Les derniers avis (48386 avis)

Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série Femme rebelle - L'histoire de Margaret Sanger
Femme rebelle - L'histoire de Margaret Sanger

Je suis parfaitement d'accord avec les deux avis précédents ! (et je pourrais m'arrêter là) En effet, l'avis de Yann est très éclairant sur la nécessité d'un tel ouvrage, rappel que l'histoire du contrôle des naissances a été difficile partout dans le monde et qu'elle est encore menacée. Mais la BD éclaire aussi tout ce que ce combat recoupe : émancipation des femmes, contrôle social, religion, sexualité etc... Là-dessus, la BD est excellente et le portrait de Margaret Sanger est détonnant. Elle était Rock'n Roll cette femme ! Mais je rejoins l'avis de Spooky : c'est le graphisme qui me réfrène. Je ne suis pas sur que le choix du caricaturiste pour l'illustrer était la meilleure idée. Entre le graphisme qui m'a vite déplu et le nombre de pages conséquent, additionné à un bon nombre de cases chargées en texte, ne m'a pas aidé à ce niveau-là. J'avoue avoir zappé quelques passages, comprenant l'idée générale mais trouvant que ça tirait un peu en longueur. Un portait intéressant de femme qui n'en démordais pas et s'est acharnée pour faire valoir les droits des femmes. Intéressant portrait donc, mais BD que je dirais moyenne.

12/01/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série Confessions d'un puceau
Confessions d'un puceau

Je me rappelais avoir lu des extraits de cette BD dans les volumes de Aaarg! qui paraissaient à l'époque. C'était assez étrange de lire ça, le dessin a des aspects franchement dérangeant et les histoires sont crues, mais avec le temps je dirais plutôt qu'elles sont diablement sincère. L'auteur parle ici de sa sexualité, son attirance pour l'entrejambe des filles lorsqu'il était petit, ses premiers émois, ses premiers rapports etc … Ce qui est intéressant, c'est qu'il est assez cru et sincère dans ce qu'il dit : pas de faux semblants ou d'envie de paraitre une bête au lit. Au contraire, il évoque des pratiques qu'on peut ne pas aimer, des fantasmes qu'il a eus, des pannes aussi (eh oui, on est tous concernés par ça). A ce niveau là, je dois lui reconnaitre une franchise parfois désarmante mais aussi je tiens à saluer l'effort de changer la donne vis-à-vis de la sexualité masculine, dont les saintes lois sont malheureusement bien trop ancrées dans l'inconscient des hommes. Malheureusement, la sincérité ne fait pas tout et je trouve que la BD est sympathique mais sans grand plus. Les petites histoires dépassent rarement le stade de l'anecdote, le dessin fait franchement peur parfois et donne à l'ensemble une atmosphère très dérangeante (qui était assez marqué dans la revue Aaarg!). C'est sympathique à lire mais je ne pense pas que ça intéressera grand monde et pour ma part je ne la relirais sans doute jamais. C'est pas mauvais, mais il aurait fallu un peu plus que des anecdotes, certes amusantes et croustillantes, mais qui ne dépassent pas ce simple stade. Une BD sincère, qui se veut plus honnête sur la sexualité des hommes, mais que je n'ai pas spécialement apprécié.

12/01/2024 (modifier)
Couverture de la série Le Dernier refuge
Le Dernier refuge

Deuxième album que je lis de ce scénariste et deuxième fois que l'album en question est soutenu par une association à caractère social. J'ai cependant mieux apprécié ce Dernier refuge que Rêves de gosse et je pense que cela vient de trois raisons. Tout d'abord, plutôt qu'un récit moderne, Pierre-Roland Saint-Dizier opte pour un conte replacé dans un contexte historique (la première guerre mondiale). Par conséquent, le fait que les personnages soient stéréotypés me dérange moins, voire pas du tout. Le candide gardien du cimetière pour animaux, la jolie bourgeoise, leur histoire d'amour et d'amitié aussi improbable que prévisible, tout cela est trop gentil à mon goût mais ne me dérange pas lu au travers du prisme du conte. Et le dessin aux influences disneyennes ne fait qu'aller dans le même sens : celui d'un conte certes mièvres mais pas déplaisant. Je trouve d'ailleurs le trait de Alex-Imé de très bonne facture et bien mis en valeur par la colorisation de Simon Champelovier. Certes, cela donne au récit un ton "jeunesse" mais qui est finalement en accord avec le scénario. Enfin, le sujet du respect animal et du deuil qui succède à la perte d'un animal de compagnie me touche naturellement. Aussi, les émotions ressenties par certains des personnages me parlent. Je me sens proche d'eux même s'ils sont très lisses, trop propres sur eux. Donc voilà, l'histoire est cousue de fil blanc et assez mièvre, il faut l'avouer (même si la fin apporte un peu de tristesse au récit), le dessin est agréable et la colorisation le met bien en valeur (et lui donne même à l'occasion des airs d'un Vincent Mallié nourri aux dessins animés disneyens) et la thématique me parle. Pas mal, quoi... certainement pas un chef-d'œuvre (je n'en recommanderais pas l'achat, personnellement) mais un gentil moment de lecture à réserver à un jeune public sensible à la cause animale.

12/01/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Enfants de l'Arbre
Les Enfants de l'Arbre

Dans un monde qui s'est écroulé suite à une catastrophe environnementale, une communauté écologiste et scientifique a su faire perdurer une civilisation idéale proche de la nature, dont tous les citoyens sont égaux et les nouveaux venus accueillis avec bienveillance. Mais pour atteindre cet idéal, il a fallu repousser les assauts des forces belliqueuses venues de la Zone, le monde extérieur, jalouses de la réussite de cette communauté et prêtes à la violence pour la faire échouer. Deux générations plus tard, la Fédération de l'Arbre vit en paix et en harmonie, avec à sa tête l'une des héroïnes de la défense de la communauté, devenue une sage grand-mère. Son petit-fils, lui, a bien moins confiance en lui, alignant les maladresses et ne comprenant pas ce bizarre pouvoir qu'il acquiert du jour au lendemain de pouvoir communiquer avec les arbres. Mais ce pouvoir lui sera bien utile pour le prévenir de l'arrivée accidentel de trois nouveaux jeunes dans la communauté et pour pouvoir affronter les dangers qu'ils amèneront avec eux sans le vouloir. Les Enfants de l'arbre est un récit de science-fiction et d'aventure sur un thématique d'écologie et d'ouverture aux autres. Le message y est assez peu subtil et bien manichéen parfois, mais il a bon fond. L'important est toutefois d'être emporté dans le fil de l'action et du mystère, comprendre les soudains pouvoirs du jeune héros, les motivations des trois nouveaux venus, puis ensuite identifier la menace qui se profile à l'horizon et savoir comment la communauté de l'arbre saura s'en sortir. La série est parue dans le magazine jeunesse Okapi. Réalisée par les auteurs de la série Espions de famille, elle a la grosse particularité de réutiliser justement les deux héros de celle-ci : ce sont en effet eux qui sont devenus un demi siècle plus tard les anciens héros et dirigeants de la communauté de l'arbre. Et c'est amusant de voir des références à l'autre série faite ici et là, et surtout de voir la brave grand-mère faire preuve des mêmes capacités martiales que la toute jeune espionne qu'elle était auparavant. Mais hormis ces clins d'oeil, la série peut se lire de manière tout à fait indépendante, comme une vraie histoire de SF et d'action pour la jeunesse. Le dessin y est un peu simple, là encore orienté jeunesse, mais il est efficace et la colorisation est sympathique. L'histoire pour sa part est prenante mais là encore légèrement convenue, avec aussi quelques comportements stéréotypés voire caricaturaux de certains protagonistes. Ce n'est donc pas une lecture parfaite mais elle est prenante, aborde quelques sujets intéressants et sera à même de séduire de jeunes lecteurs.

12/01/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Lucien (Carayol/Sénégas)
Lucien (Carayol/Sénégas)

J'ai trouvé que ce one-shot était correct. Le point fort est le dessin qui est admirable. J'adore ce trait expressif d'où se dégage une certaine ambiance poétique et noire que j'ai bien aimée. La mise en scène est très bonne aussi. Je dois tout de même signaler que parfois lorsque le dessin est en mode 'gribouillis' j'avais un peu de difficulté à le déchiffrer, donc tout n'est pas parfait de ce coté. Sinon, le scénario possède de bonnes choses : le personnage principal est attachant et j'aime bien sa relation avec le petit garçon, mais voilà le scénario traite de plusieurs choses et il y a plusieurs péripéties qui ne m'ont pas trop captivé. J'ai trouvé qu'il y avait des longueurs dans le scénario et que ça se finit un peu en queue de poisson. Le genre de BD que j'emprunte une fois à la bibliothèque et que j'ai pas envie de réemprunter un jour.

12/01/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Enfants pâles
Les Enfants pâles

Je reste perplexe en refermant cet ouvrage au ton très particulier. Il me semble contenir l'équivalent de deux histoires presque indépendantes, l'une se déroulant pourtant directement dans la continuité de l'autre. Mais parlons avant tout de sa particularité structurelle : l'album est composé d'un mélange de planches de BD et de pur texte de roman. Leur alternance est variable, avec parfois une dizaine de pages de BD, au dessin très lâché, presque crayonné, et à la mise en page aérée, avec peu de dialogues et donc qui se lisent vite, puis une ou deux pages de roman, puis à nouveau de la BD, avec ici et là des périodes avec moins de texte, et d'autres où le texte est nettement plus présent au détriment du média BD lui-même. Ce texte n'est pas de la narration, ni un bonus littéraire comme on peut en voir dans certains albums et qu'on peut choisir de lire ou pas : c'est vraiment la continuité de l'histoire et on ne peut pas la comprendre si on ne le lit pas, il fait la liaison entre les pages de BD qu'on vient de lire et les pages de BD qui le suivent. Pourquoi avoir choisi d'inclure autant de texte dans un album BD ? Ce qu'on y lit pourrait pourtant lui aussi être raconté en BD ; même si cela prendrait nettement plus de pages, il serait probablement possible de condenser un peu les dessins pour que ça tienne en un album aussi gros que celui-ci. Je ne suis pas très amateur de ce genre de mélanges, comme l'offre souvent Posy Simmonds dans ses œuvres par exemple, car je trouve les portions de romans plus ennuyeuses et nécessitant un effort intellectuel différent : je ne cherche pas ça dans une BD. Quant à l'histoire, elle est vraiment spéciale... La première grosse moitié de l'album raconte le périple tragique d'un groupe d'enfants désespérés et affamés. Dans un cadre vague mais qui rappelle fortement la crise de 1929 dans le Dust Bowl aux USA, ils ont fui la ville et leurs parents qui préféraient les tuer que de leur faire subir la famine. Ils suivent un garçon un peu plus âgé, de 15 ans à peine, qui leur promet de trouver une meilleure vie et à manger quand ils atteindront la forêt qui est là bas au loin à plusieurs jours de marche dans le désert. Rapidement, on constate le côté illuminé de leur meneur qui prend son rôle trop à cœur et impose une loi et des coutumes qui se rapprochent de la Révolution Prolétarienne mâtinée de punitions dignes d'une religion puritaine et autoritaire. Rebellions, soumissions, trahisons et autres fatalités renforcées par le manque de nourriture et d'eau, l'ambiance rappelle immanquablement celle de Sa Majesté des Mouches, en plus tragique. Puis au bout d'un très long périple, on arrive au bout du chemin pour trouver un lieu qui change alors complètement l'histoire. D'un groupe de protagonistes, on passe alors à un unique personnage principal, et d'un cadre certes vague mais plus ou moins réaliste, on bascule dans une ambiance onirique digne d'un sinistre conte de fées aux accents des Mille et une Nuits de Sheherazade. Et alors, pour cette seconde moitié d'album, on a l'impression de lire un récit totalement différent, à peine relié au premier par les couteaux que le héros aura gardés de son long périple. Si cette partie de l'album m'a intrigué, j'ai été frustré par sa fin trop absconse et n'apportant aucune réponse. J'aime les mystères quand ils ont une solution ou qu'on peut au minimum la deviner : ici, je n'ai vraiment pas compris grand chose ni à cette intrigue ni à son message symbolique. J'ai été plutôt bien transporté par la première partie de cette BD et la tragique errance de ces enfants, tandis qu'à l'inverse j'ai été plutôt déçu par la seconde partie. Mais je salue quand même l'originalité et la personnalité surprenante de cet ouvrage, de sa mise en scène et des idées de leurs auteurs.

11/01/2024 (modifier)
Couverture de la série Souviens-toi que tu vas mourir
Souviens-toi que tu vas mourir

Je mets trois étoiles, parce que l’histoire se laisse lire sans problème, la narration est fluide, et aussi parce que le dessin est efficace et agréable. On a donc une lecture pas déplaisante, pour amateur de western ne cherchant pas forcément la surprise et l’originalité. Ni une intrigue trop fouillée d’ailleurs ! En effet, cette intrigue est un peu trop linéaire, et peine à se relancer, à entretenir l’attente du lecteur. D’abord parce que certains enchainements m’ont paru artificiels et un peu trop faciles. Comme les circonstances qui lient les deux héros (un soldat noir de l’Union et un confédéré membre de la bande de Quantrill), qui cumulent quand même pas mal de « hasards » heureux (et quelque peu improbables pour que les deux se retrouvent ensuite) pour l’intrigue. Et la dernière planche en rajoute une couche pour les générations futures. Je n’y ai pas vraiment cru. De la même façon, le trio d’Indiens (dont on ne sait à quelle tribu ils appartiennent, ni qui serait ce « Dieu du dessous » qu’ils citent et craignent ?), au comportement surprenant, et au rôle franchement inutile dans cette histoire. On le voit, ça fait quand même trop de choses pour que cette histoire m’ait donné envie d’y revenir. Sa lecture – rapide – n’a pas été déplaisante, mais parmi les très nombreux westerns parus ces dernières années, cet album peine à soutenir la comparaison. Note réelle 2,5.

11/01/2024 (modifier)
Couverture de la série Betty Boob
Betty Boob

Un album plutôt épais, mais vite lu, car il est quasiment muet. L’histoire est sympathique, développe de beaux messages. Elisabeth/Betty perd un sein suite à un cancer, et son monde s’effondre, elle n’arrive pas à assumer cette « mutilation », ce manque – et elle perd son amoureux dans la foulée. Mais, après moult périodes de déprimes et de tentatives pour « contourner le problème » (jusqu’à glisser dans son soutien-gorge une pomme pour remplacer le sein manquant), Betty va trouver la sérénité au sein d’une troupe de music-hall, et surtout va justement jouer sur ce sein manquant, va en faire sa « signature », et va presque devenir un « modèle ». Une histoire sympathique donc. Et le dessin de Rocheleau est à la fois simple et dynamique, il accompagne très bien le récit. Mais un récit qui souffre quand même de quelques longueurs. Et qui aurait sans doute dû rester totalement muet pour garder rythme et force. Je suis moins enthousiaste que nombre de mes prédécesseurs, mais ça reste quand même une lecture plaisante.

11/01/2024 (modifier)
Couverture de la série Paraiso
Paraiso

Un nouveau recueil de Maruo, ça titille forcément ma curiosité, tant je suis sensible à l’univers souvent baroque, très noir et parfois dérangeant, fortement teinté de références au surréalisme, qui irrigue son œuvre, l’une des rares en manga que je suis quasi systématiquement. Les deux premiers récits m’ont un tout petit peu laissé sur ma faim. Non pas qu’ils soient inintéressants. Mais je n’y trouvais pas les ingrédients cités plus haut. Ingrédients qu’on retrouve un peu plus dans le troisième récit. Bon, ça reste quand même une lecture agréable. Et Maruo donne une nouvelle fois une vision très noire de la société. Les cinq récits se développent dans une ambiance glauque, que ce soit à Auschwitz ou au Japon, alors que la guerre est finie, mais que ses conséquences sont on ne peut plus visibles, ruines, cadavres et autres déliquescences déroulant un décor triste. Maruo mélange ici plusieurs thématiques opposées – et le contraste est souvent violent et amène le malaise souvent présenté autrement dans ses autres œuvres. C’est ainsi que les personnages principaux sont souvent des enfants (enfants des rues), symboles de l’innocence, qui sont confrontés au mal sous différentes formes, à l’abandon. Un anticléricalisme assez fort se fait jour aussi, puisque plusieurs prêtres au comportement scandaleux (pédophile par exemple) traversent les récits : la couverture est d’ailleurs un bon condensé des images entrechoquées dans ces histoires. Un anticléricalisme qui ne rejette pas le sacré. Car, même sous les décombres ou au milieu de l’effondrement – moral et politique – il est possible de toucher la beauté et la grâce (un chrétien pense au paradis à Auschwitz !). Maruo s’intéresse ici essentiellement au christianisme en tout cas. Je me retrouve dans cette vision noire mais pas désespérée que Maruo semble avoir de l’humanité. Il n’est pas humaniste, mais croit en des hommes, il croit qu’il est possible de toucher la merveille au milieu de l’horreur. Sinon, comment comprendre le titre (qui évoque le paradis), alors que tous les récits ne parlent que de la mort et d’horreurs ? Ça n’est clairement pas l’album de Maruo que je préfère, mais la vision de la guerre qu’il donne ici est quand même assez forte pour que cette lecture soit recommandée à ses amateurs et aux lecteurs curieux.

11/01/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série Mes héros ont toujours été des junkies
Mes héros ont toujours été des junkies

Je ne connais pas la série-mère Criminal et je n'ai encore jamais lu de BD de Ed Brubaker, mais j'avais envie de commencer en douceur et découvrir leur style. Malheureusement, cette BD était introuvable, les revendeurs d'occasions ayant décidé de concurrencer l'inflation en proposant des tarifs à 5 fois le prix du neuf. Donc j'ai sauté sur une occasion abordable et pour l'instant, ça me plait bien ! Si l'histoire est assez simple, elle n'en est pas moins intéressante et surprenante. La fin m'a beaucoup plu même si quelques pages avant j'avais deviné la tournure que ça allait prendre. Mais ça n'empêche pas l'appréciation globale de l'histoire qui déploie un ton volontairement irrévérencieux. C'est amusant de suivre les discours de cette jeune femme jusqu'au final qui remet légèrement en perspective ce qui s'est dit avant. Le ton est assez noir, mais j'ai trouvé qu'il était contrebalancé par cette envie de vivre qui s'en dégage. Disons que l'ambiance est plus récit noir que hard-boil. Le dessin est simple et efficace, avec ses couleurs pastels qui donnent à l'ensemble une patte lumineuse. L'auteur joue pas mal sur les effets de lumière et je trouve que ça ressort très bien. J'ai apprécié ! C'est donc une première approche qui m'a intéressé. J'ai bien envie de voir maintenant ce qu'il en est des autres séries du duo. Découvrons petit à petit.

11/01/2024 (modifier)