspirant des mystères médiévaux qui avaient pour fonction de représenter la vie et les actions d'un saint. En 1723, un changement s'opère dans le jeu processionnel. En effet, ce n'est plus saint Georges qui combat le dragon mais bien le chevalier Gilles de Chin. D'après la légende, ce chevalier aurait terrassé un dragon qui avait son repaire dans les marais de Wasmes, non loin de Mons. Cette procession est connue sous "La Ducasse de Mons" et se déroule fin avril, le dimanche de la Trinité . . . (fin de l'aparté). ;) Comme on peut le voir, P'tiluc a voulu mettre en images une légende de "son pays" qu'il a librement adaptée. Bon nombre de détails ne tiennent donc pas du hasard et font référence à la Ducasse. Ceci-dit, La Geste de Gilles de Chin et du dragon de Mons ne m'a pas complètement séduit, loin de là d'ailleurs. Cette bd raconte le retour au pays d'un croisé en plein désarroi qui se rend compte que ses certitudes et sa bonne foi ne sont plus aussi inébranlables. P'tiluc, comme à son habitude, nous dépeint des personnages à la psychologie complexe et exacerbée. Mais c'est à peu près tout, malheureusement. De plus, certaines réflexions, du style "ouah, l'aut éh ! j'vois pu rien", dénaturent le récit qui se veut pourtant moyenâgeux. Quant au dessin, c'est certes du 100% P'tiluc mais il me déçoit assez. Par contre, même si les décors ne foisonnent pas de détails, le choix des couleurs donne au récit une ambiance particulière, lourde, pouilleuse, bref : du moyen-âge ! Vous trouverez, sur ce site, plus d'informations sur la légende et la Ducasse de Mons.
Les Lumières de l'Amalou
Le travail graphique de Wendling est très riche et abouti. D'une beauté incontestable, il illustre mieux que bien une histoire d'hf somme toute banale. Vous l'aurez compris, si j'adhère complètement au travail de Claire Wendling, j'ai eu un peu de mal à entrer dans le monde de Gibelin. Sans doute parce que les relents d'"Une histoire sans fin", mis en image au cinoche par W. Petersen (je crois), étaient trop forts pour que je sois réellement surpris. Ceci dit, je dois quand même préciser que la manière dont Gibelin a pratiqué est loin d'être médiocre. Il s'en est pas mal tiré même. Je déplore juste un truc, j'ai eu parfois du mal à cerner les motivations de certains des furets.... trop dense l'histoire sur ce plan là... Quoi qu'il en soit, cette série vaut le détour, meme si pour moi, elle manque d'un je ne sais quoi qui l'aurait rendue vraiment inoubliable.
Slender Fungus
Pas mal du tout, ce bon vieux Polar qu'est "Slender Fungus". Rien de vraiment original, par contre, c'est sûrement le principal reproche que je ferais à cette série (du moins, pour le moment ! un seul album sorti au moment où j'écris ces lignes). C'est très actif, très musclé, et la narration est assez bien posée. Le storyboard est à mon sens assez bien foutu, même si la structure de déroulement du temps (l'album qui commence par la fin, pour une meilleure mise en abyme du récit) est vue et revue. Les personnages sont tous très typés, à la limite du caricatural parfois. Ca donne du punch au récit, mais ce n'est peut etre pas le style le plus adapté à la BD ? Le trait quant à lui est (trop ?) fin, et permet de détailler l'ensemble. Les décors sont très sympas, les lieux bien décrits... c'est tout de même vraiment appréciable ! La couleur est... spéciale, on va dire. Mais je suis tellement difficile sur ce point... la mise en couleur à l'ordi qui me satisfera pleinement n'est hélas pas encore d'actualité, j'en ai bien peur ! Allez, un premier album sympa, qui espérons-le percera dans l'originalité lors des tomes suivants. :)
Blood - The Last Vampire
L'histoire de Saya est en fait racontée à travers 4 médias, à savoir le film d'animation, le manga dont on parle ici, un roman et des jeux vidéos (sortis uniquement au Japon). Ce manga n'est donc pas une adaptation mais bien la continuité de la saga. Pour ce qui est du scénario, c'est classique mais très bon. La narration parfaite, à la japonaise. Et ceux qui sont familiers du film ou des autres médias, auront la satisfaction d'en apprendre pas mal sur Saya, ce qui n'était pas du tout le cas du film, qui était en fait une simple introduction. Par contre, contrairement au posteur, je trouve le dessin très moyen. 1) Il souffre de la comparaison avec le chara-design de Terada (le film) qui est tout simplement fabuleux. Ici Saya a une tête de défoncée et les scènes d'actions manquent vraiment de punch. 2) Les décors sont pour le moins minimalistes, il y a même des planches entières où les personnages sont dessinés sur un fond blanc. C'est quand même limite. Enfin voilà, à posséder pour ceux qui suivent de près ou loin la saga, même s'ils n'ont vu que le film. Je doute que ça intéresse ceux qui ne connaissent pas du tout le personnage.
Cactus Club
Voilà une série qui mérite vraiment la note de 3/5. C'est drôle, bien dessiné (j'adore Bercovici), sympa,... J'aime bien. Sans grande surprise. Bien sûr, ça ne vaut pas un bon Cauvin, mais je prends toujours un grand plaisir à lire quelques pages de "Cactus Club", que ce soit dans Spirou ou même en album complet. Donc, je le conseille, même si il n'atteint pas le niveau d'un incontournable comme d'autres l'ont atteint dans le même journal.
Eloïms
J'ai acheté le premier tome simplement parce qu'il me restait un peu d'argent lors d'un festival de BD et que Zerriouh était en train de dédicacer la série. Je trouvais le dessin pas mal, une espèce de manga en couleur, et quelles couleurs!!! Je l'achète donc et je le lis dans le train durant le voyage du retour. L'histoire de base n'est pas mal, bien que l'on ne sache pas grand chose des Eloïms après la lecture du premier tome (même en l'ayant lu 2 fois). Et le dessin est très agréable, dégagé, grand, coloré,... excellent! Le scénario, lui, n'est pas extraordinaire, mais je ne vais pas trop m'avancer car il faut sûrement lire la suite afin de se faire une vraie idée. Le tome 2 peut faire de cette BD une très grande série à lire d'urgence ou alors, au contraire, en faire, une bête histoire de combat entre le bien et le mal, sur le respect de la différence, sur la jalousie,... Donc, le premier tome n'apporte pas grand chose si on ne possède pas la suite de l'histoire.
Calvin et Hobbes
J'ai découvert cette BD, comme beaucoup, je pense, en la feuilletant dans une bibliothèque. Etant fan de Garfield, je ne peux que me pousser à les comparer. Et du coup, je considère Calvin et Hobbes comme une débilité pas drôle, sans chute, à oublier illico. Mais quelques mois plus tard, je me retrouve dans une autre bibliothèque et ayant une dizaine de minutes devant moi, je m'installe avec un Calvin et Hobbes, bourré, je l'avoue, d'a priori négatifs. Mais une fois dedans (c'est à dire pour moi après une bonne quinzaines d'histoires), je me dis que, si ce n'est pas, à mon goût, un chef d'oeuvre d'humour, c'est quand même pas mal et c'est l'une de ces séries qui passe vraiment bien dans une bibliothèque. Donc, excellent, mais je n'irais pas jusqu'à demander l'intégrale de la série pour mon anniversaire.
Bébé blues
Voilà ce que j'appelle de la bonne BD d'humour à l'américaine. Dessin à la Calvin et Hobbes et gags tout bonnement géniaux. C'est drôle, c'est nous, c'est vous, c'est monsieur tout le monde quelque part avec 2 enfants en bas âge à charge. Peu de séries me font autant rire. Un régal!!! Malgré tout, ça ne vaut tout de même pas ni un Garfield, ni un Mafalda. Tout ceci reste assez enfantin et donc, certains gags ne sont vraiment pas extraordinaires. Mais je ne peux que les recommander. Ne serait-ce que pour les gags avec les deux belles-mères.
Les Chasseurs de l'aube
Je suis sûr que cet album ne va pas plaire a tout le monde car il est assez difficile à lire, il y a beaucoup de métaphores dans les phrases (on se croirai à la préhistoire), donc il faut lire cet album en étant en bonne forme. Personnellement ça ne m’a pas trop dérangé sauf au début où j’ai eu assez de mal. Tout d’abord parlons du dessin qui est exceptionnel !!! Il y a beaucoup de détails à chaque case, c’est trop beau, de plus les couleurs (qui n’ont rien à envier au dessin) sont très belles et sont en osmose avec ce dernier, il n’y a rien à dire les couleurs sont faites pour le dessin. Et enfin parlons du scénario qui est assez moyen mais qui est accrocheur sauf un peu au début où comme je l’ai dis plus haut est difficile à comprendre, c'est lui qui fait baisser la note. De toute façon si vous ne connaissiez pas Hausman auparavant, vous en deviendrez vite fan comme moi de son magnifique coup de crayon. :) :)