Pour autant que je me souvienne, je crois que j'ai toujours eu cette BD dans ma bibliothèque. Et pourtant, j'ai jamais été fan (étonnant puisque avant, je n’étais pas très exigeant).
Les dessins ne sont pas terribles et si certains textes sont franchement poilants, l'ensemble n'est pas à la hauteur d'une bd 4/5.
Mais c'est quand même assez sympa. Il faut en avoir lu un au moins une fois.
J'étais tout de suite tombé amoureux du dessin (genre Loisel? ouais, peut-être un peu). Dès la première fois où je l'avais feuilleté dans une librairie. Je me le procure donc et je le lis avec enthousiasme.
En effet, j'adore. Tout un tas de gentlemen bien dessinés dans un grand manoir où il y a eu une disparition et un détective qui vient enquêter, j'adore ça, moi.
Mais voilà, à peine on commence à s'éclater en lisant ces belles phrases, en découvrant les salle secrètes du manoir,... que la gentille énigme à la Hercule Poirot cède la place à un univers fantastique, et on passe de l'espionnage à l'épouvante.
C'est dommage mais on se dit que l'auteur peut continuer sur sa lancée et trouver une chute presque rationnelle à sa mystérieuse histoire. En tout cas, ce n'est pas dans le premier tome que Gaeta nous éclairera sur l'énigme de la disparition du docteur Grahms. jusque là, 4/5. On attend la suite.
Mais pourquoi, une fois encore, le tome 2 à l'air d'un ridicule canular incompréhensible et complétement à l'opposé de ce que l'on pouvait souhaiter comme suite d'une telle oeuvre?! Ce n'est pas nul, mais ça aurait dû être bien mieux.
Résultat, en plus de rester sur notre faim, on est perdu car le scénario part dans tous les sens.
Coup de chapeau tout de même à la fin du tome deux, qui est absolument géniale.
Donc, tome 1 à lire mais sous réserve d'être déçu au tome 2.
J'attends malgré tout le tome 3 avec une impatience non dissimulée.
J'aime bien Dany en général. J'aime bien c'qu'il dessine et là, je ne suis pas déçu. C'est beau. Et d'habitude, j'adore tout ce qui se passe dans la jungle. Donc là, je suis servi.
Malgré tout, le scénario me paraît franchement moyen (bon, faut dire que dans la jungle avec Dany, y'a eu aussi "Histoire sans héros", alors allez faire mieux!). C'est pas qu'il est mauvais, loin de là, mais il reste un brin naïf et c'est sûrement ça qui me gêne.
Pourtant, d'habitude, c'est un genre qui me convient parfaitement, mais là, j'accroche pas.
Je dirai quand même que je donne mon avis alors que je n'ai lu que le premier tome, alors peut-être évoluera-t-il lorsque j'aurai lu la suite.
La section R fut une autre création de raymond reding, passionné de sport et d'enquêtes policières.
Curieusement, c'est celle que je préfère, peut-être à cause de la jolie Sophie (qui me rappelle une jeune fille qui... mais je m'égare), où à cause de son caractère totalement débridée, moins entravée que les autres par le sport omniprésent...
Le dessin était très sympathique, assez dynamique, les décors et véhicules très travaillés...
Encore une fois avec une création de Reding, la série aurait pu être meilleure (car le concept de départ était intéressant) avec un scénariste plus doué (comme Greg).
Cela se laisse toutefois lire avec plaisir.
Oui, ça rappelle "Phenomenum", évidemment, comment ne pas faire le lien ? Mais le traitement est quand même meilleur. Pour commencer, la manière d'"accéder à son pouvoir" est moins *pouf pouf magique* dans cet album que dans "Phenomenum"... Il y a une raison très honorable (on y reconnaît bien la touche de Seiter à mon avis, qui excelle quand il fait dans le cartésien).
Mais là où "Phenomenum" décide que tout va partir en couille, "Dies Irae" préfère y aller lentement, et c'est à ce moment que les séries se séparent pour vivre leur propre vie.
Le récit est plutôt lent, et j'attends la suite pour me prononcer sur la série. Disons qu'elle n'est pas désagréable, mais ce n'est pas la surprise de l'année non plus.
Côté dessins, Max a l'air d'avoir du mal avec les nez : comment réussir à faire des "gros-nez" dans un dessin réaliste. :)
A part ça, ce n'est pas trop mon style et si le scénario m'a fait tenir jusqu'à la fin, je n'irai pas dire que le dessin est formidable.
J'ai besoin de connaître la suite pour conseiller (ou déconseiller) l'achat.
Dans "La bombe familiale", David B. s'amuse à nous faire peur (et il aime ça le bougre !). Comme pour Le Cercueil de course lu juste avant, il parvient à construire, à développer et à réussir une chute en respectant le format difficile de la collection.
Les personnages de ce mini album ne sont finalement pas si éloignés que cela de ceux des récits autobiographiques de l'auteur. Il s'agit ici d'une famille apparemment sans problème mais qui du jour au lendemain récupère une bombe prête à exploser comme on récupère un animal de compagnie.
Le sentiment de terreur augmente peu à peu en même temps qu'il gagne toute la ville. La sensation de terrible destinée qui attend cette famille gonfle petit à petit pour s'achever sur une dernière planche très réussie. Encore un court récit à découvrir…
J'ai découvert cet album en même temps que son auteur, lors d'une séance de dédicaces. Ayant sympatisé avec ce dernier, il a réussi à me convaincre de sortir tout l'argent que j'avais sur moi afin de me l'acquérir. Une fois la BD dans mon sac, j'attends d'être confortablement installé chez moi pour me lancer dans sa lecture. Première surprise, la qualité du papier et des couleurs. C'est apparement un ouvrage d'exception, et je comprends mieux pourquoi une telle oeuvre n'existe qu'en tirage limité.
Peeters, très fidèle à lui même, propose un dessin exceptionnel, et pour une fois "en couleurs" (enfin... un peu de jaune et de brun, mais c'est un bon début). Dans tout les cas, cette couleur partielle correspond parfaitement à l'atmosphère du livre, donc sur ce point, rien à redire (si ce n'est que certains visages sont franchement moches).
Le scénario maintenant. Bon, on ne peut pas l'analyser comme on le ferait avec certaines autres BDs, car là le côté décalé, burlesque et parfois confus est voulu. Donc, pari réussi pour les auteurs.
Malgré tout, je reste sur ma faim. Je m'attendais à quelque chose de plus... intelligent peut-être. Mais je ne regrette pas mon achat, ne serait-ce que pour la dédicace obtenue grâce à lui. (Mais à moins d'être un inconditionnel de Peeters, ça reste quand-même un peu chèros).
Certes un brin pipi-caca, mais néanmoins d'une originalité sans précédent dans l'univers de la BD.
L'idée de base est assez tordue pour que le résultat soit à la hauteur de nos espérances. Trondheim... je sais pas où il va chercher tout ça. Toutes les planches sont réussies, le dessin convient assez bien à ce style d'ouvrage, même si cette mise en page finit par être pénible et on finit même par ne plus rien y voir.
Du grand Trondheim et j'aime bien la comparaison avec certains Tex Avery.
Mais où va-t-il chercher tout ça ?!
Après avoir refermé le premier tome, je me disais que je tenais sans doute entre les mains le premier volet de ce qui allait être l'une des plus grandes histoires jamais contées en BD. Le dessin était magistral et le scénario nous laissait un sentiment de frustration intense étonnamment bien maîtrisé par son auteur. Il nous tient en haleine jusqu'à la dernière case et je l'en félicite. Du coup, pas étonnant que sitôt sa parution annoncée, je cours me procurer le tome 2 afin de connaître enfin la chute de cette formidable histoire. Et alors?
Franchement bof. L'énigme s'égare, tout devient flou, on part dans l'irrationnel, bref, on perd tous ses repères. Et du coup, on reste franchement sur sa faim.
Tant pis. Cette série nous aura au moins fait découvrir ce grand dessinateur qu'est Sorel
Non, si on a aimé "le nom de la rose", on n'adore pas nécessairement "le troisième testament". Bien au contraire. Ce quatrième album, quelle déception! Enfin les dernières pages seulement.
La différence entre "le nom de la rose" et "le troisième testament" : le réalisme. Le premier reste dans le plausible et le crédible alors que le second bascule dans le fantastique du plus mauvais goût. Ouais l'apocalyspe... Le feu, l'immortalité, l'antéchrist,etc. Mouaif. Si seulement il y avait un double sens de lecture. Je ne sais pas. Qu'on puisse croire que Sayn est un fabulateur, un fou. Mais non. On reste dans le premier degré.
De même alors que l'on pourrait se consoler de cette baisse de scénario par le graphisme d'Alice, et bien dans ce final le découpage (qui jusque là était brillant) devient confus. De plus dans ce final il y a une rupture de rythme évident. La conclusion par rapport au développement est bien trop rapide. Bref, cette bd n'est qu'une série de consommation de masse et pas le chef d'oeuvre escompté.
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BB de BD/Les bébés
Pour autant que je me souvienne, je crois que j'ai toujours eu cette BD dans ma bibliothèque. Et pourtant, j'ai jamais été fan (étonnant puisque avant, je n’étais pas très exigeant). Les dessins ne sont pas terribles et si certains textes sont franchement poilants, l'ensemble n'est pas à la hauteur d'une bd 4/5. Mais c'est quand même assez sympa. Il faut en avoir lu un au moins une fois.
L'Enigme de la disparition du Dr Grahms
J'étais tout de suite tombé amoureux du dessin (genre Loisel? ouais, peut-être un peu). Dès la première fois où je l'avais feuilleté dans une librairie. Je me le procure donc et je le lis avec enthousiasme. En effet, j'adore. Tout un tas de gentlemen bien dessinés dans un grand manoir où il y a eu une disparition et un détective qui vient enquêter, j'adore ça, moi. Mais voilà, à peine on commence à s'éclater en lisant ces belles phrases, en découvrant les salle secrètes du manoir,... que la gentille énigme à la Hercule Poirot cède la place à un univers fantastique, et on passe de l'espionnage à l'épouvante. C'est dommage mais on se dit que l'auteur peut continuer sur sa lancée et trouver une chute presque rationnelle à sa mystérieuse histoire. En tout cas, ce n'est pas dans le premier tome que Gaeta nous éclairera sur l'énigme de la disparition du docteur Grahms. jusque là, 4/5. On attend la suite. Mais pourquoi, une fois encore, le tome 2 à l'air d'un ridicule canular incompréhensible et complétement à l'opposé de ce que l'on pouvait souhaiter comme suite d'une telle oeuvre?! Ce n'est pas nul, mais ça aurait dû être bien mieux. Résultat, en plus de rester sur notre faim, on est perdu car le scénario part dans tous les sens. Coup de chapeau tout de même à la fin du tome deux, qui est absolument géniale. Donc, tome 1 à lire mais sous réserve d'être déçu au tome 2. J'attends malgré tout le tome 3 avec une impatience non dissimulée.
Equator
J'aime bien Dany en général. J'aime bien c'qu'il dessine et là, je ne suis pas déçu. C'est beau. Et d'habitude, j'adore tout ce qui se passe dans la jungle. Donc là, je suis servi. Malgré tout, le scénario me paraît franchement moyen (bon, faut dire que dans la jungle avec Dany, y'a eu aussi "Histoire sans héros", alors allez faire mieux!). C'est pas qu'il est mauvais, loin de là, mais il reste un brin naïf et c'est sûrement ça qui me gêne. Pourtant, d'habitude, c'est un genre qui me convient parfaitement, mais là, j'accroche pas. Je dirai quand même que je donne mon avis alors que je n'ai lu que le premier tome, alors peut-être évoluera-t-il lorsque j'aurai lu la suite.
Section R
La section R fut une autre création de raymond reding, passionné de sport et d'enquêtes policières. Curieusement, c'est celle que je préfère, peut-être à cause de la jolie Sophie (qui me rappelle une jeune fille qui... mais je m'égare), où à cause de son caractère totalement débridée, moins entravée que les autres par le sport omniprésent... Le dessin était très sympathique, assez dynamique, les décors et véhicules très travaillés... Encore une fois avec une création de Reding, la série aurait pu être meilleure (car le concept de départ était intéressant) avec un scénariste plus doué (comme Greg). Cela se laisse toutefois lire avec plaisir.
Dies Irae
Oui, ça rappelle "Phenomenum", évidemment, comment ne pas faire le lien ? Mais le traitement est quand même meilleur. Pour commencer, la manière d'"accéder à son pouvoir" est moins *pouf pouf magique* dans cet album que dans "Phenomenum"... Il y a une raison très honorable (on y reconnaît bien la touche de Seiter à mon avis, qui excelle quand il fait dans le cartésien). Mais là où "Phenomenum" décide que tout va partir en couille, "Dies Irae" préfère y aller lentement, et c'est à ce moment que les séries se séparent pour vivre leur propre vie. Le récit est plutôt lent, et j'attends la suite pour me prononcer sur la série. Disons qu'elle n'est pas désagréable, mais ce n'est pas la surprise de l'année non plus. Côté dessins, Max a l'air d'avoir du mal avec les nez : comment réussir à faire des "gros-nez" dans un dessin réaliste. :) A part ça, ce n'est pas trop mon style et si le scénario m'a fait tenir jusqu'à la fin, je n'irai pas dire que le dessin est formidable. J'ai besoin de connaître la suite pour conseiller (ou déconseiller) l'achat.
La bombe familiale
Dans "La bombe familiale", David B. s'amuse à nous faire peur (et il aime ça le bougre !). Comme pour Le Cercueil de course lu juste avant, il parvient à construire, à développer et à réussir une chute en respectant le format difficile de la collection. Les personnages de ce mini album ne sont finalement pas si éloignés que cela de ceux des récits autobiographiques de l'auteur. Il s'agit ici d'une famille apparemment sans problème mais qui du jour au lendemain récupère une bombe prête à exploser comme on récupère un animal de compagnie. Le sentiment de terreur augmente peu à peu en même temps qu'il gagne toute la ville. La sensation de terrible destinée qui attend cette famille gonfle petit à petit pour s'achever sur une dernière planche très réussie. Encore un court récit à découvrir…
Les Miettes
J'ai découvert cet album en même temps que son auteur, lors d'une séance de dédicaces. Ayant sympatisé avec ce dernier, il a réussi à me convaincre de sortir tout l'argent que j'avais sur moi afin de me l'acquérir. Une fois la BD dans mon sac, j'attends d'être confortablement installé chez moi pour me lancer dans sa lecture. Première surprise, la qualité du papier et des couleurs. C'est apparement un ouvrage d'exception, et je comprends mieux pourquoi une telle oeuvre n'existe qu'en tirage limité. Peeters, très fidèle à lui même, propose un dessin exceptionnel, et pour une fois "en couleurs" (enfin... un peu de jaune et de brun, mais c'est un bon début). Dans tout les cas, cette couleur partielle correspond parfaitement à l'atmosphère du livre, donc sur ce point, rien à redire (si ce n'est que certains visages sont franchement moches). Le scénario maintenant. Bon, on ne peut pas l'analyser comme on le ferait avec certaines autres BDs, car là le côté décalé, burlesque et parfois confus est voulu. Donc, pari réussi pour les auteurs. Malgré tout, je reste sur ma faim. Je m'attendais à quelque chose de plus... intelligent peut-être. Mais je ne regrette pas mon achat, ne serait-ce que pour la dédicace obtenue grâce à lui. (Mais à moins d'être un inconditionnel de Peeters, ça reste quand-même un peu chèros).
Mister O
Certes un brin pipi-caca, mais néanmoins d'une originalité sans précédent dans l'univers de la BD. L'idée de base est assez tordue pour que le résultat soit à la hauteur de nos espérances. Trondheim... je sais pas où il va chercher tout ça. Toutes les planches sont réussies, le dessin convient assez bien à ce style d'ouvrage, même si cette mise en page finit par être pénible et on finit même par ne plus rien y voir. Du grand Trondheim et j'aime bien la comparaison avec certains Tex Avery. Mais où va-t-il chercher tout ça ?!
Algernon Woodcock
Après avoir refermé le premier tome, je me disais que je tenais sans doute entre les mains le premier volet de ce qui allait être l'une des plus grandes histoires jamais contées en BD. Le dessin était magistral et le scénario nous laissait un sentiment de frustration intense étonnamment bien maîtrisé par son auteur. Il nous tient en haleine jusqu'à la dernière case et je l'en félicite. Du coup, pas étonnant que sitôt sa parution annoncée, je cours me procurer le tome 2 afin de connaître enfin la chute de cette formidable histoire. Et alors? Franchement bof. L'énigme s'égare, tout devient flou, on part dans l'irrationnel, bref, on perd tous ses repères. Et du coup, on reste franchement sur sa faim. Tant pis. Cette série nous aura au moins fait découvrir ce grand dessinateur qu'est Sorel
Le Troisième Testament
Non, si on a aimé "le nom de la rose", on n'adore pas nécessairement "le troisième testament". Bien au contraire. Ce quatrième album, quelle déception! Enfin les dernières pages seulement. La différence entre "le nom de la rose" et "le troisième testament" : le réalisme. Le premier reste dans le plausible et le crédible alors que le second bascule dans le fantastique du plus mauvais goût. Ouais l'apocalyspe... Le feu, l'immortalité, l'antéchrist,etc. Mouaif. Si seulement il y avait un double sens de lecture. Je ne sais pas. Qu'on puisse croire que Sayn est un fabulateur, un fou. Mais non. On reste dans le premier degré. De même alors que l'on pourrait se consoler de cette baisse de scénario par le graphisme d'Alice, et bien dans ce final le découpage (qui jusque là était brillant) devient confus. De plus dans ce final il y a une rupture de rythme évident. La conclusion par rapport au développement est bien trop rapide. Bref, cette bd n'est qu'une série de consommation de masse et pas le chef d'oeuvre escompté.