Les Enfants pâles

Un soir, les enfants décidèrent de ne plus rentrer chez eux.
Après l'apocalypse... Gros albums La BD au féminin
Ils se cachèrent quelque part en ville. L'un d'eux dit qu'il fallait rejoindre la forêt. Au milieu de la nuit, tous se mirent en marche...
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Date de parution | 13 Septembre 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


L’histoire se développe dans une ambiance post-apocalypse. Le monde est frappé durablement par une violente crise (dont nous ne saurons rien), les parents étant souvent contraints de tuer leurs enfants pour leur éviter de mourir de faim. Sur ce, un groupe d’enfants, menés par Jonas, un adolescent violoniste et déterminé, décident de fuir, partant vers on ne sait où pour survivre. S’ensuit une odyssée violente, très noire, un struggle for life épique sur près de 400 pages ! Jonas se révèle un meneur implacable, instaurant des règles très sévères, infligeant des sévices à des gamins qui, les uns après les autres, succombent aux privations – même si certains tentent des scissions. Le voyage, balisé par les morts et canalisé par des règles et rituels stricts, sombre dans une sauvagerie démente. En même temps que les enfants basculent dans une folie malsaine, l’aventure passe d’un certain réalisme à un fantastique mi onirique (aux limites de l’hallucination) mi cauchemardesque. Traversant des plaines désertes, atteignant pour certains la forêt, cette fuite éperdue se termine dans une île aux faux airs d’Avalon. Seule la fin m’a un peu échappé, je ne sais trop quoi en penser. La particularité de ce pavé est qu’il mêle texte (très littéraire et plus ou moins long) et passages dessinés (parfois muets), avec un dessin simple (remarque valable pour le trait, très fin et épuré, mais aussi parce que les décors sont escamotés le plus souvent). C’est un roman graphique dans tous les sens du terme. Malgré une fin qui m’a laissé perplexe, certaines longueurs (il faut prévoir d’investir du temps pour lire cet ouvrage, parce que la pagination est très conséquente, mais aussi parce que l’histoire est éprouvante et dense, malgré une certaine linéarité), j’ai bien aimé cette lecture, qui fait penser au roman « sa majesté des mouches », même si la lutte pour le pouvoir en tant que tel est ici secondaire.
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