Rêves de gosse

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Tous les rêves sont possibles ! Depuis 20 ans, l’association des « Chevaliers du ciel » parcourt la France pour permettre à des enfants dits « extraordinaires » (atteints par le handicap, la maladie, ou socialement défavorisés) de réaliser un de leurs rêves : voler auprès de pilotes chevronnés. Cette bande dessinée permet de découvrir, par la fiction, l’histoire de l’association et ses valeurs d’entraide, de solidarité et de partage.


Aviation Documentaires Handicap Les sociétés à finalité sociale Séries avec un unique avis

Léo habite au 16e étage avec ses parents et son frère. Son rêve de gosse, c'est de voler. Alors quand il regarde le ciel et qu'il aperçoit un avion traverser les nuages, il s'imagine aux commandes... Mais quand on est cloué à son fauteuil roulant et qu'on souffre d'un léger handicap mental, le rêve semble voué à l'échec...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 04 Mai 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Rêves de gosse © Glénat 2016
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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11/01/2024 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Je suis mal à l’aise face à la note que j’attribue à cet album alors que l’intention est belle et noble… mais j’ai quand même le sentiment d’avoir lu une mauvaise bande dessinée. Trop démagogique, trop édulcorée, trop lisse, trop positive, trop démonstrative, cette bande dessinée, à force de vouloir mettre en valeur l’association des Chevaliers du Ciel et leur action Rêves de gosse, est tombée dans la surenchère inutile à mes yeux. Le scénario est prévisible et linéaire, les personnages sont tous des archétypes, les émotions sont basiques. Je n’ai pas aimé cette fin trop positive qui voit une personne accusant un retard mental devenir quinze ans plus tard propriétaire d’une compagnie aérienne. Je n’y crois pas et même si cet album nous parle des rêves d’enfants (dont principalement celui de voler), je ne pense pas que ce manque de réalisme soit nécessaire. Bon, c’est vrai que ce n’est pas flagrant que le jeune héros accuse un retard mental. Hormis sa paraplégie, il semble même on ne peut plus normal. Tout comme la jeune fille censée être trisomique et dont on ne verra jamais le moindre accès de colère, le moindre comportement inadapté. Et ça aussi, c’est quelque chose qui me dérange : si l’on veut montrer que la différence peut être source de richesse, il ne faut pas avoir peur de justement montrer cette différence (la jeune trisomique, il faut la regarder à trois fois pour entrapercevoir les traits physiques caractéristiques liés à cette pathologie) et les problèmes qu’elle engendre. Et seulement à partir de là, essayer de faire changer notre regard sur le handicap, de nous le faire accepter. Je n’aime pas non plus le fait qu’il soit sous-entendu dans cet album qu’avoir un enfant handicapé est presque une bénédiction. Travaillant dans le milieu du handicap mental, je vois au quotidien à quel point les parents souffrent d’avoir un enfant handicapé. La plupart du temps, cela ne les empêchent pas de les aimer mais jamais je n’ai vu un parent considérer cela comme une chance. Or, dans cet album, pour certains personnages, j’ai eu le sentiment que c’était presque le cas. Au niveau du dessin, Cédric Fernandez livre un travail soigné. Le trait est trop propre à mes yeux, un peu trop raide aussi, et trop lisse pour les décors et les bâtiments mais j’ai senti que l’artiste s’était investi et appliqué. Honnêtement, cette lecture a été assez pénible. Elle a toutefois le mérite d’attirer l’attention du public sur une initiative des plus louables… mais j’aurais tant aimé que cet hommage soit rendu avec plus de force, de réalisme et d’émotions… Raaahhh, je m’en veux d’être vache ! Les auteurs ont fait ce qu’ils pouvaient et se sont clairement investis dans ce projet… mais je me suis quand même bien ennuyé.

11/01/2024 (modifier)